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Les 10/15 meilleurs essais non politiques


Punu

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Comme Eliade et Cioran. Quant à leur compatriote et aîné Tristan Tzara, il a fini communiste…

Non, pas Ionesco et pas Tzara ! De tous les brillants intellectuels de cette génération géniale et iconoclaste - la Génération de (19)'27 devenus fameux en Occident (ceux qui ont échappé du communisme évidemment car beaucoup, en fait la plupart, ont mourri dans les camps de concéntration communistes) Ionesco, Tzara, son ami le peintre et l'architecte Marcel Iancu et leur confrère le surréaliste Victor Braumer étaient presque les seuls qui étaient dans leurs jeunesse roumaine de gauche, socialistes et même pour une breve période dans le cas de Ionesco marxiste (ensuite, en France il est devenu l'un des plus marquants intellectuels de droite - mais ça c'est une autre histoire); les autres, tous les autres, étaient "de droite" et oui ils furent tous d'une manière ou d'une autre des symphatisants ou même des membres de la Garde de fer, un mouvement nationaliste fascisante, ce qu'on appelle extrême droite aujourd'hui, anti-démocratique et pro-hitlérien à l'époque mais c'est inexact et demi-faux de dire que la Garde de fer étaient un mouvement nazi ou fasciste car il s'est nourri d'autres racines idéologique, plus précisément d'un courant populaire nationaliste, conservateur, autochotoniste, réligieux et anti-sémite spécifique roumain. C'est un logue débat, beaucoup des choses à dire; ce qui est important est de rétenir que pas tous les intellectuels roumains exilés furent afilliés à la Garde de fer et que la Garde de fer est un phénomène, biensûr anti-libéral et parfois criminel, mais pas bien compris dans toute sa complexité en Occident.

D'ailleurs, tu psenses que Ionesco, un ancien pro-fasciste, aurait eu une chance de devenir membre de l'Académie française en 1970 ? On ne pouvait pas réspirer du gauchisme à l'époque en France !

—-

Je viens de relire ton poste et je constate, contrairement à ma première lecture, que tu n'as pas inclus Ionesco dans la même catégorie avec Cioran, Eliade et Noica; je suis un peu fatigué donc c'est mon erreur si je t'ai critiqué pour des choses que tu n'as pas dit :icon_up:

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Non, pas Ionesco et pas Tzara ! De tous les brillants intellectuels de cette génération géniale et iconoclaste - la Génération de (19)'27 devenus fameux en Occident (ceux qui ont échappé du communisme évidemment car beaucoup, en fait la plupart, ont mourri dans les camps de concéntration communistes) Ionesco, Tzara, son ami le peintre et l'architecte Marcel Iancu et leur confrère le surréaliste Victor Braumer étaient presque les seuls qui étaient dans leurs jeunesse roumaine de gauche, socialistes et même pour une breve période dans le cas de Ionesco marxiste (ensuite, en France il est devenu l'un des plus marquants intellectuels de droite - mais ça c'est une autre histoire); les autres, tous les autres, étaient "de droite" et oui ils furent tous d'une manière ou d'une autre des symphatisants ou même des membres de la Garde de fer, un mouvement nationaliste fascisante, ce qu'on appelle extrême droite aujourd'hui, anti-démocratique et pro-hitlérien à l'époque mais c'est inexact et demi-faux de dire que la Garde de fer étaient un mouvement nazi ou fasciste car il s'est nourri d'autres racines idéologique, plus précisément d'un courant populaire nationaliste, conservateur, autochotoniste, réligieux et anti-sémite spécifique roumain. C'est un logue débat, beaucoup des choses à dire; ce qui est important est de rétenir que pas tous les intellectuels roumains exilés furent afilliés à la Garde de fer et que la Garde de fer est un phénomène, biensûr anti-libéral et parfois criminel, mais pas bien compris dans toute sa complexité en Occident.

