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Il y a 1 heure, Cthulhu a dit :

J'ai probablement un biais plus récent avec la disparition de Jack Ma, mais je ne partage pas vraiment l'optimisme de sa conclusion sur le futur de la China par contre.

 

Quelle est sa conclusion?

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il y a une heure, Loi a dit :

Quelle est sa conclusion?

 

Que la Chine est une dictature éclairée où le PCC va finir par laisser éclore un marché des idées qui réveillera le potentiel innovateur du pays et placera son économie largement devant les autres (y a un chiffre de 40% du PIB mondial d'ici 2040).

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11 hours ago, Cthulhu said:

 

Que la Chine est une dictature éclairée où le PCC va finir par laisser éclore un marché des idées qui réveillera le potentiel innovateur du pays et placera son économie largement devant les autres (y a un chiffre de 40% du PIB mondial d'ici 2040).

 

Sans avoir lu l'ouvrage, j'ai envie de dire : quelle naiveté ! (même si c'est de Coase, que j'admire of course) En même temps, je note que le livre a été publié au moment où la propagande de Pékin sur le mode 'le modèle de développement chinois est un capitalisme adapté à la mentalité locale' battait son plein, y compris au sein des élites occidentales (2013, il n'y a pas si longtemps!). Depuis quelques temps (et surtout les mises au point de XI Jinping), cette légende s'est un peu calmée. La libéralisation type 'économie socialiste de marché' devrait être comparée à la période de la NEP en URSS. C'est une parenthèse visant à moderniser l'appareil de production et en aucun cas une adoption du modèle capitaliste (sur lequel le régime politique chinois vit en parasite). Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'aujourd'hui, la nomenklatura chinoise a dans le viseur la chute de l'URSS et Tien an Men qui lui donne des sueurs froides. Tout est fait pour que ce genre d'évolution n'arrive pas dans le pays, y compris le gros retour en arrière politique de Xi Jinping. On s'oriente plutôt vers un Etat de surveillance dans lequel la compétition pour la suprématie technologique vise aussi à la suprématie politique et idéologique (marxiste léniniste!). Les initiatives à plusieurs centaines de milliards de dollars comme la route de la soie ou la conquête de l'Afrique sont surtout là pour étendre la puissance du pays et asseoir une domination impérialiste qui s'alimente du ressentiment anti-occidental.

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Il y a 7 heures, F. mas a dit :

En même temps, je note que le livre a été publié au moment où la propagande de Pékin sur le mode 'le modèle de développement chinois est un capitalisme adapté à la mentalité locale' battait son plein, y compris au sein des élites occidentales (2013, il n'y a pas si longtemps!).

 

Je ne suivais pas ça de près à l'époque, mais c'est ce dont je me souviens en effet. D'où ma remarque sur mon biais récent (hindsight is 20/20 toussa toussa).

 

Il y a 7 heures, F. mas a dit :

la suprématie politique et idéologique (marxiste léniniste!).

 

Il y a une discussion intéressante dans ce livre sur le fait que Mao était plus imprégnée de confucianisme et moins de marxisme-léninisme que les apparences montrent. Coase minimise le désastre maoïste (les millions de morts du Grand Bond en avant sont à peine évoqués), mais son analyse du pragmatisme de ses successeurs est plus convaincante. Et que du coup, la suprématie politique est plus importante que l'idéologie. Il suffit de voir l'évolution du terme de "socialisme" pour voir que le PCC n'est pas marié au marxisme-léninisme et cherche juste à maintenir une cohérence de façade.

 

Bref, je ne veux pas trop donner une opinion négative du livre pour autant. Le chapitre sur Mao fait ~20 pages, la conclusion pareil, et le reste est la partie intéressante.

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J'aime aussi beaucoup les propos de Ray Dalio sur les empires, la poussée de la Chine semble inévitable (les deux derniers siècles constituant une horrible anomalie). On voit que le gap techno entre eux et nous se réduit à peau de chagrin (par nous je pense surtout aux USA comme représentative du pinacle de la civilisation occidentale moderne en termes d'innovation). Avant ils copiaient, aujourd'hui ils créent.

 

Et c'est vrai que la question qui découle de cet état de fait est passionnante, quelles seront les conséquences de l'évolution technologique sur le régime? Je suis mi-pessimiste mi-plein d'espoir (ça dépend de l'actualité). Soit un outil d'émancipation des masses informées* (ce qui s'inscrirait en opposition avec l'idée de "pas de vague") ou alors une dictature 2.0.

