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Mercantilisme, Colbertisme, John Low, ....


Sarvok

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Vous voyez Marie-Georges Buffet toucher des stocks-options en se félicitant de précipiter ainsi la chute du capitalisme ?
J'avais un ami au parti communiste qui, ayant hérité de ses parents très jeunes, vivait en rentier, plaçait son argent en bourse, etc. en prétextant que cela lui permettait de financer son grand projet de journal communiste, et que, par ailleurs, Lénine lui-même boursicotait… L'intérêt trouve souvent un subtile moyen de se justifier :icon_up:
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De toute façon, il ne faut pas confondre les critiques que l'on peut porter sur un système (l'état, le collectivisme et l'utilisation de la force pour lever des impôts) et les critiques sur les individus qui forment ce système.

Chaque fonctionnaire, sur le plan individuel, n'est pas systématiquement un cancrelat (enfin, disons, la majorité - quelques uns en revanche méritent ce qualificatif, je pense URSSAF, inspecteurs des impôts… ). La plupart sont des gens qui essaient de faire leur travail correctement, parfois avec dévouement à la cause qu'ils croient servir.

Sur le plan individuel, ils ont fait un calcul économique simple : l'état-employeur offre des postes, une rémunération, des avantages. On ne reprocherait pas ce calcul à quelqu'un entré dans une grosse société bureaucratique (AXA par exemple).

C'est bien au niveau du système que cela constitue un problème : c'est parce que son salaire provient d'un vol que le fonctionnaire constitue une gêne, au départ.

Et c'est d'ailleurs pour cela que le discours libéral caricatural qui consiste à taper sur les fonctionnaires plutôt que sur le système qui en crée, qui en rémunère et qui les maintient en place sans mérite et avec inertie, est aussi mal perçu. Chaque individu fonctionnaire se sent blessé. Il se dit "pourquoi mon parcours, mon choix de carrière, serait-il moins noble qu'un autre ?". Bref : si le système est bien pourri, les individus qui le composent, pas obligatoirement.

C'est bien dit !

PS: C'est Legion qui va être content ! :icon_up:

L'affaire Air-liberté est un exemple de "haute finance" coco.

ref : Actualités SUD

"Où Jean-Charles Corbet reprend le manche

Alors qu’une quinzaine de dossiers s’entassent sur le bureau du juge, c’est celui de Jean-Charles Corbet qui est choisi. Ce pilote colérique et affectif, séducteur et sanguin, fait partie de la branche la plus dure du Syndicat national des Pilotes de Ligne. Il s’est révélé dans le conflit qui a paralysé Air France à la veille de la Coupe du Monde de Football. C’est lui qui a finalement négocié l’échange salaire contre actions. C’est surtout un proche du nouveau ministre des Transports Jean-Claude Gayssot. Cela suffit-il à en faire un patron ? C’est en tout cas son meilleur atout : quand la compagnie commencera à battre de l’aile, Jean-Claude Gayssot ne ménagera pas sa peine. Malgré l’aménagement des taxes d’aéroport, des charges sociales et un prêt de 30,5 millions d’euros, « Air Gayssot », comme on la surnomme, accumule une dette de 120 millions d’euros. Est-ce bien raisonnable ? « Air Lib est sortie de la sphère économique pour devenir un dossier politique », dit un spécialiste du secteur. Le dirigeant syndical promet de limiter la casse sociale. Et jure qu’il a dans sa manche un financier, une banque d’investissement canadienne prête à lui apporter des fonds. Mais cette CIBC est une simple banque d’affaires, qui va exiger près de 10 millions d’euros d’honoraires ! La somme sera prélevée sur les 200 millions que les Suisses s’engagent à verser au repreneur à condition que celui-ci renonce à toute poursuite judiciaire. Même s’ils ne versent au final que 140 millions, Jean-Charles Corbet aura finalement reçu, via sa holding Holco (qu’il dirige et détient presque à 100%), près de 1 milliard de francs. Le pilote supprime 1 405 emplois, rebaptise la compagne Air Lib et… navigue à vue. « Il n’a pas su enlever sa casquette de syndicaliste et imposer des décisions de patron », juge un ancien cadre de l’entreprise. François Bachelet, un ancien d’Air France considéré comme le seul véritable spécialiste de l’aérien du groupe, jette rapidement l’éponge, persuadé que la compagnie va dans le mur. Même le patron d’Air France Jean-Cyril Spinetta, qui l’avait d’abord aidé à bâtir son plan de vol, finit par s’agacer car le lancement d’Air Lib Express, avec ses vols à 58 euros sur Nice, casse le marché. C’est la guerre, sur fond de nouvelle donne gouvernementale. Pour Jean-Charles Corbet, le vent a tourné."

