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Messages recommandés

Story of Your Life de Ted Chiang devrait te plaire.

https://en.wikipedia.org/wiki/Story_of_Your_Life

Présent dans ce recueil:

 

Je note, merci !

 

Et ce sera l'occasion de lire un peu de fiction en anglais.

 

Vu passer ça aussi :

 

The Guild of Xenolinguists http://www.amazon.fr/gp/product/1930846487

Quelqu'un a lu ? entendu parler ? connait Sheila Finch ?

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un peu de boobs, parce que là entre bollocks qui veulent se faire plus grosses que le boeuf ça devient quand même un peu étouffant

 

Comme disait Aristote, j'aime les boobs mais j'aime encore plus la vérité.

 

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un couteau bien affûté permet de résoudre bien des problèmes

Tu sous-entends l'élimination physique des féministes potentiellement susceptibles de causer problème?

Je suis prêt a payer la pierre a aiguiser, le colis et mais pas l'affranchissement.

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Comme disait Aristote, j'aime les boobs mais j'aime encore plus la vérité.

Et puis bon, c'est pas comme si dans le féminisme il y avait vraiment des boobs. Alors que dans les photos machistes de femmes objectifiées, il y en a.
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Même époque mais autres latitudes et dans un registre plus léger, j’ai commencé Fictions, un recueil de nouvelles de Borges. Certaines d’entre elles sont assez marquantes : La bibliothèque de Babel (belle variation du paradoxe du singe savant), Pierre Ménard, auteur du Quichotte (très drôle), Tlön Uqbar Orbis Tertius (et son univers berkeleyen) et La loterie de Babylone.

Pas mal dans l’ensemble pour le moment.

Au final, pas si léger que ça (notamment sur la deuxième partie du recueil), ce qui ne l'empêche pas d'être très bon dans l'ensemble en tout cas.

J'ai donc enchaîné sur Le Livre de sable, un autre recueil de Borges et celui-ci s'est avéré bien plus inégal à mon goût malgré quelques très bonnes idées (L'Autre, Le Congrès, La Secte des Trente, Undr, Le stratagème et la nouvelle éponyme).

Une amie proche pour qui le libéralisme reste une notion plutôt floue par moment, et ce malgré une belle culture : "Dis-moi Ultimex, toi qui es libéral, j'espère que tu ne lis pas des livres de ces horribles Hussards ou de leurs mentors Chardonne et Morand".

Eh bien voilà, depuis le temps que j'en entends parler de ces affreux-là et de leur réputation sulfureuse, c'était peut-être le coup de pouce dont j'avais besoin pour me plonger dans leurs bouquins, faire de la provocation un peu puérile et stérile (eh oui, je le reconnais, c’est complètement couillon comme attitude).

Je récupère donc (notamment) du Nimier (Le Hussard bleu) et du Blondin (Un singe en hiver) à la librairie du coin et m'attaque à ce dernier. Bonne pioche : du style, de la truculence et en même temps de la finesse et beaucoup d'humanité de la part de l'auteur envers ses personnages. Ah et une bonne grosse cuite bien mémorable vers la fin. Vu l'adaptation en film dans la foulée, avec Belmondo, Gabin et les dialogues d'Audiard (casting 100% franchouille donc mais j'assume complétement) : pas mal du tout.

Je garde le Nimier pour plus tard, étant ensuite passé sur un recueil de nouvelles de Thomas Mann : La Mort à Venise suivi de Tristan et du Chemin du Cimetière. Je ne connaissais Mann que de nom et je dois avouer ne pas m'être attendu du tout à un auteur si plein d'ironie et même de cruauté envers ses personnages. Très fin, très bon en tout cas.

J'enchaîne avec Eumeswil de Jünger. Plutôt bon pour le moment même si parfois ardu dans ses références.

  • Yea 1
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Je viens de finir un article d'Étienne Balibar, paru en 1981 (cf: https://archive.is/eN2Bg). C'est intéressant, l'auteur critique la tentation de la direction du PCF (auquel il appartenait depuis 1961 et dont il sera exclu en raison de cet article), de suivre le populisme montant et d'adopter une ligne "anti-immigrationniste". Il dit aussi qu'à ce jeu là, le PCF finira débordé par d'autres forces politiques plus à l'aise dans ce registre. Et avec le recul historique, c'est bien ce qui s'est produit (quasi-disparition du PCF, ascension du FN). Du coup je trouve que ce texte à quelque chose de prémonitoire, qu'il marque à son échelle le passage d'une période à une autre.