 

*j'insiste sur "informées" et non "éduquées/formées"... par le régime

 

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Quelqu'un ici a-t-il déjà lu la nouvelle traduction française du Seigneur des Anneaux ? Est-elle vraiment supérieure à l'ancienne ou vaut-il mieux lire la VO ? (ce qui implique pour moi un effort supplémentaire mais ce n'est pas insurmontable). 

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Il y a 2 heures, Boz a dit :

Quelqu'un ici a-t-il déjà lu la nouvelle traduction française du Seigneur des Anneaux ? Est-elle vraiment supérieure à l'ancienne ou vaut-il mieux lire la VO ? (ce qui implique pour moi un effort supplémentaire mais ce n'est pas insurmontable). 

 

Elle est très nettement supérieure à l'ancienne.

J'avais un souvenir assez difficile de l'ancienne, peut-être lié au fait que je l'ai lue jeune ; mais j'ai lu la nouvelle traduction à sa sortie sans éprouver de difficultés ; c'est d'une extrême fluidité.

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il y a 40 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

Je vois que In Pursuit of Happiness and Good Government de Charles Murray ne coûte que 9€ sur amazon. Transaction utility is on. C'est bien?

Je ne suis pas sûr que ça t'apporte de nouvelles idées, mais ça te donnera pas mal de munitions pour les défendre. Pour ce prix, ça vaut sans doute le coup. :)

 

Oh, et @Mobius se Timurise, de ce que je vois. ;)

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il y a 16 minutes, calypso13 a dit :

Des amis essayent de me motiver pour qu'on lise L'âge des extrêmes de Hobsbawm ensemble.

 

Quelqu'un connait ? C'est intéressant ?

Hobsbawm est un type brillant, mais hélas c'est un tankie. Même Tony Judt, qui était bien à gauche, considérait qu'il allait trop loin.

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Il y a 5 heures, calypso13 a dit :

Des amis essayent de me motiver pour qu'on lise L'âge des extrêmes de Hobsbawm ensemble.

 

Quelqu'un connait ? C'est intéressant ?

 

Alors oui je l'ai lu au début de l'année. C'est mauvais. Un titre plus approprié serait "Mes hypothèses marxistes ad hoc sur le XXe siècle". Le bouquin ne t'apprendra probablement rien sur le XXe siècle, parce que EJH ne fait que repasser sur les événements du siècle en montrant pourquoi ils montrent que le capitalisme was a failure (comme la crise de 29 l'a bien montré d'ailleurs) et pourquoi le communisme était tout aussi viable (comme leurs taux de croissance l'ont bien montré). Les lignes qu'ils consacrent every now and then aux sujets économiques relèvent du conte de fées, même pour moi qui ne suis pas spécialement expert en la matière, ce qui donne une idée. Il considère l'économie un peu comme les vieux la technologie: comme un truc magique que personne ne comprend vraiment. Par exemple, personne n'a compris pourquoi l'économie occidentale avait connu une phase d'expansion de 1850 à 1873. C'est juste son développement naturel, tous les 100 ans, comme la crue de la Seine. C'est le cycles de Kondratiev, c'est l'alignement des étoiles. Le biais continuel qui consiste à relever un petit fait ici et là, une déclaration d'untel, toujours dans un esprit partisan, est assez agaçant: on dirait le livre d'un mec qui a des comptes à régler. Ce n'est pas seulement que le livre est très partial (un historien neutre, ça n'existe pas), c'est plutôt que le bouquin justifie son biais en disant: well, l'historiographie et le discours médiatique est capitaliste, donc mon biais inversé et pro-marxiste est totalement justifié à titre de guerre culturelle.

 

En termes d'hypothèses justement, le livre est pauvre: on ne trouve aucune théorisation intéressante (sinon, parce qu'il le répète ad nauseam, que le XXe siècle fut un court siècle, puisqu'il s'étendit en fait de 1914 à 1991). Il y a bien une idée intéressante, que ce n'est pas l'affrontement ou les phases d'affrontement, comme la crise de Cuba, qui ont fragilisé l'URSS pendant la Guerre froide, mais au contraire la Détente et la pénétration de l'économie capitaliste en URSS. Il lance aussi la formule de l'"étatisme organique" pour désigner les régimes conservateurs tradis et dictatoriaux non-fascistes en Europe, le fascisme ayant cette spécificité que leurs traditions à eux sont "inventées". Il s'attaque bien évidemment à la thèse de Nolte, avec quelque succès je dois dire, et discrédite, avec aussi quelque raison, le qualificatif de "fasciste" pour le mouvement péroniste.