D'ailleurs, tu psenses que Ionesco, un ancien pro-fasciste, aurait eu une chance de devenir membre de l'Académie française en 1970 ? On ne pouvait pas réspirer du gauchisme à l'époque en France !

Tu n'as pas vu que j'avais édité mon message concernant Ionesco, dont j'ai retiré le nom ?

Concernant Tzara, je n'ai pas dit qu'il avait été fasciste, mais qu'il avait fini communiste.

Ensuite, sur le mouvement légionnaire de Codreanu, il est notoire qu'il était violemment antisémite, appelant ainsi publiquement à l'assassinat des juifs (ainsi que des bourgeois). Ce groupe politique n'avait idéologiquement rien à voir avec un quelconque parti conservateur.

Sur la Garde de Fer: http://hist.academic.claremontmckenna.edu/…ulos/ironguard/

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Tu n'as pas vu que j'avais édité mon message concernant Ionesco, dont j'ai retiré le nom ?

Je viens aussi d'éditer mon message ci-dessus.

Ensuite, sur le mouvement légionnaire de Codreanu, il est notoire qu'il était violemment antisémite, appelant ainsi publiquement à l'assassinat des juifs (ainsi que des bourgeois). Ce groupe politique n'avait idéologiquement rien à voir avec un quelconque parti conservateur.

C'est un longue débat et franchement je ne suis pas capable à présent, trop fatigué comme je l'ai dit : peut être sur un autre topic.

Et pourtant, les éléments conservateurs rurales furent le combustible du mouvement fasciste mussolinien ansi que du mouvement nazi.

Mais en Roumanie le contexte est différent : il s'agit d'un pasy occidentalisé ou modernisé du haut en bas, un peu authoritairement, après la conquête de l'indépependance vis-à-vis de l'Empire Ottoman et russe : les mouvements autochonistes plus ou moins radicales/violentes - la Garde de fer étant juste une seule tel mouvement, qui a eu le plus grand succes - sunt en fait une réaction un peu naturelle à une élite éclairée qui s'est crée un sorte de monopol de la représentation politique parfois à la limite de la constitutionnalité. Long débat, comm j'ai dit, un autre topic s'il y a de l'intérêt :icon_up:

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Impossible de dormir pour l'instant, donc encore un mot…:icon_up:

Que nenni.

:doigt: C'est toutefois la réalité historique; je ne dis pas que tous les conservateurs - ni même que la majorité des conservateurs ruraux furent fasictes, nazis, légionnaires (Garde de fer) et ainsi de suite; mais il y a une forte corrélation entre l'apparténance aux milleux conservateurs et ruraux et l'adhérence à ces mouvements et cela pour des bonnes raison à la fois générales et particulières à chaque pays (tout comme il y a une forte corrélation entre appartenance au millieux ouvrier et adhérence au mouvement socialiste ou communiste à la même époque).

Ce qui est assez bizarre dans le cas de la Garde de fer c'est la mystique chrétienne qu'ils inventent et qu'ils marrient avec le nationalisme et un rejet des institutions politiques modernes qui séduit même - c'est peut être incroyable, mais c'est vrai - des intellectuels roumains d'origine juive, via le filtre de leur professeur de logique et métaphysique, Nae Ionescu, comme Mihail Sebastian qui nous a laissé un fascinant journal intime et même Nicolae Steinhardt par exemple. La Garde de fer c'est un mouvement de base, des gènes simples, elle est fondée par 3 étudiants de Iassy et devient vite populaire parmi les prêtres de campagne et les jeunes bourgeois et puis dans le milieu intellectuel; il n'y a pas en Roumanie des junkers qui y adhèrent ou des grands propriétaires fonciers épouvantés par les agitations socialistes/communistes ou une haute bourgeoisie effrayée du spectre d'une révolution à la soviétique. C'est un mouvement culturel et spirituel qui reflète un certain état d'esprit réel d'une partie significative de la population bien que la Roumanie soit un pays politiquement assez stable, l'un des gagnats de la première geurre mondiale et bien prospère à l'époque (sauf pour l'intermezzo de la Grande Crise biensûr).