Ref : TF1

"Au centre de cette deuxième audience de l'ex-Pdg, une question, posée à plus de dix reprises par le président de la commission, le député Patrick Ollier (UMP, Hauts de Seine) : pourquoi Jean-Charles Corbet n'a-t-il mobilisé que "20% de ses capacités" pour sauver Air Lib ? Pourquoi, notamment, n'a-t-il pas utilisé, alors qu'il sollicitait 30 millions d'euros de l'Etat, les actifs dont il disposait dans plusieurs sociétés, notamment la Coopérative Mermoz et la société Holco Lux, basées respectivement aux Pays-Bas et au Luxembourg, soit quelque 17 millions d'euros au total. "

Tout est légal bien sur… Mais ne croyez pas que vous avez à faire à des ignorants !

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Salin est donc simplement un receleur, comme tous les fonctionnaires.

Mais alors que dire de ceux d'entre nous qui ont fait de longues études et ont intégré une grande école, tout ça au frais du contribuable ? Devons-nous rembourser ?….

Bien entendu, mais pas à l'état, au contribuable !

Je verrais bien un don à l'IFRAP, au Cri du contribuable, aux éditions des belles lettres ou qq chose dans le genre. :icon_up:

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De toute façon, il ne faut pas confondre les critiques que l'on peut porter sur un système (l'état, le collectivisme et l'utilisation de la force pour lever des impôts) et les critiques sur les individus qui forment ce système.

Le fait que pas mal de fonctionnaires soient loin d'être incompétents - ce qui est vrai - ne change absolument rien au fait que pour le libertarien de base, le jugement moral - impératif - ne devrait en rien différer. Que l'action du fonctionnaire soit efficace ou non, que ce dernier soit compétent ou non, concerne d'un tout autre plan que celui de la moralité ou du droit. Vous melez arguments utilitaristes et jusnaturalistes, comme ça vous arrange. Vive la cohérence ! Et puis la belle affaire : c'est la faute du système, il n'y a pas de responsable, ce ne sont que les chefs qui le sont. Franchement, dans le genre, je m'en lave les mains et je m'en déresponsabilise, c'est pas mal !

De toute façon : ce sont les autres qui sont incohérents et jamais moi. Abandonner la cohérence tant revendiquée serait quitter un système de pensée, caractérisé uniquement par ses automatismes. Ca serait dommage quand même, et difficile, qui plus est !

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On peut être cohérent dans son système de pensée, mais avoir l'impossibilité de mettre en cohérence cette pensée avec son action quotidienne. C'est vrai pour certains fonctionnaires (je réserve cependant mon jugement pour certains d'entre eux), mais c'est aussi vrai quand on prend le train, quand on allume la lumière, qu'on regarde France 2, qu'on utilise internet, qu'on marche dans la rue, etc. : la sphère étatique englobe tant de choses (à travers des flux financiers évidemment mais aussi la réglementation) qu'il est impossible pour un libertarien d'exercer son droit et de respecter parfaitement celui des autres.

Utiliser l'Etat à son bénéfice (relativement à la situation "naturelle") par contre, c'est une autre histoire, et comme on ne connaît cette "situation naturelle" qu'avec un certain degrès de certitude, il convient de manipuler tout ceci avec précaution.

Par contre cela n'invalide rien… ou alors il faut considérer que tout ce que dit un menteur est faux, même quand il dit qu'il ne faut pas mentir :icon_up:

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C'est comme si au XIe ou au XIIe siècle un athée s'était élevé contre le pouvoir de l'Eglise et contre les croisades. Il aurait vite fini au bûcher. Mieux valait se taire et aller à la messe avec tout le monde. Voire entrer dans les ordres, ce qui avait certains avantages pour les arrivistes, et ce pendant très longtemps (relire le Rouge et le Noir).

