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Droâdezanimos ?


Cédric

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Le halal est à mettre dans le même sac que la corrida et les combats de coqs.

 

Heeeu, la seule partie du halal où l'animal est vivant c'est la partie où on l'égorge, ça ne dépasse pas les quelques secondes.

 

 

sachant l'affections que son capables d'apporter ces petites bêtes, les faire souffrir est perceptible comme une atrocité(il sont capable d'aimer, ils sont capable de souffrir) mais en même temps, il faut bien se nourrir, et comment le faire, sans passer par la case abattage?

 

Ce n'est pas l'affection qui confère le droit à la vie, c'est l'humanité. Certains humain sont incapable d'affection, ils n'ont pas moins le droit de vivre.

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Heeeu, la seule partie du halal où l'animal est vivant c'est la partie où on l'égorge, ça ne dépasse pas les quelques secondes.

Je pense que ce qu'il veut dire, c'est que c'est le même type de débat moral, qui ne devrait donc pas être tranché par la loi. Mais on peut comprendre le contraire aussi.

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Non.

Un mineur est considéré comme potentiel d'individu majeur.

Un animal n'est pas un potentiel d'individu majeur.

 

(C'était de l'ironie ?)

 

Moi, ce que je vois, c'est que le droit des animaux ressemble fortement à celui des mineurs/personnes sous curatelle. Ils ont une capacité juridique limité, sont sous tutelle mais cela n'empêche pas qu'on ne puisse pas abuser d'eux. Or, on est propriétaire d'un animal, pas son tuteur. Comme on est propriétaire, on peut en faire ce qu'on veut : le vendre, l'exploiter et de le détruire.

 

Au fait, est-ce que je peux porter plainte contre mon chat qui a joué avec mon hamster avant de le tuer ? On a affaire à un acte de cruauté par une créature dont il a été déterminé ici qu'elle possède un libre-arbitre.

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Moi, ce que je vois, c'est que le droit des animaux ressemble fortement à celui des mineurs/personnes sous curatelle. Ils ont une capacité juridique limité, sont sous tutelle mais cela n'empêche pas qu'on ne puisse pas abuser d'eux. Or, on est propriétaire d'un animal, pas son tuteur. Comme on est propriétaire, on peut en faire ce qu'on veut : le vendre, l'exploiter et de le détruire.

 

Au fait, est-ce que je peux porter plainte contre mon chat qui a joué avec mon hamster avant de le tuer ? On a affaire à un acte de cruauté par une créature dont il a été déterminé ici qu'elle possède un libre-arbitre.

 

Ah, oui, dans la loi française, peut-être qu'effectivement, le droit des mineurs, c'est ce qui se rapproche le plus du droit des animaux. Mais le DN n'empêche aucunement d'abuser d'un animal (tant qu'il n'appartient à personne ou qu'il est à soi). 

 

Un animal n'a pas de libre-arbitre. Ses actions ne reposent même pas sur un système de choix binaire (oui/non, bien/mal, penser/ne pas penser). Il ira uniquement vers ce qu'il "estime" (à tort ou à raison) être bon pour lui. C'est d'ailleurs ce qui distingue fondamentalement l'animal (instinct) de l'Homme (raison). À cause de ça, si on reconnaît des droits inter-applicables aux animaux et entre animaux, c'est la faune mondiale toute entière qu'on envoie au tribunal. La question repose plus sur "est-ce que l'Homme, qui détient le pouvoir de la raison, peut maltraiter/abuser d'un animal" ? Et c'est une question morale, pas légale. (Est-ce que le riche cadre de Orange peut insulter une guichetière de la SNCF, est-ce que le patron d'industrie peut cracher aux pieds d'un clodo en sortant du bureau...)

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Pour le hallal : à la ferme de mes grands-parents qui ne sont vraiment de type musulman, pour tuer les lapins, on leur arrachait un oeil et on les laissait se vider de leur sang, et c'était plutôt répendu (j'en connais qui le font encore). Ce qui fait, je pense, que la question du hallal a peut à voir avec le droit des animaux.

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Au fait, est-ce que je peux porter plainte contre mon chat qui a joué avec mon hamster avant de le tuer ? On a affaire à un acte de cruauté par une créature dont il a été déterminé ici qu'elle possède un libre-arbitre.

C’est ton chat, tu es en responsable, c’est toi qui finira en taule, enfoiré de meurtrier !

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Ouais, un régime carné ! :mrgreen:

Moi j'ai pas de problème avec l'idée d'un statut juridique spécifique aux animaux, ou au moins à certains animaux, étant donné qu'il y a un continuum de sentience entre les espèces animales, humains compris.

Sans continuum biologique (la définition de l'espèce), je vois mal comment il y aurait un continuum de sentience. ;)
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Pff. Une proposition raisonnable pour une fois, et paf, ça nanarcapise direct sur le recel de torture de chatons.

Non, la proposition n'est pas de donner des droits aux animaux ou de les comparer a un mineur, c'est de créer un statut juridique particulier ´animal sensible', chose qui existe déjà de fait dans la loi, mais de façon parcellaire et distribuée.

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Pff. Une proposition raisonnable pour une fois, et paf, ça nanarcapise direct sur le recel de torture de chatons.

Non, la proposition n'est pas de donner des droits aux animaux ou de les comparer a un mineur, c'est de créer un statut juridique particulier ´animal sensible', chose qui existe déjà de fait dans la loi, mais de façon parcellaire et distribuée.

 

Vu les 2-3 intellectuels accompagnés de 21-22 who-the-fuck-are-you, j'ai pas l'impression qu'il s'agisse vraiment de simplifier la classification juridique, mais plutôt d'ouvrir la porte à d'autres lois.

