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Il y a 4 heures, Raffarin2012 a dit :

Apres La carte et le territoire que j'ai bcp aimé, j'ai entamé puis abandonné Les particules élémentaires, aucun intérêt. J'ai enchaîné sur Extension qui est assez pauvre d'un point de vue littéraire mais plus intéressant.

 

En parallèle je commence Notre jeunesse de Péguy. Will report back.

Tiens, j'ai écouté l'émission Répliques de Finkel sur France Culture sur son dernier bouquin. Ils, les invités, Frédéric Beigbeder et une prof de Nanterre, en sont arrivés à dire qu'il, le personnage ou l'écrivain, était en quelque sorte anti-capitaliste et/ou anti-libéral. Ils avaient l'air d'amalgamer les concepts. Je suis toujours surpris par le niveau d'inculture des ces gens sur les sujets économiques.

Je pense lire le bouquin.

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Il y a 16 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Texte très admirable tant sur la forme que sur le fond, a fortiori quand on connaît le contexte d'écriture.

Ouaip.

 

Il y a 15 heures, Frenhofer a dit :

Tiens, j'ai écouté l'émission Répliques de Finkel sur France Culture sur son dernier bouquin. Ils, les invités, Frédéric Beigbeder et une prof de Nanterre, en sont arrivés à dire qu'il, le personnage ou l'écrivain, était en quelque sorte anti-capitaliste et/ou anti-libéral. Ils avaient l'air d'amalgamer les concepts. Je suis toujours surpris par le niveau d'inculture des ces gens sur les sujets économiques.

Je pense lire le bouquin.

Oui mais c'est pas grave, faut faire abstraction.

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Il y a 23 heures, Raffarin2012 a dit :

J'ai enchaîné sur Extension qui est assez pauvre d'un point de vue littéraire mais plus intéressant.

 

Archi-pauvre à tous les niveaux. C'est l'un des rares livres que j'ai pensé littéralement jeter à la poubelle (et que j'ai finalement revendu, je n'aime pas gaspiller :)). Je me demande honnêtement ce que tu as trouvé d'intéressant dedans.

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il y a 24 minutes, TheRedBaron a dit :

J'ai acheté Law, legislation and liberty de Von Hayek. C'est en englais, je suis désolé. :bouquin:

Tu ne vas pas le regretter !

 

il y a 10 minutes, Moustachu a dit :

 

Archi-pauvre à tous les niveaux. C'est l'un des rares livres que j'ai pensé littéralement jeter à la poubelle (et que j'ai finalement revendu, je n'aime pas gaspiller :)). Je me demande honnêtement ce que tu as trouvé d'intéressant dedans.

Oui. Ça se dévore, ça me change des essais que je lis laborieusement.

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il y a 36 minutes, Raffarin2012 a dit :

Oui. Ça se dévore, ça me change des essais que je lis laborieusement.

 

Il y a des passages aussi arides que du Hegel.

Tu te souviens du passage sur la fiction animalière ? C'était ri-di-cule.

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Il y a 4 heures, Rübezahl a dit :

Tu peux en dire plus ? (tu piques ma curiosité).

 

En gros, Péguy, dreyfusard et républicain, s'est fâché avec toutes les gauches françaises (les marxistes de Jules Guesde et les anarcho-syndicalistes comme Sorel parce qu'il ne veut pas d'une révolution violente ; l'extrême-gauche antimilitariste d'Hervé parce qu'il considère que la France, même "embourgeoisé" par la 3ème république, mérite d'être défendue ; les radicaux-socialistes façon Combes, parce qu'il rejette un anticléricalisme qui sombre dans une inquisition à l'envers contre les catholiques. Et il s'est violemment brouillé avec Jaurès parce que celui-ci a soutenu tour à tour Combes, Guesde et Hervé. De plus Péguy est convaincu que l'Allemagne va attaquer, et que le pacifisme de Jaurès est irresponsable).

