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Liberté : Jusqu'où ?


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Le libéralisme est du tout ou rien dans ce domaine : soit on est dans le système libéral, et on est égal à chacun en droit. Soit on est à l'extérieur et la question ne se pose pas. Il n'y a pas d'état intermédiaire, pas de sous-individus, pas de sur-individus etc. Et à mon sens c'est pas plus mal.

Sur la conscience et le principe de propriété compris ou non par les animaux, c'est un autre débat. Moi je suis convaincu que oui, une chèvre ou un chien a parfaitement conscience de ce qu'elle a le "droit" (de ce qui est bien ou pas bien) de faire et de ce qui lui appartient. Et ça ne change pas grand chose : les animaux ne sont pas dans le système libéral.

Si des individus d'une autre espèce - disons extra-terrestre - débarquent : tant qu'on les considèrera comme extérieurs au système ils seront 100% à l'extérieur, dès qu'on les considère comme dans le système ils seront égaux devant la loi comme chaque autre individu.

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la liberté ne concerne que les êtres vivants capables de faire consciemment un choix : les humains.

Peut-être que notre nouvel ami cherche à parler, à sa manière, de ceci:

Study: Monkeys ape humans' economic traits

Scientists have learned that capuchin monkeys who are given "money" to trade for rewards make the same, sometimes faulty, economic decisions as humans do.

The basic economic theory that people work harder to avoid losing money than they do to make money is shared by monkeys, suggesting this trait has a long evolutionary history, according to a Yale study under review by the Journal of Political Economy.

This phenomenon, known as "loss aversion," refers to the tendency for people to strongly prefer avoiding losses to acquiring gains. "A large body of studies suggest that losses are more than twice as psychologically powerful as gains," says author M. Keith Chen, assistant professor at the School of Management. He conducted studies with Venkat Lakshminaryanan, a research assistant in the Department of Psychology, and Laurie Santos, assistant psychology professor and director of the Capuchin Cognition Laboratory at Yale.

In the study, tufted capuchin monkeys were given small disks to trade for rewards -- apples, grapes or gelatin cubes. The researchers say capuchins are well-suited subjects for study since they are relatively large-brained primates, skilled problem-solvers, and a close evolutionary cousin to humans.

In one experiment, the monkeys were given a budget of disks and had to decide how much to spend on apples, and how much to spend on the gelatin cubes, even as the prices of these goods and the size of their budgets fluctuated. In this study, capuchins performed much like humans do -- reacting rationally to these fluctuations.

In a second experiment, capuchins had to choose between spending a token on one visible piece of food, which half of the time gave them a return of two pieces of food, or spending the token on two visible pieces of food, which half of the time gave them a return of only one piece of food. Economic theory predicts that consumers should not care which of these outcomes occurs since they are essentially both 50-50 shots at receiving two pieces of food. The capuchins, however, vastly preferred the first gamble, which is essentially a half chance at a bonus, rather than the second gamble, which is essentially a half chance at a loss.

"The goal of this work," says Santos, "is to learn whether other animals share some of our basic economic decision processes or whether human economic behavior is unique to our own species."

"The economic view," Chen adds, "says people are aware, rational and in control of their major decisions. Social psychology cuts in the opposite direction, maintaining that people are often unaware of the forces that dictate their behavior. We wanted to understand the interactions of these two things. What we've shown is that capuchin monkeys look remarkably like us; making rational decisions in many of the same settings that humans get right, but also making many of the same mistakes we make."

Their work provides an evolutionary spin on the current debate about why Americans do not save enough for retirement or put enough of their savings into the stock market, say the researchers.

"Although the stock market offers a better rate of return than investing in safer financial products, such as bonds, people tend to experience stock market fluctuations through the biased lens of loss aversion, a lens that appears to be shared with other primates," Santos says.

Chen adds, "We are fighting tendencies that may be biologically hard-wired."