 

Les chapitres sur l'art et les sciences sont tout particulièrement indignes d'attention: dans mon souvenir, aucune mention du rock, de la musique en général, de la sculpture, de la BD. Je l'ai lu dans la première éd. française, mais je sais qu'il a récemment été réédité avec une préface de Serge Halimi, which needs no further comment. Je précise au passage que le peu d'estime que j'ai pour ce livre ne se transfère pas à l'ensemble de l'oeuvre d'EJH, souvent citée en bonne part (notamment son livre sur l'âge industriel et Les Bandits, en tout cas dans mes manuels sur l'histoire de la décolonisation). Son insistance sur le rôle crucial de l'URSS dans le développement de l'anti-impérialisme dès le début me semble forcé (je placerais ça à Khrouchtchev, pas avant; le congrès de Bakou et compagnie, c'est mignon mais ça sert pas à grand-chose pratiquement, et ils ne sont pas nombreux les indépendantistes marxistes en Afrique).

J'aime lire en prenant des notes et je n'ai pris aucune note (sauf cette théorie sur la Détente) en lisant les 500 premières pages. J'ai seulement donné des coups de crayon. Cela me permet en parcourant de nouveau le bouquin de relever une comparaison de très bon goût entre le retour des Allemands implantés dans des territoires du Reich retirés à l'Allemagne après la conférence de Potsdam en RFA et les Juifs qui émigrent en Israël.

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Enfin lu The Beautiful Tree de James Tooley après avoir fait la traduction d'un article sur le sujet pour CP il y a 8-9 ans (ça ne nous rajeunit pas).

 

L'analyse des incentives sur écoles privées et publiques est très bien faite, ça puise pas mal chez le public choice. Les témoignages sur les écoles publiques en Afrique et en Inde font froid dans le dos (je me souviens d'un épisode où il arrive à l'école et un seul prof était présent, en train de cuver sur un banc sa beuverie de la veille...). Seul souci, ces chapitres sont un peu répétitifs : on lui dit que les écoles privées n'existent pas, il va vérifier et bam il en trouve, grosse surprise.

 

Un chapitre intéressant sur l'histoire pré-colonial des écoles privées en Inde, ce que les Britanniques se sont efforcés de détruire.

 

En truc un peu dommage, la partie sur la Chine aurait pu être plus développée vu que c'est le pays où la différence privée/publique était la plus basse.

 

@L'affreux et @poney auront peut-être des suppléments sur l'Afrique francophone.

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J'ai bossé un peu dans les écoles et j'ai des contacts profs. 

 

En résumé c'est : 80 a 100 par classe, profs mal formés quand ils sont profs et il n'est pas rare de trouver des non profs qui proffent, pas de materiel, classes dans des états indescriptibles, directeurs abandonnés, enfants battus régulièrement. 

 

Les ecoles privées sont courantes, souvent catholiques, et entre pareil et un peu mieux. Les riches envoient leurs enfants au lycée français si ça existe (capitale) sinon dans les plus grosses structures catholiques. 

 

Trois choses m'ont marqués : la volonté d'apprendre des gosses, le niveau de violence physique et psychique qu'on exerce sur eux, le fait que les bacheliers après un parcours en français soit encore globalement très mauvais.

 

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J'ai commandé il y a 10 jours Beyond Politics de Randy T. Simmons mais il n'est toujours pas expédié sur Amazon. J'ai déjà connu des délais d'acheminement, surtout de l'étranger bien sûr, mais ça faisait longtemps que j'avais pas eu un long délai d'expédition (ça m'était arrivé il y a quelques mois et le colis avait finalement pas été expédié tout simlement), et ça me les brise parce que je voulais le lire pendant les vacances. C'est normal, ça vous arrive aussi en ce moment? Il y a un moyen de savoir où qu'il est le problème? (Commandé le Murray en revanche, il arrive.)

Sinon j'ai lu/suis en train de lire pas mal de bouquins libéraux ou related (Sandel, Jasay, Buchanan, Jaume, Kinsella, Thaler, ...) je compte faire un petit compte-rendu quand j'aurai fini tout ça.

