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Autodafe A La Sorbonne


Messages recommandés

Une bande d'irresponsables mais comment peut-on leur en vouloir ? C'est le système qui est pourri ! Ca fait des décennies que ça dure, droite et gauche réunies, font n'importe quoi, gèrent ce pays n'importe comment !

Mais il faut regarder de plus près les racines du mal : ça fait plus de 200 ans que la France est dans l'erreur.

Autrefois, on était la 1ère puissance économique, militaire mondiale, le français rayonnait jusqu'en Russie, on était les plus peuplés d'Europe. D'accord, tout n'était pas parfait, mais il y avait des valeurs. On croyait au travail, à la famille, on aimait profondément son pays, on se rendait à l'Eglise. On était respectés par rapport à ses voisins.

Et puis aujourd'hui… On décline dans tout !

Si ceux qui ont créé la Sorbonne avaient pu imaginer qu'elle finirait dans un tel état, mon dieu ! Priez pour eux !

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Une bande d'irresponsables mais comment peut-on leur en vouloir ? C'est le système qui est pourri ! Ca fait des décennies que ça dure, droite et gauche réunies, font n'importe quoi, gèrent ce pays n'importe comment !

Mais il faut regarder de plus près les racines du mal : ça fait plus de 200 ans que la France est dans l'erreur.

Autrefois, on était la 1ère puissance économique, militaire mondiale, le français rayonnait jusqu'en Russie, on était les plus peuplés d'Europe. D'accord, tout n'était pas parfait, mais il y avait des valeurs. On croyait au travail, à la famille, on aimait profondément son pays, on se rendait à l'Eglise. On était respectés par rapport à ses voisins.

Et puis aujourd'hui… On décline dans tout !

Si ceux qui ont créé la Sorbonne avaient pu imaginer qu'elle finirait dans un tel état, mon dieu ! Priez pour eux !

C'était le temps béni des supplices, où la torture était légale.

Le temps béni où Louis XIII disait au président du Parlement de Paris : A genoux, petit homme devant votre maître.

Le temps béni où chacun devait rester à la place que Dieu lui avait fixé : le Roi ministre de Dieu sur Terre.

Le temps béni où seuls les catholiques romains étaient Français.

Le temps béni des dragonnades.

Le temps béni des corporations et de la noblesse héréditaire.

Le temps béni où le sang importait davantage que le talent.

Mais voilà, Montesquieu, Voltaire, ces messieurs entichés de l'Angleterre.

Mais voilà La Fayette avec son Amérique.

Mais voilà Sieyès voulant renvoyer la noblesse dans les forêts de Franconie.

Tous ces beaux messieurs ont provoqué l'irréparable désastre.

Et voilà tout cela a malheureusement disparu.

Sniff, sniff.

Travail, famille, pays : Freeman devenu pétainiste ? :icon_up:

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1910:

"Une conférence internationale sur le chômage se tient à la Sorbonne à Paris. Ce phénomène nouveau est apparu à la suite de la grande dépression des années 1890. Des spécialistes, soucieux de mettre un frein à ce fléau, proposent la création d'une assurance chômage dans chaque pays industriel."

1968:

"La police, à la demande du recteur Jean Roche, fait évacuer la Sorbonne où se tient un meeting de protestation. Les étudiants dressent alors des barricades sur le "boul'Mich". La crise de Mai 68 commence dans les rues du Quartier latin : barricades, pavés et cocktails Molotov, contre CRS, matraques et gaz lacrymogènes. La révolte, d'abord universitaire, débouchera sur des grèves et une crise sociale généralisée."

Départ en sucette à partir de 1910 donc?

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J'ai bien précisé, cher Dardanus, que tout n'était pas parfait. Vous auriez pu aussi citer la boucherie de la Saint Barth' pendant que vous y étiez ! Mais reconnaissez tout de même que l'anarchie révolutionnaire a saigné la France, n'a respecté aucune diversité. Les élections de l'époque étaient un simulacre de démocratie, on envoyait en déportation les nobles ou la gauche jacobine, quand on ne les passait pas sous l'échaufaud ( vous rendez vous compte que ces fous ont condamné Louis XVI, un membre de la famille, à mort ! )

La gauche et l'extrême gauche ont voulu imposer leurs valeurs propres et pour quel résultat ? On en voit les effets aujourd'hui. Irresponsabilité, déclin économique, perte d'identité, de valeurs…

