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Emplois Uniquement Dans Les Services


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C'est relativement possible, et c''est peut-être quasiment le cas pour certains mini-Etats, "paradis fiscaux"…

A plus grosse échelle, ça n'est pas le cas. Ca pourrait l'être, théoriquement, mais cette hypothèse se heurte à des considérations stratégiques (ex: la dépendance alimentaire).

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C'est presque le cas d'Honk-Kong : 85% dans le service.

On pourrait imaginer le contraire, certains pays, certaines régions, qui de par leurs atouts climatiques se spécialisent dans la culture, ou l'élevage.

Une spécialisation qui aurait dû être initiée depuis bien longtemps si les Etats n'étaient pas aussi protectionnistes. Et celà auraient été largement bénéfique pour l'Afrique en particulier.

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Je ne suis pas trop d'accord avec cette idée que les pays doivent forcément se spécialiser. La division du travail, ça signifie que les individus se spécialisent.

Une société se doit à mon avis d'être un minimum diversifiée dans ses activités. Et de toutes façons, même sans faire d'une telle diversité d'activités un objectif délibéré, je pense qu'il est peu probable que toutes les activités primaires disparaissent naturellement, un secteur agro-alimentaire reposant uniquement sur l'importation à l'échelle d'un pays comme la France ne me paraît pas vraiment envisageable : on ne va pas transformer toutes les terres agricoles en terrains de golf ou en parcs naturels, et de plus, les coûts de transports ne sont pas compressibles à l'infini, et l'altération de la circulation d'informations entre producteurs et consommateurs dûe à l'éloignement spatial et culturel pénalise les importations.

D'autre part, si on assiste actuellement à un fort mouvement de concentration de l'industrie et de spécialisation par pays (conception dans les pays développés, fabrication là où la main d'oeuvre est moins chère), rien ne dit que ce ne soit pas une transition :

Les disparités fortes de niveau de vie et de compétences entre les pays développé et le pays en développement font que ce type d'organisation est avantageux. Même si les délocalisations accroissent les coûts de structure, ce surcoût est compensé par les économies réalisée sur les coûts de production dans les pays développés. Il y a donc en présence de fortes disparités de niveau de vie, une tendance à l'accroissement de la taille des entreprises pour bénéficier des économies permises par les délocalisations. Or le niveau de vie ne peut que croitre dans les pays en développement si leur développement n'est pas freiné par des régimes politiques corrompus et paralysants ou des conflits continuels. On peut donc s'attendre à une relocalisation des industrie et à une diminution de la taille des entreprises au fur et à mesure que les pays en développement rattraperont leur retard : une entreprise qui serait présente sur l'ensemble du marché mondial avec des unités de production dans les pays ou la main d'oeuvre est bon marché verra sa compétitivité par rapport à une entreprise plus localisée et de taille plus petite diminuer au fur et à mesure que l'écart entre les coûts de production délocalisée et locale diminuera, alors que les coûts de structures induits resteront supérieurs.

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