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Je m'accroche désespérément pour lire La Servante Écarlate et seigneur faites qu'il se passe quelque chose nom de dieu, j'ai lu quasiment 20% du bouquin et il ne s'est toujours rien passé.

Et d'ailleurs, sans aucun sexisme, la seule autre grande auteur de SF que j'ai essayé de lire c'est Olivia Butler et je vois exactement les même soucis:

- ça traîne du cul

- il se passe rien

- l'écriture est en vue subjective genre "pensées pour moi même"

- c'est flou et vague en permanence

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il y a 17 minutes, NoName a dit :

- l'écriture est en vue subjective genre "pensées pour moi même"

 

Narration à la première personne ? C'est peut-être plus courant chez les femmes (attention statistique au doigt mouillé basée sur un échantillon de 4 romancières).

 

Auquel cas ce n'est pas forcément un défaut, ça dépend la manière dont on l'utilises et si le personne est plaisant ou non.

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La narration première personne ne me dérange pas au contraire mais dans ce cas j'aimerais que le narrateur ait pas l'air defoncé au prozac et que ce qu'il raconte ait un peu plus de substance que vice et versa des inconnus 

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Il y a 14 heures, NoName a dit :

Je m'accroche désespérément pour lire La Servante Écarlate et seigneur faites qu'il se passe quelque chose nom de dieu, j'ai lu quasiment 20% du bouquin et il ne s'est toujours rien passé.

Et d'ailleurs, sans aucun sexisme, la seule autre grande auteur de SF que j'ai essayé de lire c'est Olivia Butler et je vois exactement les même soucis:

- ça traîne du cul

- il se passe rien

- l'écriture est en vue subjective genre "pensées pour moi même"

- c'est flou et vague en permanence


On m'a vendu la serie comme THE serie. Je me suis endormi a chaque fois que j'ai tente de la regarder. Pourtant, c'est a la base typiquement ma came.

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Le 29/06/2019 à 04:52, Johnnieboy a dit :

On m'a vendu la serie comme THE serie. Je me suis endormi a chaque fois que j'ai tente de la regarder. Pourtant, c'est a la base typiquement ma came.

 

Je trouve que ça se regarde sans être la série du siècle. Les intrigues internes à Gilead et les back-stories des haut placés sont au final plus intéressants que la vie des Handmaids à proprement parler. J'ai le livre dans ma pile à lire pour voir ce que ça donne.

 

Sinon ces dernières semaines un peu en vrac :

 

The Man versus The State de Herbert Spencer. J'avais vu le nom sur le forum et je suis bien content d'avoir télécharger ça chez le LvMI. Il y a des passages sur l'Angleterre de la fin du 19e qui sont un peu datés, mais aussi plein de réflexions intéressantes sur l'individualisme. Beaucoup aimé le dernier chapitre sur les droits naturels en réponse à Hobbes. Et à voir la biographie de l'auteur, c'est incompréhensible qu'il ne soit pas plus connu.

 

The fountainhead de tatie Rand. Démarrage un peu lent avec le perso de Roark qui m'agaçait. La vision de l'amour chez Rand est toujours aussi WTF pour moi. Mieux aimé la suite avec Ellsworth qui est un super antagoniste et Gail Wynand comme héros tragique. Le message sur l'individualisme est pas mal et complémentaire à celui plus politique de Atlas Shrugged (j'aurais tendance à préférer ce dernier, mais j'étais peut-être meilleur public à l'époque).

 

We de Zamyatin. Très intéressant comme précurseur de dystopie avec un État autoritaire. Les passages sur le taylorisme à la sauce bureaucratique sont géniaux. Un peu dur à suivre au niveau du style d'écriture vers la fin. Souvent référencé comme influence de 1984, mais j'y vois aussi une grosse ressemblance avec Anthem de Rand sur plein d'aspects.

 

Liberty de F.A. Harper. Rien de fondamentalement nouveau par rapport à plein d'autres livres sur la philosophie libertarienne. Mais c'est bien écrit et son passage de stratégie à la fin mérite d'être lu.

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il y a 56 minutes, Cthulhu a dit :

The Man versus The State de Herbert Spencer. J'avais vu le nom sur le forum et je suis bien content d'avoir télécharger ça chez le LvMI. Il y a des passages sur l'Angleterre de la fin du 19e qui sont un peu datés, mais aussi plein de réflexions intéressantes sur l'individualisme. Beaucoup aimé le dernier chapitre sur les droits naturels en réponse à Hobbes. Et à voir la biographie de l'auteur, c'est incompréhensible qu'il ne soit pas plus connu.