 

Et comme sa revue (Cahiers de la quinzaine) est perpétuellement au bord de la faillite et qu'il espère toujours faire une carrière littéraire, il se rapproche de la droite voire de l'extrême-droite, en tout cas d'un nationaliste comme Barrès, qui fait la publicité de l'ouvrage de Péguy, redevenu catholique, sur Jeanne d'Arc. Sauf que Péguy est quelqu'un de tout à fait fier, il sent bien que la droite salue son ouvrage non pas pour ses qualités littéraires mais parce qu'il signale la droitisation de quelqu'un qui était à gauche (voire à l'extrême-gauche) au moment de l'affaire Dreyfus. Du coup il écrit Notre Jeunesse pour expliquer qu'il ne renie pas son passé, que ce sont au contraire les dreyfusards comme Jaurès qui ont trahis l'esprit du dreyfusisme, mais que lui n'a pas trahi les idéaux de sa jeunesse. Et il en profite pour taper sur l'Action française -et son antisémitisme répugnant- qui n'a rien compris au génie philosophique de Bergson (celui qui est arrivé premier à l'agrégation de philosophie, Jaurès étant arrivé 3ème).

 

Entre autre hein ; c'est dur de résumer un texte pareil.

 

Tu as les conférences de Guillemin sur Péguy qui sont bien intéressantes: https://www.rts.ch/archives/tv/culture/en-appel/3448887-peguy-1.html

 

https://www.rts.ch/archives/tv/culture/en-appel/3448888-peguy-2.html

  • Yea 3
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Il y a 1 heure, Johnathan R. Razorback a dit :

génie philosophique de Bergson

On m'en parle souvent, je n'ai jamais réussi à être emballé. Je me méfie des pipeausophes capables d'entretenir un cercle de bourgeois zélotes (Bergson dans sa génération, Hegel avant lui, Lacan après lui, Harari aujourd'hui...). Et je soupçonne que les avancées de la psychologie dans ces dernières décennies contredisent l'essentiel de ce qu'il dit sur ce sujet (peut-être @Lancelot pourrait-il confirmer).

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il y a 22 minutes, Rincevent a dit :

1): On m'en parle souvent, je n'ai jamais réussi à être emballé.

 

2): Je me méfie des pipeausophes capables d'entretenir un cercle de bourgeois sycophantes (Bergson dans sa génération, Hegel avant lui, Lacan après lui, Harari aujourd'hui...).

 

1): Ah, je pense qu'il y a peu de philosophies dont je me sens aussi éloigné que celle de Bergson. Cela dit, on peut à l'occasion trouver un point intéressant: http://hydre-les-cahiers.blogspot.com/2017/08/lidee-de-neant-analyse-bergsonienne.html

 

2): Tu as oublié Jean-Paul Sartre et Michel Foucault, ce qui est tout à fait pardonnable :D

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27 minutes ago, Rincevent said:

On m'en parle souvent, je n'ai jamais réussi à être emballé. Je me méfie des pipeausophes capables d'entretenir un cercle de bourgeois sycophantes (Bergson dans sa génération, Hegel avant lui, Lacan après lui, Harari aujourd'hui...). Et je soupçonne que les avancées de la psychologie dans ces dernières décennies contredisent l'essentiel de ce qu'il dit sur ce sujet (peut-être @Lancelot pourrait-il confirmer).

Je ne connais absolument pas Bergson donc je ne peux ni infirmer ni confirmer que c'est de la merde :jesaispo:

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il y a 10 minutes, Tramp a dit :

What is this ?

Merdouille, mauvais mot. Pas sycophantes ; mais adulateurs, thuriféraires, dithyrambistes, zélotes quoi. J'ai corrigé.

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il y a 28 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

2): Tu as oublié Jean-Paul Sartre et Michel Foucault, ce qui est tout à fait pardonnable :D

Il leur manque (surtout à Foucault) le fameux cercle de bourgeois zélotes qui remplit les salles dès qu'ils donnent une conférence (même payante).

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@Rincevent

Les sympathisants du bergsonisme mettent en avant la connaissance précise / dialogue de Bergson avec les sciences de son époque. Sauf qu'on peut lire aussi que: « Les théories de la science de Bergson renvoient à l’archaïque et à l’insoutenable. » -François Dagonet, préface à Yvette Conry, L’évolution créatrice d’Henri Bergson. Investigations critiques, L’Harmattan, coll. Épistémologie et philosophie des sciences, 2000, 328 pages, p.10.

