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Il y a 14 heures, Lancelot a dit :

Bah l'interprétation de @poincaré (que je partage) est justement que Le Prince est à prendre et à apprécier au premier degré. Ceci contre toute une tradition représentée par exemple par ce crétin de Rousseau, qui se trouvent très subtils en s'imaginant lire un républicain ironique.

C'est exact.

 

N'oublions pas que cette oeuvre était destinée aux Médicis, lesquels n'étaient pas très doués pour maintenir leur gouvernement à Florence. A leur avènement, Machiavel a été arrêté et torturé. A partir de là, je ne vois pas comment peut-on déduire de l'ironie (ce qui relèverait, tout au plus, du foutage de gueule :icon_tourne:). Une chose est sûre : il était un fervent opposant à la tyrannie. Le fait est qu'il avait parfaitement compris les tenants et aboutissants du pouvoir.

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Vais me relire Le Prince tiens.

 

Lu Gagner la guerre sur recommandation d'un membre éminent du forum. Recommande. Fantasy (light, peu de magie) ; fortement inspiré de Venise à son apogée.

 

Sujet complètement différent : je recherhe une bonne biographie de Richelieu et Louis XIII (2 bonnes biographies donc).

Un conseil? Français ou anglais uniquement.

 

 

  • Ancap 1
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il y a 40 minutes, MXI a dit :

Vais me relire Le Prince tiens.

 

Lu Gagner la guerre sur recommandation d'un membre éminent du forum. Recommande. Fantasy (light, peu de magie) ; fortement inspiré de Venise à son apogée.

 

Sujet complètement différent : je recherhe une bonne biographie de Richelieu et Louis XIII (2 bonnes biographies donc).

Un conseil? Français ou anglais uniquement.

 

 

 

Louis XIII: https://www.amazon.fr/Louis-XIII-Jean-Christian-PETITFILS/dp/2262023859/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1536606453&sr=1-1&keywords=louis+XIII

Richelieu: https://www.amazon.fr/Richelieu-Françoise-Hildesheimer/dp/2081271885

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il y a 55 minutes, MXI a dit :

Lu Gagner la guerre sur recommandation d'un membre éminent du forum. Recommande. Fantasy (light, peu de magie) ; fortement inspiré de Venise à son apogée. 

 

Sa série Rois du Monde est également très sympa ; je viens de lire le dernier livre paru. Baignée dans une atmosphère gauloise ; Jaworski est très bon.

  • Yea 1
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Dans "Le peuple du désastre" d'Henri Amouroux

 

Il explique la stupéfaction causée par l'annonce le 23 aout 1939 du pacte conclu entre Staline et Hitler.
En France 1/3 des adhérents du PCF déchirent leur carte et 1/3 des députés PCF se désolidarisent du parti et quittent le groupe communiste de l'Assemblée.
 Ce qui signifie, néanmoins, que 2/3 des adhérents et des 2/3  parlementaires approuvent ce pacte..
Interpellé par un député communiste de Dordogne qui réclame qu'une mission soit envoyée auprès de l'ambassade soviétique, pour avoir des explications , le leader du PCF, Maurice Thorez  réplique "Nous n'avons pas à nous mêler des affaires extérieures de l'URSS. Une telle demande serait une trahison montrant que nous n'avons plus confiance en Moscou"

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Je souhaite que vienne le jour où l'on reconnaîtra le meilleur de nos écrivains comme un penseur libéral à part entière (la sympathie de Bastiat et l'admiration que lui vouait Rand ne s'en éclaireront que mieux):

 

"Des solutions libérales rejetées par la bourgeoise [...]

Victor Hugo [...] prône la suppression des droits de douane car il voit dans le libre-échange un facteur d'amélioration des conditions de vie de la classe ouvrière. En effet, il espère que l'ouverture des entreprises françaises à la concurrence entraînera une baisse des prix des produits à la consommation et, partant, une augmentation du salaire réel des ouvriers. C'est pourquoi il dit: "Savez-vous ce qui sort de vos lois protectionnistes ... ? La misère !"
Cependant, la baisse des prix liées à l'augmentation de la production et à l'ouverture sur la concurrence ne peut entraîner une augmentation des salaires réels que si elle ne provoque pas une baisse des salaires nominaux.
Pour ce faire, Victor Hugo est favorable à la suppression de la fiscalité indirecte, qui touche à la consommation. "Abolissez en outre ces impôts de consommation". En effet, la suppression des impôts sur la consommation crée pour les entreprises une marge supplémentaire qui leur permet de conserver le même niveau de profits malgré une baisse des prix non compensée par la baisse des salaires des ouvriers.
La suppression des impôts indirects nécessite évidemment la suppression de certaines dépenses publiques, ce qui, aux yeux de Victor Hugo, implique une réduction des budgets militaires par la suppression des armées de métier et leur remplacement par des milices populaires chargées uniquement de défendre le territoire. [...]
Pour réduire les dépenses publiques inutiles, Victor Hugo prône aussi la séparation de l'Eglise et de l'Etat. "Vous pourriez, comme les Etats-Unis d'Amérique, laisser rétribuer chaque culte par ses fidèles".
Ainsi, Victor Hugo dénonce la mauvaise gestion des budgets publics comme source de misère et de pauvreté
." (p.194-195)