"Et l’on aboutit à ces « bavures » de Vitry, de Montigny-lès-Cormeilles et d’ailleurs, dont chacun voit bien qu’elles ne sont ni isolées ni le fait du hasard, puisque, aussi bien, la direction du Parti les couvre et les revendique comme symboles de sa politique, si même elle ne les planifie pas en fonction d’un calcul électoral d’une effroyable inconscience. Ce que l’on escompte ainsi, manifestement, c’est de détourner au profit du Parti, dans la phase difficile qu’il traverse, ce courant de peur, d’autodéfense et de repli sur le « chacun pour soi » des avantages acquis que nous sentons monter autour de nous, jusque chez nos voisins, nos amis ou nos collègues, et que la loi « Sécurité et Liberté » a pour fin déclarée de ranger derrière le gouvernement. C’est sur ce terrain désormais que risque de s’exercer la concurrence des appareils politiques. C’est cette démission, cet abandon au racisme et au populisme, ce peyrefittisme du pauvre que manifestent soudain au grand jour les opérations bulldozer, les « quotas » administratifs destinés à imposer le « seuil de tolérance » là où nous en avons le pouvoir, et le risque pris sans hésiter d’assimiler dans l’opinion tout Maghrébin à un trafiquant de drogue en puissance ! Déjà le Parti a repris à Stoleru - en lui offrant du même coup, ce qui est vraiment un comble, le beau rôle de « défenseur des immigrés » - son langage et son mot d’ordre d’arrêt immédiat de l’immigration, sans spécifier aucune condition qui permette l’intervention et l’expression des immigrés eux-mêmes, alors qu’on sait bien que ce mot d’ordre sert en pratique à justifier toutes les expulsions arbitraires. Combien de temps faudra-t-il au Parti, dans ces conditions, pour passer à l’étape suivante : « Qu’ils rentrent chez eux, ils nous prennent notre travail » ? Ici et là, écoutez la rumeur, c’est la conséquence qu’on en tire déjà. Quitte à utiliser au besoin comme alibi, et pour calmer l’émotion suscitée dans les rangs mêmes du Parti, le combat exemplaire d’un Moussa Konaté ou les secours collectés pour les sinistrés d’El-Asnam. La gangrène pénètre, lentement mais sûrement. Une fois qu’elle a mordu, si rien ni personne ne l’arrête, nul ne sait où elle s’arrêtera mais on peut savoir à coup sûr à qui elle profitera : s’il s’agit de mobiliser les nostalgiques de « la France aux Français », d’autres sont mieux armés et plus crédibles que les communistes. Leurs affiches s’étalent déjà sur les murs."

"Et voici que les municipalités communistes, ou plutôt certaines d’entre elles, qui appréhendent de payer aux élections de 1983 la note de la rupture de l’Union de la gauche, sont de plus en plus tentées de rechercher une nouvelle base électorale, en exploitant les craintes et les préjugés qu’elles ne croient plus pouvoir combattre."

"Une grande crise sociale, comme celle dans laquelle nous sommes entrés depuis quelques années déjà, aboutit toujours à une transformation de toutes les classes sociales : des conditions de vie, des conditions de travail, des idéologies et « mentalités », des organisations représentatives. Quoi qu’il puisse projeter pour y échapper, le parti communiste n’en sortira pas indemne. Face à une classe ouvrière de moins en moins semblable aux stéréotypes du marxisme dogmatique, les monopoles politico-idéologiques autoproclamés achèveront de voler en éclats. Et c’est tant mieux. Mais ce n’est pas pour autant que les travailleurs pourront se passer des organisations existantes. Pris collectivement, ils n’ont pas de libre choix idéal. Contraints, s’ils veulent se défendre, d’imposer eux-mêmes une issue progressiste à la crise, ils ne peuvent pratiquer la politique du pire ni celle de la table rase. Dès lors, pour une part importante, la classe et le Parti évolueront ensemble. Mais dans quel sens ? Il n’y a pas de fatalité. Il n’y a que des conditions matérielles plus ou moins défavorables. Il dépend de nous, communistes, d’enrayer la double spirale qui conduit, d’un côté, une fraction de la classe ouvrière et de la petite bourgeoisie vers une idéologie défensive, corporatiste, xénophobe et d’ordre moral, cependant que, de l’autre, le Parti (et avec lui la CGT - à moins que cette évolution, qui lui a déjà fait perdre des centaines de milliers d’adhérents, ne conduise à son éclatement) fournirait à cette régression historique la couverture d’une phraséologie « révolutionnaire »."
-Étienne Balibar, "De Charonne à Vitry", Le Nouvel Observateur, n° 852 du 9 mars 1981.