-- By Jacqueline Weaver

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Le libéralisme est du tout ou rien dans ce domaine : soit on est dans le système libéral, et on est égal à chacun en droit. Soit on est à l'extérieur et la question ne se pose pas. Il n'y a pas d'état intermédiaire, pas de sous-individus, pas de sur-individus etc. Et à mon sens c'est pas plus mal.

Ce n'est pas comme cela que se pose le débat. La division se fait entre ceux qui jugent que les humains disposent de droits naturels et ceux qui pensent que les "droits" sont tous issus d'un "consensus" humain.

Moi je suis convaincu que oui, une chèvre ou un chien a parfaitement conscience de ce qu'elle a le "droit" (de ce qui est bien ou pas bien) de faire et de ce qui lui appartient.

N'importe quoi. Tu dénatures complètement le sens du mot conscience et tu oublies que jamais un animal ne fait un choix (par exemple, étant affamé, entre tuer et ne pas tuer une proie).

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Ensuite, même le trisomique, même le comateux, puisqu'ils sont des êtres humains jouissent des droits naturels. Maintenant, le fait qu'ils puissent exercer leurs droits est une autre question.
Quand Kraakstorm pose la question des limites à la liberté, la limite ça serait peut-être l’intelligence, et non pas l’humanité en tant que telle, puisqu’on serait prés à reconnaître des droits à des extra-terrestres ou des robots uniquement s’ils sont suffisamment « intelligents »…
Je vais peut-être t'étonner, mais je la trouve moins mauvaise que l'originale, cette daube !
Tu devrais avoir honte :icon_up:
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Quand Kraakstorm pose la question des limites à la liberté, la limite ça serait peut-être l’intelligence, et non pas l’humanité en tant que telle, puisqu’on serait prés à reconnaître des droits à des extra-terrestres ou des robots uniquement s’ils sont suffisamment « intelligents »…

Mais… qui est "prêt" à reconnaître des droits aux robots ou aux Aliens ? Personne qui ait quatre doigts de front. Les limites de la liberté sont, bien évidemment, les droits naturels des autres humains. Donc, le droit à la liberté s'arrête aux droits des autres. C'est là la limite. L'intelligence n'est pas la limite du droit à la liberté, c'est seulement une limite à l'exercice de ce droit. Le trisomique et le comateux possèdent le même droit à la liberté. Ils ne peuvent que peu ou pas l'exercer, mais le possèdent bien. Si leur situation évolue (traitement miracle de la trisomie, sortie du coma), ces personnes exerceront alors pleinement le droit qu'ils avaient toujours possédé.

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N'importe quoi. Tu dénatures complètement le sens du mot conscience et tu oublies que jamais un animal ne fait un choix (par exemple, étant affamé, entre tuer et ne pas tuer une proie).

Eh bien je pense que tu as tort. Mais comme tu n'as à piori pas plus de données que moi, le débat n'ira pas beaucoup plus loin sur ce sujet-là.

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Mais… qui est "prêt" à reconnaître des droits aux robots ou aux Aliens ?

Personne, il cherche les mauvais points :icon_up:

Quand Kraakstorm pose la question des limites à la liberté, la limite ça serait peut-être l’intelligence, et non pas l’humanité en tant que telle, puisqu’on serait prés à reconnaître des droits à des extra-terrestres ou des robots uniquement s’ils sont suffisamment « intelligents »…

Un de plus …

Et si viens avec les droits des poissons ou des cadavres, j'en ai d'autres en réserve …

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J'avais cru comprendre qu'une espèce aussi voire plus intelligente que l'homme bénéficierait de droits si elle savait montrer son respect de la propriété et sa reconnaissance du droit. Au temps pour moi (tiens première fois que je l'écris correctement, ca commence à rentrer).

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J'avais cru comprendre qu'une espèce aussi voire plus intelligente que l'homme bénéficierait de droits si elle savait montrer son respect de la propriété et sa reconnaissance du droit. Au temps pour moi (tiens première fois que je l'écris correctement, ca commence à rentrer).

Oui, c'est de l'ordre de la doctrine à apprendre par coeur quoi. Je ne suis pas fan.

