Aller au contenu

Mes lectures du moment


Messages recommandés

Il y a 11 heures, Nigel a dit :

L'Institut Coppet va traduire les classiques de l'école autrichienne, si ça vous intéresse

 

https://www.institutcoppet.org/bibliotheque-autrichienne/

 

En Chine — malgré la censure et les risques réels qu’il y a à publier de tels textes — la littérature autrichienne est tout à fait florissante. La plupart des classiques de Mises, Hayek, Rothbard, etc. sont disponibles et fréquemment réédités. On compte non seulement plusieurs éditions, mais plusieurs traductions concurrentes de l’Action humaine. Il est même possible de trouver en librairie la colossale biographie de Mises (plus de 1000 pages) par G. Hulsmann.

 

Honte pour la France.

Lien vers le commentaire
Il y a 10 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

Article clair, lucide, sur l'anarchisme et ses apories: http://web.archive.org/web/20041112002333/http://www.refractions.plusloin.org/textes/refractions6/ideal_libertaire.htm

 

(Merci aux contributeurs de Wikiberal grâce auquel j'ai trouvé cet intéressant texte).

Apories, comme tu y vas, il me semble au contraire en première lecture que l'article essaie de trouver un moyen terme raisonnable entre démocratie et anarchie.

Lien vers le commentaire
15 minutes ago, frigo said:

Apories, comme tu y vas, il me semble au contraire en première lecture que l'article essaie de trouver un moyen terme raisonnable entre démocratie et anarchie.

Quelle horreur.

J'y vois surtout une collection d'épicycles et autres tortillements pour éviter d'aboutir à l'anarcho-capitalisme.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

C'est vrai que l'article évite la question de la propriété ( mais je l'ai lu un peu en diagonale). 

Mais quand il pose sur la balance anarchie et démocratie c'est bien la question de trouver une fenêtre entre la propriété privée et la propriété commune , à mon avis la question de la propriété est sous entendue.

Lien vers le commentaire
Il y a 3 heures, frigo a dit :

Apories, comme tu y vas, il me semble au contraire en première lecture que l'article essaie de trouver un moyen terme raisonnable entre démocratie et anarchie.

 

Et du coup le résultat ne correspond plus à ce qu'on appelle ordinairement anarchie, et encore moins à ce qu'on dans la tête la majorité des anarchistes de nos jours (qui certes ne se situent pas à un tel niveau de conceptualisation).

 

Si on le lit bien ce texte donne même des arguments contre l'anarchisme.

Lien vers le commentaire
Il y a 19 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Et du coup le résultat ne correspond plus à ce qu'on appelle ordinairement anarchie, et encore moins à ce qu'on dans la tête la majorité des anarchistes de nos jours (qui certes ne se situent pas à un tel niveau de conceptualisation).

 

Si on le lit bien ce texte donne même des arguments contre l'anarchisme.

 

Ce qui est défendu ne me semble pas beaucoup s'éloigner de l'idéal des anarchistes continentaux orthodoxes (école de la synthèse). Voir pas du tout, mais peut-être est-ce parce que je ne m'y connais pas assez. Quand on regarde en détail leurs revendications (en cherchant bien les petits morceaux positifs au milieu des exigences destructrices), on s'aperçoit que ce qu'ils veulent est en fait une démocratie directe strictement fédéraliste. Et un contrôle total de l'économie par lesdites instances fédérales. Mais pas de police ni d'armé, et de la liberté individuelle tout de même. Enfin, sauf si vous avez une religion et une famille, parce que ça, ça doit être interdit. On pourrait parler de totalitarisme décentralisé.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

