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@ Bonjour, Pas de réactions? Bon, alors je vais offrir mon opinion. Je pense que le livre de Steiner et Vatin vaut la peine. Souvent les auteurs résument la théorie économique concernant leur sujet. Ensuite ils présentent des études sociologiques, qui illustrent le chaos de la réalité (cependant sans réfuter la théorie). Par exemple, P.-P. Zalio discute la sociologie économique des entrepreneurs. Il explique les idées de Schumpeter, Mises, Knight et Kirzner concernant le type de l'entrepreneur. Ensuite il les compare avec le concept sociologique du reseau. L'activité entrepreneuriale est toujours encastrée et institutionalisée. Etcetera.

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Il y a 16 heures, Cortalus a dit :

 

The calculus of consent de Buchanan et Tullock est quand même la base. Mais il faut lire en anglais et connaître les fondamentaux de l'économie néo-classique. Le marché politique de Tullock a été traduit en français. C'est un livre d'introduction qui expose les grands concepts de la théorie des choix publics sans trop rentrer dans les démonstrations formelles et les questions épistémologiques sous-jacentes.

 

J'aimerais bien traduire un jour The calculcus of consent. C'est ma réponse à la question : que feriez-vous si vous gagniez au loto ? 

Conditionnel: Si je gagnais au loto, je traduirais The calculus of consent.

 

La public choice théorie est liée à la social choice théorie. Donc tu pourrais étudier tous les deux.

  • Huh ? 1
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Il y a 5 heures, frigo a dit :

Dis m'en un peu plus sur ce Brown, vite fait que je me fasse une idée,  genre, époque. ..

Il a écrit Martians Go Home qui est une de mes découvertes de l'année. Un soupçon de SF dans une histoire plus large sur la société humaine. C'est décalé, c'est bien écrit, c'est intelligent. 

 

Il y a 5 heures, frigo a dit :

Un peu dans les vaps , les drogues, enfin je verrais bien.

T'es sur quel produit ? 

  • Yea 1
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il y a 32 minutes, NoName a dit :

Il a écrit Martians Go Home qui est une de mes découvertes de l'année. Un soupçon de SF dans une histoire plus large sur la société humaine. C'est décalé, c'est bien écrit, c'est intelligent. 

 

T'es sur quel produit ? 

Ah ok, autrement là je suis sur de la poitrine de veau qui bullotte gentiment dans ses navets au coin du poêle depuis 5 heures.

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Les asymétries de statut entre les hommes et les femmes semblent se maintenir même dans les sociétés les plus égalitaires, ce qui suggère à certains auteurs qu’une prédisposition à fondement sociobiologique pourrait amener les hommes à être plus attirés par le pouvoir et la dominance intergroupes (hypothèse d’invariance, Sidanius et Pratto, 1999). Une étude conduite dans quatre pays (France, Belgique, Suisse et Tunisie ; N = 711) montre que les hommes obtiennent des scores d’orientation vers la dominance sociale (sdo) plus importants que les femmes. Toutefois, infirmant l’idée qu’une telle invariance est ancrée dans la biologie, les résultats montrent que l’identité de genre, un construit social et multi-contextualisé, médiatise l’effet du sexe biologique sur les scores de sdo dans les quatre pays.



https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-internationaux-de-psychologie-sociale-2005-3-page-113.htm

 

 

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Quote

Toutefois, infirmant l’idée qu’une telle invariance est ancrée dans la biologie, les résultats montrent que l’identité de genre, un construit social et multi-contextualisé, médiatise l’effet du sexe biologique sur les scores de sdo dans les quatre pays.

word-salad.jpg

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@Gio is back:

 



Soit dit en passant, l’une des conséquences inéluctable est le « thin libertarianism » ou « brutalisme », les libertariens qui proclament par exemple la légitimité du racisme ou de l’homophobie dans le cadre du principe de non-agression. Étant donné sa conception de départ, le libertarianisme inclura toujours en son sein des discours de haine et autres aberrations intellectuelles dont il peut servir de refuge. En lui-même, il ne contient aucune objection contre le racisme ou contre le surnaturel. Comme il déconnecte la politique du reste de la philosophie, il considère que ce n’est pas son sujet.