My 2c : le social-darwinisme + le proto-libertarianisme l'ont blacklisté. Schumpeter n'est pas étouffé par la sympathie quand il l'expédie en note de bas de page de son History of economic analysis (Routledge, 1981, pp. 741-742).

Citation

Spencer was a man of representative eminence who, to an amazing degree, was at the same time profound, clever, and silly. The man who rediscovered Buffon’s idea of the evolution of higher (complex) organisms from lower (simpler) before Darwin’s paper had thrilled the scientific world may justly be called profound. And the man who invented the velocimeter (for locomotives) and a dozen of other gadgets was all that the phrase ‘clever’ conveys. But no other word but ‘silly’ will fit the man who failed to see that, by carrying laissez-faire liberalism to the extent of disapproving of sanitary regulations, public education, public postal service, and the like, he made his ideal ridiculous and that in fact he wrote what would have served very well as a satire on the policy he advocated. Neither his economics nor his ethics (normative as well as analytic) are worth our while. What is worth our while to note is the argument that any policy aiming at social betterment stands condemned on theground that it interferes with natural selection and therefore with the progress of humanity. The reader should observe, however, that the almost pathetic nonsense could have been avoided and that the sound element in his argument could have been partly salvaged by adding ‘unless methods more humane and more scientific than natural selection can be found in order to achieve what survival of the fittest is supposed to achieve.’

 

C'en est presque drôle. On le présente aussi souvent comme quelqu'un qui n'a rien compris à Darwin, une sorte de gros bourrin de la biologie (cf. Patrick Tort, André Pichot). Du côté des "vrais" biologistes, Ernst Mayr résume bien la façon dont il est considéré dans son magnus opus, The Growth of Biological Thought :

Citation

For instance, in recent accounts of evolution by various evolutionists, H. Spencer has hardly received any attention. There are good reasons for this neglect. Not only was Spencer vague and confused, but the ideas he championed were those of others and already obsolete when taken up by Spencer. That Spencer's borrowed ideas were quite popular and influential, as far as the general public was concerned, is without question true, but it is not the task of the scientist-historian to trespass in the domain of the sociologist. (p. 13)

Plus loin, il lui consacre une page, pas très charitable :

Citation

The vacuousness of Spencer's theory is evident from his definition: "Evolution is an integration of matter and concomitant dissipation of motion; during which the matter passes from an indefinite, incoherent homogeneity to a definite, coherent heterogeneity; and during which the retained motion undergoes a parallel transformation" (1870: 396). The stress on matter, movement, and forces in this and other discussions of evolution is a typical example of an inappropriate eighteenth-century-type physicalist interpretation of ultimate causations in biological systems, and has nothing to do with real biology. What little Spencer knew of biology in 1852 when he published his first essay on evolution was based on Chambers' Vestiges and on Lyell's refutation of Lamarck. Like Chambers, Spencer derived his concept of evolution from an analogy with ontogenetic development, the growth of the individual organism. It was transferred by him from these teleonomic phenomena to a teleological principle affecting the principles of progress adopted by Condorcet and other philosophers of the Enlightenment. Spencer's ideas contributed nothing positive to Darwin's thinking; on the contrary, they became a source of considerable subsequent confusion. It was Spencer who suggested substituting for natural selection the term "survival of the fittest," which is so easily considered tautological; it was likewise he who became the chief proponent in England of the importance of the inheritance of acquired characters (in his famous controversy with Weismann).14 Worst of all, it was he who became the principal spokesman for a social theory based on a brutal struggle for existence, misleadingly termed social Darwinism (Hofstadter, 1955). It would be quite justifiable to ignore Spencer totally in a history of biological ideas because his positive contributions were nil. However, since Spencer's ideas were much closer than Darwin's to various popular misconceptions, they had a decisive impact on anthropology, psychology, and the social sciences. For most authors in these areas, for more than a century after Darwin, the word "evolution" meant a necessary progression toward a higher level and greater complexity, which is what it had meant to Spencer rather than to Darwin. This must be stated emphatically in order to dispel a long-standing myth. Unfortunately, there are still a few social scientists who ascribe this Spencerian type of thinking to Darwin.

 

Je note qu'en effet, dans Hayek par exemple, "évolution" est l'équivalent de "complexification", par exemple.

