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Vers Une école Libérale


Messages recommandés

Ca, tu le penses parce que Schnappi s'est absenté. Mais, toi, tu en as écrit une belle…

Nobody's perfect.

Je n'ai jamais rien dit contre Schnappi. En plus, son avatar est très rigolo.

… pourrions nous revenir au thème initial ?

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Et tu ne me réponds rien d'autre ?

Bah je crois que je suis à cours d'arguments. Les parents non je ne les prends pas pour des bouffons. Simplement je ne suis pas convaincu qu'ils recherchent tous le bien de leurs enfants.

De plus à moi non plus personne n'a répondu : à part le fait que chaque individu sorti du moule de l'EN est nécessairement un mou du cibouleau au point de ne pas avoir de recul sur ce qu'il a subi (genre le gars qui sait mieux que moi que mon enseignement était nul), quand vous dites que l'enseignement est en dessous de tout, vous parlez pour vous ou pour des cas que vous connaissez ou … ?

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De plus à moi non plus personne n'a répondu : à part le fait que chaque individu sorti du moule de l'EN est nécessairement un mou du cibouleau au point de ne pas avoir de recul sur ce qu'il a subi (genre le gars qui sait mieux que moi que mon enseignement était nul), quand vous dites que l'enseignement est en dessous de tout, vous parlez pour vous ou pour des cas que vous connaissez ou … ?

J'ai voulu signifier que ceux qui ont du recul admettent sans problème que l'EN produit un enseignement médiocre en moyenne. Je ne me suis pas permis de dire que vous étiez mou du bulbe. En tout cas, je ne voulais pas signifier une attaque personnelle, et je vous prie d'accepter mes excuses si vous l'avez pris comme telle.

La qualité de l'EN n'est pas en dessous de tout, mais elle est faible au rapport des sommes englouties. En outre, le but initial (égalité des chances, égalité des moyens, "ascenceur social") n'est pas atteint. Je ne connais pas les résultats obtenus par le Chili, mais j'ai pu constater que dans les pays avec au moins une partie de leur enseignement libéralisée, les élèves en sortaient plus adaptés au marché, avec un savoir plus solide.

Au delà de ceci, les arguments pour le libéralisme à l'école ont été exposés dans ce thread, pouvez-vous clairement trouver une faille possible dans les raisonnements, nous serions heureux d'en débattre ?

[ps : pour les exemples de ratages en terme d'enseignement, je peux vous en fournir, mais je crois simplement que le niveau général du bac est un bon indicateur. Référez-vous aux annales 1950 ou 1960, vous pourrez par exemple juger de la difficulté relative des bacs avec ceux de 2004…]

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Au delà de ceci, les arguments pour le libéralisme à l'école ont été exposés dans ce thread, pouvez-vous clairement trouver une faille possible dans les raisonnements, nous serions heureux d'en débattre ?

Je vais m'arrêter là pour ce soir d'abord parce que je n'ai pas plus d'arguments que ce que j'ai déjà écrit et toi/vous non plus vu cette phrase, ensuite parce que je vais me coucher pour bouquiner tranquille.

[ps : pour les exemples de ratages en terme d'enseignement, je peux vous en fournir, mais je crois simplement que le niveau général du bac est un bon indicateur. Référez-vous aux annales 1950 ou 1960, vous pourrez par exemple juger de la difficulté relative des bacs avec ceux de 2004…]

Ca ne marche pas : le niveau de l'enseignement a baissé c'est réel et le nombre d'élèves qui en bénéficient a augmenté c'est réel aussi. Si tu veux faire une comparaison honnête il faut - je l'ai déjà signalé - comparer le niveau de la population à un âge donné. Pas celui juste des bacheliers.

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Bah je crois que je suis à cours d'arguments. Les parents non je ne les prends pas pour des bouffons. Simplement je ne suis pas convaincu qu'ils recherchent tous le bien de leurs enfants.

Ah parce que l'Etat, lui, veut leur bien ?