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N'importe quoi. Tu dénatures complètement le sens du mot conscience et tu oublies que jamais un animal ne fait un choix (par exemple, étant affamé, entre tuer et ne pas tuer une proie).

En effet meme si il est indéniable que les animaux possède une certainne intelligence il ne possède pas la pensée et le premier outil de cette pensée le langage ( n'est il pas vrai que lorsque tu penses, tu utilises le langage afin de construire ta pensée ). Il me semble donc impossible de soutenir que l'animal possède une conscience.

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Eh bien je pense que tu as tort. Mais comme tu n'as à piori pas plus de données que moi, le débat n'ira pas beaucoup plus loin sur ce sujet-là.

Effectivement, personne n'a de données sur une quelconque "conscience" animale. Donc concentrons-nous sur le concept de la liberté dans un cadre humain.

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J'avais cru comprendre qu'une espèce aussi voire plus intelligente que l'homme bénéficierait de droits si elle savait montrer son respect de la propriété et sa reconnaissance du droit.

Ouais, ouais… on pourrait également se poser la question de savoir si les fantômes pourraient disposer de certains droits, ou les ectoplasmes, ou les morts-vivants…

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En effet meme si il est indéniable que les animaux possède une certainne intelligence il ne possède pas la pensée et le premier outil de cette pensée le langage ( n'est il pas vrai que lorsque tu penses, tu utilises le langage afin de construire ta pensée ). Il me semble donc impossible de soutenir que l'animal possède une conscience.

Certes, mais le vrai critère qui signale la liberté est le choix, le libre choix, le libre arbitre. Toutes choses dont sont dépourvus les animaux.

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Je crains que ce ne soit si simple…

Déjà j'apprécie ceux qui font la distinction animal/animaux. J'en ai déjà parlé à plusieurs reprises à propos d'éthologie : si l'on cherche à comparer avec l'homme, il faut se rappeler que l'animal ça n'existe pas. Il y a des animaux.

Selon leur "degré" de complexité des animaux se construisent une représentation de l'environnement, de l'espace. Les éthologistes parlent d' umwellt ou en gros de monde-pour-l'animal. Représentations très diverses et plus ou moins élaborées.

On reconnaît une intentionnalité à certaines espèces.

Il faudrait mieux définir ce qu'on appelle "pensée". Même si le langage la structure, on ne pense pas qu'avec des mots.

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Peut-être. Mais pas de libre arbitre.

Tu es trop sûr de toi, ou bien tu te caches derrière des mots sans les définir. J'en viens à me demander si tu as déjà côtoyé un animal qui a une responsabilité dans la vie des hommes.

Verrais-tu un problème à ce que des individus d'une autre espèce fassent partie d'un système libéral dans le cas improbable où l'on en rencontre un jour ?

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:icon_up: MANIFESTE DES GUERRIERS DE GAÏA :doigt:

Pas de compromis dans la défense de la Terre-Mère !

A l’heure où la plupart des formations écologistes s’affichent en membres

conformistes de l’establishment politicard, et adoptent la vision du monde

anthropocentrique (centrée sur l’être humain) de la “civilisation” industrielle et

marchande, nous affirmons que les principes et agissements de ce type de

“civilisation” sont anti-écologiques, spécistes, et liberticides.

Nous entendons développer une nouvelle vision du monde basée sur la

reconnaissance de la valeur intrinsèque de chaque composant de la Nature,

ainsi que de l’interdépendance et des interactions qui existent entre tous les

êtres vivants, végétaux et animaux (y compris l’animal humain).

Par opposition à l’écologisme “humaniste”, qui n’engendre qu’un simple

“environnementalisme” politiquement correct et mollasson, nous nous

affirmons en tant que défenseurs d’une conception “naturaliste” de l’Ecologie:

l’ECOLOGISME RADICAL, forme militante du courant philosophique connu

sous le nom d’ECOLOGIE PROFONDE.

