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Œuvres Audiovisuelles Libérales Ou à Lecture Libérale


La Fougère

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Après Orwell classé à tort parmi les auteurs libéraux (lui qui resta toute sa vie socialiste pur et dur), Eisenstein classé de la sorte… en dépit de son statut de cinéaste officiel du régime totalitaire communiste ! Nous ne sommes pas encore le 1er avril pourtant.

Ce qui ne l'a pas empêché d'avoir son lot d'ennuis avec le régime, et de finir sa carrière en quasi-disgrâce. Mais effectivement, de là à le considérer comme un libéral…

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Ce qui ne l'a pas empêché d'avoir son lot d'ennuis avec le régime, et de finir sa carrière en quasi-disgrâce. Mais effectivement, de là à le considérer comme un libéral…

Oui, mais - pour être franc - j'ai du mal à pleurer sur les cocos victimes de purges * - surtout quand elles se limitent à une disgrâce.

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* C'est d'ailleurs toujours quand les bolchos déciment leurs rangs que les critiques se font entendre, pas quand ce sont des innocents qui sont victimes des chacals communistes. Je pense évidemment à un film comme L'Aveu, emblématique à cet égard.

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* C'est d'ailleurs toujours quand les bolchos déciment leurs rangs que les critiques se font entendre, pas quand ce sont des innocents qui sont victimes des chacals communistes. Je pense évidemment à un film comme L'Aveu, emblématique à cet égard.

Je n'avais pas remarqué. Je tenterai d'y prendre garde à l'avenir.

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Oui, mais - pour être franc - j'ai du mal à pleurer sur les cocos victimes de purges * - surtout quand elles se limitent à une disgrâce.

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* C'est d'ailleurs toujours quand les bolchos déciment leurs rangs que les critiques se font entendre, pas quand ce sont des innocents qui sont victimes des chacals communistes. Je pense évidemment à un film comme L'Aveu, emblématique à cet égard.

A propos de communisme, je viens d'ajouter à la liste des films libéraux, Ninotchka de Lubitsch dont j'ai rédigé la notice.

J'ai mis quelques citations en VO.

Notamment la fameuse réplique de Garbo sur les Procès de Moscou : There are going to be fewer but better Russians.

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Incroyable mais vrai, le film est resté interdit en Finlande jusqu'en 1988. Faut croire qu'il dérangeait vraiment les Amis du Peuple.

Je crois que nous avons une source bibliographique en commun (déjà évoqué dans un autre fil) : 50 ans de cinéma américain, p. 656-657.

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Oui, mais - pour être franc - j'ai du mal à pleurer sur les cocos victimes de purges * - surtout quand elles se limitent à une disgrâce.

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* C'est d'ailleurs toujours quand les bolchos déciment leurs rangs que les critiques se font entendre, pas quand ce sont des innocents qui sont victimes des chacals communistes. Je pense évidemment à un film comme L'Aveu, emblématique à cet égard.

Tout à fait d'accord, néanmoins il faut reconnaitre à L'Aveu un intérêt documentaire certain quant aux méthodes employées par le grand frère soviétique. Aujourd'hui cela semble plutôt banal, des ouvrages comme "Le livre noir du communisme" étant passés par là, mais remis dans le contexte de l'époque…

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Tout à fait d'accord, néanmoins il faut reconnaitre à L'Aveu un intérêt documentaire certain quant aux méthodes employées par le grand frère soviétique. Aujourd'hui cela semble plutôt banal, des ouvrages comme "Le livre noir du communisme" étant passés par là, mais remis dans le contexte de l'époque…

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Après Orwell classé à tort parmi les auteurs libéraux (lui qui resta toute sa vie socialiste pur et dur), Eisenstein classé de la sorte… en dépit de son statut de cinéaste officiel du régime totalitaire communiste ! Nous ne sommes pas encore le 1er avril pourtant.

Plus ce fil avance et plus son utilité se fait sentir.

