Aller au contenu

Le Syndicalisme En France


Messages recommandés

Votre analyse des syndicats est pour partie inexacte :

Ceux que vous définissez comme libéraux, dont Waldeck-Rochet, ne le sont qu'au sens de la fin du 19e siècle français comme on pouvait alors qualifier Napoléon III de libéral. L'octroi de la personnalité morale au syndicat avait d'ailleurs été accueilli par le plus grand scepticisme par les syndicats de fait (la transparence qu'elle induit était considéré comme une menace pour ses membres ainsi rendus publics). Ces libéraux là sont en fait des centristes.

Par contre le risque de corporatisme avait été dénoncé par de vrais libéraux, les lois d'Allarde et Le Chapelier passé en 1791 visaient à détruire ce corporatisme en interdisant les unions entre professionnels (Turgot était l'inspirateur de ces lois ayant la faveur girondine).

Autre élément : le corporatisme fasciste de Mussolini et Pétain a fondé le paritarisme dont nous avons hérité, c'est là le point essentiel pour comprendre que la source principale de prélèvement obligatoire nourrit le paritarisme c'est à dire la gestion exclusive des milliards d'euro de la sécu par les syndicats (on comprendra que la mise en concurrence de la sécu les pousse à la ruine).

Enfin un rôle de gestion accordé aux représentants du personnel implique une absence de respect du droit naturel qu'est le droit de propriété. Il s'agit là ni plus ni moins qu'une servitude sur la propriété des actionnaires, aucun libéral cohérent ne peut soutenir cela.

Parfaitement d'accord avec toi.

Pour ceux que ça intéresse, les syndicats belges n'ont toujours pas la personnalité juridique, précisément afin d'échapper à tout contrôle mais également à toute action en justice. Et, curieusement, "on" leur a accordé quand même tous les aspects de ladite personnalité juridique qui les intéressaient…

Sacré Belgique !

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...