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Privatisations Du Gouvernement Villepin


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J'aime bien la charge de Bayrou contre les privatisations de Villepin, et en première analyse, je suis assez d'accord avec lui, vendre les participations dans des entreprises déjà privatisées (France Telecom, et les gestionnaires d'autoroutes), ou dans des entreprises sans quasiment aucun problèmes comme Gaz de France est inutile et idiot.

Inutile parce que la privatisation ne consiste pas seulement à débarasser l'Etat d'un poids à gérer, mais aussi à s'en débarasser intelligemment. L'exemple typique est France Telecom, qui monte en puissance et qui devient de mieux en mieux gérée depuis la privatisation. GDF n'a pas de problemes de ce genre.

Idiot parce que la raison avancée ne tient pas la route une seule seconde, récolter 19 milliards pour aider à éponger une dette dépassant les 1100 milliards (pour la partie officielle) est risible.

La seule et unique conclusion valable est la suivante: il s'agit non pas de résorber une dette, mais de dégager une marge de manoeuvre budgetaire, afin d'avoir une soulte à claquer d'ici 2007, ni plus ni moins.

Et la question est de savoir si les recettes de privatisation seront inscrites au budget 2005, ou si elles seront inscrites dans la comptabilité d'un organisme d'Etat différente, afin de le désendetter.

Je pencherai pour la premiere solution, c'est à vérifier dans les Lois de Finances Initiale et Rectificative

Qu'en pensez vous?

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Inutile parce que la privatisation ne consiste pas seulement à débarasser l'Etat d'un poids à gérer, mais aussi à s'en débarasser intelligemment. L'exemple typique est France Telecom, qui monte en puissance et qui devient de mieux en mieux gérée depuis la privatisation. GDF n'a pas de problemes de ce genre.

Tout à fait d'accord sur ce point et je pense qu'il serait plus judicieux de privatiser des services comme la Poste qui eux manque réellement d'éfficacité et de rentabilité.De plus ça ferait des peids a des personnes comme Olivier Besancenot

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Je susi d'accord avec ton analyse.

La seule réjouissance est que ces pratiques ne seront pas sans fin, et qu'il faudra bien dans les prochaines années à l'Etat, soit assainir lourdement son budget, soit se désengager d'affaires qui ne fonctionnent pas déjà comme du (semi-)privatisé, et où l'efficience n'est pas toujours là.

Enfin, c'est la version optimiste: je ne sous-estime pas la formidable capacité de survie des profiteurs de la république.

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Je susi d'accord avec ton analyse.

La seule réjouissance est que ces pratiques ne seront pas sans fin, et qu'il faudra bien dans les prochaines années à l'Etat, soit assainir lourdement son budget, soit se désengager d'affaires qui ne fonctionnent pas déjà comme du (semi-)privatisé, et où l'efficience n'est pas toujours là.

Enfin, c'est la version optimiste: je ne sous-estime pas la formidable capacité de survie des profiteurs de la république.

je suis tout à fait d'accord avec toi mais si tu veux mon avis l'efficience dans les servives publics ne sera jamais atteintes c'est bien là la grande différence entre le service publics et le service universel

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J'aime bien la charge de Bayrou contre les privatisations de Villepin, et en première analyse, je suis assez d'accord avec lui, vendre les participations dans des entreprises déjà privatisées (France Telecom, et les gestionnaires d'autoroutes), ou dans des entreprises sans quasiment aucun problèmes comme Gaz de France est inutile et idiot.

Inutile parce que la privatisation ne consiste pas seulement à débarasser l'Etat d'un poids à gérer, mais aussi à s'en débarasser intelligemment. L'exemple typique est France Telecom, qui monte en puissance et qui devient de mieux en mieux gérée depuis la privatisation. GDF n'a pas de problemes de ce genre.

Idiot parce que la raison avancée ne tient pas la route une seule seconde, récolter 19 milliards pour aider à éponger une dette dépassant les 1100 milliards (pour la partie officielle) est risible.

La seule et unique conclusion valable est la suivante: il s'agit non pas de résorber une dette, mais de dégager une marge de manoeuvre budgetaire, afin d'avoir une soulte à claquer d'ici 2007, ni plus ni moins.

Et la question est de savoir si les recettes de privatisation seront inscrites au budget 2005, ou si elles seront inscrites dans la comptabilité d'un organisme d'Etat différente, afin de le désendetter.

Je pencherai pour la premiere solution, c'est à vérifier dans les Lois de Finances Initiale et Rectificative

Qu'en pensez vous?

C'est peut être tout simplement une question de trésorerie. Ce qui expliquerait la précipitation au sujet de la privatisation des autoroutes. Mais ça en dehors de bercy personne ne peut en juger. Ce qui rentre et ce qui sort quotidiennement ça n'est publié nulle part.

J'aimerais d'ailleurs bien savoir ce qui reste à privatiser facilement en dehors des gros machins de type soviétiques (EDF, SNCF).

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La Poste, RATP, ANPE (?), France Televisions (eventuellement France 2), CEA/Areva, Française des Jeux, Charbonnage de France, etc.

Il y a aussi les "fleurons" militaires: arsenaux, GIAT Industrie, … Ceux-là, il faudra payer pour s'en débarrasser. :icon_up:

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Il y a aussi les "fleurons" militaires: arsenaux, GIAT Industrie, … Ceux-là, il faudra payer pour s'en débarrasser. :icon_up:

Oui, je n'ai pas mis GIAT, ni DCN, parce que c'est quelque peu risible. J'ai déjà été gentil de mettre Charbonnages de France, parce que là aussi, ce n'est guère évident. Sinon, dans le genre "puits abyssaux ubuesques", on peut rajouter : RFF (le réseau de chemins de fers).