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J'ai bien précisé, cher Dardanus, que tout n'était pas parfait. Vous auriez pu aussi citer la boucherie de la Saint Barth' pendant que vous y étiez ! Mais reconnaissez tout de même que l'anarchie révolutionnaire a saigné la France, n'a respecté aucune diversité. Les élections de l'époque étaient un simulacre de démocratie, on envoyait en déportation les nobles ou la gauche jacobine, quand on ne les passait pas sous l'échaufaud ( vous rendez vous compte que ces fous ont condamné Louis XVI, un membre de la famille, à mort ! )

La gauche et l'extrême gauche ont voulu imposer leurs valeurs propres et pour quel résultat ? On en voit les effets aujourd'hui. Irresponsabilité, déclin économique, perte d'identité, de valeurs…

Freeman je soulignais que votre discours n'était pas libéral mais réactionnaire.

La Révolution ne se résume pas à la Terreur jacobine ou à l'anarchie directoriale.

Les principes de 89 sont des principes libéraux.

La Révolution a détruit le vieil édifice et permit aux talents de s'exprimer et de réussir au XIXe s. : le démantèlement des corporations a été und es grands bienfaits de ce temps.

L'État que nous critiquons est l'héritier de l'État monarchique et de l'État napoléonien, non de 89.

Pendant un bref instant (jusqu'en 1792), les communes ont même pu se gouverner elles-mêmes sans aucune intervention centrale !

Jamais l'État n'a été aussi faible qu'entre 1789 et 1792.

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Imputer le déclin actuel à la révolution française c'est un peu racourci…

Toutes révolutions étant néfastes, cela ne condamne pas pour autant les idées de liberté qui se répandaient à l'époque et qui aurait dû former notre monde actuel sur un socle autre que celui de la violence de 1789.

Les origines du déclin actuel sont plus à chercher au XXème siècles où les idées d'extrémeé gauche ont véritablement laminé les valeurs construites depuis des siècles et qui constituaient notre référence, notre culture.

Enfin quel spoliation que d'avoir osé utiliser la "lutte pour plus de liberté" comme leitmotiv de mai68 et autres révolutions tyraniques. Je vous rejoins donc sur la conclusion.

Edit: complément de Dardanus :icon_up:

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Aille !

Je ne le nie pas. J'ai déjà dit que tout n'était pas parfait. Il fallait faire des réformes fiscales, il fallait libérer les initiatives, en finir avec le colbertisme ambiant. Le problème c'était la résistance des nobles et de certains membres du clergé qui tenaient à leurs privilèges ( ne parlons pas des Parlements ). Louis XVI était tout de même plus libéral que ses prédécesseurs, il a rétabli les Parlements ( finalement, il n'aurait pas dû ) contre pouvoir au régime, il a rétabli la liberté de la presse, il a modéré les diatribes contre les protestants…

Bon après, je ne suis pas très objectif…

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Aille !

Je ne le nie pas. J'ai déjà dit que tout n'était pas parfait. Il fallait faire des réformes fiscales, il fallait libérer les initiatives, en finir avec le colbertisme ambiant. Le problème c'était la résistance des nobles et de certains membres du clergé qui tenaient à leurs privilèges ( ne parlons pas des Parlements ). Louis XVI était tout de même plus libéral que ses prédécesseurs, il a rétabli les Parlements ( finalement, il n'aurait pas dû ) contre pouvoir au régime, il a rétabli la liberté de la presse, il a modéré les diatribes contre les protestants…

Bon après, je ne suis pas très objectif…

Louis XVI était un très brave homme (notez : je n'ai pas écrit : un bon roi) mais visiblement l'édifice était pourri, rongé jusqu'à la moelle. Une brève secousse a suffit pour le renverser. Les problèmes étaient tels qu'il paraissait difficile de faire l'impasse d'une révolution.

Les réformes tentées (comme la réforme provinciale de 1787) n'étaient pas inintéressantes mais visiblement tout cela était trop tardif.

Je rappelle que l'Indépendance des États-Unis est le fruit d'une révolution.

La monarchie libérale anglaise itou (Charles 1er raccourci en 1649 et Jacques II éjecté en 1688).

La révolution est parfois un mal nécessaire.

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Il y a quelques jours encore Freeman nous parlait comme un citoyen des USA, maintenant il se prend pour un noble de l'ancien régime… :icon_up:

Il est vrai que la révolution française a permis d'affirmer les idéaux socialistes, mais également les idéaux libéraux…Et le Jacobinisme s'explique par le colbertisme, non? Au fait quelle est l'origine du mot Jacobin, je l'ignore?