 

Jaurès est critique mais non-neutre dans cette affaire: « Méfiez-vous de ceux qui vous mettent en garde contre ce qu'ils appellent les systèmes et qui vous conseillent, sous le nom de philosophie de l'instinct ou de l'intuition, l'abdication de l'intelligence. » -Jean Jaurès, à propos d'Henri Bergson, cité par Max Gallo in Le Grand Jaurès.

 

On peut par contre noter le jugement acerbe de Russell: « Les Données immédiates de la Conscience de Bergson furent publiées en 1889, et Matière et mémoire, en 1896. Mais sa grande célébrité date de l’Évolution créatrice (1907) ; ce livre n’est pas meilleur que les précédents, mais il contient moins d’argumentation et plus de rhétorique, si bien qu’il eut un effet plus convaincant. Il n’y a pas dans ce livre, depuis le commencement jusqu’à la fin, un seul raisonnement, donc un seul mauvais raisonnement ; il ne contient qu’une peinture poétique qui fait appel à l’imagination. Rien dans ce livre ne peut nous aider à nous faire une idée de la vérité ou la fausseté de la philosophie qu’il enseigne ; Bergson laisse à d’autres le soin de résoudre cette question qu’on pourrait pourtant croire assez importante. Mais selon ses propres théories, il a raison à procéder ainsi, puisqu’on atteint la vérité par l’intuition et non par l’intelligence : elle n’est donc pas matière à raisonnement. » -Bertrand Russell, Essais sceptiques, 1928.

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En vrac :

  • je lis Barjavel (Le Grand Secret, tellement WTF, Le Voyageur Imprudent) ;
  • l'Urgence d'être conservateur de Scruton - pas vraiment convaincu, on s'y attendra - au fond, je ne pense pas y avoir appris grand chose, à l'exception de quelques passages intéressants sur l'atmosphère intellectuelle britannique à la fin du XXème siècle. Et puis, ça passe trop de temps à taper sur la gauche et trop peu à véritablement développer ses saillies contre les différents aspects du libéralisme ;
  • Car je suis légion, de Mauméjan, dans la lignée de cette excellente fantasy pseudo-historique française ;
  • Frédéric II de Sylvain Gouguenheim ; à la fois très clair dans la lecture et déroutant car le plan n'est pas chronologique et suppose qu'on connaît déjà un peu Frédéric II. En bon français, je connais beaucoup mieux le Moyen-Âge français et anglais que celui du Saint-Empire ; j'ai découvert un monde plus proche de Crusader Kings que ce que je croyais :D !
  • là, je lis La langue des médias de Riocreux.

Sinon, j'ai récupéré à la bibliothèque Pourquoi l'Occident domine le monde... pour l'instant de Ian Morris, après avoir feuilleté deux trois pages, en me disant que ça ferait une bonne lecture de train, et qu'au pire, j'abandonnerai le pavé. Grosso modo, c'est une histoire mondiale ; quelqu'un connaît ?

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il y a 18 minutes, Bézoukhov a dit :

Frédéric II de Sylvain Gouguenheim ; à la fois très clair dans la lecture et déroutant car le plan n'est pas chronologique et suppose qu'on connaît déjà un peu Frédéric II.

 

C'est vrai que c'est pas toujours évident comme lecture ^^

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il y a 57 minutes, Bézoukhov a dit :

l'Urgence d'être conservateur de Scruton - pas vraiment convaincu, on s'y attendra - au fond, je ne pense pas y avoir appris grand chose, à l'exception de quelques passages intéressants sur l'atmosphère intellectuelle britannique à la fin du XXème siècle. Et puis, ça passe trop de temps à taper sur la gauche et trop peu à véritablement développer ses saillies contre les différents aspects du libéralisme ;

 

 C'est un livre pour néophyte. Moi non plus je n'y ai rien appris. Mais je le conseille souvent. 