 

Or, d’un point de vue Objectiviste, la politique n’est pas et ne peut pas être un sujet isolé. Les idées politiques ne sont pas des abstractions flottantes qui sortent de nulle part, mais reposent nécessairement sur certaines philosophies, découlent de certaines réponses à des questions telles que : Qu’est-ce que la réalité ? Comment je le sais ? Qu’est-ce qui bien, qu’est-ce qui est mal ?

https://objectivismefr.wordpress.com/2017/11/25/objectivisme-et-libertarianisme/

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J'étudiais un texte d'historien en rapport avec l'arpentage Romain (notamment au Ier siècle, suite aux troubles consécutifs au règne de Néron et à la volonté de ses successeurs de rétablir un cadastre fiable en vue d'une fiscalité "rationalisée" - je simplifie drastiquement) quand je suis tombé sur ce passage qui pourrait intéresser ici, et qui m'a rappelé une de mes questions passées : " comment pensais les hommes de l'Antiquité par rapport à nous ? " (même si on parlait plutôt de philosophie, d'Aristote et de Strauss à ce moment là).

Voilà l'extrait en question :

 

L’espace antique est un espace multipolaire, fondé sur une vision analogique du monde et produit par les réalités du communautarisme. Dans l’Antiquité, la diversité, l’inégalité et même l’irréductibilité des êtres sont conçues comme la base de l’ontologie et ces qualités ne posent pas de problème en elles-mêmes. Pour un homme de l’Antiquité, la question immédiate sera de savoir par quels liens il peut relier les existants les plus divers en un enchaînement qui, de proche en proche, rétablisse la continuité. D’où l’obsession des correspondances entre les êtres, et notamment de l’homme et du cosmos.

L’usage des polarités, y compris croisées, qui suscitent un monde à multiples termes, n’effraie donc pas. C’est entre elles qu’il faut définir les liaisons, sans pouvoir définir un mode unique (comme l’est par exemple notre « universelle » et structurante distinction entre nature et culture), puisque les diverses polarités dessinent autant de cartographies qui interfèrent. Ces polarités qui s’entrecroisent autour de l’espace antique, ce sont les statuts, les types de sols, les catégories gromatiques (note de Boz : comprendre relatives à l'arpentage, l'instrument traditionnel était la groma https://fr.wikipedia.org/wiki/Groma_(instrument_de_mesure)), fiscales, fondiaires. Aucun de ces classements ne peut être subordonné à un autre dans un strict rapport d’autosimilarité, comme ce serait le cas ou au moins la tendance dans le naturalisme méthodologique.
L’arpentage fait donc partie de ces ensembles de règles et de pratiques qui ont pour but de créer du sens entre des choses éparses, d’ordonner des existants, sans aucun doute pour le plus grand profit des buts politiques poursuivis, mais pas uniquement, car l’explication cosmologique est aussi importante.
La fonction de clôture apparaît essentielle. Elle a pour but de faire tenir ensemble des éléments singuliers et inconstants. Quand les arpenteurs décrivent le sol qu’ils sont chargés de maîtriser d’un point de vue technique, ils se posent moins la question du centre – préoccupation naturaliste qui vise à mieux exclure les marges – que celle de la clôture. Comment rassembler des singularités et non pas comment diffuser depuis un pôle unique et central des principes uniformes ? Dans un monde où tout est particulier, mais aussi où tout fait sens – la ligne, la borne, l’arbre, le monument, la bande, la surface, la figure gravée, la façon d’édifier le mur ou de tailler la haie, etc. –, on est bien en présence d’un universalisme, mais différent du nôtre.
Dans l’espace agraire ainsi défini, il faut se déplacer en voyant tout, en déchiffrant chaque chose par son être et son rapport avec d’autres êtres, et non par son essence ou par ce à quoi elle se rapporterait de plus important et de plus signifiant, comme aujourd’hui. C’est la qualité des relations entre les existants qui donne la stabilité, et pas seulement la coercition intellectuelle issue de l’application d’un principe. Pour nous, naturalistes, la limite « de propriété » est une idée, et qu’on mette une borne en forme de X ou une autre en forme de Y a moins d’intérêt, puisque c’est la notion que nous voyons et le principe que nous respectons. Pour un esprit analogique, il en va autrement : les choses matérielles ont du corps, de l’épaisseur, si modestes soient-elles, et si elles sont là, ce n’est pas en représentation d’une idée, mais en tant que signe dans une herméneutique et résultat d’un rituel. D’où ces listes de bornes, de signes, de chiffres, de lettres, de figures, etc., qui nous ennuient un peu par leur aspect idiographique, car nous pensons qu’une fois que nous avons compris l’idée, le détail est fastidieux.
L’espace antique n’est donc ni unique ni unificateur. Il n’agit pas, comme c’est le cas dans la vision moderne, comme élément de cohérence ou élément qui finit par rendre cohérent. Les régions et les lieux antiques sont disjoints, parce que différents, et c’est une rationalité particulière qui les réunit, dont il appartient aux professionnels d’exprimer les termes. La géométrie, par exemple, distingue et met en rapport. Ainsi, on comprend mieux qu’il soit très rationnel de réaliser des imbrications de trames quadrillées, ce qui nous paraît invraisemblable (note de Boz : des arpentages quadrillés (approche typiquement romaine) se superposaient parfois, notamment à leurs périphéries respectives, d'où certains imbroglio géométriques mais aussi judiciaires). Quand il y a deux vagues d’assignation au même endroit, on crée une centuriation pour chacune et on les unit par un rapport géométrique, en faisant de la ligne de l’une la diagonale d’un ensemble de centuries de l’autre. Pour chaque acte institutionnel de même type, on crée une archive spécifique qui ne reprend pas l’archive précédente. Cette pratique dit l’analogisme antique qui articule et ne fusionne pas, alors que notre universel plan parcellaire issu de la mappe sarde ou du cadastre napoléonien pose un principe opposé, celui de la fusion de la diversité dans un unique dessin de référence.
Voilà pourquoi il n’apparaît pas inconcevable d’assigner des terres à des colons « d’Orange » sur le territoire d’autres communautés civiques, et même de la colonie d’Arles.
 