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Le 07/02/2021 à 06:52, Cthulhu a dit :

L'analyse des incentives sur écoles privées et publiques est très bien faite, ça puise pas mal chez le public choice. Les témoignages sur les écoles publiques en Afrique et en Inde font froid dans le dos (je me souviens d'un épisode où il arrive à l'école et un seul prof était présent, en train de cuver sur un banc sa beuverie de la veille...). Seul souci, ces chapitres sont un peu répétitifs : on lui dit que les écoles privées n'existent pas, il va vérifier et bam il en trouve, grosse surprise.

 

Je n'ai pas étudié le sujet donc je ne peux parler que de ce que vivent mes enfants. En particulier, je n'ai pas une bonne idée de comment ça se passe à l'intérieur des écoles publiques. En revanche les résultats ont été catastrophiques en ce qui concerne les 3 enfants que j'ai récupérées vers l'âge de 10 ans, en gros elles passaient en CE2 tout en étant incapables de réciter l’alphabet, de recopier une phrase en mettant correctement les espaces entre les mots, de compter jusqu'à 30. Pour moi, les écoles publiques au Bénin sont des mirages pour familles analphabètes : l'école elle-même est gratuite mais pas les fournitures, la tenue, etc. Les parents investissent donc en espérant que leur enfant recevra une bonne éducation. Le résultat de cette situation malsaine est que l'enfant apprend à mentir.

 

Il y a des écoles privées absolument partout. Je n'ai pas de statistiques mais le nombre est de loin plus élevé qu'en Europe. Les écoles privées obtiennent de meilleurs résultats mais aussi parce que beaucoup de parents investissent dans du soutien scolaire. La discipline maintenue dans l'école est franchement bonne. Les professeurs sont présents. Les effectifs dépassent un peu 40 par classe. Je déplore personnellement la qualité des enseignants, la plupart ne sont pas passionnés par ce qu'ils font et ne transmettent aucune envie d'apprendre. Le niveau dans les sciences est catastrophique. Dans la plupart des matières dont la biologie, la physique-chimie, le français, l'histoire-géo, il n'y a pas de support de cours. Je déplore aussi l'environnement familial, y compris chez moi, les grandes sœurs ou grands frères ont l'impression d'aider le petit en lui faisant ses exercices sans se donner la peine d'expliquer quoi que ce soit, c'est une catastrophe.

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Je suis en train de lire Dune. Seigneur, qu'est-ce que c'est prétentieux.

 

Ha oui, j'ai attaqué Finite & Infinite games. Je pense que je le lis trop tard par rapport à mon expérience personnelle, mais je comprends totalement comment un bouquin comme ça peut changer ta vision du monde quand t'as 15 ans. Certainement une lecture plus utile pour un même en 1ere que Bernard Werber.

 

Ha oui puisqu'on en est dans mes lectures récentes, je me suis envoyé L'Âge des Etoiles et Citoyen de la Galaxie d'Heinlein. Le premier est une histoire qui parle de télépathie, de voyage relativistes et d'exploration spatiales. Le second une histoire qui parle pêle mêle d'esclavage galactique, de propriété foncière et d'une sorte de sociétés de gitans/caravaniers juifs de l'espace. C'est aussi un livre plutôt orienté adolescent - dans le bon sens du terme, puisque ça suit un gamin qui grandit et devient un homme. Je suis dans les deux cas toujours impressionné par la capacité d'Heinlein à insérer des idées dans les sociétés qu'il écrit et ensuite de comprendre les effets de 1er, 2nd, 3e ordre qui en découlent et à les décrire et s'en servir comme fuel narratif. 

 

Il y a quelques semaines j'ai aussi lu 2001 Space Odyssey, mon premier Clarke. Je sais pas trop à quoi je m'attendais mais au final j'ai été très positivement surpris : il a un style très agréable à la fois classique et moderne, dépouillé dans le bon sens du terme, direct, rapide. Super lecture. 

 

L'Anneau Monde de Larry Niven: apparemment, Niven est un peu une perle oubliée de la SF, j'ai trouvé l'anneau monde délicieusement kitsch par certains aspects mais il  est clair qu'on est sur un mec chez qui on parle de science fiction et qui sait écrire un livre. Définitivement recommandé.

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Il y a 9 heures, NoName a dit :

Il y a quelques semaines j'ai aussi lu 2001 Space Odyssey, mon premier Clarke. Je sais pas trop à quoi je m'attendais mais au final j'ai été très positivement surpris : il a un style très agréable à la fois classique et moderne, dépouillé dans le bon sens du terme, direct, rapide. Super lecture. 

J'en ai lu une dizaine de Clarke. Un bon souvenir de tous.

Et scientifiquement, ça tient toujours la route.

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