Je ne veux pas excuser les crimes de ce mouvement; je veux juste montrer qu'il faut le comprendre dans toute sa spécificité et pas par un simple mimétisme : dire tout simplement mouvement fasciste n'est point utile pour comprendre le phénomène car le fascisme est une évolution bien différente dans un autre contexte en dépit de certains similitudes et influences.

D'autre part, partout en Europe continentale pendant l'entre-guerre on ressentait l'époque comme quelque chose d'inconnu, un sorte d'époque du désespoir dans le sens du Kierkegaard, un monde nietzchéenne dénouée de toute rationalité, un univers en agonie, sans repères du passé et au bout d'un cycle d'existence spenglerien, mais de cette décadence quelque chose de nouveau devrait naître, quelque chose jamais vu avant, incomparable avec les recettes du passé : on vivait avec le pressentiment d'une révolution comme jamais auparavant, un sorte de saut dans un nouvel état existentiel et la seule chose qu'on pouvait faire était d'aller en avant avec plus de courage - c'est sous ce double aspecte, crise et transfiguration imminente, que les intellectuels ressentaient la condition des sociétés dans lesquelles ils vivaient, à gauche comme à droite (voir Valéry, Gide ou même Sartre à ce sujet). L'interbellum est vraiment un époque très fascinante, vivace, turbulente et terrifiante. Si on doute l'existence de l'irrationnel il suffit de lire n'importe quel intellectuel représentatif de l'époque pour se rendre compte tout de suite de la faiblesse d'une telle assertion.

Et voilà l'essai d'un classique espagnol de l'époque : Miguel de l'Unamuno, L'agonie du christianisme

Et un italien qui ne peut pas manqué d'une liste respectable d'essais : Benedetto Croce, critique littéraire, philosophe, esthéticien et libéral hégélien (oui c'est possible, il a créé même une école en Italie) - La philosophie comme histoire de la liberté :

Et Aesthetic As Science Of Expression And General Linguistic

Voilà, un bref survol de méthaphisique d'un économiste aspirant :warez:

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C'est toutefois la réalité historique…

Ben non, la réalité historique c'est que les fondateurs du fascisme (italien) et du nazisme (allemand) étaient issus du socialisme. (Sinon, je connais peu et mal le cas roumain. Donc, je m'abstiendrai de commenter.)

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Lucilio a dit :
Ben non, la réalité historique c'est que les fondateurs du fascisme (italien) et du nazisme (allemand) étaient issus du socialisme. (Sinon, je connais peu et mal le cas roumain. Donc, je m'abstiendrai de commenter.)

Vrai ! Mais entre un group des socialistes internationalistes/communistes et un group de socialistes nationalistes la plupart des conservateurs et des bourgeois ont choisi la version nationale de socialiste peut être sans se rendre compte, y compris Vilfredo Pareto, le fameux économiste admirateur de Gustave de Molinari, son maître Gaetano Mosca, la plupart des libéraux italiens sauf Croce et cela parce qu'en 1921 par exemple les socialistes ont presque réussi a faire une révolution soviétique en Italie, de même les spartakistes en 1919 en Bavarie où ils ont instauré une passagère république soviétique en fait - la Bavarie est devenu ensuite la centre du mouvement nazi, les fêtes de Nurnberg…bal, bla.

En fait en Italie les plus riches familles bourgeoises (des banquiers) étaient juives et celles-ci ont financé et soutenu au début le régime de Mussolini qui n'était point anti-sémite jusqu'à l'alliance avec l'Allemagne hitlérienne (d'ailleurs l'amante de Mussolini était juive :icon_up: ) mais socialiste typique à l'exception du fait qu'il laissait la propriété exister de manière purement nominale dans les mains des possesseurs originaires mais donnait tout le contrôle à l'Etat.