"Il reste toujours d'inoffensifs observateurs de soi pour croire qu'il y a des "certitudes immédiates", par exemple "je pense", ou, conformément à la superstition de Schopenhauer, "je veux": comme si, en quelque sorte, il était donné au connaître de saisir ici son objet pur et nu, comme "chose en soi", et sans qu'intervienne de falsification ni du côté du sujet, ni du côté de l'objet. Mais que "certitude immédiate", tout comme "connaissance absolue" et "chose en soi", enferme une contradictio in adjecto, c'est une chose que je répéterai cent fois: il faudrait tout de même en finir un jour avec la séduction des mots ! Le peuple peut bien croire que connaître, c'est savoir à fond, le philosophe doit se dire: "si je décompose le processus exprimé par la proposition "je pense", je trouve une série d'affirmations téméraires qu'il est difficile, peut-être impossible de fonder, -par exemple que c'est moi qui pense, qu'il doit y avoir de manière générale un quelque chose qui pense, que penser est une activité et un effet exercé par un être que l'on pense comme cause, qu'il y a un "je", et enfin que ce que désigne penser est déjà fermement établi, -que je sais ce que c'est que penser. Car si je n'avais pas déjà tranché ces questions par moi-même, en fonction de quel critère devais-je déterminer si ce qui se produit exactement ne serait pas du "vouloir" ou du "sentir" ? Bref, ce "je pense" présuppose que je compare mon état du moment à d'autres états que je connais en moi pour établir ainsi ce qu'il est: du fait de ce renvoi à un "savoir" autre, il n'offre en tout cas pas pour moi de "certitude" immédiate. - A la place de cette "certitude immédiate" à laquelle le peuple peut bien croire dans le cas présent, le philosophe trouve une série de questions de métaphysique, authentiques cas de conscience de l'intellect, qui sont les suivantes: "D'où est-ce que je tire le concept de penser ? Pourquoi est-ce que je crois à la cause et à l'effet ? Qu'est-ce qui me donne le droit de parler d'un je, plus encore d'un je cause, et finalement encore d'un je cause des pensées ?"."

-Friedrich Nietzsche, Par-delà bien et mal, traduction Patrick Wotling, Paris, GF Flammarion, 2000 (1886 pour la première édition allemande), 385 pages, p.62-63, §16.

Lien vers le commentaire

Je suis en train de lire Nouvelles leçons d'économie contemporaine de Simmonot, la réédition récente. Waw, c'est très limpide, lecture facile, traite de tous les sujets de façon non superficielle (juste assez pour avoir envie de faire ses propres recherches dessus). J'y trouve une approche différente des autres auteurs que j'ai pu aborder et ça fait du bien

  • Yea 2
Lien vers le commentaire

Je lis (ou relis) tout Nietzsche, je viens de finir L’Antéchrist:

 

"Les Allemands ont empêché en Europe la dernière grande moisson de culture qu'il était possible de récolter, — la Renaissance. Comprend-on enfin, veut-on enfin comprendre, ce qu'était la Renaissance ? la transmutation des valeurs chrétiennes, l'essai de donner la victoire, avec tous les instincts, avec tout le génie, aux valeurs contraires, aux valeurs nobles... Il n'y eut jusqu'à présent que cette seule grande guerre, il n'y eut jusqu'à présent pas de problème plus concluant que celui de la Renaissance, — mon problème est le même que le sien — : il n'y a jamais eu de forme d'attaque plus fondamentale, plus droite, plus sévère, dirigée contre le centre sur toute la ligne. Attaquer à l'endroit décisif au siège même du christianisme, mettre sur le trône papal les valeurs nobles, c'est-à-dire introduire ces valeurs dans les instincts, dans les besoins et les désirs infé­rieurs de ceux qui étaient au pouvoir... [...]
Et Luther
rétablit l'Eglise : il l'attaqua... La Renaissance, un événement dépourvu de sens, un grand en vain ! Ah, ces Allemands, ce qu'ils nous ont déjà coûté ! En vain — c'est ce qui fut toujours l'œuvre des Allemands. — La Réforme ; Leibnitz ; Kant et ce qu'on appelle la philosophie allemande ; les guerres de « liberté » contre Napoléon Ier ; le nouvel Empire allemand — chaque fois un en vain pour quelque chose qui était déjà là, pour quelque chose d'irréparable... Ce sont mes ennemis, je l'avoue, ces Allemands : je méprise en eux toute espèce de malpropreté d'idées et de valeurs, de lâcheté devant la probité de chaque oui et non. Depuis près de mille ans ils ont épaissi et embrouillé tout ce qu'ils ont touché de leurs doigts, ils ont sur la conscience toutes les demi-mesures, tous les compromis dont est malade l'Europe, — ils ont également sur la conscience l'espèce la plus malpropre de christianisme qu'il y ait, la plus incurable, la plus irréfutable, le pro­testantisme... Si on n'arrive pas à en finir du christianisme, les Allemands en seront cause..." (§ 61)
-Friedrich Nietzsche, L’Antéchrist. Essai de critique du christianisme, (rédigé en 1888, 1895 pour la première édition allemande), traduction Henri Albert.