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Le 08/02/2019 à 19:33, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Je croyais que Guillemin n'était pas considéré comme un historien sérieux. Cette conférence est une (bonne) exception ? Tu as d'autres comme celle-la à conseiller ?

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Il y a 1 heure, Moustachu a dit :

1): Je croyais que Guillemin n'était pas considéré comme un historien sérieux.

 

2): Cette conférence est une (bonne) exception ? Tu as d'autres comme celle-la à conseiller ?

 

1): Ce n'est pas un historien au sens académique du terme, car il a d'évidence des partis pris normatifs (de gauche). Par exemple il pardonne ou passe sous silence, sur Robespierre, des choses qui le scandalisent lorsque c'est la droite qui le fait*. Est-ce que pour autant ses livres ne sont pas sérieux au point de vue des sources, de la méthode ? Il faudrait voir ce qu'en disent les historiens universitaires**, tout ce que je peux dire en regardant les bibliographies est qu'on le mentionne assez peu. En ce qui me concerne j'ai fais un exposé il y a quelque années sur la Révolution française en citant explicitement l'interprétation de Guillemin dans le déclenchement de la guerre, ça ne m'a pas été reproché (ça vaut ce que vaut pour estimer sa légitimité).

 

* Son traitement de Lénine reste aussi assez globalement bienveillant, même s'il rappelle le nombre de camps de concentrations en activité du vivant de Lénine.

 

** Et pas certains liborgiens qui s'étranglent qu'on puisse s'intéresser à des gens qui n'ont pas leurs convictions politiques (soit l'écrasante majorité des intellectuels en activité).

 

2): Toutes. Après il y a des sujets comme Tolstoï ou Rimbaud qui m'ont peu passionnés: http://hydra.forumactif.org/t1018-henri-guillemin-conferences#1646

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Il a pour lui le talent de la narration je trouve, moi je ne le connais que par ses conférences filmées, un acteur.

J'ai vu de lui récemment une conférence sur De Gaule ( une citation de De Gaule << ce que je reproche aux socialistes c'est de ne l'être pas assez>>), et une autre sur la commune de Paris, on s'y croit.

 

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il y a 46 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

 

1): Ce n'est pas un historien au sens académique du terme, car il a d'évidence des partis pris normatifs (de gauche). Par exemple il pardonne ou passe sous silence, sur Robespierre, des choses qui le scandalisent lorsque c'est la droite qui le fait*. Est-ce que pour autant ses livres ne sont pas sérieux au point de vue des sources, de la méthode ? Il faudrait voir ce qu'en disent les historiens universitaires**, tout ce que je peux dire en regardant les bibliographies est qu'on le mentionne assez peu. En ce qui me concerne j'ai fais un exposé il y a quelque années sur la Révolution française en citant explicitement l'interprétation de Guillemin dans le déclenchement de la guerre, ça ne m'a pas été reproché (ça vaut ce que vaut pour estimer sa légitimité).

 

* Son traitement de Lénine reste aussi assez globalement bienveillant, même s'il rappelle le nombre de camps de concentrations en activité du vivant de Lénine.

 

** Et pas certains liborgiens qui s'étranglent qu'on puisse s'intéresser à des gens qui n'ont pas leurs convictions politiques (soit l'écrasante majorité des intellectuels en activité).

 

2): Toutes. Après il y a des sujets comme Tolstoï ou Rimbaud qui m'ont peu passionnés: http://hydra.forumactif.org/t1018-henri-guillemin-conferences#1646

 

les historiens français sont notoirement connus pour être pro-Robespierre de manière non neutre et non objective (ie on a prévenu un de mes amis de ne pas trop dire du mal de Robespierre s'il devait en parler au capes ou à l'agrégation)

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Je parlais l'autre jour avec @Wayto de la conception perfectionniste de la politique (c.a.d. le type de philosophie qui assigne comme finalité au pouvoir politique de rendre les hommes bons) qu'on trouve dans le conservatisme, et disait que peut la trouver aussi à l’œuvre à gauche ; un communiste comme Michéa me semble en donner une illustration très nette (et ce n'est donc certainement pas un hasard si son œuvre séduit tellement à droite):

 

"Si l'État juste doit s'interdire par principe d'intervenir dans ces domaines, comment est-il encore possible d'espérer introduire dans la vie quotidienne des individus cette droiture morale et cet esprit de solidarité dont, par ailleurs, Bastiat prétend reconnaître qu'il est la condition de toute société véritablement humaine ? Qu'est ce qui autorise, en somme, un libéral politique à croire que les hommes feront d'eux-mêmes les choix souhaitables et qu'ils ne préféreront pas plutôt adopter un comportement égoïste, voire décider cyniquement de se comporter en « démons » ?"