En Roumanie il n'y avait pas un mouvement ouvertement socialiste/communiste sauf pour les quelques centaines d'agents russes, bulgares, ukrainiens, hongrois, polonais et occasionnellement roumains envoyés par le Komintern d'y faire un peu d'agitation communiste et qui d'ailleurs furent emprisonnés après 1921 lorsque le parti communiste fut interdit.

Les raisons pour cette situations sont les suivantes : le communisme n'était point populaire en Roumanie à l'époque car 1) les ruses sont l'ennemi ancestral des roumains 2)les intellectuels sont majoritairement très à droite 3) le paysan individualiste roumain aime sa terre, sa propriété : il a lutté depuis des siècles contre les boyards; les ottomans, les autrichiens pour garder ses lots.

Ceci dit, la Roumanie n'était pas un paradis libertarien; elle était un pays nationaliste comme tous les pays de l'époque et le nationalisme présuppose sine qua non l'interventionnisme massif dans l'économie et la société en général, d'ailleurs les national-libéraux autochtones étaient pour le protectionnisme comme leurs amis allemands et pas pour le libre échange et ils avait un projet social et politique très constructiviste copié des républicains français : des droits à l'éducation, à la culture et ainsi de suite.

La Garde de fer n'est qu'une version radicale de nationalisme avec des racines assez fortes dans l'esprit conservateur rural raccordée d'une certaine manières aux évolutions européennes en matière - Mussolini et ensuite Hitler.

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Europe, A History de Norman Davies.

Bonne remise à jour pour une victime de l'EdNat comme moi. Taille minimum pour couvrir le sujet. Ecrit pour le grand public.

Quelques petites choses que j'y ai apprises, sans ordre particulier

- La France a perdu des millions d'hommes dans les campagnes napoléoniennes

- L'existence d'un empire de Pologne Lituanie qui fut le principale obstacle à la croissance de la Moscovie puis de la Russie

- Les Noyades, bateaux submersibles puis qu'on peut faire remonter à la surface, pour tuer les vendéens par centaines à la fois, dans l'estuaire de la Loire, 1ère machine de génocide de l'histoire

- le concept que l'invention de l'Europe est due à l'Islam. Avant l'Islam, il n'y avait pas de conscience de l'Europe, mais du monde chrétien. Une fois que le levant et la rive Sud de la Méditerranée (plus l'Ibérie et des îles) sont devenus Musulmans, le déterminant identitaire principal est devenu l'aire européenne.

En fait, je pourrais le relire de suite puisque j'y ai appris trop de choses et en ai oublié presque tout. Je le vois comme un bon ouvrage de référence pour la suite.

Deux remarques générales: Davies est un spécialiste de la Pologne et un des principaux intérêts du livre est de donner une vue moins occidentale (géographiquement) de l'histoire du continent. Sinon, il ne trouve jamais rien de bon à dire sur la Russie, siècle après siècle, peut-être est-ce lié au point précédent?

Un bon point pour finir: Davies s'étouffe de colère chaque fois qu'il évoque la façon dont ses collègues historiens ont traité le soviétisme, alors que tout ce qu'il y avait à connaître était connu, pendant la période soviétique. Il ne comprend pas la grande indulgence qu'il constate.

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Europe, A History de Norman Davies.

- Les Noyades, bateaux submersibles puis qu'on peut faire remonter à la surface, pour tuer les vendéens par centaines à la fois, dans l'estuaire de la Loire, 1ère machine de génocide de l'histoire.

Au total, ces bateaux servirent à tuer environ 3500 personnes.

Autre trouvaille criminelle de Carrier: le mariage républicain, qui consistait à attacher un homme et une femme face à face et à les noyer dans la Loire. Ceux qui se livrèrent à ces assassinats s'étaient surnommés fièrement les "Marat".

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Europe, A History de Norman Davies.

Bonne remise à jour pour une victime de l'EdNat comme moi. Taille minimum pour couvrir le sujet. Ecrit pour le grand public.

C'est sur ma liste, dès que j'aurai fini de digérer ma pile de bouquins à lire.

