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20 minutes ago, Johnnieboy said:


Moins aujourd'hui qu'à l'époque. On se moque souvent de certaines études ici mais, aux États-Unis et dans d'autres pays, aucun type d'études n'empêche d'obtenir un bon job et d'avoir une bonne carrière. En soi, j'ai l'impression que 75% des études ne "servent à rien". À part ce qui a trait aux maths, rien ne sert vraiment et tout s'apprend en stage et en travaillant. 

Je pensais moins aux études initiales (qui servent à former à minima des méthodes de travail applicables dans le secteur tertiaires) qu'à des post-docs et autres études spécialisées et avancées qui visent à décrocher le graal d'un poste universitaire.

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23 minutes ago, Lancelot said:

:icon_confus:

 

Je pensais à ce que décrit Gilles Raveaud dans cette vidéo, qui m'avait marqué, sur le recrutement des maitres de conf. Je ne sais plus à quel moment il en parle, mais j'ai par ailleurs trouvé que c'était un invité Thinkerview très intéressant.

 

 

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Un postdoc n'est pas un étudiant, c'est un chercheur en début de carrière, comme un artisan pas encore établi à son compte. Un doctorant par contre est un étudiant comparable à un apprenti.

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4 hours ago, Lancelot said:

Un postdoc n'est pas un étudiant, c'est un chercheur en début de carrière, comme un artisan pas encore établi à son compte. Un doctorant par contre est un étudiant comparable à un apprenti.

 

Certes, mais ton chercheur en début de carrière vise une place de maitre de conférences, et va enchainer des postdocs jusqu'à trouver icelle ... ou devoir de réorienter

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Il y a des chercheurs en France qui ne sont pas maîtres de conférence, dans des labos de recherche plus ou moins indépendants de l'université ("pas des enseignants-chercheurs mais des chercheurs-chercheurs", dirais mon ancien directeur de thèse). Ça implique tout de même de passer des concours pour entrer à l'Inserm ou au CNRS par exemple donc ce n'est pas forcément plus facile d'y arriver. En fait il faut voir les choses comme ça : monter ou renouveler une équipe de recherche pour X années est un projet qui demande d'avoir accès à des financements et permet d'en accéder à d'autres. C'est valable qu'on soit dans le système français (qui sans aucun doute est loin d'être parfait pour plein de raisons) ou pas.

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Le 18/01/2022 à 07:20, Dardanus a dit :

Qu'on lise les auteurs anglo-saxons en anglais, je le comprends fort bien mais quel intérêt de lire un auteur danois en anglais alors qu'il existe des traductions françaises ? 

Je suis d'accord mais sur ce plan, je me suis fait avoir récemment.

J'ai entendu parler d'un roman indien dans des médias US. Je me suis dit, je vais prendre la traduction française direct, ça n'a pas de sens de le lire en anglais.

Mais après l'avoir reçu, je me suis rendu compte que la version française était traduite DEPUIS la traduction anglaise.

Au final, ça se lisait bien, ça ne m'a pas trop perturbé, mais ça m'a agacé sur le principe.

(pour info, c'est celui-ci, je conseille même en version française https://www.buchetchastel.fr/catalogue/ghachar-ghochar/ )

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J'ai commencé à lire Why Nations Fail de Daron Acemoglu et James A.Robison et j'ai relevé quelques imprécisions :

Citation

The Glorious Revolution limited the power of the king and the executive and relocated to the Parliament the power to determine economic institutions. At the same time, it opened up the political system to a broad section of society, who were able to exert considerable influence over the way the state functionned. The Glorious Revolution was the foundation for creating a pluralistic society [...] it created the world's first set of inclusive political institutions

La première partie de la phrase est correcte, mais d'après une conférence sur l'histoire britannique partagée par Rincevent, la glorieuse revolution est au contraire un coup d'Etat de l'aristocratie foncière (landed aristocracy) qui monopolise le pouvoir, tandis que les parlementaires issus des classes moyennes qui vivaient de leur salaire de fonctionnaires, bien présents sous les règnes des deux derniers stuarts disparaissent.

Citation

[in 1346] England and Hungary were ruled by members of the same family, the Angevins

Ils confondent la seconde maison d'Anjou, les Plantagenêts (ou Gâtinais-Anjou : https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Gâtinais-Anjou)avec la troisième maison d'Anjou, issue du frère de Saint Louis (https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_d'Anjou-Sicile) :facepalm:. Les deux n'ont rien à voir (ah si, elles ont toutes deux soutenu un prétendant un trône de Sicile pour le compte du pape: Edmond de lancastre pour les Plantagenets et Charles de Provence pour les Angevins)

Citation

Because in 1600, the grip of the crown was weaker in Britain than in France or Spain, atlantic trade opened the way to the creation of new institutions with greater pluralism in England, while strengthening the French and Spanish monarchs [...]Atlantic trade that enriched and emboldned merchants opposing the crown.

Alors moi je veux bien, mais premièrement Anarchy de William Dalrymple s'ouvre en 1599 sur la réunion de marchands londoniens, fondateurs de la East India Company, qui implore la reine Elisabeth de bien vouloir leur donner une charte royale qui leur accorde le monopole du commerce avec les Indes orientales (seulement pour 15 ans).