-Jean-Claude Michéa, L'Empire du moindre mal. Essai sur la civilisation libérale (cf: https://www.senscritique.com/livre/L_empire_du_moindre_mal_essai_sur_la_civilisation_liberale/critique/22992266  )

 

Une telle conception est perfectionniste puisque la vertu (ce qui est évidemment beaucoup plus que la sécurité ou la liberté) est tenu pour une chose que l'Etat peut (par sa violence inégalée donc, celle qui fonde la force de la loi) et doit imposer ; il doit régir les comportements. Une approche qui n'est pas sans rappeler le jacobinisme du temps de la Révolution française. Rajoutez de l'intensité messianique "progressiste" dans ce type de pensée, et vous arrivez au culte de l'homme nouveau. Retirez lui son panache pour en faire un ressentiment purulent et un fanatisme renversé à l'encontre des "préjugés", jeter une louche de "despotisme doux" tocquevillien par-dessus, et vous arrivez au gauchisme culturel contemporain: http://oratio-obscura.blogspot.com/2016/09/le-gauchisme-culturel-des-origines-au.html

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il y a 33 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

 

 

C'est justement de là que je viens (de Platon, quoi...). Et mon libéralisme/ancapisme personnel est d'ailleurs un perfectionnisme négatif : L'usage de la force pour rendre meilleurs les gens ne peut que les pervertir, en les incitants à donner l'illusion d'être bons par perfidie, pour éviter la punition et chercher la promotion, faisant donc perdre tout son sens à la quête de l'excellence. Ne surtout pas chercher à perfectionner les autres par la contrainte est donc la meilleure façon pour que certain puissent s'épanouir et développer pleinement leurs vertus. Et tant pis pour la foule qui poursuivra toujours des plaisirs futiles et vains.

  • Yea 2
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Il y a 3 heures, NoName a dit :

 

les historiens français sont notoirement connus pour être pro-Robespierre de manière non neutre et non objective (ie on a prévenu un de mes amis de ne pas trop dire du mal de Robespierre s'il devait en parler au capes ou à l'agrégation)

J'en apprend des choses. Je n'étais pas au courant. Des historiens français sont pro-Robespierre pas les historiens français.

Mais globalement le discours universitaire sur la période de la Terreur est loin d'être laudateur.

Même Jean-Clément Martin, le plus malin des robespierristes, fait dans la subtilité.

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il y a 29 minutes, Mégille a dit :

C'est justement de là que je viens (de Platon, quoi...). Et mon libéralisme/ancapisme personnel est d'ailleurs un perfectionnisme négatif

 

Tu noteras que je distingue perfectionnisme moral ("le but de la morale est de perfectionner l'individu") et perfectionnisme politique ("le but de la politique est de rendre les hommes plus parfaits") ;) Et Platon comme Aristote sont des perfectionnistes politiques* (cf les remarques finales de l'éthique à Nicomaque sur la nécessité de mettre en place une éducation nationale publique en s'inspirant de Sparte comme Rousseau).

 

* Et sans vouloir trop prêcher pour ma chapelle (matérialiste), l'épicurisme est un bon candidat au titre d'école philosophique la plus libérale de l'antiquité (d'où la sympathie qui lui ont témoigné des libéraux comme Jefferson, Holbach ou L. v. Mises): http://hydre-les-cahiers.blogspot.com/2018/04/lepicurisme-est-un-individualisme.html?q=épicurisme

 

(cela dit je n'admettrais sans doute pas non plus le perfectionnisme moral. Ne serais-ce parce que la notion de "parfait" me semble un non-concept).

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