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Le 06/07/2019 à 00:25, Vilfredo Pareto a dit :

My 2c : le social-darwinisme + le proto-libertarianisme l'ont blacklisté. Schumpeter n'est pas étouffé par la sympathie quand il l'expédie en note de bas de page de son History of economic analysis (Routledge, 1981, pp. 741-742).

Coté philo, il y a aussi le fait que l'utilitarisme est un peu passé date chez les anglo-saxons, suite à Moore, et surtout à Rawls et Nozick en politique. Sigdwick, un autre gros utilitariste classique du même moment est à peu près aussi oublié, et pourtant, il est l'un des premiers à vouloir atténuer le libéralisme en le rendant plus étatiste.

(Spencer est un utilitariste fanatique qui cherche à radicaliser Mill, en faisant de cette doctrine une vérité connaissable a priori)

 

De Spencer, il faut aussi absolument lire ce texte : https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Droit_d’ignorer_l’État

 

A propos de ceux qui ne l'ont pas oublié : Borgès se revendiquait de sa pensée (toujours fun à sortir face à un lettré amateur d'Amérique latine, presque par définition gauchiste). Wordsworth Donisthorpe, véritable inventeur du cinéma et fondateur de la fédération britannique d'échec, était un anarchiste spencerien.

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il y a 1 minute, Mégille a dit :

Spencer est un utilitariste fanatique qui cherche à radicaliser Mill

Je ne connais pas bien l'oeuvre de Spencer mais pour un utilitariste sa critique de Bentham me paraît assez violente (dans Man vs State justement). Et il est très attaché au DN pour un utilitariste. Mais j'ai peut-être une vision un peu caricaturale de l'utilitarisme. Sinon oui, je pense que tu as raison sur la disparition progressive de l'utilitarisme en philo (à part Peter Singer).

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Ironie de l'histoire:

 

"[Pétain] devra pourtant à Léon Blum de se voir épargner un gros ennui. Les services de contrôle du ministère des Finances chargés de surveiller les fuites de capitaux et les transferts de fonds à l'étranger ont découvert qu'en date du 27 janvier 1937, un mandataire de Pétain a signé pour lui, à Londres, avec la Confederation Life of Toronto, un contrat de rente viagère à capital aliéné, moyennant une prime unique de 3177 livres (soit environ 350 000 francs d'alors). L'opération tombe sous le coup de la loi ; mais Blum conseillera "étant donné la personnalité de l'intéressé", de ne pas importuner le contrevenant. On ferme les yeux."

-Henri Guillemin, Nationalistes et "nationaux" (1870-1940), Gallimard, coll. Idées, 1974, 476 pages, p.371.

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  • 2 weeks later...

Dédicace à @Rübezahl

 

"L'histoire n'est qu'un défilé de faux Absolus, une succession de temples élevés à des prétextes, un avilissement de l'esprit devant l'Improbable. Lors même qu'il s'éloigne de la religion, l'homme y demeure assujetti ; s'épuisant à forger des simulacres de dieux, il les adopte ensuite fiévreusement: son besoin de fiction, de mythologie triomphe de l'évidence et du ridicule." 

-Emil Cioran, Précis de décomposition, 1949. In Œuvres, Gallimard, coll. Quarto, 1995, 1818 pages, p.581.
 

Sinon Isaiah Berlin est battu, niveau éloge du scepticisme: 


"Lorsqu'on se refuse à admettre le caractère interchangeable des idées, le sang coule… Sous les résolutions fermes se dresse un poignard ; les yeux enflammés présagent le meurtre. Jamais esprit hésitant, atteint d'hamlétisme, ne fut pernicieux: le principe du mal réside dans la tension de la volonté, dans l'inaptitude au quiétisme, dans la mégalomanie prométhéenne d'une race qui crève d'idéal, qui éclate sous ses convictions et qui, pour s'être complue à bafouer le doute et la paresse, -vices plus nobles que toutes les vertus- s'est engagée dans une voie de perdition, dans l'histoire, dans ce mélange indécent de banalité et d'apocalypse… Les certitudes y abondent: supprimez-les, supprimez surtout leurs conséquences: vous reconstituez le paradis." (p.582)

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Il y a 9 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

Dédicace à @Rübezahl

"L'histoire n'est qu'un défilé de faux Absolus, une succession de temples élevés à des prétextes, un avilissement de l'esprit devant l'Improbable. Lors même qu'il s'éloigne de la religion, l'homme y demeure assujetti ; s'épuisant à forger des simulacres de dieux, il les adopte ensuite fiévreusement: son besoin de fiction, de mythologie triomphe de l'évidence et du ridicule." 