De plus à moi non plus personne n'a répondu : à part le fait que chaque individu sorti du moule de l'EN est nécessairement un mou du cibouleau au point de ne pas avoir de recul sur ce qu'il a subi (genre le gars qui sait mieux que moi que mon enseignement était nul), quand vous dites que l'enseignement est en dessous de tout, vous parlez pour vous ou pour des cas que vous connaissez ou … ?

1°) Toi, tu sembles mieux savoir que les parents dans quelle école ils doivent inscrire leurs enfants. Donc, ton argument sur le fait que nous nous montrerions outrecuidants tombe un peu à plat.

2°) Personnellement, je n'affirme pas que tous les élèves sont des débiles mentaux. D'abord, cela signifierait que l'enseignement scolaire serait l'alpha et l'omega dans l'acquisition des connaissances - or ce n'est certainement pas le cas. Ensuite, le problème est qu'il y a sans doute plus de gens qui sont scolarisés, mais qu'ils en ressortent l'esprit endoctriné (la preuve !) et avec moins de connaissances exactes et structurées que les gens qui recevaient un enseignement il y a des décennies.

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1°) Toi, tu sembles mieux savoir que les parents dans quelle école ils doivent inscrire leurs enfants. Donc, ton argument sur le fait que nous nous montrerions outrecuidants tombe un peu à plat.

euh quel était le sujet ? J'ai dû déraper parce que non, je ne défends pas une école sectorisée. Je défends une école obligatoire. Et pour la terrible EN je trouve qu'elle a des qualités et ne suis pas convaincu qu'un système libéralisé ferait mieux. Ca implique que à mon sens la liberté des parents ne ferait pas nécessairement mieux. Disons que je n'en suis pas sûr.

mais je me déconnecte sinon je vais y passer la nuit

A++

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Ce que je sais moi, c'est que je passé la première moitié de mon enseignement dans le public, et la seconde moitié dans le semi privé (privé partiellement financé par l'Etat à la stricte condition qu'il respecte le programme officiel).

Je sais qui m'a appris à écrire, et je sais que mon orthographe, ni même ma syntaxe en générale, sont loin d'être irréprochables.

Je sais aussi que la majorité de la culture que j'ai aquise, je la dois en grande majorité à ma curiosité qui a motivé beaucoup de recherches extra scolaires (qui m'ont longtemps valu le statut pas si enviable de dictionnaire humain auprès de mes camarades, alors que ma culture est tout sauf exhaustive, c'est dire le niveau).

Je sais que sans cette culture, même basique, je n'aurais jamais été amené à discuter de manière approfondie avec certaines personnes, à aquérir certaines connaissances plus avancées, à affiner ma réflexion, à continuer à suivre ma curiosité, à évoluer en permanence.

Je sais que si je ne m'était contenté de ce que l'EN avait bien voulu me donner, je serais sois un gros beauf, soit un goth introverti inculte.

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Je sais aussi que la majorité de la culture que j'ai acquise, je la dois en grande majorité à ma curiosité qui a motivé beaucoup de recherches extra scolaires (qui m'ont longtemps valu le statut pas si enviable de dictionnaire humain auprès de mes camarades, alors que ma culture est tout sauf exhaustive, c'est dire le niveau).

Je sais que sans cette culture, même basique, je n'aurais jamais été amené à discuter de manière approfondie avec certaines personnes, à acquérir certaines connaissances plus avancées, à affiner ma réflexion, à continuer à suivre ma curiosité, à évoluer en permanence.

Je sais que si je m'étais contenté de ce que l'EN avait bien voulu me donner, je serais soit un gros beauf, soit un goth introverti inculte.

En gros, je me retrouve aussi dans cet exemple.

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Je sais que si je ne m'était contenté de ce que l'EN avait bien voulu me donner, je serais sois un gros beauf, soit un goth introverti inculte.