"Si aujourd'hui, on peut s'étonner de voir un homme de gauche défendre des solutions libérales, la question ne se posait pas du tout dans les mêmes termes au dix-neuvième siècle.
A l'époque de Victor Hugo, le libéralisme, tant politique qu'économique, entendu comme volonté de limiter l'emprise de l'Etat, se situe avant tout à gauche. Même l'évolution droitière des orléanistes à partir de 1830 ne remet pas en cause l'orientation à gauche du libéralisme. En effet, l'orléanisme n'est pas tout le libéralisme: il en représente seulement la frange la plus conservatrice. [...] à gauche, les républicains se battent pour ces idées libérales que sont la liberté de la presse, le droit syndical et le droit de grève.
" (p.198-199)

"Hugo voit dans le capitalisme le seul système qui permet de produire efficacement les richesses." (p.200)

"On a rarement vu, dans toute la littérature française, un tel éloge de l'entreprise. M. Madeleine, c'est le self-made man qui réalise le rêve américain. C'est celui qui, parti de rien, réussit à fonder un empire qui lui permet de gagner des millions et qui profite à l'ensemble de la société.
Beaucoup de commentateurs des Misérables ont écrit que Jean Valjean réussit à surpasser le niveau moral de son mentor, l'évêque de Digne. En effet, ce dernier ne crée pas la richesse: il se contente de la redistribuer. Valjean, lui, crée la richesse et la redistribue. Son entreprise a pu créer une dynamique de croissance qui lui permis de multiplier les sommes à redistribuer en gagnant beaucoup d'argent.
Ici, il y a une différence capitale entre l'extrême-gauche et Victor Hugo. En effet, à ses yeux, la redistribution, qui est nécessaire, ne doit pas être comprise comme le point de départ d'une volonté de nivellement social et de confiscation de la propriété des riches. [...]
Défense de l'esprit d'entreprise, apologie de l'innovation, réhabilitation du profit comme instrument nécessaire à une croissance sans laquelle aucune lutte contre la misère n'est possible, ce sont là autant de thèmes du libéralisme économique
." (p.204)
-Pascal Melka, Victor Hugo, un combat pour les opprimés. Étude de son évolution politique, La Compagnie Littéraire, 2008, 543 pages.

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Pourtant il y a une cohérence facile à suivre: Hugo s'est toujours déporté vers la gauche (légitimisme, puis orléanisme, puis républicanisme de 1848 à la fin -il critique la répression de la Commune) ; mais dans les limites d'un libéralisme de gauche (démocratique). Il a toujours été hostile à l'autoritarisme de droite (cf la préface d'Hernani en 1830 où il se revendique libéral et révolutionnaire -sans parler de l'opposition à Napoléon III, Thiers et Mac-Mahon) et anti-communiste.

 

« Communisme. Une égalité d’aigles et de moineaux, de colibris et de chauves-souris, qui consisterait à mettre toutes les envergures dans la même cage et toutes les prunelles dans le même crépuscule, je n’en veux pas […] Communisme. Rêve de quelques-uns et cauchemar de tous. »

-Victor Hugo, Dossier "Idées ça et là", VI, publié par Henri Guillemin, en 1951 dans Pierres.

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Compte-rendu d'un ouvrage discuté ici ( @Nigel a fait une vidéo également ): https://minarchiste.wordpress.com/2018/09/11/le-guide-du-parfait-dictateur/

 

Selon les auteurs, les pays moins démocratiques souffrent du mal des ressources parce que ces industries fournissent au dictateur et sa coalition un flux de revenu visible et fiable. L’État peut facilement nationaliser les mines et puits de pétrole, pour que les dirigeants puissent contrôler l’argent et acheter la loyauté de la coalition.