Lien vers le commentaire

 Des 300 livres de ma bibliothèque, moins de 20% valaient le coup, et seuls 5% seront relus (enfin, je surligne tout donc survoler serait plus juste). 

 

 J'ai fait un run pour finir ma pile qui s'entassait. Libéralisme de Pascal Salin ? Les deux premiers chapitres étaient très bien, le reste dispensable. 

 

 Le Cygne Noir de Taleb : Brillant mais inutilement long. Le livre aurait pu être condensé 150 pages. Puis il y a un côté démago anti-économiste qui m'a déplût. 

 

Et d'autres trucs. Au passage, Hayek écrit avec ses pieds (mais je l'ai déjà dit mais ça me choque à chaque fois)

 

 Enfin voilà, c'était mon moment rage. Je vais être sélectifs à présent car ça me bouffe du temps. 

Lien vers le commentaire
Il y a 4 heures, Nigel a dit :

Libéralisme de Pascal Salin ? Les deux premiers chapitres étaient très bien, le reste dispensable.  

 

Pas lu, mais de lui, La vérité sur la monnaie m'a permis d'appréhender pas mal de concepts sur ce sujet.

Lien vers le commentaire

 Je viens de lire "Charlie Chan Hock Chye - une vie dessinée -"

 

 En gros c'est une BD autobiographique sur un dessinateur de BD - logique - et qui relate l'Histoire de Singapour. 

 

 Et c'est franchement bien fait. Un merveilleux moyen de découvrir Singapour - avec ses défauts et forces - et même d'un point de vue artistique, c'est vraiment impressionnant la mise en scène de la BD. 

 

Petit spoil pour bien comprendre

Révélation

En fait, le dessinateur de BD est purement ficitf. Alors oui c'est écrit sur la 4ème de couverture, mais sans ça, tu t'y croirais tellement c'est bien foutu et tout paraît vraisemblable. Il y a pleins de morceaux de soi-disants croquis ou peinture du dit auteur. 

 

 Bref lisez ça à l'occasion. 

Lien vers le commentaire

"The AI dellusion" de Gary Smith. C'est surtout un livre sur les mésusages des statistiques en science et de pourquoi le data mining est destiné à produire de bons gros rails si utilisé à l'aveugle.

 

Il donne l'image intéressante du "tireur fou texan" en deux versions : je couvre un mur de cibles et je tire (V1),  je tire une fois et je dessine une cible autour de l'impact (V2). Il donne des tonnes d'exemples d'études souffrant de ce type de problèmes.

 

Assez intéressant mais un peu long : ça ferait un bon weekend article d'une trentaine de pages que ça serait aussi informatif. Ça laisse quand même une collection d'études "scientifiques"  stupides très amusante et étonnante.

Lien vers le commentaire

Les crimes d'état du socialisme "à la française".
In "Le peuple du désastre" Henri Amouroux
 

Citation

En 1937, sous le gouvernement du "Front Populaire", près de La Flèche, vivait la famille Cornuel qui refusait de payer 200 francs d'impôts (équivalent au prix d'une bicyclette neuve ) .
Le percepteur avait patienté, envoyé avis sur avis,  mais il faut bien que les choses se règlent. En général, par une saisie.
En janvier 1938, un gendarme et un serrurier sont envoyés chez les Cornuel qui,  barricadés chez eux, tirent à travers leurs volets.
Deux morts.