Quand je disais «un Eisenstein dans la liste de films libéraux»… il fallait lire un film d’Eisenstein.

Je n’ai jamais dit que le réalisateur avait sa place dans une liste des libéraux célèbres… De même je partage votre opinion sur Orwell, s’il est vrai qu’il est classé parmi les auteurs libéraux (et j'aimerais savoir où). L’important ici est l’œuvre.

1984 est sans aucun doute une œuvre libérale, et j’admets aujourd’hui que l’on peut trouver une lecture libérale dans La ferme des animaux même si le message sous jacent, évidemment trotskyste, me gêne un peu… J'y reviendrai.

J’ai revu ce week end Ivan le terrible et je crois que l’on peut discuter de sa place dans la liste, mais je dois encore y réfléchir, peut être le revisionner… j’y reviendrai. Ce qui me parait certain à ce stade c’est qu’il est légitime d’en discuter.

Bref il n’est pas question dans ce fil de déterminer le libéralisme d’un auteur, ni même nécessairement celui d’une œuvre… de l’art de lire en diagonale… :doigt:

Vous pensez à quels membres en particulier ?

Je ne les nomme pas par courtoisie afin de ne pas leur forcer la main dans leur choix de participer ou non à ce fil.

L’un d’entre eux s’est reconnu… j’en attends d’autre et en particulier le russophone. :icon_up:

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J'ai ajouté Aviator de Scorsese (2004) dans la liste du Wiki.

La notice explicite le choix : biographie d'un entrepreneur de génie qui a toujours un coup d'avance sur ses concurrents. La lutte de Hughes contre le monopole de Pan Am qui s'appuie sur des politiciens corrompus pour démolir son concurrent est typique de la tradition individualiste du cinéma américain : on se croirait chez Capra mais avec un héros anticonformiste mais quelque peu détraqué et non un gentil excentrique.

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Si. Chez Hawks. Et c'est un fordien fanatique qui le dit.

Sinon, qu'est-ce que vous pensez de L'Esclave libre de Walsh?

Je suis un grand fan de Walsh. Voilà un film que j'ai du voir il y a un très grand nombre d'années et qui visiblement ne m'a pas laissé un très grand souvenir. Il faudra que je le revoie.

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Je suis un grand fan de Walsh. Voilà un film que j'ai du voir il y a un très grand nombre d'années et qui visiblement ne m'a pas laissé un très grand souvenir. Il faudra que je le revoie.

Pour vous rafraîchir la mémoire:

http://www.cineclubdecaen.com/realisat/wal…sclavelibre.htm

(Une vraie mine ce site, soit dit en passant)

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Invité Arn0
1984 est sans aucun doute une œuvre libérale, et j’admets aujourd’hui que l’on peut trouver une lecture libérale dans La ferme des animaux même si le message sous jacent, évidemment trotskyste, me gêne un peu… J'y reviendrai.
Je sais pas. Dès le départ tout les cochons (y compris "Trostky") se donne des privilèges.
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Le Atlantic Monthly (ni franchement gauche ni franchement droite) se désolait le mois dernier de l'image que donnent les films américains des entreprises. Je cite :

"What is most striking, so far as the movies’ treatment of capitalism goes, is not the hostility of films whose main purpose is actually to indict corporate wickedness (Wall Street, Erin Brockovich, A Civil Action, The Insider, The Constant Gardener, and so forth). It is the idea of routine, reckless corporate immorality—maintained as though this premise were inoffensive, uncontroversial, and hardly worthy of comment—that drives movies whose principal interest lies elsewhere, whether in the human drama of contemporary geopolitics (Syriana, to cite a recent instance), knockabout comedy (Fun with Dick & Jane), children’s fantasy (Charlie and the Chocolate Factory), star-crossed romance (In Good Company), or, classically, in some dystopian near or distant future (Alien, The Terminator, Blade Runner, Robocop, and many others).