Nous considérons que pour défendre plus intensément notre Terre-Mère, il est

important de ne pas s’en tenir exclusivement au domaine politique. La

discussion doit en effet être également amenée sur le terrain philosophique

ainsi que sur le plan métaphysique.

Nous défendrons d’autant mieux Gaïa, notre Terre-Mère, que nous

ressentirons profondément les connexions existant entre Elle et nous. La

Planète, la biosphère, et donc la Terre-Mère, sont alors envisagées comme une

totalité vivante, et chaque élément, chaque être est partie intégrante de ce

grand “Tout”.

La défense de notre Terre devient de ce fait une véritable guerre sacrée, et

nous prônons en conséquence une redécouverte de nos véritables racines

spirituelles ancestrales, en encourageant le retour à une étroite communion

avec Mère Nature, sous les diverses formes que celle-ci peut revêtir.

Les Guerriers de Gaïa rejettent tout compromis réducteur en refusant de se

situer dans le cadre du Système établi et de la pseudo-”démocratie” indirecte

parlementaire et bourgeoise qu’ils combattent de toutes leurs forces. Ainsi,

bien que farouchement opposés aux idéologies réactionnaires, et tout en

s’identifiant nettement au courant progressiste, ils ne se positionnent ni “à

gauche” ni “à droite” de ce système et de cette société, mais en-dehors et en

face. L’Ecologie n’a pas à être prisonnière du moralisme “humanitariste” et

des dogmatismes “rouges”, “roses”, “bleus”, ou "bruns". Elle doit simplement se parer

d’un vert profond, et savoir s’affranchir du conformisme idéologique ambiant.

Les fondements idéologiques et les principaux axes de lutte des Guerriers de

Gaïa reposent sur :

-Le refus de tout compromis politique ou économique dans la défense de la

Terre-Mère (ECOLOGIE GLOBALE ET RADICALE)

-Le soutien aux diverses initiatives et luttes pour la défense et la préservation

de l’environnement: dénonciation des pollutions, promotion des énergies

renouvelables et alternatives, du recyclage, etc… (ECOLOGIE PRATIQUE )

-Un rejet absolu de la dictature marchande mondialiste et du Système

capitaliste, ennemis jurés de Gaïa, et la recherche d’alternatives sociales,

politiques, et économiques à ce système honni:

solidarités associatives, expériences autogestionnaires, nouveaux systèmes

d’échanges et de production, etc… (ECOLOGIE SOCIALE, SUBVERSION

VERTE , ET ANTI-PLOUTOCRATIE)

-Le combat pour la décentralisation, les actions locales et le développement

des solidarités inter-régionales (AUTONOMIES, RÉGIONALISME ET

FÉDÉRALISME)

-La revendication du droit à l’autodétermination pour tous les peuples,

communautés et groupes culturels ou ethniques, ainsi que la défense de leur

droit inaliénable à préserver leur intégrité, leur diversité, et leurs

particularismes, dans la mesure où ces derniers ne nuisent pas à l’équilibre de

la biosphère et ne relèvent pas de “traditions” barbares préjudiciables aux

animaux (ECOLOGIE HUMAINE , ANTI-IMPÉRIALISME, ET SOLIDARITE

INTERNATIONALE)

-Le rejet de toute logique anthropocentrique et nataliste, et la reconnaissance

du phénomène de surpopulation humaine de la Planète comme danger mortel

pour la pérennité de l’équilibre de cette dernière (ECOLOGIE HUMAINE ET

MALTHUSIANISME)

-Un positionnement intraitable d’opposition à la mentalité spéciste, et pour la

défense tous azimuts de nos frères animaux (LIBÉRATION ANIMALE)

-La défense des libertés individuelles fondamentales, et en premier lieu de la

liberté d’expression (RÉSISTANCE À LA PENSÉE UNIQUE)

Notre projet de société, en rupture totale avec le principe centraliste et

oppressif de l’”Etat-Nation”, s’articule autour du concept libérateur mais

unitaire des “continents aux mille drapeaux”.