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J'ai rarement vu autant d'arguments scabreux pour expliquer l'inexplicable. Où est passé la responsabilité individuelle ? A la trappe ? Si je comprends bien votre raisonnement, il faudrait aussi dédouaner aussi les émeutiers parce que, les pôvres, ils évoluent dans un milieu défavorisé, ils ont du mal à mettre en cohérence leur demande de respect avec leurs exactions et ce qu'elles inspirent ? Vieillard Maniak a raison, on ne peut nager ainsi en plein relativisme pour avoir le dernier mot, expliquer une chose, puis son contraire !

Je précise au passage que je suis moi même fonctionnaire mais pas libertarien ! Oui, je suis pour la réforme de l'Etat, oui je suis pour l'Etat minimal, mais je crois à la place singulière et indispensable d'un Etat pour organiser une société telle que celles que l'on rencontre sous nos lattitudes. Les libertariens considèrent que toute prise en charge d'une activité par une organisation de type Etat possède un rendement négatif !! On marche sur la tête :icon_up: !!

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Prenons un exemple : si je suis un esclave appartenant à un maître donné, que chaque jour un autre esclave prépare sur ordre et contre sa volonté à manger pour ses compagnons d'infortune, que mon maître m'interdit sous la menace de faire appel à un individu libre pour me préparer mon repas, et que j'estime que toute situation d'esclavage est contraire au droit naturel : suis-je réellement d'un manque de cohérence incompréhensible d'accepter de manger cette nourriture ? Cela s'appelle la nécessité, et la nécessité, si elle n'absoud de rien, est une circonstance si atténuante en l'occurrence que la faute en est presque gommée pour être transférée à la personne à l'origine de cette nécessité. Que, dans ces conditions, mon repas ne soit pas légitime, signifie que dans un monde escalavagiste, on ne peut vivre légitimement, mais cela ne signifie pas que je ne puisse plus défendre l'idée de légitimité. Par contre, il est clair qu'être esclavagiste et être contre l'esclavage dénote l'inconséquence de la personne se comportant ainsi. La difficulté est évidemment de juger à partir de quand on ne subit plus mais l'on fait subir.

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Les libertariens considèrent que toute prise en charge d'une activité par une organisation de type Etat possède un rendement négatif !! On marche sur la tête :icon_up: !!

Ca ne te gênes pas de voir s’effondrer les uns après les autres tous les prétextes avancés par les étatistes pour justifier leur interventionnisme ?

Pour la prise en charge globale de l’économie, grace aux marxistes, nous savons a quoi nous en tenir.

Pour l’arbitrage keynésien entre inflation et chômage on est fixé aussi, on a fini par avoir les deux.

Pour la « lutte contre l’inflation » il suffit d’interdire aux politiques de « contrôler » la gestion de la banque centrale (sans se prononcer sur le système de banque centrale).

Pour « favoriser la croissance » il faut diminuer la dépense publique (10 points de dépense publique en plus = 1 point de croissance annuelle en moins)

Pour « lutter contre le chômage » il suffit de lutter pour la diminution du code du travail et du code des sociétés.

Pour favoriser le développement (des pays moins avancés) il faut abolir le protectionnisme et supprimer les carcans administratifs qui empêchent la création d’entreprises sur place.

Quant à prendre de l’argent à certains pour le donner aux autres (c’est à dire faire du social) j’aimerais que tu m’expliques pourquoi c’est vertueux à grande échelle et vicieux au niveau individuel ?

Et les talents de gestionnaires et d’organisateurs des étatistes ont peut les apercevoir où ? A la Sncf, à la Ratp, à la Poste, au Giat, au Crédit lyonnais de la grande époque, dans le recouvrement des impôts qui coutent plus cher qu’ailleurs, dans le nombre d’ambassades et de consulats, dans la gestion des finances locales, dans la multiplication vertigineuse des instituts, observatoires et associations qui ne servent à rien ? Où ça ?

A moins que tu ne penses à l’efficacité de la justice ou des jugements ne sont toujours pas rendus 10 ou 15 ans plus tard ? (dernier exemple ; l’accident du mont saint odile, 14 ans d’instruction, pas de procès à l’horizon).