Je ne serai pas goth, mais introverti inculte, probablement. Et gros beauf, si ça se trouve, je le suis…

Ca ne marche pas : le niveau de l'enseignement a baissé c'est réel et le nombre d'élèves qui en bénéficient a augmenté c'est réel aussi. Si tu veux faire une comparaison honnête il faut - je l'ai déjà signalé - comparer le niveau de la population à un âge donné. Pas celui juste des bacheliers.

Si ça marche très bien : le nombre d'enseignants à beaucoup augmenté, les moyens mis à leur disposition aussi, le budget de l'EN aussi. Mais le niveau a baissé au point que les savoirs essentiels ne sont même plus assurés en 6ème, qu'en Terminale la notion de méthode scientifique est une vaste pantalonade, et la philosophie ou l'économie des approximations vagues de ces corps essentiels à la culture d'un honnête homme (que je ne prétends pas être d'ailleurs).

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Ca ne marche pas : le niveau de l'enseignement a baissé c'est réel et le nombre d'élèves qui en bénéficient a augmenté c'est réel aussi

Je ne pense que le verbe "bénéficier" soit approprié…

… infliger ?

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[ps : pour les exemples de ratages en terme d'enseignement, je peux vous en fournir, mais je crois simplement que le niveau général du bac est un bon indicateur. Référez-vous aux annales 1950 ou 1960, vous pourrez par exemple juger de la difficulté relative des bacs avec ceux de 2004…]

Une comparaison avec des bacs de 1990 ou 1995 est très largement suffisante de ce point de vue, particulièrement en mathématiques - voie C.

qui m'ont longtemps valu le statut pas si enviable de dictionnaire humain auprès de mes camarades

Zut, nous sommes dans le même cas; pour ma part, c'était le "champignon à lunettes" ou "l'encyclopédie". Aujourd'hui, on en rit. :icon_up:

… infliger ?

Le terme consacré est "subir", me semble-t-il?

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Constat : le niveau d'instruction en France est faible par rapport aux moyens mis en oeuvre (en comparaison avec d'autres pays).

Conclusion : L'éducation nationale est responsable de l'échec.

Je crois que cette conclusion est un peu rapide.

Je vois d'autres raisons qui peuvet mener au même résultat. Je pense en premier lieu à la "morosité" ambiante, où des poncifs du genre "même avec un bac +5, tu peux être eu chomage" sont fréquents. La responsabilité est d'après moi en premier lieu parentale (valorisation de l'instruction). Même si le système est réformable pour plus d'efficacité (ce qu'il faut viser, c'est sûr), les fondamentaux sont enseignés.

Par contre, dans un système d'enseignement entièrement privé, je suis enclin à croire effectivement que la responsabilisation induite est extrêment bénéfique.

En gros, le parallèle avec la recherche scientifique est parlant: d'énormes moyens, mais des résultats mitigés. La solution n'est pas qu'il faut plus de moyens, les scientifiques ne l'ont jamais revendiqués, mais réorganiser l'utilisation des moyens.

Perso, je crois plutôt qu'il s'agit d'un problème individuel, de motivation et de créativité, en bref, quand on a une peu plus la foi dans ce qu'on fait, ça marche beaucoup mieux.

Je pense qu'on a un système qui pourrait être très efficace si tant est que ses bénéficiaires le veuillent. D'ailleurs, des diplomés formés par le public qui réussissent, on en trouve beaucoup (il n'y a quasiment que ça).

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haha ! Non c'est la certitude ambiante qu'un système libéral ferait mieux qui me fait marrer. Je ne vois pas de raison valable pour que ça fonctionne moi. Et puis cette manière de ne voir que les mauvais côtés… franchement je n'ai presque personne dans mon entourage qui soit rétrospectivement malheureux de l'enseignement qu'il a eu à subir. Parmi ceux qui affirment que l'éducation nationale est en dessous de tout, parlent-ils d'eux-même ou de cas "vu à la TV" ?