Le lien vers l'article complet pour les éventuels curieux motivés : https://www.cairn.info/revue-annales-2008-4-page-847.htm#re44no44
 
 
Je sais que je ne comprends pas tout dans ce texte, car je pense qu'il faut très bien connaître le droit romain pour l'interpréter correctement et rendre rationnel à nos yeux ce qui paraît étrange (assigner plusieurs fois la même terre à des gens différents ?). J'ai néanmoins une question d'une autre nature. Naïvement, ce qui est expliqué me paraît contradictoire avec disons la vision du monde de Platon. Ce dernier, me semble-t-il, cherche justement l'universel au delà des apparences singulières (la caverne toussa toussa).
Alors je vois plusieurs possibilités :
1) je n'ai rien compris à Platon (très très probable).
2) j'ai à peu près correctement compris que Platon (et d'autres) ne pensait pas comme ça, et la vision du monde décrite dans cet article est celle de 99% des hommes de l'Antiquité, et Platon n'est représentatif que d'une certaine élite intellectuelle qui cherchait déjà de l'universel d'une façon qui nous est familière à nous, les Modernes.
3) L'auteur parle en fait, sous le terme d'homme de l'Antiquité, d'administrateurs, de juristes et de techniciens romains (donc ni des philosophes, ni des grecs), et c'est de là que la divergence (apparente) proviendrait.
 
Si quelqu'un peut m'éclairer (partiellement ou totalement), j'en serais bien aise :dentier:
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il y a une heure, Boz a dit :

2) j'ai à peu près correctement compris que Platon (et d'autres) ne pensait pas comme ça, et la vision du monde décrite dans cet article est celle de 99% des hommes de l'Antiquité, et Platon n'est représentatif que d'une certaine élite intellectuelle qui cherchait déjà de l'universel d'une façon qui nous est familière à nous, les Modernes.

 

3) L'auteur parle en fait, sous le terme d'homme de l'Antiquité, d'administrateurs, de juristes et de techniciens romains (donc ni des philosophes, ni des grecs), et c'est de là que la divergence (apparente) proviendrait.

 

Je vote pour 2 et 3. De toute façon, on ne peut rien dire de très intéressant sur un sujet aussi général que "les hommes de l'Antiquité pensaient que" (à part des platitudes).