A moins qu’on ne doive s’en remettre à la sagesse qu’on a vu à l’œuvre dans la gestion de la dette publique ?

Bon ! Tu n’es pas libertarien d’accord, mais tu te bases sur quoi pour être constructiviste ?

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Ca ne te gênes pas de voir s’effondrer les uns après les autres tous les prétextes avancés par les étatistes pour justifier leur interventionnisme ?

Non, ça ne me gêne pas, bien au contraire ! Je suis pour l'Etat minimal ! Sans tout reprendre ce que tu viens de dire, je suis globalement d'accord. Je ne suis pas pour faire du social à grande échelle avec l'argent du contribuable, pour ne citer que cela.

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Prenons un exemple : si je suis un esclave appartenant à un maître donné,

Même sans aller jusque là, on peut très bien avoir conscience de l'imposture de l'Etat mais ne pas avoir le courage de l'affronter.

C'est mon cas, je suis anarcap et hélas peu courageux.

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Prenons un exemple : si je suis un esclave appartenant à un maître donné, que chaque jour un autre esclave prépare sur ordre et contre sa volonté à manger pour ses compagnons d'infortune, que mon maître m'interdit sous la menace de faire appel à un individu libre pour me préparer mon repas, et que j'estime que toute situation d'esclavage est contraire au droit naturel : suis-je réellement d'un manque de cohérence incompréhensible d'accepter de manger cette nourriture ? Cela s'appelle la nécessité, et la nécessité, si elle n'absoud de rien, est une circonstance si atténuante en l'occurrence que la faute en est presque gommée pour être transférée à la personne à l'origine de cette nécessité. Que, dans ces conditions, mon repas ne soit pas légitime, signifie que dans un monde escalavagiste, on ne peut vivre légitimement, mais cela ne signifie pas que je ne puisse plus défendre l'idée de légitimité. Par contre, il est clair qu'être esclavagiste et être contre l'esclavage dénote l'inconséquence de la personne se comportant ainsi. La difficulté est évidemment de juger à partir de quand on ne subit plus mais l'on fait subir.

Manger est un besoin vital, ton exemple illustre donc mal la problématique. Il est bien sûr possible en France de trouver un emploi dans le privé, bien qu'à qualifications égales, les conditions de travail seront régulièrement moins intéressantes dans le privé pour le salarié lambda. Par conséquent le choix ne relève pas d'une question de vie ou de mort mais pose la question de la sacro sainte cohérence des libertariens.

Même sans aller jusque là, on peut très bien avoir conscience de l'imposture de l'Etat mais ne pas avoir le courage de l'affronter.

C'est mon cas, je suis anarcap et hélas peu courageux.

J'attendais cette réponse. Merci, Rocou. Un peu d'honnêteté intellectuelle, c'est tout ce que je demande. Reconnaître qu'il y a une incohérence entre vivre des subsides de l'Etat et être libertarien. Et assumer la contradiction qui en découle.

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Le fait que pas mal de fonctionnaires soient loin d'être incompétents - ce qui est vrai - ne change absolument rien au fait que pour le libertarien de base, le jugement moral - impératif - ne devrait en rien différer. Que l'action du fonctionnaire soit efficace ou non, que ce dernier soit compétent ou non, concerne d'un tout autre plan que celui de la moralité ou du droit. Vous melez arguments utilitaristes et jusnaturalistes, comme ça vous arrange. Vive la cohérence ! Et puis la belle affaire : c'est la faute du système, il n'y a pas de responsable, ce ne sont que les chefs qui le sont. Franchement, dans le genre, je m'en lave les mains et je m'en déresponsabilise, c'est pas mal !

De toute façon : ce sont les autres qui sont incohérents et jamais moi. Abandonner la cohérence tant revendiquée serait quitter un système de pensée, caractérisé uniquement par ses automatismes. Ca serait dommage quand même, et difficile, qui plus est !

D'autres ont répondu à cette attaque en règle : à partir de quand devient-on incohérent ?

Horreur, je tape sur un clavier qui a été payé avec une part de TVA !

Horreur, le micro est alimenté par EDF !

Horreur, mes gamins vont à l'école publique !

Horreur, je suis venu travailler en prenant une route payée par le vol (mes impôts), construite par l'état !