The point is not that such movies, or the culture more generally, argue that capitalism is evil. Just the opposite: it is that they so often merely assume, innocently and expecting to arouse no skepticism, that capitalism is evil."

[…]

"How about a movie in which a firm prospers under threat of competition by selling things that people want at an affordable price, paying its workers the market wage, and breaking no laws, thereby advancing the common good? Well, you see the problem."

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@Nick de Cusa

L'article est en effet intéressant. Avez vous un lien?

Si. Chez Hawks. Et c'est un fordien fanatique qui le dit.

Sinon, qu'est-ce que vous pensez de L'Esclave libre de Walsh?

A l’attention du fordien fanatique :

Que pensez vous de L'Homme qui tua Liberty Valance

Comme je le disais plus haut :

Concernant Liberty Valance, "l'enthousiasme (général)" concerne bien entendu la forme mais peut être bien plus encore le fond. Le triomphe de la loi naissante face à l’anomie qui la précède.

Partagez vous cette lecture ?

Pour mémoire

Chroniques et points de vue

Un Essentiel amazon.fr

Un des derniers westerns classiques, réalisé par le maître du genre, John Ford, immortalisé par sa morale trompeuse : "Quand la légende devient réalité, on imprime la légende". L'avant-dernier western du réalisateur de La Chevauchée fantastique voit s'affronter deux conceptions de l'Amérique, l'une fondée sur la loi – idéalement incarnée par James Stewart – et l'autre sur la tradition – là encore, idéalement représenté par John Wayne. Au centre du trio, Vera Miles représente la nation américaine, à la fois victime et bénéficiaire de ces deux visions. En montrant la même scène – la mort de Liberty Valance – de deux points de vue différents, ce film rejoint les sommets de l'ambiguïté que sont Rashomon de Kurosawa ou certains films de Mankiewicz. Témoignage sur l'histoire de l'Ouest américain, passation de pouvoir entre la justice du pistolet et la justice par les lois, L'Homme qui tua Liberty Valance marque la charnière entre le western classique – d'où la présence de John Wayne et de James Stewart, l'image en noir et blanc – et le néo-western – annoncé par des acteurs comme Lee Marvin et Lee van Cleef, et la réflexion en abîme qu'il propose sur un genre et sa disparition. Chef-d'œuvre testamentaire, œuvre crépusculaire, réflexion désabusée sur l'histoire des États-Unis, variation sur la vérité et les apparences, l'avant-dernier western de John Ford se prête à toutes les lectures. Mais il reste avant tout un formidable western, dont les arrière-plans et les questions complexes qu'il soulève n'enlèvent en rien la force et la simplicité de l'intrigue. --Sylvain Lefort

Les Indestructibles, de Pixar / Disney. Bourré de messages libéraux. Et puis très fun, aussi. Ca ne gâte rien, et ça permet de désintoxiquer certains moutards…

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J’espère que vous trouverez le temps de développer

Il y a également la série TV "Surface" qui est d'inspiration libertarienne. J'ai lu ça quelque part (Lafronde ?), pas encore eu l'occasion de regarder un épisode.

Je ne connais pas… Là encore : J’espère que vous trouverez le temps de développer

V for Vendetta (2005) de James McTeigue, avec Natalie Portman

Le film est bon et mérite d'être vu.

Ce film fait partie de mes films à voir en priorité.

Je sais pas. Dès le départ tout les cochons (y compris "Trostky") se donne des privilèges.

Le fait est que Snowball ("Trostky") est présenté comme un sauveur face à la menace extérieure, et un « pur » du point de vue idéologique en opposition avec Napoléon (Staline). Je ne me souviens pas que les privilèges pour les cochons aient été institués dès le départ.

Le message est le classique :

Ce n’est pas l’animalisme qui est condamnable, mais son détournement et son instrumentalisation par des personnages comme Napoléon (Staline)…

Perso, je bloque.