 

On ne peut pas exclure que l'auteur raconte tout simplement n'importe quoi, ne serait-ce que parce que la pensée médiévale était elle réellement analogique (cf L'automne du Moyen-âge), de par la religiosité omniprésente (tout renvoie directement ou indirectement à Dieu). Chose qu'on ne peut pas dire des sociétés gréco-romaines, païennes et beaucoup plus pluralistes (intégration des religions étrangères à Rome, écoles philosophiques, etc.).

 

L'idée que Rome n'aurait pas développé un universalisme intégrateur est fausse: "l’époque recherche des catégories générales susceptibles de quadriller le réel, de penser et de contrôler la diversité, de subsumer les particularismes. C’est dans cette création de formes, dans la construction de ce nouvel ordre logique recouvrant sans les détruire les singularités historiques que s’imposera l’universalité de Rome." cf:  http://oratio-obscura.blogspot.fr/2017/04/la-raison-de-rome-naissance-de-lesprit.html

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1 hour ago, Johnathan R. Razorback said:

 

Je vote pour 2 et 3. De toute façon, on ne peut rien dire de très intéressant sur un sujet aussi général que "les hommes de l'Antiquité pensaient que" (à part des platitudes).

 

On ne peut pas exclure que l'auteur raconte tout simplement n'importe quoi, ne serait-ce que parce que la pensée médiévale était elle réellement analogique (cf L'automne du Moyen-âge), de par la religiosité omniprésente (tout renvoie directement ou indirectement à Dieu). Chose qu'on ne peut pas dire des sociétés gréco-romaines, païennes et beaucoup plus pluralistes (intégration des religions étrangères à Rome, écoles philosophiques, etc.).

 

L'idée que Rome n'aurait pas développé un universalisme intégrateur est fausse: "l’époque recherche des catégories générales susceptibles de quadriller le réel, de penser et de contrôler la diversité, de subsumer les particularismes. C’est dans cette création de formes, dans la construction de ce nouvel ordre logique recouvrant sans les détruire les singularités historiques que s’imposera l’universalité de Rome." cf:  http://oratio-obscura.blogspot.fr/2017/04/la-raison-de-rome-naissance-de-lesprit.html

Merci pour ta réponse.

Disons que dans le contexte de l'article, il s'agit quand même assez clairement d'esprits éclairés selon les canons de l'époque : les agrimensors (experts géomètres et juridiques tout à la fois). Un peu comme si aujourd'hui on parlait de hauts fonctionnaires qui auraient une double casquette d'ingénieur (genre mines et ponts ou dans le même registre) et de juriste spécialisé dans le cadastre et la propriété foncière.

Donc pas des philosophes, certes, mais des gens possédant une culture et une formation intellectuelle solides. Très bien considérés socialement.

Et puis l'auteur précise bien qu'un universalisme romain existe, il dit juste que ce n'est pas le même que le nôtre (ce qui semble raisonnable).

Bonne remarque pour le moyen-âge.

Je vais lire ton lien et continuer à méditer.

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J'ai retrouvé chez mes parents une pile de Brussolo que j'ai dû acheter sans lire. J'aimais bien ses livres pour enfants (plus doué pour créer un univers que des personnages) quand j'étais gamine mais pas d'idée de ce que le reste de son oeuvre vaut, sauf ses romans policiers pas mal du tout. C'est le stakhanoviste de la SF française en tout cas :icon_wink:

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il y a une heure, Romy a dit :

J'ai retrouvé chez mes parents une pile de Brussolo que j'ai dû acheter sans lire. J'aimais bien ses livres pour enfants (plus doué pour créer un univers que des personnages) quand j'étais gamine mais pas d'idée de ce que le reste de son oeuvre vaut, sauf ses romans policiers pas mal du tout. C'est le stakhanoviste de la SF française en tout cas :icon_wink:

 

Je vais jeter un oeil, je ne connaissais pas du tout cet auteur ! 

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Dans mes lectures du moment, j'ai oublié de citer que j'ai lu un exemplaire de Brigade Mondaine pour voir ce que ça donnait. 