Horreur, mon essence aide à subvenir aux besoins de l'état à 70% du prix affiché !

Horreur, etc, etc, etc.

Si je devais être cohérent au sens idiot où vous l'entendez, je serai dans une cave, au milieu du Larzac. La cohérence intellectuelle impose précisemment que, ne pouvant me passer de l'état, j'essaie au maximum de profiter des maigres services qu'il peut apporter. Je me fais sauvagement sodomiser quand je paie mes impôts, ayez l'onctuosité d'admettre que je ne vais pas en plus m'imposer un mode de vie qui me coupe de tout lien avec celui que je nourris de force.

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D'autres ont répondu à cette attaque en règle : à partir de quand devient-on incohérent ?

Horreur, je tape sur un clavier qui a été payé avec une part de TVA !

Horreur, le micro est alimenté par EDF !

Horreur, mes gamins vont à l'école publique !

Horreur, je suis venu travailler en prenant une route payée par le vol (mes impôts), construite par l'état !

Horreur, mon essence aide à subvenir aux besoins de l'état à 70% du prix affiché !

Horreur, etc, etc, etc.

Si je devais être cohérent au sens idiot où vous l'entendez, je serai dans une cave, au milieu du Larzac. La cohérence intellectuelle impose précisemment que, ne pouvant me passer de l'état, j'essaie au maximum de profiter des maigres services qu'il peut apporter. Je me fais sauvagement sodomiser quand je paie mes impôts, ayez l'onctuosité d'admettre que je ne vais pas en plus m'imposer un mode de vie qui me coupe de tout lien avec celui que je nourris de force.

Soyons simple ! La seule incohérence revient toujours a l'application ou non des droits naturels.

Quand on raisonne avec une incohérence vis à vis des doits naturels :

- L'Etat est propriétaire des citoyens

On obtient une incohérence dans le comportement. Travailler peu courageusement ne génère pas d'honneur.

Ne pas confondre honneur et orgueil… Je sais que cette confusion est fréquente dans l'E.N…

Le droit naturel est cohérent :

- Les citoyens sont propriétaires de l'Etat

On peut donc y travailler pour constituer un exécutif au service des citoyens. Avec honneur.

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ça me rappelle le reproche qu'on fait souvent aux kantiens (je crois) : "les kantiens ont les mains propres, mais ils n'ont pas de mains".

C'est un sophisme classique, celui du faux dilemme : on met les libertariens dans l'obligation de choisir soit de ne pas avoir de mains, soit d'avoir les mains sales.

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Invité jabial

On n'est responsable que des actions qu'on commet soi-même.

Un fonctionnaire n'est pas reponsable du vol étatique, sauf s'il travaille aux impôts. Prétendre le contraire, c'est ocmme si on disais que la femme de ménage d'un mafieux est responsable de ses crimes!

Par conséquent, un libertarien jusnaturaliste peut exercer tous les postes de fonctionnaires qui ne violent les Droits de personne.

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[…]

J'attendais cette réponse. Merci, Rocou. Un peu d'honnêteté intellectuelle, c'est tout ce que je demande. Reconnaître qu'il y a une incohérence entre vivre des subsides de l'Etat et être libertarien. Et assumer la contradiction qui en découle.

Pourquoi le manque de courage est-il incohérent ou en contradiction avec le libertarianisme? Personne n'a jamais dit que le libertarianisme implique le courage.

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Invité jabial
Pourquoi le manque de courage est-il incohérent ou en contradiction avec le libertarianisme? Personne n'a jamais dit que le libertarianisme implique le courage.

En ce qui me concerne, je vois une différence entre le courage, la témérité et le martyre.

Est courageux celui qui prend les risques qui rendent la victoire possible.

Est téméraire celui qui prend les risque de la défaite.

Est un martyre celui qui lutte sans espoir de victoire.

Je pense qu'il faut beaucoup de souffrance à un esprit rationnel pour acquérir une vocation au martyre.

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ça me rappelle le reproche qu'on fait souvent aux kantiens (je crois) : "les kantiens ont les mains propres, mais ils n'ont pas de mains".

C'est un sophisme classique, celui du faux dilemme : on met les libertariens dans l'obligation de choisir soit de ne pas avoir de mains, soit d'avoir les mains sales.