Ce matin, j'ai entendu sur France-Info une interview de Jacques Marseille sur les changements en France où il expliquait que la France ne changeait que par la guerre civile ( ce n'est pas nouveau).

Il s'intéressait notamment à la révolution de 1356, qui selon lui a permis la mise en place de l'Etat moderne que la société de l'époque n'acceptait pas. Pour Jacques Marseille, c'était une évolution souhaitable.

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Il est vrai que la révolution française a permis d'affirmer les idéaux socialistes, mais également les idéaux libéraux…Et le Jacobinisme s'explique par le colbertisme, non? Au fait quelle est l'origine du mot Jacobin, je l'ignore?

Ce m

Du couvent des Jacobins où se réunissait le club.

Les Jacobins étaient le nom donné en France aux Dominicains.

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Je vais vivre et travailler aux USA, et peut-être demander la nationalité américaine ( mais on ne l'obtient pas comme ça ).

Je ne me prends pas pour un noble, puisque ma mère va se remarier avec un noble ( et un Duc, de surcroît ! ).

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Je rappelle que l'Indépendance des États-Unis est le fruit d'une révolution.

La comparaison me paraît un peu rapide. Les colonies américaines ont gagné une guerre d'indépendance pour imposer leur propre souveraineté à la métropole, en l'occurrence la Couronne britannique. Les Révolutionnaires de 1789 ont déclenché une guerre civile pour déposer le pouvoir en place et se l'approprier chacun un peu plus.

La révolution est parfois un mal nécessaire.

Formule malheureuse ! Les massacres de Septembre, les Colonnes infernales de Tureau en Vendée, la grande Terreur etc seraient aussi justifiables, somme toute, que la Nuit des longs couteaux ou la Révolution d'Octobre : fomenter une guerre civile dans un pays en paix n'est jamais nécessaire, quel que soit son prétexte, révolutionnaire, contre-révolutionnaire, progressiste, réactionnaire etc. C'est un postulat moral, je n'aime guère voir la violence légitimée a posteriori. On peut constater son efficacité politique tout en la déplorant àmha.

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Je vais vivre et travailler aux USA, et peut-être demander la nationalité américaine ( mais on ne l'obtient pas comme ça ).

Je ne me prends pas pour un noble, puisque ma mère va se remarier avec un noble ( et un Duc, de surcroît ! ).

Tout s'explique. Une chance pour nous qu'elle n'épouse pas un communiste (quoique)

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La comparaison me paraît un peu rapide. Les colonies américaines ont gagné une guerre d'indépendance pour imposer leur propre souveraineté à la métropole, en l'occurrence la Couronne britannique. Les Révolutionnaires de 1789 ont déclenché une guerre civile pour déposer le pouvoir en place et se l'approprier chacun un peu plus.

Formule malheureuse ! Les massacres de Septembre, les Colonnes infernales de Tureau en Vendée, la grande Terreur etc seraient aussi justifiables, somme toute, que la Nuit des longs couteaux ou la Révolution d'Octobre : fomenter une guerre civile dans un pays en paix n'est jamais nécessaire, quel que soit son prétexte, révolutionnaire, contre-révolutionnaire, progressiste, réactionnaire etc. C'est un postulat moral, je n'aime guère voir la violence légitimée a posteriori. On peut constater son efficacité politique tout en la déplorant àmha.

Jusqu'à nouvel ordre, les colons d'Amérique étaient des Anglais sujets du Roi d'Angleterre. Renverser le souverain légitime cela s'appelle une révolution que cela déplaise ou non : ce n'est pas pour rien d'ailleurs si l'Indépendance américaine a été peu traité par le cinéma américain. Mais enfin, voilà, les Américains ont gagné leur liberté les armes à la main.

Je ne justifie nullement les massacres de septembre etc. J'ai écrit très clairement que je faisais référence à 1789 (où le sang a cependant coulé) et à la période de la monarchie constitutionnelle. L'Ancien Régime s'est aussi écroulé sous le poids de sa propre bêtise.

Ceci dit, la Révolution en 1789 a été accueilli très favorablement à l'exception d'une infime minorité. La guerre civile n'a été déclenchée qu'après coup : la décision de nationaliser les biens du biens du clergé en a été le premier signe.