 

Évidemment, c'est du Harlequin version porno pour femmes de 45 ans et +

 

Mais, et c'est ce qui m'intéresse en premier lieu, c'est un vecteur génial de promotion d'idées politiques. De ci de là, un beau plaidoyer contre la mondialisation et l'avidité etc... Rien que de très normal. Mais l'intéressant c'est le support. T'en colles 3-5 pages par exemplaire, souvent t'achètes ça en série que tu lis sur long terme.

 

Politique dans de la fiction: défenses mentales au repos

Contenu simple et pas trop présent: on ne saoule pas

Se lit en séries: répétition et application en multicouche: ça accroche. 

 

Et boom, Inception

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Moi aussi je suis un peu ancienne :)

J'ai lu une grande partie de son oeuvre  il y a plus de 35 ans et j'en ai été bouleversée. Il raconte sa vie de noceur et d'aventurier écrivain fauché et hédoniste à Paris, en Grèce puis aux usa.

C'est vraiment une oeuvre puissante et à part.

Il a été censuré pour son obscénité. Et c'est vrai que ses bouquins sont hyper charnels. Mais tellement vivants, drôles et désespérés. 

Je suis allée à l'ouest des états unis et je voulais visiter absolument sa maison à Big Sur. Laissée en l'état comme un musée. Quelle émotion, quel site merveilleux, cette toute simple cabane en bois, et son environnement

 

 

Il a écrit  d'autres livres 

Jours tranquilles à Clichy c'est un petit bouquin pour commencer.

 

  • Yea 1
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https://www.amazon.fr/Origin-Consciousness-Breakdown-Bicameral-Mind/dp/0618057072

 

Apparemment c’est vieux et connu, mais je découvre. L’auteur y défend la thèse que la conscience est un phénomène culturel récent (plutot que biologique et aussi vieux que Homo Sapiens), qui est apparu après le langage et l’écriture.

 

Edit: ya plus de balise amazon ?

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@Sloonz : si ce genre de sujet t'intéresse, il y a tout une littérature dans le sillage de Wittgenstein (mais pas que) sur la question du langage et de la conscience qui ama culmine avec le livre de Richard Rorty L'homme spéculaire (Philosophy and the Mirror of Nature). Dans un autre genre, mais qui a aussi l'intérêt d'historiciser, tout comme le fait Rorty, les états mentaux, il y a la vie de l'esprit de Arendt: un livre vraiment intéressant et moins connu que la crise de la culture ou son étude du totalitarisme. 

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il y a 33 minutes, NoName a dit :

Tiens puisqu'on en parle, est ce que quelqu'un connaît Daniel c. Denett ?

 

J'ai eu un devoir sur certains extraits de La Conscience expliquée dans un cours de philosophie de l'esprit, mais c'est définitivement pas mon truc. J'ai stagné à 11/12 tout le semestre.

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J'ai laissé de coté la Terreur Révolutionnaire de P. Gueniffey que je devais rendre à la bibliothèque pour lire son livre Napoléon et De Gaulle. Je le recommande vivement.

Maintenant j'ai commencé le marxisme de Marx de R. Aron. C'est un gros volume de 700 pages mais ça en vaut la peine. C'est le seul cours honnête sur Marx que j'ai trouvé.

N’empêche, j'ai trouvé un Clouscard à la bibliothèque pour me marrer. Critique du libéralisme libertaire.

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il y a 33 minutes, tomrobo a dit :

N’empêche, j'ai trouvé un Clouscard à la bibliothèque pour me marrer. Critique du libéralisme libertaire.

 

C'est quasiment le seul de ses livres que je n'ai pas lu. En général j'essaye toujours de trouver quelque chose à sauver dans le marxisme mais Clouscard c'est vraiment n'importe quoi. L'écriture est complètement wtf, avec une suraccumulation de termes savants, de notions philosophiques détournées de leur sens, de blagues érudites pour faire le mec, etc. Gros complexe d'infériorité de l'auteur, qui n'a jamais eu le succès qu'il espérait. Et autant on trouve des frémissements d'auto-critiques chez certains marxistes comme G. Lukács, autant chez Clouscard, quand le réel ne colle pas avec la doctrine, c'est le réel qui a tort.

 

 

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