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L'exemple typique est France Telecom, qui monte en puissance et qui devient de mieux en mieux gérée depuis la privatisation. GDF n'a pas de problemes de ce genre.

Ha bon?

GDF vend à prix d'or son gaz grâce à son monopole de distribution (monopole attribué à deux autres sociétés, Gaz du Sud-Ouest/GSO (détenue à 70 % par Total et 30 % par GDF) et Compagnie française du méthane/CFM (55 % GDF et 45 % Total).

Qu'une entreprise publique soit maintenue à flot grâce à l'impôt ou grâce à des prix exorbitants protégés par un monopole d'Etat, je ne vois guère de différence.

Il est vrai que certaines, telle la SNCF, cumulent subventions ET tarifs exorbitants. Mais bon…

Et n'oublions pas que les soucis de France Telecom sont apparus quand une partie du capital a été privatisé et que l'irresponsable à la tête du groupe s'est senti les coudées franches pour faire n'importe quoi.

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La Française des Jeux, ça, c'est vendable.

À condition de modifier certains textes de loi: certains jeux de la Française des Jeux sont considérés comme des escroqueries, comme le Loto. Exploiter telle quelle la Française mènerait en prison. (En fait, je ne suis pas très sûr de ce que j'avance…java script:emoticon(':icon_up:'))

Tiens, je vois que personne ne serait pour une privatisation de l'Educ Nat…

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À condition de modifier certains textes de loi: certains jeux de la Française des Jeux sont considérés comme des escroqueries, comme le Loto. Exploiter telle quelle la Française mènerait en prison. (En fait, je ne suis pas très sûr de ce que j'avance…java script:emoticon(':icon_up:'))

Tiens, je vois que personne ne serait pour une privatisation de l'Educ Nat…

Pour le moment ça reste l'impôt sur la connerie.

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Qu'une entreprise publique soit maintenue à flot grâce à l'impôt ou grâce à des prix exorbitants protégés par un monopole d'Etat, je ne vois guère de différence.

Il est vrai que certaines, telle la SNCF, cumulent subventions ET tarifs exorbitants. Mais bon…

Voilà, disons que tu es plus précis, GDF a moins de problemes que les autres, elle n'a pas zéro problemes.

Et n'oublions pas que les soucis de France Telecom sont apparus quand une partie du capital a été privatisé et que l'irresponsable à la tête du groupe s'est senti les coudées franches pour faire n'importe quoi.

Certes.

Tiens, je vois que personne ne serait pour une privatisation de l'Educ Nat…

Moi, je suis contre, non pas parce que je suis un étatiste, et que ce fil serait devenu un concours du plus libéral qui soit, mais pour les raisons que j'ai évooqué ci-dessus.

D'autant que, le langage humain et le français étant ce qu'ils sont, il faut bien se rendre compte que si xxc devait détailler ce que signifie "privatiser l'EN", c'est 1000 ou 2000 pages de textes qu'il faudrait qu'il rédige.

En clair, privatiser l'EN revient (avec d'énormes difficultés en plus), non pas à privatiser la Francaise des Jeux, mais à privatiser la Direction des Postes et Telecommunications version 1975, qui était une des directions du Ministere de l'Industrie, ancêtre des entreprises que l'on connait désormais sous le nom de La Poste et France Telecom.

Privatiser l'EN, ce n'est pas privatiser la Francaise des Jeux, l'EN ne PEUT PAS être en tête de liste des sociétés à privatiser, avant parce que ce n'est pas une société.

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Privatiser l'EN, ce n'est pas privatiser la Francaise des Jeux, l'EN ne PEUT PAS être en tête de liste des sociétés à privatiser, avant parce que ce n'est pas une société.

Je pense tout de même que l'on peut en privatiser les moyens ou du moins une partie.

Par moyens j'entends le personnel et les bâtiments.

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Privatiser l'EN, ce n'est pas privatiser la Francaise des Jeux, l'EN ne PEUT PAS être en tête de liste des sociétés à privatiser, avant parce que ce n'est pas une société.

Tu as raison. Privatiser l'EN ne tient pas debout; libéraliser l'enseignement a par contre un sens. Ce qu'il serait possible de faire, c'est de permettre à de véritables écoles privées d'exister à côté de l'EN, en concurrence avec elle (avec un chèque de l'État pour chaque enfant qui n'use pas du service public d'éducation et fréquente le privé).

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@Rocou et xxc: Je suis bien sûr d'accord avec vous, la partie privatisation des bâtiments peut être faite assez simplement désormais (du moins je le crois), puisqu'en ce qui concerne les colleges et les lycées, leur gestion est d'ores et déjà transférée aux régions: il ne reste plus qu'à en faire une agence dite de "facility management" si j'ose dire.

Ensuite, pour la partie prof, programmes, processus d'entrée d'un élève dans le système d'instruction publique, on peut aussi traiter cela. Mais forcément, ce sera plus long que la Francaise des Jeux, France Televisions ou Radio France, un simple mandat confié à une banque d'affaires et le problèmen peut être plié en deux ans très grand maximum (le hic, c'est que l'audiovisuel est encore financé par l'Etat, les ressources doivent être revues, et ça prendra un peu plus de temps).

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