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Louis XVI était un très brave homme (notez : je n'ai pas écrit : un bon roi) mais visiblement l'édifice était pourri, rongé jusqu'à la moelle. Une brève secousse a suffit pour le renverser. Les problèmes étaient tels qu'il paraissait difficile de faire l'impasse d'une révolution.

Les réformes tentées (comme la réforme provinciale de 1787) n'étaient pas inintéressantes mais visiblement tout cela était trop tardif.

Je rappelle que l'Indépendance des États-Unis est le fruit d'une révolution.

La monarchie libérale anglaise itou (Charles 1er raccourci en 1649 et Jacques II éjecté en 1688).

La révolution est parfois un mal nécessaire.

J'irai plus loin en disant que Louis XVI était un bon roi, mais manquant de fermeté et qui n'a pas pu mener à bien ses réformes libérales sous la pression des Parlements frondeurs. Bien sur l'édifice était pourri mais Louis XVI n'était pas mauvais homme. Et ca lui a couté cher..

Quant à la Révolution de 1789… Ca a été un grand vent de Liberté et tout ce qui s'est passé à l'époque m'a donné l'impression qu'au bord de la Liberté, la France a eu un peu peur pour s'y jeter complètement… Suffit de voir la DDH, d'inspiration libérale mais avec trop de nuance. La Déclaration d'Indépendance des USA et leur Constitution n'a pas cette ambiguité par exemple.

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J'irai plus loin en disant que Louis XVI était un bon roi, mais manquant de fermeté et qui n'a pas pu mener à bien ses réformes libérales sous la pression des Parlements frondeurs. Bien sur l'édifice était pourri mais Louis XVI n'était pas mauvais homme. Et ca lui a couté cher..

Quant à la Révolution de 1789… Ca a été un grand vent de Liberté et tout ce qui s'est passé à l'époque m'a donné l'impression qu'au bord de la Liberté, la France a eu un peu peur pour s'y jeter complètement… Suffit de voir la DDH, d'inspiration libérale mais avec trop de nuance. La Déclaration d'Indépendance des USA et leur Constitution n'a pas cette ambiguité par exemple.

Rappelons au passage que La Fayette a été un des inspirateurs de la DDHC d'où certaines ressemblances avec la Déclaration d'Indépendance.

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Jusqu'à nouvel ordre, les colons d'Amérique étaient des Anglais sujets du Roi d'Angleterre. Renverser le souverain légitime cela s'appelle une révolution que cela déplaise ou non : ce n'est pas pour rien d'ailleurs si l'Indépendance américaine a été peu traité par le cinéma américain. Mais enfin, voilà, les Américains ont gagné leur liberté les armes à la main.

Une colonie jalouse de son indépendance n'est pas un royaume où la source du pouvoir perd sa légitimité, il est absurde de comparer les deux situations même si elles sont contemporaines. Les sujets traités ou pas par une industrie cinématographique qui produit des centaines de long métrage par an depuis un siècle ne sont pas une preuve à eux seuls. Désolé.

Je ne justifie nullement les massacres de septembre etc. J'ai écrit très clairement que je faisais référence à 1789 (où le sang a cependant coulé) et à la période de la monarchie constitutionnelle. L'Ancien Régime s'est aussi écroulé sous le poids de sa propre bêtise.

Ta clarté m'a échappé : àmha 1789 est indissociable des années qui ont suivi, c'est le même drame avec des acteurs en moins au fur et à mesure qu'ils quittent la scène, volontairement ou pas. C'est comme dire : Robespierre a appuyé telle mesure émancipatrice, c'est à ce moment-là un brave homme - en omettant l'odieux tyran qu'il va devenir.

Ceci dit, la Révolution en 1789 a été accueilli très favorablement à l'exception d'une infime minorité. La guerre civile n'a été déclenchée qu'après coup : la décision de nationaliser les biens du biens du clergé en a été le premier signe.

C'est fort possible. Que m'importe une majorité inconsciente ou exaltée jusqu'au suicide ? Napoléon 1er a directement causé la mort de 1,5 M d'individus, jeunes pour la plupart, dans ses campagnes d'annexion. et pourtant, la Légende de l'Empereur n'a cessé de prospérer au sein même du pays qu'il a dépeuplé !