Il vise à créer des régions autonomes, regroupées en fédérations ethno-

culturelles, ces dernières s’inscrivant à l’échelle de chaque continent dans le

cadre de grandes CONFÉDÉRATIONS DE PEUPLES SOLIDAIRES qui en

assureraient la coordination. Ces régions s’administreraient elles-mêmes à

travers le principe d’une DÉMOCRATIE DIRECTE ET DÉCENTRALISÉE, celle-ci

s’appuyant sur la création et le fonctionnement de collectivités autonomes, de

communes vertes, de congrès populaires, et de groupements autogérés.

Totalement libres et indépendants de toute structure organisationnelle et/ou

hiérarchisée, les Guerriers de Gaïa entendent simplement oeuvrer à la

diffusion et au développement de tout ou partie des idéaux précités, par les

moyens que chaque individu jugera appropriés à sa propre personnalité et à

ses capacités.

Hans Wehrwolf

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Tu es trop sûr de toi, ou bien tu te caches derrière des mots sans les définir.

Sûr de moi ? Vraiment ? Mais très certainement ! Pourrais-tu me signaler un cas où un animal aurait librement fait un choix qui contredisait son instinct ?

J'en viens à me demander si tu as déjà côtoyé un animal qui a une responsabilité dans la vie des hommes.

Non, effectivement, je n'ai jamais côtoyé un animal qui aurait eu une responsabilité dans la vie des hommes.

Verrais-tu un problème à ce que des individus d'une autre espèce fassent partie d'un système libéral dans le cas improbable où l'on en rencontre un jour ?

Comme tu le dis si bien : improbable. Laissons tomber donc. Ou sinon, je propose que l'on se penche sur le statut juridique des réincarnations bouddhistes et des droits qui pourraient leur être accordés.

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Comme tu le dis si bien : improbable. Laissons tomber donc. Ou sinon, je propose que l'on se penche sur le statut juridique des réincarnations bouddhistes et des droits qui pourraient leur être accordés.

Je partage pleinement l'idée de Ase. Cette discussion est de l'enculage de mouche.

Les animaux n'ont aucun "droit", ce qui ne veut pas dire que considérant cela, les humains vont subitement se mettre à torturer des animaux. A mon sens le problème est là: le réflexe étatiste que bon nombre de libéraux possèdent encore est de s'imaginer qu'une absence de droit ou de législation génère necessairement le chaos.

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:icon_up: DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’ANIMAL :doigt:

Le texte de la Déclaration universelle des droits de l’animal a été adopté par la Ligue internationale des droits de l’animal et les ligues nationales affiliées, lors de la troisième réunion internationale sur les droits de l’animal, tenue à Londres du 21 au 23 septembre 1977. La Déclaration, proclamée le 15 octobre 1978 par la Ligue internationale, les ligues nationales et les personnes physiques et morales qui s’associent à elles, sera soumise à l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (U.N.E.S.C.O.), puis à l’Organisation des Nations Unies (O.N.U.).

PRÉAMBULE

Considérant que tout animal possède des droits. Considérant que la méconnaissance et le mépris de ces droits ont conduit et continuent de conduire l’homme à commettre des crimes envers la nature et envers les animaux . Considérant que la reconnaissance par l’espèce humaine du droit à l’existence des autres espèces animales constitue le fondement de la coexistence des espèces dans le monde. Considérant que des génocides sont perpétrés par l’homme et menacent d’être perpétrés. Considérant que le respect des animaux par l’homme est lié au respect des hommes entre eux. Considérant que l’éducation doit apprendre dès l’enfance à observer, comprendre, respecter et aimer les animaux,

IL EST PROCLAMÉ CE QUI SUIT :

Article premier : Tous les animaux naissent égaux devant la vie et ont les mêmes droits à l’existence.

Article 2 : Tout animal a droit au respect. L’homme, en tant qu’espèce animale, ne peut exterminer les autres animaux ou les exploiter en violant ce droit ; il a le devoir de mettre ses connaissances au service des animaux. Tout animal a droit à l’attention, aux soins et à la protection de l’homme.