Alors il est décidé d'employer la manière forte, de les faire sortir en mettant le feu à la ferme.

Enfin, Ils surgirent, la mère les vêtements en feu, le fils hurlant des injures et belles cibles pour les gendarmes qui  posément les abattirent.

 

 

Lien vers le commentaire

J'ai fini par lire Le Prince de Machiavel. Une nouvelle de Philip Dick m'a curieusement donné envie de m'intéresser à la notion de pouvoir.

 

Si le propos porte sur l'usage pragmatique du pouvoir (règle n°1 : ne pas trop emmerder le peuple), les différentes manœuvres pour s'y maintenir m'ont définitivement convaincue de sa nocivité. Dans cette perspective, les actions sont toujours gouvernées par l'utilité, qu'importe les moyens employés. Ce qui n'est, certes, pas nécessairement contraire aux intérêts de la population : il est utile d'être bon à leur égard. Tout est question de mesure. Parmi ces moyens : maintenir une condition servile sur le long terme pour éviter toute remise en cause. Détruire les anciennes institutions libres. Ne pas craindre les décisions insensées qui seront, in fine, rationalisées par les autres. Toujours préserver les apparences, etc.

 

Ce qui est génial, je trouve, c'est qu'en rationalisant, Machiavel anéantit les origines théocratiques du régime monarchique - et rompt avec toute forme de sacralisation.

 

Maintenant, je m'interroge sérieusement sur la pérennité d'un Etat libéral dans une démocratie. Régime qui vise à renouveler régulièrement un trône, donc a) sujet à l'instabilité, je repense à Tocqueville b) ne fait pas obstacle à ce qu'une majorité impose sa conception de l'Etat à l'ensemble d'un territoire.

Lien vers le commentaire
il y a 10 minutes, poincaré a dit :

Ce qui est génial, je trouve, c'est qu'en rationalisant, Machiavel anéantit les origines théocratiques du régime monarchique - et rompt avec toute forme de sacralisation.

 

Tout à fait. Beaucoup voit ce point comme le caractère le plus original voire révolutionnaire de l’œuvre.

 

« Machiavel marque imperturbablement la séparation entre la politique et la morale. Il sous-entend partout : la morale fait un, et la politique fait deux. Nulle part il ne dit qu’il est bien qu’il en soit ainsi, mais il constate qu’il en est ainsi ; puis, l’ayant constaté, il n’essaye pas de se duper et de nous duper, il s’en garde, au contraire, et il nous en garde. Il déclare d’une voix tranquille : « Cela veut du sang, cela veut du fer, » comme le chimiste, pour pousser la comparaison, déclare, sans s’en réjouir ni s’en affliger : « Ceci est du vitriol, » ou : « Ceci est du sucre. » En Machiavel, aucune hypocrisie ; il n’a de scandaleux, et de presque effrayant parfois, que sa sincérité. »

-Charles Benoist, Machiavel et le Machiavélisme (1906).

 

« Dans Le Prince, Machiavel conduit la logique naturaliste jusque dans les pratiques politiques de la noblesse italienne. En énonçant les règles de survie, de conservation et d'expansion d'un royaume, sous le seul angle des intérêts du monarque, l'ouvrage peut choquer la morale chrétienne. Cela ne devrait pas car il ne renie absolument pas l'intérêt de la religion, mais ôte le vernis des justifications pieuses. La religion et ses croyances sont utiles au Prince pour contrôler la multitude de ses sujets ; lui-même doit donner l'impression d'être le plus fidèle des croyants, même si à l'occasion il peut aller contre la religion pour défendre ses intérêts. L'essentiel est de paraître irréprochable, pour garder l'estime du peuple.
Le pouvoir politique et la volonté de puissance du Prince sont donc considérés comme des fins en soi du gouvernement des hommes. Ce point de vue déroge aux principes religieux, pour qui la légitimité du pouvoir provient d'une représentation du divin sur Terre par la noblesse. Machiavel naturalise, à son tour, l'origine du pouvoir politique: elle n'a de source que l'ambition et la volonté du Prince, qui se sert à l'occasion de la justification divine devant le peuple, mais qui ne doit sa position qu'au destin ("la fortune") et ses qualités personnelles ("la virtù"). Le pouvoir devient lui aussi une totalité compréhensible par elle-même ; ce n'est plus la divinité qui procure le commandement, mais le noble qui saisit l'opportunité de réaliser ses ambitions.
Le désir d'émancipation suit ici une courbe semblable à celle observée dans les sciences et la philosophie, car elles ont le même moteur historique et social: l'agonie de la féodalité.
 »