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J'irai plus loin en disant que Louis XVI était un bon roi, mais manquant de fermeté et qui n'a pas pu mener à bien ses réformes libérales sous la pression des Parlements frondeurs. Bien sur l'édifice était pourri mais Louis XVI n'était pas mauvais homme. Et ca lui a couté cher..

Exact, c'était un homme des Lumières en quelque sorte, dans la mesure où il avait reçu une bonne éducation et s'était intéressé à pas mal de choses (la géographie notamment). Les Parlements ont effectivement empêché toute tentative de réforme, il n'y avait rien de plus conservateurs qu'eux (comme en témoigne leur refus du vote par tête aux Etats-Généraux début 1789) mais ils avaient réussi à se faire passer pour des progressistes aux yeux du peuple, d'où l'obligation de Louis XVI de jeter à la poubelle la réforme Maupeou de 1771 lors de son accession au trône en 1774.

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Une colonie jalouse de son indépendance n'est pas un royaume où la source du pouvoir perd sa légitimité, il est absurde de comparer les deux situations même si elles sont contemporaines. Les sujets traités ou pas par une industrie cinématographique qui produit des centaines de long métrage par an depuis un siècle ne sont pas une preuve à eux seuls. Désolé.

Ta clarté m'a échappé : àmha 1789 est indissociable des années qui ont suivi, c'est le même drame avec des acteurs en moins au fur et à mesure qu'ils quittent la scène, volontairement ou pas. C'est comme dire : Robespierre a appuyé telle mesure émancipatrice, c'est à ce moment-là un brave homme - en omettant l'odieux tyran qu'il va devenir.

C'est fort possible. Que m'importe une majorité inconsciente ou exaltée jusqu'au suicide ? Napoléon 1er a directement causé la mort de 1,5 M d'individus, jeunes pour la plupart, dans ses campagnes d'annexion. et pourtant, la Légende de l'Empereur n'a cessé de prospérer au sein même du pays qu'il a dépeuplé !

Misère !

En 1789 tous les libéraux étaient donc des fanatiques inconscients et exaltés.

Jusqu'à nouvel ordre les libéraux français (je parle de ceux du XIXe s.) se sont toujours réclamé de 1789. Le rejet de 1789 était le fait des réactionnaires, les ennemis de la liberté individuelle et de l'émancipation de l'individu.

Je n'aime ni la violence ni le sang versé (faut-il le préciser ?).

C'est peut-être très embêtant qu'il y ait une Révolution. La Révolution c'est mal mais bon c'est ainsi.

Le sang a coulé pour établir la liberté en Angleterre, aux États-Unis et en France.

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Misère !

En 1789 tous les libéraux étaient donc des fanatiques inconscients et exaltés.

Jusqu'à nouvel ordre les libéraux français (je parle de ceux du XIXe s.) se sont toujours réclamé de 1789. Le rejet de 1789 était le fait des réactionnaires, les ennemis de la liberté individuelle et de l'émancipation de l'individu.

Je n'aime ni la violence ni le sang versé (faut-il le préciser ?).

C'est peut-être très embêtant qu'il y ait une Révolution. La Révolution c'est mal mais bon c'est ainsi.

Je ne veux pas te contredire pour le plaisir. C'est une question de sensibilité personnelle, voilà tout. Que des Libéraux au XIXè siècle se réclament de tel événement politique n'implique pas que la légitimité du libéralisme en France ne puisse procéder, comme ils le pensaient eux-même, d'une autre interprétation, moins flatteuse mais peut-être plus exacte de ces événements. Au XIXème, il y eut Michelet ou Taine, au XXème siècle il y a eu François Furet.

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Pour rappeler quelques évidences.

La Révolution est un bloc pour :

1. Les Réactionnaires : la Révolution est satanique, châtiment envoyé par Dieu pour faire expier les Français, complot maçonnique.

2. Les Républicains radicaux : l'expression du bloc est de Clemenceau. Elle est pure, sainte, intouchable et la République est son héritière légitime.

3. Les Marxistes : la Révolution est bourgeoise, elle a permis de faire un pas important mais ne pouvait qu'échouer en raison de son caractère bourgeois. La Révolution socialiste la parachèvera.

Juger aujourd'hui sévèrement et uniquement négativement la Révolution c'est porter un jugement a posteriori et sombrer dans l'anachronisme.

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Pour rappeler quelques évidences.

La Révolution est un bloc pour :

1. Les Réactionnaires : la Révolution est satanique, châtiment envoyé par Dieu pour faire expier les Français, complot maçonnique.