Non. Ce n'est pas ça.

Le fait d'être fier de ce que l'on fait est important. Cela permet entre autre de savoir si l'on fait "bien" ou "mal". Rien n'implique que les choses faites sans fierté ne devrait jamais être faites. On en a la preuve tous les jours, chez tout le monde.

Pourquoi le manque de courage est-il incohérent ou en contradiction avec le libertarianisme? Personne n'a jamais dit que le libertarianisme implique le courage.

Je crois que Boubou parlait d'avoir le courage de ses opinions. C'est une très bonne façon de voir si nos opinions s'appliquent à la réalité. La réalité étant toujours cohérente…. Par la force des choses…

C'est dans ce contexte, me semble t'il, que Boubou remerciait Rocou d'avoir le courage de dire qu'il n'appliquait pas ses opinions dans la réalité.

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Que les libertariens ne soient guère courageux se comprend aisément. Mettez-vous à leur place : ils vivent dans un camp de concentration et sont menacés du bûcher. Qui ne tremblerait pas dans une telle situation ?

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Que les libertariens ne soient guère courageux se comprend aisément. Mettez-vous à leur place : ils vivent dans un camp de concentration et sont menacés du bûcher. Qui ne tremblerait pas dans une telle situation ?

Le bûcher, c'est seulement pour les athées qui ne croient pas à la religion étatiste et qui le disent haut et fort. Les autres essayent de s'arranger avec les kapos, en attendant la chute de Berlin Bercy.

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Le bûcher, c'est seulement pour les athées qui ne croient pas à la religion étatiste et qui le disent haut et fort. Les autres essayent de s'arranger avec les kapos, en attendant la chute de Berlin Bercy.

Cela s'appelle Bercyfler ?

A moins que frappés d'un rhume de cerveau, les étatistes et les libertariens s'exclament, les uns Bercy beaucoup et les autres Pas de Bercy !

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On n'est responsable que des actions qu'on commet soi-même.

Un fonctionnaire n'est pas reponsable du vol étatique, sauf s'il travaille aux impôts. Prétendre le contraire, c'est ocmme si on disais que la femme de ménage d'un mafieux est responsable de ses crimes!

Par conséquent, un libertarien jusnaturaliste peut exercer tous les postes de fonctionnaires qui ne violent les Droits de personne.

Et à condition de ne pas jouer les pleureuses manifestantes suite à une libéralisation de son secteur, à une cessation de paiement de l'Etat, ou à un licenciement suite à une non-reconnaissance du statut de fonctionnaire (qui pourrait bien être déclaré illégal si un politique juge du comment résorber cette dette monstrueuse).

A ce moment là être responsable, la récré est alors finie, le mouvement de libéralisation peut assainir enfin les relations (économiques ou non)…

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Invité jabial
Et à condition de ne pas jouer les pleureuses manifestantes suite à une libéralisation de son secteur, à une cessation de paiement de l'Etat, ou à un licenciement suite à une non-reconnaissance du statut de fonctionnaire (qui pourrait bien être déclaré illégal si un politique juge du comment résorber cette dette monstrueuse).

A ce moment là être responsable, la récré est alors finie, le mouvement de libéralisation peut assainir enfin les relations (économiques ou non)…

Evidemment. Manifester contre une libéralisation, c'est exiger qu'un délit continue d'être commis - c'est en devenir commanditaire.

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Dans ces quelques pages, on voit des libertariens qui supportent tant bien que mal d'être fonctionnaires et d'autres libertariens, non fonctionnaires, qui comprennent et acceptent cette situation. Voilà qui tend à prouver que, loin d'être des jusqu'au-boutistes et des extrémistes de la logique doctrinaire, les libertariens savent très bien composer avec le réel, y compris avec un réel qui n'a vraiment rien pour leur plaire.

Mais ce qui est fascinant c'est que ceux qui avaient pour habitude de reprocher aux libertariens leur intransigeance, leur extrême cohérence et leur négation du réel, ceux-là même se mettent à protester au lieu de se réjouir! Ils reprochent aux libertariens de manquer de cohérence et de passer outre la pureté idéologique!