Article 3 : Nul animal ne sera soumis ni à des mauvais traitements ni à des actes cruels. Si la mise à mort d’un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d’angoisse.

Article 4 : Tout animal appartenant à une espèce sauvage a le droit de vivre libre dans son propre environnement naturel, terrestre, aérien ou aquatique et a le droit de se reproduire. Toute privation de liberté, même si elle a des fins éducatives, est contraire à ce droit.

Article 5 : Tout animal appartenant à une espèce vivant traditionnellement dans l’environnement de l’homme a le droit de vivre et de croître au rythme et dans les conditions de vie et de liberté qui sont propres à son espèce. Toute modification de ce rythme ou de ces conditions qui serait imposée par l’homme à des fins mercantiles est contraire à ce droit.

Article 6 : Tout animal que l’homme a choisi pour compagnon a droit à une durée de vie conforme à sa longévité naturelle. L’abandon d’un animal est un acte cruel et dégradant.

Article 7 : Tout animal ouvrier a droit à une limitation raisonnable de la durée et de l’intensité du travail, à une alimentation réparatrice et au repos.

Article 8 : L’expérimentation animale impliquant une souffrance physique ou psychologique est incompatible avec les droits de l’animal, qu’il s’agisse d’une expérimentation médicale, scientifique, commerciale ou de toute autre forme d’expérimentation. Les techniques de remplacement doivent être utilisées et développées.

Article 9 : Quand l’animal est élevé pour l’alimentation, il doit être nourri, logé, transporté et mis à mort sans qu’il en résulte pour lui ni anxiété ni douleur.

Article 10 : Nul animal ne doit être exploité pour le divertissement de l’homme. Les exhibitions d’animaux et les spectacles utilisant les animaux sont incompatibles avec la dignité de l’animal.

Article 11 : Tout acte impliquant la mise à mort d’un animal sans nécessité est un biocide, i.e. un crime contre la vie.

Article 12 : Tout acte impliquant la mise à mort d’un grand nombre d’animaux sauvages est un génocide, c’est-à-dire un crime contre l’espèce. La pollution et la destruction de l’environnement naturel conduisent au génocide.

Article 13 : L’animal mort doit être traité avec respect. Les scènes de violence dont les animaux sont victimes doivent être interdites au cinéma et à la télévision, sauf si elles ont pour but de démonter une atteinte aux droits de l’animal.

Article 14 : Les organismes de protection et de sauvegarde des animaux doivent être représentés au niveau du gouvernement. Les droits de l’animal doivent être défendus par la loi comme les droits de l’homme.

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DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DU POIRIER

Le texte de la Déclaration universelle des droits du poirier a été adopté par la Ligue internationale des droits du poirier et les ligues nationales affiliées, lors de la troisième réunion internationale sur les droits du poirier, tenue à Londres du 21 au 23 septembre 1977. La Déclaration, proclamée le 15 octobre 1978 par la Ligue internationale, les ligues nationales et les personnes physiques et morales qui s’associent à elles, sera soumise à l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (U.N.E.S.C.O.), puis à l’Organisation des Nations Unies (O.N.U.).

PRÉAMBULE

Considérant que tout poirier possède des droits. Considérant que la méconnaissance et le mépris de ces droits ont conduit et continuent de conduire l’homme à commettre des crimes envers la nature et envers les poiriers. Considérant que la reconnaissance par l’espèce humaine du droit à l’existence des autres espèces vivantes constitue le fondement de la coexistence des espèces dans le monde. Considérant que des génocides sont perpétrés par l’homme et menacent d’être perpétrés. Considérant que le respect des poiriers par l’homme est lié au respect des hommes entre eux. Considérant que l’éducation doit apprendre dès l’enfance à observer, comprendre, respecter et aimer les poiriers,

IL EST PROCLAMÉ CE QUI SUIT :

Article premier : Tous les poiriers naissent égaux devant la vie et ont les mêmes droits à l’existence.