Tiens un qui n'est pas de ton entourage ! :icon_up:

et pan dans le popotin

La fabrique du crétin : La mort programmée de l'école

————————————————————————————--

Une éducation générale et étatisée n'est qu'un appareil à façonner les gens

pour qu'ils soient exactement semblables entre eux;

et le moule utilisé

est celui qui plaît aux pouvoirs prépondérants dans le gouvernement,

que ce soit un monarque, un clergé, une aristocratie,

ou la majorité de la génération en cours,

et dans la mesure où l'appareil est efficace et où il est réussit,

il établit un despotisme sur les esprits qui,

par une pente naturelle,

conduit à un despotisme sur les corps.

John Stuart Mill

(La constitution de la liberté, Friédrich A. Hayek, Chap 24 "education et recherche")

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euh quel était le sujet ? J'ai dû déraper parce que non, je ne défends pas une école sectorisée. Je défends une école obligatoire. Et pour la terrible EN je trouve qu'elle a des qualités et ne suis pas convaincu qu'un système libéralisé ferait mieux. Ca implique que à mon sens la liberté des parents ne ferait pas nécessairement mieux. Disons que je n'en suis pas sûr.

mais je me déconnecte sinon je vais y passer la nuit

A++

l'obligation d'enseignement est une chose.

l ouverture du marché et les subventions en sont d'autres.

Par exemple, un marché de l'éducation en concurrence (mesure libérale) pourrait s'accomoder d'un compte scolaire.

le principe :

à chaque enfant est aloué un budgé limité (ex: 100 000€) financé par l'impôt et qui peut étre dépensé pour sa formation au cour de sa vie dans tout établissement agréée par l'état en france ou ailleurs, les parents sont chargé du choix jusqu'a 18 ans. Au delas du budget c'est de votre poche.

conséquences :

Tout enfant peu bénéficier d'une école.

La qualité de l'éducation bénéficie de la concurrence.

Liberté des tarifs.

Fin de la carte scolaire qui empéche le choix d'une école d'élite et l'aquisition de bonnes bases à un gosse pauvre mais talentueux.

Liberté des modes d'organisation/du management/des techniques d'enseignement.

Liberté du choix des professeurs et des programmes dans la limite d'un minimum qualitatif pour être agrée.

Accroissement en variété de l'offre d'enseignement.

Faible restriction dans le choix de l'établissement.

La demande d'enseignement est artificiellement haussée du fait de la subvention.

Les galériens sont dissuadés de faire un bac +8 en 15 ans.

Ceux qui stoppent leurs études tôt cessent de payer pour ceux qui les finissent tard.

Ceux qui stoppent leurs études tôt peuvent boucler leur budget plus tard dans des formations professionnelles correspondant à leur besoins réels du moment.

Ca pénalise beaucoup moins ceux qui décident de prendre en charge eux même l'éducation tardive de leurs enfants.

Voilà c'est mon programme pour 2007 :icon_up:

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Conclusion : L'éducation nationale est responsable de l'échec.

Je crois que cette conclusion est un peu rapide.

L'instruction des jeunes est son but.

Le but n'est pas atteint.

C'est donc bien son échec.

les fondamentaux sont enseignés.

… comme la lecture et l'écriture à l'entrée de la 6ème, par exemple,

… comme la méthode scientifique et le raisonnement logique au lycée,

… etc…

En gros, le parallèle avec la recherche scientifique est parlant: d'énormes moyens, mais des résultats mitigés. La solution n'est pas qu'il faut plus de moyens, les scientifiques ne l'ont jamais revendiqués,

Au CNRS, la revendication de moyens, c'est pourtant assez fréquent.

Je pense qu'on a un système qui pourrait être très efficace si tant est que ses bénéficiaires le veuillent. D'ailleurs, des diplomés formés par le public qui réussissent, on en trouve beaucoup (il n'y a quasiment que ça).

Oui, mais des diplômés formés par le public qui ne font rien en rapport avec leur diplôme, on en trouve un paquet. Des diplômés qui n'ont pas de travail, aussi.