 

Par exemple, si on commence à reconnaître l'existence de droits des animaux, je doute que les coutumes comme la corrida ou les combats de coqs puissent encore être tolérés. Accepter une dérogation à une loi quant au bon usage des biens meubles est une chose, mais à une loi conférant des droits inaliénables, c'est déjà moins commode.

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Pff. Une proposition raisonnable pour une fois, et paf, ça nanarcapise direct sur le recel de torture de chatons.

Non, la proposition n'est pas de donner des droits aux animaux ou de les comparer a un mineur, c'est de créer un statut juridique particulier ´animal sensible', chose qui existe déjà de fait dans la loi, mais de façon parcellaire et distribuée.

Ou plutôt "animal à forte potentiel anthropomorphique".

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Vu les 2-3 intellectuels accompagnés de 21-22 who-the-fuck-are-you, j'ai pas l'impression qu'il s'agisse vraiment de simplifier la classification juridique, mais plutôt d'ouvrir la porte à d'autres lois.

 

Par exemple, si on commence à reconnaître l'existence de droits des animaux, je doute que les coutumes comme la corrida ou les combats de coqs puissent encore être tolérés. Accepter une dérogation à une loi quant au bon usage des biens meubles est une chose, mais à une loi conférant des droits inaliénables, c'est déjà moins commode.

 

En France, le droit des coqs semble s'arrêter à la frontière du Nord-Pas de Calais (autorisé là, interdit avec de la prison ailleurs), ça montre bien le ridicule de la chose.

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C'est la pente glissante.

 

Mais à quoi ça sert un régime spécifique pour les animaux ?

 

 

 

Pour que les animaux bénéficient d’un régime juridique conforme à leur nature d’êtres vivants et sensibles et que l’amélioration de leur condition puisse suivre son juste cours, une catégorie propre doit leur être ménagée dans le code civil entre les personnes et les biens 

 

Je trouve que ça pue un peu.

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C'est la pente glissante.

 

Mais à quoi ça sert un régime spécifique pour les animaux ?

 

 

Sans doute de l'entrisme zoophile pour pouvoir baiser en pain des poney.

 

OMAGAD

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Non, la proposition n'est pas de donner des droits aux animaux ou de les comparer a un mineur, c'est de créer un statut juridique particulier ´animal sensible', chose qui existe déjà de fait dans la loi, mais de façon parcellaire et distribuée.

En tout cas si c'est distribué, c'est mal foutu : ce n'est pas "finalement consistant". ;)
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Entre droit des animaux et régime spécifique aux animaux, je peine à voire la différence.

Y'a un régime spécifique pour l'immobilier, qui en fait un domaine de droit différent des autres propriétés, ça ne signifie pas que ta maison a des droits !

Le coup du procès au chat parce qu'il a buté un hamster, c'est une conséquence logique d'un droit des zanimaux.

Le droit, c'est le droit des humains, avoir des règles spécifiques s'appliquant aux actions humaines quand un animal sensible est impliqué, ça ne signifie pas 'donner des droits aux animaux'

Je ne dis pas que ça soit nécessairement légitime de réglementer les actions humaines vis a vis des animaux sensibles, mais avant même d'en discuter, il faudrait quand même savoir de quoi on parle, et dans ce cas, on ne parle pas du tout de droits animaux, de libre arbitre animal ou quoi que ce soit de ce genre, on parle de droit humain, entre humains.

Évidemment que l'ermite peut niquer sa chèvre, il est seul et asocial, il n'est pas sujet de droit, et sa chèvre n'est pas un bien meuble ou quoi que ce soit qui soit objet de droit !

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Enfin le but des écrivains du texte, c'est de permettre l'amélioration des conditions des animaux (à quand leur émancipation ?) continue son cours (un peu comme la marche vers le progrès). D'ailleurs, s'il y a Finkie, il y a aussi Onfray parmi les signataires. Du coup, je dis méfiance.

 

Au fait, tout les animaux sont sensibles.

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Le coup du procès au chat parce qu'il a buté un hamster, c'est une conséquence logique d'un droit des zanimaux.

 

Logique non, des êtres peuvent très bien avoir des droits sans avoir d'obligations, et personne ne pense sérieusement pouvoir faire un procès à des animaux (quoique ça se faisait au moyen-âge). 

 

La classification c'est gentil, on déplace deux trois articles et on fait plaisir aux étudiants en droit. Mais c'est avant tout une porte ouverte, les zintellectuels ils s'en foutent de la clarté des textes juridiques.

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C'est sensible une blatte, très sensible  :lecon:

Justement, l'étude en lien prouve uniquement que l'instinct de survie de la blatte est activé par des stimulus (capter des mouvements d'air). J'avais lu une autre étude sur la periplenata americana dans laquelle le chercheur inhibe une partie du cerveau de l'insecte, sans qu'il n'y ait d'impact négatif sur son instinct de survie. C'est la base de la pyramide alimentaire, ces animaux sont dénués de toute sensibilité et d'initiative. J'ai fait le test, un grillon domestique se laisse même bouffer par des fourmis sans réagir ! Mais que fait Brigitte Bardot ? :D

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C'est quand même très français de donner un statut à tout, de tout mettre par écrit, d'encadrer, de légiférer, etc...Avec cette proposition de statut usine à gaz on s'éloigne de la justice jusrisprudentielle qui à mon avis serait plus à même de s'adapter aux questions relatives aux animaux. Par exemple si j'étais juge je libérerais sur le champ celui qui a foutu un gros coup dans la gueule d'un massacreur de chats.

 

Jusqu'à maintenant les animaux étaient considérés comme des biens meubles, certe ce sont des biens meubles un peu spéciaux mais je ne vois pas ce qui clochait ça marchait très bien.

Bon, et puis Onfray dans la liste des signataires, ça devrait mettre la puce à l'oreille.

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