Au fait pour le wiki, c’est "animalisme" et non "animalerie" :

http://www.liberaux.org/wiki/index.php?tit…rme_des_animaux

( mais je ne suis pas cinéphile, je ne sais pas analyser un film, ni observer le rapport entre le fond et la forme).

Vous vous sous estimez. Vous avez déjà fait une analyse de texte à l’école non ? Eh bien ce n’est pas si différent. Les images au lieu d’être évoquées par le texte s’affichent et vous sont imposées… ce qui facilite finalement l’analyse. Fiez vous à votre intuition pour commencer, et faute de temps pour vous initier à la technique.

Un exemple tout bête : un personnage est visible à l’écran. Son visage est il mis en lumière ou plutôt assombri par l’éclairage. Est il observé depuis le bas, ou depuis le haut. Y a-t-il des ombres sur son visages, lui a-t-on attribué un thème musical et si oui est il menaçant ou plutôt séduisant; le jeu de l’acteur fait il du personnage quelqu’un de sympathique a priori?… etc… enfin tous ces procédés vous le rendent ils plutôt sympathique ou plutôt antipathique… De là vous connaîtrez les intentions de l’auteur… La forme vient elle soutenir le propos, ou au contraire l’infléchir pour le nuancer ou même le contredire…

Et ainsi de suite avec les décors, les mouvements de caméra, le montage, le rythme, etc…

C’est en forgeant…

Ici, c’est en regardant des films, ou la télé… Avouez qu’il y a plus désagréable comme apprentissage.

En fait c’est à la portée de tout le monde, la seule condition est de le vouloir. Personnellement je ne commence à analyser, au lieu de me laisser porter, que si je m’ennuie, ou si je regarde le film pour la Nième fois. Il faut aussi savoir profiter et se laisser promener par l’auteur, se laisser prendre par la main, sachant qu’alors, on ne percevra pas les mécanismes utilisés par celui-ci pour nous entraîner dans son voyage.

C'est encore un autre critère mais d'importance : la pédagogie libérale. :icon_up:

Tout est là en effet.

PS

J’en profite pour vous remercier Dardanus pour vos articles dans leur ensemble.

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Invité Arn0
Je ne me souviens pas que les privilèges pour les cochons aient été institués dès le départ.
Le mystère de la disparition du lait fut bientôt élucidé. C'est que chaque jour le lait était mélangé à la pâtée des cochons. C'était le temps où les premières pommes commençaient à mûrir, et bientôt elles jonchaient l'herbe du verger. Les animaux s'attendaient au partage équitable qui leur semblait aller de soi. Un jour, néanmoins, ordre fut donné de ramasser les pommes pour les apporter à la sellerie, au bénéfice des porcs. On entendit bien murmurer certains animaux, mais ce fut en vain. Tous les cochons étaient, sur ce point, entièrement d'accord, y compris Napoléon et Boule de Neige. Et Brille-Babil fut chargé des explications nécessaires

« Vous n'allez tout de même pas croire, camarades, que nous, les cochons, agissons par égoïsme, que nous nous attribuons des privilèges. En fait, beaucoup d'entre nous détestent le lait et les pommes. C'est mon propre cas, Si nous nous les approprions, c'est dans le souci de notre santé. Le lait et les pommes (ainsi, camarades, que la science le démontre) renferment des substances indispensables au régime alimentaire du cochon. Nous sommes, nous autres, des travailleurs intellectuels. La direction et l'organisation de cette ferme reposent entièrement sur nous. De jour et de nuit nous veillons à votre bien. Et c'est pour votre bien que nous buvons ce lait et mangeons ces pommes. Savez-vous ce qu'il adviendrait si nous, les cochons, devions faillir à notre devoir? Jones reviendrait ! Oui, Jones ! Assurément, camarades -- s'exclama Brille-Babil, sur un ton presque suppliant, et il se balançait de côté et d'autre, fouettant l'air de sa queue -, assurément il n'y en a pas un seul parmi vous qui désire le retour de Jones ? »

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@Nick de Cusa

L'article est en effet intéressant. Avez vous un lien?

http://www.theatlantic.com/doc/200603/capitalism

(mais je ne sais pas si c'est domaine public ou réservé aux abonnés. Essayez donc).