Et puis si on pousse le raisonnement et qu'on distribuait à tous exactement la même formation, comme tout le monde aurait au départ le même bout de papier, il est certain qu'on pourrait trouver quelques années après des gens qui ont réussi et qui en seraient content. Ca ne donnerait pas au bout de papier plus de valeur.

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Vous allez me trouvez un peu lourdingue mais on a là, encore une fois, une des raisons pour lesquelles je ne suis pas minarchiste: chacun y va de son petit Etat; certains voudrons conserver l'école obligatoire comme Thomas, d'autres la santé, un ministère de la culture pour la défense du pAAAAtrimOOIIne, des frontières pour réguler l'immigration, d'autres voudront imposer une certaine morale (mariage, sexualité, etc.), etc, etc.

Pour revenir au sujet, je me demande si toutes les discussions infinies sur la qualité de l'EN ne sont pas inutiles vis à vis de l'enjeu: la liberté.

Ces discussions ne manquent pas d'intérêt mais l'essentiel pour un libéral n'est-il pas de choisir ce qu'il lui semble le mieux pour la formation de ses enfants? Quand bien même l'EN assurerait une formation extraordinaire, l'essentiel n'est-il pas que nous ayons la liberté de ne pas y envoyer nos enfants?

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Au CNRS, la revendication de moyens, c'est pourtant assez fréquent.

ouep mais curieusement pas la façon de les utiliser la retraite à 45 ans au 3eme enfant pour des gents ayant fini leurs études à 30 ans ne semble choquer personne.

Mais comment donc un chercheur français talentueux partant aux US arrive t'il à produire plus de brevets, à gagner plus, à raporter plus, et à obtenir les moyens necessaires à ses recherche.

Voilà une bien grande enigme.

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Vous allez me trouvez un peu lourdingue mais on a là, encore une fois, une des raisons pour lesquelles je ne suis pas minarchiste: chacun y va de son petit Etat; certains voudrons conserver l'école obligatoire comme Thomas, d'autres la santé, un ministère de la culture pour la défense du pAAAAtrimOOIIne, des frontières pour réguler l'immigration, d'autres voudront imposer une certaine morale (mariage, sexualité, etc.), etc, etc.

Pour revenir au sujet, je me demande si toutes les discussions infinies sur la qualité de l'EN ne sont pas inutiles vis à vis de l'enjeu: la liberté.

Ces discussions ne manquent pas d'intérêt mais l'essentiel pour un libéral n'est-il pas de choisir ce qu'il lui semble le mieux pour la formation de ses enfants? Quand bien même l'EN assurerait une formation extraordinaire, l'essentiel n'est-il pas que nous ayons la liberté de ne pas y envoyer nos enfants?

Comme disait bastiat: "il y a autant de socialisme que de socialiste"

Et à moin d'être libertarien on est tous un peu socialiste :icon_up:

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Vous allez me trouvez un peu lourdingue mais on a là, encore une fois, une des raisons pour lesquelles je ne suis pas minarchiste: chacun y va de son petit Etat; certains voudrons conserver l'école obligatoire comme Thomas, d'autres la santé, un ministère de la culture pour la défense du pAAAAtrimOOIIne, des frontières pour réguler l'immigration, d'autres voudront imposer une certaine morale (mariage, sexualité, etc.), etc, etc.

Pour revenir au sujet, je me demande si toutes les discussions infinies sur la qualité de l'EN ne sont pas inutiles vis à vis de l'enjeu: la liberté.

Ces discussions ne manquent pas d'intérêt mais l'essentiel pour un libéral n'est-il pas de choisir ce qu'il lui semble le mieux pour la formation de ses enfants? Quand bien même l'EN assurerait une formation extraordinaire, l'essentiel n'est-il pas que nous ayons la liberté de ne pas y envoyer nos enfants?

Le but a atteindre, ici, est effectivement la liberté de choix totale. Personne n'a à déterminer pour moi quel corpus de connaissance mes enfants doivent recevoir. Mais certains thuriféraires de l'EN ont besoin de comprendre les arguments libéraux. D'où les commentaires sur l'EN.