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Une amie proche pour qui le libéralisme reste une notion plutôt floue par moment, et ce malgré une belle culture : "Dis-moi Ultimex, toi qui es libéral, j'espère que tu ne lis pas des livres de ces horribles Hussards ou de leurs mentors Chardonne et Morand".

Eh bien voilà, depuis le temps que j'en entends parler de ces affreux-là et de leur réputation sulfureuse, c'était peut-être le coup de pouce dont j'avais besoin pour me plonger dans leurs bouquins, faire de la provocation un peu puérile et stérile (eh oui, je le reconnais, c’est complètement couillon comme attitude).

Je récupère donc (notamment) du Nimier (Le Hussard bleu) et du Blondin (Un singe en hiver) à la librairie du coin et m'attaque à ce dernier. Bonne pioche : du style, de la truculence et en même temps de la finesse et beaucoup d'humanité de la part de l'auteur envers ses personnages. Ah et une bonne grosse cuite bien mémorable vers la fin. Vu l'adaptation en film dans la foulée, avec Belmondo, Gabin et les dialogues d'Audiard (casting 100% franchouille donc mais j'assume complétement) : pas mal du tout.

 

 

Le seul "Hussard" que j'arrive à lire sans bailler, c'est Michel Déon. MissLib trouvera sans doute plus intéressant les écrits de Jacques Perret. Sinon, à découvrir, les œuvres complètes de Marcel Aymé (qui fut en quelque sorte un de leurs parrains). On a souvent tendance à le réduire à un auteur pour enfants, c'est loin d'être le cas (Je conseille en particulier Le chemin des écoliers et Uranus).

 

Sinon, j'ai profité des vacances pour finir The quest for community de Robert Nisbet, sociologue de premier plan (connu en France pour son livre la tradition sociologique) et conservateur (libéral) tocquevillien et Penser la diversité du monde, de Philippe d'Iribarne, qui cherche à démontrer l'importance des cultures nationales pour comprendre le monde (à distance de l'individualisme qui en fait un accessoire dispensable et du culturalisme qui oublie l'individu). J'ai également lu un petit livre de Norbert Waszek sur les lumières écossaises (bof, je relis en parallèle les écrits de Hume et pas mal de doc sur le sujet), et bien entamé le dernier livre de Pierre Hassner.

  • Yea 1
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Le seul "Hussard" que j'arrive à lire sans bailler, c'est Michel Déon. MissLib trouvera sans doute plus intéressant les écrits de Jacques Perret. Sinon, à découvrir, les œuvres complètes de Marcel Aymé (qui fut en quelque sorte un de leurs parrains). On a souvent tendance à le réduire à un auteur pour enfants, c'est loin d'être le cas (Je conseille en particulier Le chemin des écoliers et Uranus).

Je note pour les Hussards (même si, de mon côté, j'ai plutôt bien aimé le Blondin susmentionné) et pour Marcel Aymé (n'étant jamais allé plus loin que son recueil de nouvelles Le Passe-muraille, bien noir par moment d'ailleurs, et ce alors que je l'avais beaucoup apprécié).

Merci pour tous ces conseils. :)

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Michel Deon, je n'y arrive pas. Je trouve ça pédant.

J'aime bien Perret effectivement. Au moins il est drôle.