 

À ce moment-là, le gouvernement n’a aucun intérêt à ce que l’économie fonctionne bien puisqu’il ne dépend pas des impôts sur l’activité économique pour se financer. Ils peuvent alors garder la population pauvre, mal éduquée et désorganisée pour éviter toute révolution. C’est pourquoi le Mal des Ressources est visible dans les pays où les institutions sont faibles, mais n’a pas tant d’impact sur les pays les plus démocratiques comme le Canada.

Aux États-Unis, un couple avec un enfant et un revenu de $34,200 par an ne paie aucun impôt. En Chine, le même couple devrait payer $6,725 d’impôts. C’est parce que la Chine a une petite coalition et peu de ressources naturelles à exporter.

 

Les revenus des ressources font en sorte que ces pays ne font pas la transition vers la libéralisation et la démocratie. Les pays qui voient la manne des ressources s’éteindre doivent faire cette transition car ils vont alors dépendre des revenus de taxation, et s’ils continuent d’opprimer la population, celle-ci refusera de travailler. En somme, les dictateurs n’acceptent la libéralisation et la démocratie que lorsqu’ils n’ont plus le choix.

 

Vers la fin des années 1980s, Mikhail Gorbachiev a fait face à une forte baisse du prix du pétrole, faisant grandement diminuer ses revenus. Il n’avait plus le choix de libéraliser l’économie pour la stimuler. J.J. Rawlings a libéralisé le Ghana lorsque ce pays frôlait le désastre économique. Ses politiques économiques insensées ont amené le pays au bord du gouffre, si bien qu’il n’avait plus les moyens de maintenir sa coalition bien rémunérée. Il n’eut d’autre choix que de démocratiser le pays. Il a bien tenté d’obtenir de l’aide étrangère, mais en vain, ce qui le força donc dans cette direction.

 

Même son de cloche du côté de l’aide humanitaire. Cette aide est généralement usurpée par les dirigeants et la population dans le besoin n’en bénéficie que très peu. Coupez l’aide étrangère, et la démocratie viendra.

 

Les radiations de dette, souvent utilisées comme forme d’aide humanitaire, ont le même effet: elles permettent à des dictateurs de s’accrocher au pouvoir un peu plus longtemps; de ré-emprunter sur les marchés financiers pour s’en mettre plein les poches et récompenser la coalition pour qu’elle demeure loyale.

 

On peut comparer des pays comme le Bénin et le Zambie, où les institutions internationales ont retiré leur support financier, ce qui fut suivi par une démocratisation de ces pays, au Cameroun et la Côte d’Ivoire, où la France est intervenue par du support financier et aucune réforme n’est survenue.

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Je commence "Fear" de Woodward. Pour info, on le trouve facilement...

 

Les réactions de Trump et la réputation de Woodward me font penser (espérer) que ce sera plus intéressant que le bruissement médiatique quotidien.

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Citation

Les récentes manifestations à Chemnitz et Khöten ont d’ailleurs singulièrement relancé le débat. Dans ces deux villes, la mort de deux jeunes allemands après agression par des migrants a mis le feu aux poudres. Des manifestations massives ont eu lieu contre la politique migratoire de Merkel – et d’une manière générale, contre son gouvernement. Elément notable, à côté des habituels groupuscules néo-nazis ou d’extrême droite, on a vu manifester beaucoup de simples citoyens, dont la motivation est moins une idéologie que l’exaspération devant un cadre de vie qui se dégrade. Ces événements arrivent dans un contexte où les mouvements populistes, en général de droite, avancent dans l’ensemble des pays européens, mais aussi en dehors de l’Europe. Il n’en faut pas plus pour qu’on cherche un diagnostic général qui réunisse tous ces phénomènes.

Le diagnostic est toujours le même : des peuples ignorants – pas comme nous, en somme – se voient menacés dans leur identités par un afflux de migrants, et du coup se laissent séduire par les sirènes des mouvements xénophobes ou racistes. Avec à la clé une conclusion assez explicite : puisque les peuples sont si faciles de tromper, il est indispensable de leur enlever la souveraineté pour la confier aux gens qui savent ce qui est bon pour eux. Dernier exemple : la maintenant célébrissime tribune publiée par le New York Times dans laquelle un fonctionnaire – prudemment anonyme – de la Maison Blanche salue l’attitude des hauts fonctionnaires américains qui courageusement sabotent dans les coulisses le président Trump. Qu’une telle tribune ait été saluée presque unanimement par l’establishment démocrate mais aussi par les bienpensants dans l’ensemble du « monde libre » laisse songeur. N’est-ce pas un postulat dans toute organisation démocratique que l’élu du peuple doit pouvoir exercer la plénitude des pouvoirs qui lui ont été délégués ? Que c’est aux élus du peuple et non aux fonctionnaires de décider ce qui est bon et ce qui est mauvais pour le pays ? Doit on comprendre que ces principes démocratiques ne doivent s’imposer que si le peuple a le bon goût d’élire une personnalité acceptable pour les « classes moyennes » bienpensantes ?