-Emil Cioran, Précis de décomposition, 1949. In Œuvres, Gallimard, coll. Quarto, 1995, 1818 pages, p.581.

Merci.

Les 2 sont bien vus.

Mais, c'est tellement flagrant que c'est probablement 100% consubstantiel  de la recherche du progrès (qui commence bel et bien par l'imagination).

On ne peut avoir l'un sans l'autre.

Pendant que certains anticipent/explorent/préparent notre futur, d'autres explorent sans répit les confins du nawak.

Et les 2 partagent beaucoup d'ADN.

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Je ne connais pas grand chose en philosophie et j'ignorai jusqu'à l'existence d'Emil Cioran, mais ne décrit-il pas notre comportement, lequel n'exprime que les mécanismes inconscients aboutissant inlassablement à la recherche de la domination entre individus, familles, groupes sociaux, classes, états, blocs d'états. Et puis, effectivement, parmi d'autres, ils y a ceux qui fournissent de nouveaux concepts (les explorateurs de @Rübezahl). Sans avoir une vision absolument dichotomique, les gènes de la curiosité ne s'expriment-ils pas moins chez ceux-là que chez ceux-ci?

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Mon post précédent ne traitait que des producteurs d'imagination.
 

Je crois qu'il y a d'un coté les producteurs d'imagination, que celle-ci soit fertile ou complètement infertile.

Et de l'autre, les consommateurs d'imagination, fertile ou infertile.

Il est clair que les consommateurs d'imagination infertile (aka nawak) sont la pire des 4 combinaisons.

Qualitativement et quantitativement ... car en plus ils sont plutôt nombreux.

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Il y a 4 heures, Rübezahl a dit :

Mon post précédent ne traitait que des producteurs d'imagination.
 

Je crois qu'il y a d'un coté les producteurs d'imagination, que celle-ci soit fertile ou complètement infertile.

Et de l'autre, les consommateurs d'imagination, fertile ou infertile.

Il est clair que les consommateurs d'imagination infertile (aka nawak) sont la pire des 4 combinaisons.

Qualitativement et quantitativement ... car en plus ils sont plutôt nombreux.

 

Avec la publicité (à la télé, la radio, sur les murs dans le métro…), tu es contraint de consommer du contenu inutile au moins quelques temps chaque semaine. 

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il y a 2 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

Avec la publicité (à la télé, la radio, sur les murs dans le métro…), tu es contraint de consommer du contenu inutile au moins quelques temps chaque semaine. 

Attention au sens du mot "consommer".

Tu es contraint de voir, ok.

Comme une truite à laquelle tu passes 5 fois ta cuillère sous le nez.

Mais d'avaler/digérer/gober/croire, NON.

Cette (rude) activité de discernement, est d'ailleurs probablement, au final, une des activités les plus différenciatrices qui soit.

Et pour le coup, c'est aussi sans doute un boulot nettement plus difficile aujourd'hui que dans les temps passés.

 

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Il y a 4 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

Avec la publicité (à la télé, la radio, sur les murs dans le métro…), tu es contraint de consommer du contenu inutile au moins quelques temps chaque semaine.

 

Dès que tu ouvres les yeux et les oreilles. Même des posts sur Liborg ;)

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Il y a 2 heures, Lancelot a dit :

Pas lu. La saturation de buzzwords dans le résumé ne m'inspire pas trop confiance.

 

il y a 52 minutes, ttoinou a dit :

C'est marrant. C'est dans la continuation du principe de Peter et Dilbert

 

OK merci @ttoinou     

@Lancelot oui masse de buzzwords, c'est peut-être un BS artist.

J'ai refilé le lien à 2 potes qui ont tous les 2 vite abandonné. 

 

C'est ce fil qui m'a donné envie :

https://news.ycombinator.com/item?id=881296

 

Un résumé

 

Citation

It took me two days to read it, so I'll provide a summary:
In a corporate hierarchy are the losers (bottom), clueless (middle), and sociopaths (top).

Losers: Economic losers in that they prefer a fixed monthly paycheck over their fair share for their contribution. Risk-averse. They know they made a bad deal and don't do more than expected. They play social validation games with each other to feel better in order to stand their fate.