J'en tire une conclusion possible: quand on ne sait pas quoi répondre à un libertarien qui défend ses idées habilement et avec conviction alors on le traite de jusqu'au-boutiste borné. C'est très pratique et ça marche plutôt bien. Mais quand il apparaît clairement que le libertarien n'est pas du tout un extrémiste et qu'il compose sans problème avec le réel, alors là, branle-bas de combat, le libertarien s'écarte trop visiblement de la caricature commode qu'on avait fait de lui. Exigeons donc de lui qu'il se conforme à cette caricature, c'est tellement commode et rassurant. Le déni de réalité semble avoir changé de camp…

Si cette analyse est fausse, les opposants aux libertariens peuvent-ils expliquer comment ils leur reprochent un jour leur extrémisme et leur reprochent un autre jour de ne pas être extrémistes?

--

PS: je ne tiens pas ici à agresser quiconque ni à marquer des points pour le compte d'une "chapelle" ou d'une autre (je m'en contrefiche), simplement je cherche à comprendre.

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Dans ces quelques pages, on voit des libertariens qui supportent tant bien que mal d'être fonctionnaires et d'autres libertariens, non fonctionnaires, qui comprennent et acceptent cette situation. Voilà qui tend à prouver que, loin d'être des jusqu'au-boutistes et des extrémistes de la logique doctrinaire, les libertariens savent très bien composer avec le réel, y compris avec un réel qui n'a vraiment rien pour leur plaire.

Mais ce qui est fascinant c'est que ceux qui avaient pour habitude de reprocher aux libertariens leur intransigeance, leur extrême cohérence et leur négation du réel, ceux-là même se mettent à protester au lieu de se réjouir! Ils reprochent aux libertariens de manquer de cohérence et de passer outre la pureté idéologique!

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PS: je ne tiens pas ici à agresser quiconque ni à marquer des points pour le compte d'une "chapelle" ou d'une autre (je m'en contrefiche), simplement je cherche à comprendre.

1. Que les libertariens se serrent les coudes ne saurait étonner personne. :icon_up:

2. Supporter d'être fonctionnaire : il est des souffrances bien supérieures. :warez:

3. Quoi que fasse un libertarien, il a raison.:ninja:

4. Quoi que dise un non-libertarien, il a tort.:blink:

5. Libertarianisme et jésuitisme cela va bien ensemble. :warez:

6. Je fais partie de ceux qui ne reprochent rien aux libertariens. Mais on peut avoir envie de s'en moquer. Moquerie et reproche ce n'est pas la même chose. :doigt:

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1. Que les libertariens se serrent les coudes ne saurait étonner personne. :icon_up:

2. Supporter d'être fonctionnaire : il est des souffrances bien supérieures. :warez:

3. Quoi que fasse un libertarien, il a raison.:ninja:

4. Quoi que dise un non-libertarien, il a tort.:blink:

5. Libertarianisme et jésuitisme cela va bien ensemble. :warez:

6. Je fais partie de ceux qui ne reprochent rien aux libertariens. Mais on peut avoir envie de s'en moquer. Moquerie et reproche ce n'est pas la même chose. :doigt:

1. Tu veux dire que je suis libertarien? (J'essaie de recueillir des avis parce que je n'en sais rien.)

2. Oui.

3. Je comprends ton ironie. Une des caractéristiques du libertarien, surtout de l'anarcap en fait, c'est qu'il défend quelque chose qui n'existe pas en réalité. Du coup, il est est impossible de le contrer sur des exemples concrets. Et l'anarcap a beau jeu de dire "en anarcapie, tout serait génial": on ne risque pas de le prendre en défaut. À très juste titre, on peut rappeler au libertarien: "n'oublie pas que tu parles depuis un royaume imaginaire". Pour autant il est malhonnête de traiter le bonhomme d'intégriste. Ou de lui reprocher de ne pas l'être quand il s'adapte au monde réel.

4. Cf. 3.

5. Mo pa savé "jésuistisme". (Je ne connais pas le mot "jésuitisme".)

6. Plutôt que de la moquerie, j'ai cru percevoir parfois une profonde mauvaise foi à l'encontre des libertariens. Mais je ne m'adresse pas spécialement à toi qui me semble plutôt rigolard dans cette affaire (ce qui est peut-être l'attitude la plus sage!).

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