Dans un monde "parfait" (meilleur, disons), l'EN n'existerait pas. Le choix serait libre dès le départ. Les gens mettraient ce qu'ils voudraient dans l'éducation de leurs enfants en "votant avec leur argent", i.e. en donnant plus ou moins à tel type d'enseignement. Ca résoudrait de fait les problèmes d'intégration, de religion, d'ascenceur social…

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Comme l'on dit plusieurs (Legion, Ronnie, Eti-N…) j'ai eu le même genre de surnoms… Le problème avec l'EN c'est qu'elle ne proposait rien pour les enfants qu'on appelle aujourd'hui "précoces".

Né en août, j'avais un peu d'avance, renforcée par un instituteur qui me fit faire le CE1 et le CE2 la même année pour m'occuper car je me dissipais et m'ennuyais. Je n'arrive pas à imaginer une seule journée sans punition ramenée à la maison, aussitôt doublée par mes parents. A tel point que je préparais d'avance les lignes ou les verbes du Bescherelle à copier. Entré à 10 ans et un mois en 6e j'ai dû mon salut à de très nombreuses activités extra-scolaires, puis une vie de "geek". Et c'est au Lycée que j'ai commencé à étouffer dans ce système…

Mais bon, je crois aujourd'hui avec du recul que j'ai en fait rejeté toute tentative de nivellement par le bas et cela a renforcé mon côté "individualiste", déjà découvert par la SF (Le prisonnier, Logan's run…). :icon_up:

Sinon, pour paraphraser Bastiat, l'école n'est pas "gratuite". Un ami prof de maths au collège m'a dit que, par exemple, on y réfléchit à deux fois avant d'envisager un redoublement, ne serait-ce que pour raisons économiques. En effet, un élève coûterait environ 5300 euros par an.

Hong Kong et le Japon sont en revanche un peu moins bien placés en matière de compréhension de l'écrit.

Ça, ça ne m'étonne guère vu la complexité de leur écriture. :doigt: Je ne suis pas sûr que ce soit facile de faire des épreuves comparables sur ce point. D'autant plus que l'apprentissage des Kanji, par exemple, se poursuit le long de la scolarité.

Pour revenir au sujet, je me demande si toutes les discussions infinies sur la qualité de l'EN ne sont pas inutiles vis à vis de l'enjeu: la liberté.

Ces discussions ne manquent pas d'intérêt mais l'essentiel pour un libéral n'est-il pas de choisir ce qu'il lui semble le mieux pour la formation de ses enfants? Quand bien même l'EN assurerait une formation extraordinaire, l'essentiel n'est-il pas que nous ayons la liberté de ne pas y envoyer nos enfants?

Tout à fait ! Voilà un raisonnement que j'utilise de plus en plus souvent. En attendant la venue d'une minarchie ou d'une anarcapie, autant avoir déjà le choix. Un peu comme la sécu, elle peut très bien continuer d'exister telle qu'elle est, on n'oblige personne à y rester. Mais grâce à l'Europe on peut enfin assurer sa santé ailleurs. On a le choix.

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En effet, un élève coûterait environ 5300 euros par an.

J'ai demandé 4 fois à mes profs d'économie de fac de Paris I le coût d'un étudiant en un an.

Ces types qui se relaient entre eux pour gérer les facs dont un au moins est spécialiste de la comptabilité publique et un autre de comptabilité nationale.

Il m'ont tous donné à l'époque des réponses différentes allant de 40 000 à 200 000 Francs.

La vérité est qu'il l'ignorent totalement pour au moins 3 raisons.

le monopole subventionné empêche l'établissement des couts et des prix librement.

Ils n'ont pas la moindre usage de méthode de comptabilité analitique.

Il ne sont même pas dans le bon paradigme de calcul (ils évaluent la production d'un fonctionnaire à ce qu'il coûte, et parlent de notions absconces de type coût/bébéfices pour la société) :ninja::doigt::icon_up::warez::warez: .

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