L’analyse qui lie l’ignorance et la bêtise des peuples au triomphe des « populistes » est un grand classique lorsqu’il s’agit de délégitimer le choix des peuples, première étape dans le raisonnement idéologique qui conduit à leur mise sous tutelle. Ce que nous disent les partisans de cette analyse, c’est que les peuples sont mineurs, et par conséquence leur choix exprimé par le vote n’a aucune légitimité particulière. Comme des enfants, ils peuvent faire des bêtises et dans ce cas il incombe aux adultes – c’est-à-dire aux « classes moyennes » bienpensantes – de corriger le tir. D’ailleurs, l’analyse qui nous est proposée ne doit rien aux faits : lorsque Merkel parle des « ratonnades » qui auraient eu lieu dans les villes de Chemnitz et Köthen et que son chef du renseignement intérieur met en doute la réalité de ces faits, elle répond à la tribune du Bundestag : « le débat conceptuel sur le fait de savoir s’il y a eu des expressions de haine ou des chasses à l’homme motivées par la haine ne nous sont d’aucun secours ». En d’autres termes, non seulement pour elle, le débat pour établir la matérialité d’un fait sur lequel on fonde une analyse n’a pas d’intérêt. Ce qui revient à dire que les faits sont établis non par l’observation du réel, mais par décision « conceptuelle ».

http://descartes.over-blog.fr/2018/09/terreur-sur-la-bienpensance.html

 

  • Nay 1
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il y a 28 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

C'est quoi TLDR ?

 

@NoName: mais tu as besoin de plus de 2 minutes pour lire 3 paragraphes ? :blink:

vu la taille et le contenu des trois paragraphes oui. C'est plutôt le contraire qui m'étonne. T'arrives à lire des trucs aussi longs et pas simplistes en 2 minutes ?

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il y a 1 minute, NoName a dit :

T'arrives à lire des trucs aussi longs et pas simplistes en 2 minutes ?

 

La Grève en 6 jours ? :P

 

Après le côté relou de lire vite, c'est que mon regard est attiré par les dialogues de bas de page dans les romans, et des fois je me spoil ma lecture xd.

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Il y a 16 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

 

La Grève en 6 jours ? :P

 

Après le côté relou de lire vite, c'est que mon regard est attiré par les dialogues de bas de page dans les romans, et des fois je me spoil ma lecture xd.

 

Il y a @poney qui lit 4 heures par jours je crois, je ne sais pas comment vous faites, j'ai mis une bonne semaine pour terminer le tome 1 De la démocratie en Amérique de Tocqueville, là j'attaque le tome 2.  J'aime bien lire mais là c'est plus de l'amour :lol:.

 

D'ailleurs je me demande si les méthodes de lecture rapide fonctionne vraiment ?

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Non, tu lis très mal en faisant ça. Enfin moi, et je ne retiens pas grand chose. 

 

Une lecture attentive prend du temps. 

 

Lire beaucoup demande de savoir alterner entre lecture rapide pour saisir les grands thèmes et lecture plus lente pour saisir les details et les nuances. 

 

Enfin, pour moi du moins. 

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Je sens que je vais adorer ce livre (d'autant que O. Dard, mon directeur de recherche en master, y a contribué):

 

"C'est peu dire que les libéraux ne sont pas forcément très douées pour la politique, certains exemples, comme la fulgurante et désastreuse carrière de Tocqueville, sont là pour en témoigner, et l'on a l'impression que plus l'affrontement politique devient tranché, vif, clivé idéologiquement, plus il devient difficile pour les libéraux de se faire entendre, et plus grande la tentation de chercher des formes d'expressions parapolitiques. Il y a là un paradoxe: la difficulté du libéralisme à se muer en idéologie de combat, à structurer une force politique classique, à définir des programmes de gouvernement, que l'on pourrait volontiers opposer à l'apparente victoire des idées libérales sur le long terme."
-Olivier Dard & Frédéric Fogacci, "Organisation, crises, régénarations", in Dominique Barjot, Olivier Dard, Frédéric Fogacci et Jérôme Grondeux (dir.), Histoire de l'Europe libérale. Libéraux et libéralisme en Europe (XVIIIe - XXIe siècle), Nouveau Monde Éditions, 2016, 359 pages, p.5-14, p.7-8.
 

Il y a aussi un chapitre d'Alain Laurent sur le libéralisme britannique.

  • Yea 1
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