Aux Fordiens. C'est bateau de le dire, mais Rio Bravo est un sommet, et Eldorado marrant.

Éh, j'ai pas le courage de lire tout le fil, mais j'espère que les 7 samouraïs a été mentioné. Un village recrute une armée privée pour s'extirper des griffes des méchants qui les exploitent et les oppriment. Peut-être pas mon film préféré (quoi que), mais le plus beau.

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http://www.theatlantic.com/doc/200603/capitalism

Éh, j'ai pas le courage de lire tout le fil, mais j'espère que les 7 samouraïs a été mentioné. Un village recrute une armée privée pour s'extirper des griffes des méchants qui les exploitent et les oppriment. Peut-être pas mon film préféré (quoi que), mais le plus beau.

Les sept samouraï : Un des très rares films que je ne me lasse jamais de revoir.

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Bizarrement, il n'y a qu'un seul Western, pourtant genre libéral par excellence à mon avis.

Je viens de profiter de mes vacances forcées (faute d'élèves) à rédiger une notice sur le western que j'ai ajouté dans le Wikilibéral. Elle reste à améliorer mais pose les bases du sujet.

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Je viens de profiter de mes vacances forcées (faute d'élèves) à rédiger une notice sur le western que j'ai ajouté dans le Wikilibéral. Elle reste à améliorer mais pose les bases du sujet.

Allez, vous pouvez le dire maintenant : c'est vous qui avez lancé l'appel aux manifestations !

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J'ai rédigé les notices de :

Josey Wales (1976) de Clint Eastwood

Soupe au canard (1933) de Leo Mc Carey

Les chemins de la gloire (1936)

qui figuraient dans la liste de films libéraux du Wiki

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Un petit clin d’œil pour «rééquilibrer» avec Eisenstein

L'Invasion des profanateurs de sépultures

Zone 2 (Europe, Moyen-Orient & Japon)… actuellement indisponible (sauf d’occasion)

Disponible neuf en Zone 1 : Invasion of the Body Snatchers

Chroniques et points de vue

Amazon.fr

Le film le plus paranoïaque des années 50 aux USA. Une allégorie sur la menace russe et les dangers du communisme qui, c'est bien connu, risquait d'uniformiser la pensée des enfants de l'Oncle Sam. Pour preuve, cette histoire se déroulant dans une petite ville où certaines personnes n'ont plus la même personnalité. Un docteur y découvre des végétaux d'où s'échappent des formes presque humaines… Brillamment écrit, ce désormais classique de Don Siegel réussit toujours à instaurer un suspense que le manque total d'effets spéciaux ne vient jamais gâcher. Sur la jaquette, comme dans le déroulé du générique, on nous annonce que le film a été tourné en Superscope (soit en 2.00). Le générique respectant effectivement ce format, il est étonnant de constater que le film, lui, est proposé en 1.33. La copie reste néanmoins très bien restaurée et le son mono s'en tire avec les honneurs. Du beau boulot dont on se doit de profiter pleinement. --Pascal Goubereau

Un film qui devrait satisfaire les anticommunistes :icon_up: (dont je fait partie je vous rassure).

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J'ai rédigé les notices de :

Josey Wales (1976) de Clint Eastwood

qui figuraient dans la liste de films libéraux du Wiki

Attention film cultissime, sans doute mon film préféré de Clint Eastwood… Je me suis donc précipité pour lire votre article…

http://www.liberaux.org/wiki/index.php?tit…les_hors_la_loi

La petite communauté qui se constitue à la fin du film mêlant jeunes et vieux, Blancs, Indiens et Mexicains, marque enfin le triomphe de la vie sur la mort. La solitude du héros était le fruit des circonstances et, sans l’avoir cherché mais sans la refuser non plus, il finit par accepter la compagnie de ceux qu’il a sauvé et qui l’aident à leur tour dans le règlement de comptes final. Film plus complexe qu’il n’en a l’air, Josey Wales figure parmi les grandes réussites du réalisateur-acteur.