2. Les Républicains radicaux : l'expression du bloc est de Clemenceau. Elle est pure, sainte, intouchable et la République est son héritière légitime.

3. Les Marxistes : la Révolution est bourgeoise, elle a permis de faire un pas important mais ne pouvait qu'échouer en raison de son caractère bourgeois. La Révolution socialiste la parachèvera.

Juger aujourd'hui sévèrement et uniquement négativement la Révolution c'est porter un jugement a posteriori et sombrer dans l'anachronisme.

Tu confonds un peu l'événement et son historiographie à mon avis (déformation professionelle ? ;-) ). Je n'appartiens à aucune des catégories politiques que tu as dénombrées, plus jeune j'aurais pu à la rigueur sombrer dans la 1ère (hors parano anti-maçonnique). Je réclame seulement de la nuance dans l'interprétation - péjorative (pour moi) ou appréciative (pour toi). Juger des événements vieux de 2 siècles où se sont rencontrés des (dizaines de) millions d'individus est évidemment au-dessus de mes forces. Mais juger des interprétations personnelles, cela je me le permets encore de temps à autre. Ce n'est pas forcément moins présomptueux, du reste. :icon_up:

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Tu confonds un peu l'événement et son historiographie à mon avis (déformation professionelle ? ;-) ). Je n'appartiens à aucune des catégories politiques que tu as dénombrées, plus jeune j'aurais pu à la rigueur somber dans la 1ère (hors parano anti-maçonnique). Je réclame seulement de la nuance.

Ce n'est pas moi qui ait cité Furet (que j'ai pourtant soigneusement lu et annoté mais c'était il ya longtemps). :icon_up:

J'ai beaucoup lu sur le sujet mais ce n'est pas le sujet ici. :doigt:

Je soulignais simplement mon étonnement à la condamnation de 1789 par des libéraux. J'ai rappelé que ce sont les non-libéraux qui ont toujours jugé la Révolution sans nuances (dans un sens ou dans un autre).

Comme historien, je suis très attentif aux nuances. Si j'ai tenu un discours un peu dur sur l'Ancien Régime c'était en réaction à Freeman.

Inversement, j'essaie de lutter contre les préjugés unilatéralement négatifs de mes élèves sur l'Ancien Régime.

Mon discours est donc en relation avec les positions adoptées par les uns ou les autres.

Ceci dit, je dois m'en aller. Ce sera donc mon dernier message pour le moment.

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Juger aujourd'hui sévèrement et uniquement négativement la Révolution c'est porter un jugement a posteriori et sombrer dans l'anachronisme.

Que la majorité des français aient été favorable aux idées révolutionnaires oui, mais sans doute pas à la manière tyrannique dont elles ont été appliquées.

J'avais lu le bouquin sur les "mensonges de l'histoire" (votre avis Dardanus, je suis loin d'être historien…) de guy breton qui est assez démonstratif sur la prise de la bastille (version que j'avais déjà recoupé avec d'autres textes)

C'est surtout tout le matraquage qui a été fait par la suite pour légitimer la révolution par une propagande historique voulu par Ferry mais dont nous avons traîné les conséquences jusque dans nos livres d'histoire.

Les révolutions sont toujours néfastes et si j'accepte la fatalité de leur éclosion à certaines périodes charnières de l'histoire, je n'y suis pas moins opposé.

1789 aura été une cause, sinon la principale une des plus importantes, du retard pris par la france pour réaliser sa révolution industrielle.

50ans de retard et tant de morts ne peuvent être justifié par aucunes idées, même si celle-ci sont parmis les plus nobles. La force de pensée du siècle des lumières montre que cette révolution se serait faites inéluctablement et que la voie de la violence minimale aurait pu se produire plutôt que cette boucherie.

je me réclame des idées de 1789, pas du tout de ce qui en a été fait durant les 50années qui suivirent.

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Invité Aurel

C'était la belle époque où des réunions de club dans des cafés pouvaient déboucher sur des mouvements de foule assez violents. Paris avait déjà une longue tradition de rebellions sanglantes. D'ailleurs, le Chapelier a vite réglé ce problème en mettant fin aux réunions publiques et aux associations, non ?

Il me semble qu'on voit apparaître l'ancêtre du communisme avec Grachus Baboeuf. Les fondements du collectivisme français ne dateraient-ils pas de cette époque, en se greffant sur la centralisation technocratique du colbertisme plus ancien ?

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