-Pascal Charbonnat, Histoire des philosophies matérialistes, Paris, Éditions Kimé, 2103, 706 pages, p.221.

 

Arendt a une interprétation un peu différente cela dit.

Lien vers le commentaire

ça pour le coup c'est hors de doute, il va même jusqu'au sarcasme ou au moquage de visage implicite (relire la dédicace du Prince):

 

« Les armes avec lesquelles un prince défend son Etat, ou lui sont propres, ou sont mercenaires, ou auxiliaires, ou mixtes. Les mercenaires et auxiliaires sont inutiles et dangereuses : et qui tient son Etat fondé sur les troupes mercenaires n’aura jamais stabilité ni sécurité ; car elles sont sans unité, ambitieuses, indisciplinées, infidèles ; vaillantes avec les ennemis ; avec les ennemis, lâches ; point de crainte de Dieu, point de foi avec les hommes ; et l’on ne diffère la défaite qu’autant qu’on diffère l’assaut ; dans la paix on est dépouillé par eux, dans la guerre par les ennemis. La raison en est qu’ils n’ont d’autre amour ni d’autre raison qui les retienne au camp qu’un peu de solde, ce qui n’est pas suffisant à faire qu’ils veuillent mourir pour toi. Ils veulent bien être tes soldats tant que tu ne fais pas la guerre, mais la guerre venue, ou s’enfuir ou s’en aller. C’est de quoi je ne devrais pas avoir grand-peine à persuader, car à présent la ruine de l’Italie n’est causée par rien d’autre que pour s’être pendant nombre d’années reposée sur les armes mercenaires. Lesquelles procurèrent autrefois à tel ou tel quelque accroissement, et elles paraissent vaillantes entre elles ; mais lorsque vint l’étranger, elles montrèrent ce qu’elles étaient ; de là qu’à Charles roi de France, il fut possible de prendre l’Italie […] Et qui disait qu’en étaient cause nos péchés, il [Savonarole] disait vrai ; mais ce n’était certes pas ceux qu’il croyait, mais ceux que j’ai contés : et comme c’était péchés des princes, ce sont eux aussi qui en ont porté la peine. »

-Nicolas Machiavel, Le Prince, GF-Flammarion, trad. Yves Lévy, Paris, 1992 (1532 pour la première édition italienne), 220 pages, p.117-118.

Lien vers le commentaire

Bah l'interprétation de @poincaré (que je partage) est justement que Le Prince est à prendre et à apprécier au premier degré. Ceci contre toute une tradition représentée par exemple par ce crétin de Rousseau, qui se trouvent très subtils en s'imaginant lire un républicain ironique.

Lien vers le commentaire
Il y a 1 heure, poincaré a dit :

J'ai fini par lire Le Prince de Machiavel. Une nouvelle de Philip Dick m'a curieusement donné envie de m'intéresser à la notion de pouvoir.

Hop hop hop, en route pour le niveau 2 !

 

https://www.amazon.com/Dictators-Handbook-Behavior-Almost-Politics/dp/1610391845

  • Yea 2
Lien vers le commentaire
4 minutes ago, Boz said:

J'ai salivé, j'achète, merci !

En y repensant deux secondes, je pense qu'il y a quand même des limites à ce modèle (merci captain obvious) : comment expliquerait-il le comportement d'un Louis IX par exemple ?

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...