Clueless: They believe in the corporate story and work more than they're payed for. They're promoted into middle management where they serve as a buffer between the top management (sociopaths) and the workers (losers). They execute all ideas from top management, from the stupid over the risky to the good. If something succeeds, the sociopaths take the credit. If something fails, the clueless take the blame.


Sociopaths: Nihilists who emotionally broke under the realization that no true values exist in this universe, so they're free to make values and goals up as they like. Those stories are given to the clueless to believe in. In every corporate life cycle exist different sociopaths. In the beginning they're the risk-takers with a vision and the willpower to push something new through. In established companies they kill off new and threatening ideas to protect the successful products. During decline they milk the company for the remaining values, then leave the sinking ship and hand responsibility over to the clueless to let them take the blame.

One important part are the different languages of the three classes. Losers have "game language", the social games they play to validate each other, but the talk and the content are unrelated to reality and don't advance them in the hierarchy. The clueless try to speak like the sociopaths but don't realize that one has to have stakes in the game (i.e. something to lose or something valuable to offer) in order to be taken seriously, so their language is full of empty phrases and threats. The sociopaths' "power talk" is full of hints (without commitments) that are only understood by equals and when they talk about something they have to lose or gain something -- it's about the real things, not the empty phrases the clueless use.

 

 

Après je bosse dans une TPE et jamais je n'irai bosser dans une grosse boite donc bon.

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Oh je pense que ça s'applique aussi dans les petites boîtes. Le texte est intéressant car fournit des explications crédibles à certaines folies qu'on voit dans The Office. Genre pourquoi les boss successifs de Steve Carrell le maintiennent en place

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Je m'étais déjà demandé par quelle mystérieuse série de contresens Denis de Rougemont avait-il pu s'imaginer que l'amour était une invention du Moyen-âge chrétien ? Et bien, plus je me cultive, moins son cas s'arrange: 

 

"Pourquoi lui, le fils d'Atrée, a-t-il réuni, conduit une armée jusqu'ici ? N'est-ce point pour Hélène aux beaux cheveux ? Les Atrides sont-ils les seuls des mortels à aimer leurs femmes ? Tout homme de cœur et de sens aime la sienne et la protège. Et celle-là, je l'aimais, moi, du fond du cœur, toute captive qu'elle était. Il me l'a arrachée des mains -elle, ma part d'honneur- il m'a joué: qu'il ne cherche pas à tenter un homme qui le connaît trop ; aussi bien ne l'écouterais-je pas. Qu'il songe bien plutôt, avec toi, Ulysse, avec les autres rois, à écarter des nefs le feu dévorant." (Achille, à Hector, p.192)
-Homère, Iliade, Gallimard, coll. folio classique, 1975, 503 pages.

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il y a 6 minutes, Frenhofer a dit :

J'ai trouvé une édition de 1987 de Introduction à la politique moderne de Philippe Bénéton chez Pluriel. @Johnathan R. Razorback Tu connais celui-là ?

 

Non.

Mais je crois qu'il a fait un livre pour critiquer le welfare-state, ce qui est suffisamment rare en France pour être plutôt bon signe.

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il y a 1 minute, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Non.

Mais je crois qu'il a fait un livre pour critiquer le welfare-state, ce qui est suffisamment rare en France pour être plutôt bon signe.

C'est un cours de la fac de Droit de Rennes intitulé Droit constitutionnel et Institutions Politiques. Il a été republié en PUF Quadrige plus tard en version édulcoré selon mes analyses comparatives. Le mien fait 500 pages en format poche.

Dans la troisième partie consacrée à l'idéologie et au totalitarisme il expose le point de vue d'Augustin Cochin sur la dynamique révolutionnaire. Ce serait intéressant de mettre cet exposé en rapport avec le livre paru récemment sur Cochin.

https://www.amazon.fr/machine-révolutionnaire-Oeuvres-Augustin-Cochin/dp/B0794QWCGZ

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il y a 24 minutes, Frenhofer a dit :

Dans la troisième partie consacrée à l'idéologie et au totalitarisme il expose le point de vue d'Augustin Cochin sur la dynamique révolutionnaire. Ce serait intéressant de mettre cet exposé en rapport avec le livre paru récemment sur Cochin.

https://www.amazon.fr/machine-révolutionnaire-Oeuvres-Augustin-Cochin/dp/B0794QWCGZ

 

@PABerryer pourra t'en parler.

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