Article 2 : Tout poirier a droit au respect. L’homme, en tant qu’espèce vivante, ne peut exterminer les autres poiriers ou les exploiter en violant ce droit ; il a le devoir de mettre ses connaissances au service des poiriers. Tout poirier a droit à l’attention, aux soins et à la protection de l’homme.

Article 3 : Nul poirier ne sera soumis ni à des mauvais traitements ni à des actes cruels. Si la mise à mort d’un poirier est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d’angoisse.

Article 4 : Tout poirier appartenant à une espèce sauvage a le droit de vivre libre dans son propre environnement naturel et a le droit de se reproduire.

Article 5 : Tout poirier appartenant à une espèce vivant traditionnellement dans l’environnement de l’homme a le droit de vivre et de croître au rythme et dans les conditions de vie et de liberté qui sont propres à son espèce. Toute modification de ce rythme ou de ces conditions qui serait imposée par l’homme à des fins mercantiles est contraire à ce droit.

Article 6 : Tout poirier que l’homme a choisi pour ornement a droit à une durée de vie conforme à sa longévité naturelle. L’abandon d’un poirier est un acte cruel et dégradant.

Article 7 : Tout poirier de verger a droit à une limitation raisonnable de la durée et de l’intensité du travail, à une alimentation réparatrice et au repos.

Article 8 : L’expérimentation sur les poiriers impliquant une souffrance physique ou psychologique est incompatible avec les droits du poirier, qu’il s’agisse d’une expérimentation médicale, scientifique, commerciale ou de toute autre forme d’expérimentation. Les techniques de remplacement doivent être utilisées et développées.

Article 9 : Quand le poirier est destiné à l’alimentation, il doit être nourri, logé, transporté et mis à mort sans qu’il en résulte pour lui ni anxiété ni douleur.

Article 10 : Nul poirier ne doit être exploité pour le divertissement de l’homme. Les exhibitions de poiriers et les spectacles utilisant les poiriers sont incompatibles avec la dignité du poirier.

Article 11 : Tout acte impliquant la mise à mort d’un poirier sans nécessité est un biocide, i.e. un crime contre la vie.

Article 12 : Tout acte impliquant la mise à mort d’un grand nombre de poiriers sauvages est un génocide, c’est-à-dire un crime contre l’espèce. La pollution et la destruction de l’environnement naturel conduisent au génocide.

Article 13 : Le poirier mort doit être traité avec respect. Les scènes de violence dont les poiriers sont victimes doivent être interdites au cinéma et à la télévision, sauf si elles ont pour but de démonter une atteinte aux droits du poirier.

Article 14 : Les organismes de protection et de sauvegarde des poiriers doivent être représentés au niveau du gouvernement. Les droits du poirier doivent être défendus par la loi comme les droits de l’homme.

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Je partage pleinement l'idée de Ase. Cette discussion est de l'enculage de mouche.

Les animaux n'ont aucun "droit", ce qui ne veut pas dire que considérant cela, les humains vont subitement se mettre à torturer des animaux. A mon sens le problème est là: le réflexe étatiste que bon nombre de libéraux possèdent encore est de s'imaginer qu'une absence de droit ou de législation génère necessairement le chaos.

Je ne crois pas avoir lu ça.

Faire des plans sur la comète ne sert effectivement à rien. Le débat de savoir si des animaux ont une conscience est un autre débat qui pourrait être, lui, tout à fait intéressant. A condition de disposer d'infos à la place de préjugés.

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Ouais, ouais… on pourrait également se poser la question de savoir si les fantômes pourraient disposer de certains droits, ou les ectoplasmes, ou les morts-vivants…

La raillerie n'est pas forcément ce qu'il y a de mieux pour répondre à une question simple: l'existence des droits est-il lié à l'appartenance à une espèce (ce qui exclut les extra-terrerstres, donc) ou à un certain niveau de conscience et de libre-arbitre d'un individu lambda (quelquesoit son espèce)?

Les deux notions, si elles sont confondues, rendent la question sur les extra-terrestres incompréhensible, j'en conviens.

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