Je note aussi, merci. :)

Il ne reste plus qu'à lire les deux (Déon et Perret) pour me faire mon avis. ;)

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Bonjour à tous, je vends ma biblio libérale en très bon état sur Paris en main propre et ne pouvant pas créer de sujet je post ici. Je poste une première liste de 80 bouquins. Je préfère m'en débarrasser rapidement donc je vends aussi le tout pour 500 euros. 100 autres suivront. Cordialement

Robert nozick anarchie, état et utopie PUF 5 euros

Dieu et l'Etat Bakounine 2 euros

L'ordre sensoriel Friedrich Hayek 8 euros

Léon Wales, Vie et œuvres économique 4 euros

Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie 10 euros

Vilfredo Pareto, Le péril socialiste 9 euros

Pascal salin, Francais, n'ayez pas peur du libéralisme 9 euros

Bertrand lemennicier, le marché du mariage et de la famille 4 euros

Guy Sorman, Made in Usa 3 euros

La solution libérale Guy Sorman 3 euros

Guy Sorman, la nouvelle richesse des nations 2 euros

Guy Sorman, la révolution conservatrice américaine 3 euros

Guy Sorman l'état minimum 2 euros

Guy Sorman l'économie ne ment pas 2 euros

Guy Sorman, le progres et ses ennemis 3 euros

Adam Smith théorie des sentiments moraux 6 euros

(Cuir 1912) Émile Faguet) Le libéralisme 12 euros

(Pléiade) Benjamin Constant Œuvres 30 euros

Jean Francois revel, mémoires 4 euro

Jean Francois revel l'œil et la connaissance 3 euros

Jean Francois revel, histoire de la philosophie occidentale 7 euros

John Locke, identité et différence 4 euros

Joseph Stiglitz, un autre monde est possible 3 euros

Joseph Stiglitz, le prix de l'inégalité 5 euros

Karl Popper, misère de l'historicisme 4 euros

Karl popper, à la recherche d'un monde meilleur 5 euros

Vaclav Klaus, plante bleue en péril vert 4 euros

Willem von Humboldt, essai sur les limites de l'état. 5 euros

Reagan par Reagan, la naissance d'un président 3 euros

Pierre manent, histoire intellectuelle du libéralisme 2 euros

Alain Laurent, les penseurs libéraux 900 pages 7 euros

David friedman, vers une société sans Etat, 6 euros

Michel de ponçins, les étranges silences de la cour des comptes 3 euros

Gustave de molinari, les soirées de la rue saint lazare 4 euros

Walter block, défendre les indéfendables 5 euros

Phillipe Nemo, la société de droit selon f a Hayek 3 euros

Phillipe Nemo, La régression intellectuelle de la France 4 euros

Say Jean Baptiste, cours d'économie politique 3 euros

Ayn Rand, la grève 5 euros

Ayn Rand, la vertu d'égoïsme 4 euros

Raymon boudon, pourquoi les intellectuels n'aiment pas le libéralisme 3 euros

Erasme nicolas, traité des monnaies 4 euros

Les grands théoriciens (Karl max 2 euros)(Ricardo 3 euros) (l von mises 3 euros)

Alan greenspan, le temps des turbulences 4 euros

Rothbard Murray, l'homme l'économie et l'état 4 euros

Fred affalion, histoire de la révolution bourgeoise 4 euros

Agnes verdier molinié, les fonctionnaire conte l'état 3 euros

Les vies de John Keynes, une sorte de diable 3 euros

Condorcet, réflexion sur l'esclavage des negres, 3 euros

Tocqueville, de la démocratie en Amérique 3 euros

Yvan blot, Herbert Spencer 4 euros

Pierre Joseph proudhon, liberté partout et toujours 4 euros

Federic Bastiat, sophisme économique, 4 euros

Walter lippmann, la cité libre 5 euros

Ludwig von mises, abrégé de l'action humaine 5 euros

Bruno Leoni, la liberté et le droit 4 euros

Pascal salin, l'unification monétaire européenne 2 euros

Raymon aron, la philosophie critique de l'histoire 3 euros

Lysander spooner, outrages à chefs d'état, 3 euros

John Stuart mill, système de logique 4 euros

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C'est gentil de s'en préoccuper mais ça deviendrait indécent.

 

Comme disait Schopenhauer, j'aime la vérité mais j'aime encore plus le trolling

 

Plus sérieusement, on ne pourra jamais s'accorder que sur une définition "asymptotique" de la vérité, seulement tendre vers elle sans jamais l'atteindre... quitte à être tendu, autant que ce soit entre des boobs

 

c'est Schopenhauer qui a dit ça aussi je crois

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