- L'existence d'un empire de Pologne Lituanie qui fut le principale obstacle à la croissance de la Moscovie puis de la Russie

Un royaume fort intéressant, qui dans son extension maximale allait jusqu'à la Mer Noire, et qui avait la particularité d'être une monarchie constitutionnelle élective, c'est à dire une proto-démocratie, dans le sens où le droit de vote était "réservé" à la noblesse, haute comme basse, soit pas moins de 10 % de la population alors que, pour comparaison, sous Victoria, le droit de vote (censitaire) était réservé à 3 % de la population. Royaume progressivement bouffé par la Russie, la Prusse et dans une moindre mesure par l'Empire d'Autriche, et dont le régime est appelé avec émotion "Liberté Dorée" par les Polonais.

Deux remarques générales: Davies est un spécialiste de la Pologne et un des principaux intérêts du livre est de donner une vue moins occidentale (géographiquement) de l'histoire du continent.

C'est pas plus mal. Même dans leurs versions "Deluxe", les programmes d'histoire de l'EdNat ont toujours laissé la plus grande partie de l'Europe sous silence.

Tout à fait. C'est bien grâce à Buonaparte que la France a perdu son rang de première puissance démographique européenne qu'elle détenait depuis les Francs.

Plus encore, comme ce sont les hommes les plus grands qui étaient conscrits (puis tués), ceux qui restèrent donnèrent les fameux petits Français.

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Une bonne introduction traitant de la stratégie et de la tactique à travers le monde et les siècles. L'ouvrage se compose de 65 chapitres traitant soit des stratèges/tactitiens clefs (Xenophon, Frontin, Clausewitz, Sun Tse par exemple), soit des batailles/guerres intéressantes (Alésia, Trafalgar, la Guerre des Six Jours par exemple).

Le livre donne envie d'aller plus loin et propose une bibliographie solide.

Où et comment acheter, conserver, servir et déguster son vin.

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Une bonne introduction traitant de la stratégie et de la tactique à travers le monde et les siècles. L'ouvrage se compose de 65 chapitres traitant soit des stratèges/tactitiens clefs (Xenophon, Frontin, Clausewitz, Sun Tse par exemple), soit des batailles/guerres intéressantes (Alésia, Trafalgar, la Guerre des Six Jours par exemple).

Le livre donne envie d'aller plus loin et propose une bibliographie solide.

Une excellente introduction à la chose militaire (vue d'en haut), que je recommande aussi. :icon_up:

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Voici le dernier essai de Lucian Boia, Wheater in the Imagination, un thème très, très actuel donc :

D'autre part, Eric Voegelin, l'un des plus grandes et à la fois l'un des plus méconnus philosophes du XXième siècle, un participant régulier dans sa jeunesse au séminaire privé tenu par Ludwig von Mises à Vienne, mérite sans aucun doute une mention sur ce fil :

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Voici le dernier essai de Lucian Boia, Wheater in the Imagination, un thème très, très actuel donc :

D'autre part, Eric Voegelin, l'un des plus grandes et à la fois l'un des plus méconnus philosophes du XXième siècle, un participant régulier dans sa jeunesse au séminaire privé tenu par Ludwig von Mises à Vienne, mérite sans aucun doute une mention sur ce fil :

Me suis juré de lire Voegelin au plus vite.

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  • 1 month later...

Un livre exceptionnel, qui ne se limite pas du tout à relever les fautes les plus courantes et les plus détestables de la langue actuelle, mais qui est surtout une longue réflexion sur la structure, la nécessité et l'évolution de la grammaire et de l'orthographe, le style, la linguistique, le "contrat social" langagier, l'évolution de la société vue à travers le prisme de sa langue, etc. Je n'ai rien lu d'aussi intéressant sur le français depuis Le bon usage de Grevisse. Attention toutefois, Conservateur Inside (pour les progs parmi vous).

Pour tuer les sophismes dans l'oeuf, un livre très amusant et assez instructif (et les illustrations de Max Ernst sont splendides).

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