Oui et c’est là l’essentiel. Peut–être pourriez vous citer plus complètement le dialogue à la fin du film, où Josey Wales explique au chef de la tribu voisine qui se prépare à venir les exterminer que pour des hommes comme eux qui n’ont rien connu d’autre que la guerre depuis trop longtemps, ce n’est pas de risquer leur vie qui leur est difficile… c’est de choisir la vie, essayer de vivre ensemble. Choisir la mort est le choix de la facilité.

Choix confirmé à la toute fin d’ailleurs…

Votre citation

Citations

• Josey Wales à Ten Bears : Governments don’t live together. People live together. Governments don’t give you a fair word or a fair fight.

• Ten Bears : It’s sad that governments are chiefed by the double-tongues.

Il s’agit bien du dialogue de fin que j’évoque, ou ma mémoire me joue des tours ?

Le film est éblouissant de bout en bout, mais cette scène justifie à elle seule si besoin était, de voir cette œuvre qui est sans doute son meilleur film.

Vous avez bien fait de souligner les dialogues avec le « Chief Dan George (qui) campe, par ailleurs, la pittoresque figure d’un indien civilisé qui apporte une note comique dans un film assez sombre. »

Maintenant il y a quand même d’autres moments comiques, et quelques répliques savoureuses, comme on peut s’y attendre avec Clint.

Toujours avec le grand Clint Eastwood que pensez vous du film que j’évoque à coté (car je crois qu’il serait hors sujet ici)

http://www.liberaux.org/index.php?s=&showt…ndpost&p=142251

edit "la vie" et pas "le vie"

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Oui et c’est là l’essentiel. Peut–être pourriez vous citer plus complètement le dialogue à la fin du film, où Josey Wales explique au chef de la tribu voisine qui se prépare à venir les exterminer que pour des hommes comme eux qui n’ont rien connu d’autre que la guerre depuis trop longtemps, ce n’est pas de risquer leur vie qui leur est difficile… c’est de choisir le vie, essayer de vivre ensemble. Choisir la mort est le choix de la facilité.

Choix confirmé à la toute fin d’ailleurs…

J'ai complété la citation.

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J'ai ajouté à la liste

L'extravagant M. Deeds de Frank Capra (1936)

Les Sept samouraï d'Akira Kurosawa (1954)

A ce rythme vous aurez bientôt fait tous les articles… :icon_up:

Une critique tout de même: Pourriez vous mettre un lien dans votre post vers les articles nouvellement rédigés (par ergonomie pour le lecteur)… Vous me dites si j'abuse…

Dans un tout autre genre, je crois qu’un film comme Larry Flynt aurait sa place dans la liste, ou tout au moins dans ce fil pour en discuter.

The People VS Larry Flynt

On retiendra au passage que l’équipe du film, de sensibilité démocrate, fut assez surprise par l’accueil des politiques.

Rejet chez les démocrates qui y virent une attaque contre le féminisme…

Enthousiasme chez les républicains pour la défense de la liberté d’expression qu'on peut y trouver… Comme quoi… Il n'y a que les imbéciles…

Un film que j’ai trouvé réussi, alors que j’y allais à reculons. On penserait presque à Capra par moment… (au moins sur le fond)

Une critique

http://www.dvdenfrancais.com/titres/index_…te.php?key=1042

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Pour satisfaire les dures exigences de La Fougère je donne ici les liens des douze notices de films que j'ai réalisé :

Captive aux yeux clairs

Casablanca

Chemins de la Gloire

EXtravagant M. Deeds

Gangs of New York

Josey Wales

Juarez

Ninotchka

Le Rebelle

Rothschild

Les Sept Samouraï

Soupe au Canard

J'ajoute la notice générale sur le Western

Western

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