Et secondement, il y a bien eu un monopole sur le commerce atlantique, quoique seulement pour l'Amérique du Sud (https://en.wikipedia.org/wiki/South_Sea_Company)

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J'ai (enfin) fini Why Nations Fail de Daron Acemoglu et James A.Robison, une bonne lecture (quoiqu'un peu répetitif sur la fin), un bémol sur la fin :

dans le chapitre 14 ("Breaking the mold" : how a few country change their trajectory by changing their institutions) qui traite des exemples historiques de pays ayant changé leurs institutions d'extractives en inclusives (fin de la loi d'airain de l'oligarchie et du cercle vicieux, pluralisme, respect des droits de propriété, fin des monopoles/corporations/cronyisme etc)  j'ai eu un faux espoir en voyant le sous titre "rebirth of china", je pensais que cela s'appliquait à Taïwan, qui est devenu une république démocratique relativement libre après la mort de Chang kai Shek , et qui constitue un contraste intéressant vis à vis de la RPC (cela aurait aussi fait un joli pied de nez de réserver le nom de Chine à Taiwan) .

Mais en fait non, pas du tout, il s'agit juste de l'ouverture partielle de l'économie sous Deng Xiaoping et de la croissance qui s'en est ensuivi... et les auteurs mettent cela sur le même plan que la Glorieuse Révolution, la restauration Meiji, la réforme démocratique du Botswana après l'indépendance ou la fin des politiques ségrégationnistes des États du Sud.... Bon ils admettent au final que cela reste de la croissance sous un régime extractif donc non durable et non innovant mais cela affaiblit le propos de l'ouvrage à mon avis (et Taïwan ou Hong Kong auraient fait de bien meilleurs exemples).

Je pense à présent me mettre à Philippe Simonnot, vous me conseillez de commencer par quoi ? J'ai trouvé L'Invention de l’État et Vingt et un siècles d'économie pour le moment mais sans doute ne sont ce pas ses œuvres principales?

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Le 20/01/2022 à 12:38, calypso13 a dit :

Après un déménagement, je cherche un logiciel d'inventaire pour mes livres. Afin que je puisse me souvenir où ils sont rangés et ceux que j'ai prêté.

Vous en avez de bien à me recommander ?

Un ami m'a parlé de ce site mais je ne sais pas si cela te conviendra https://www.livresdeproches.fr/

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il y a 22 minutes, Pelerin Dumont a dit :

J'ai trouvé L'Invention de l’État et Vingt et un siècles d'économie pour le moment mais sans doute ne sont ce pas ses œuvres principales?

Pour ma part j'avais commencé par L'Erreur Économique, qui est une bonne introduction à son style, et si ça te plaît enchaîne avec ses inévitables Leçons d'économie contemporaines.

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il y a 30 minutes, Rincevent a dit :

inévitables Leçons d'économie contemporaines

Celles de 2018 ou de 1998? (j'ai vu qu'il y avait 2 editions)

edit: personnellement  je serais plus porté sur son livre sur les papes et l'economie mais il a l'air dur à trouver

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il y a 1 minute, Pelerin Dumont a dit :

Celles de 2018 ou de 1998? (j'ai vu qu'il y avait 2 editions)

J'ai lu (et relu, et re-relu, et...) celles de 1998. Celles de 2018 sont une version augmentée d'une poignée de chapitres, dont je ne sais pas trop si ils s'insèrent bien dans le déroulé originel qui était fort bien ficelé. Mais par défaut, prend la nouvelle version.

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Il y a 10 heures, Rincevent a dit :

J'ai lu (et relu, et re-relu, et...) celles de 1998. Celles de 2018 sont une version augmentée d'une poignée de chapitres, dont je ne sais pas trop si ils s'insèrent bien dans le déroulé originel qui était fort bien ficelé. Mais par défaut, prend la nouvelle version.

Okay je vais suivre ton conseil, j'ai commencé en attendant 21 siècles d'économie où Phillipe Simmonot qualifie Christophe Colomb de Portugais !! Je croyais une erreur mais il le proclame plusieurs fois... :facepalm:

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Il y a 11 heures, Pelerin Dumont a dit :

dans le chapitre 14 ("Breaking the mold" : how a few country change their trajectory by changing their institutions) qui traite des exemples historiques de pays ayant changé leurs institutions d'extractives en inclusives

Tu aurais des liens / lectures à recommander sur le sujet des institutions extractives ?

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il y a 26 minutes, Pelerin Dumont a dit :

Okay je vais suivre ton conseil, j'ai commencé en attendant 21 siècles d'économie où Phillipe Simmonot qualifie Christophe Colomb de Portugais !! Je croyais une erreur mais il le proclame plusieurs fois... :facepalm:

Ben…c'est un économiste, pas un historien. 

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il y a 10 minutes, Dardanus a dit :

Ben…c'est un économiste, pas un historien. 

Oui enfin cela reste une grossière erreur, certes Christophe Colomb a travaillé pour le roi du Portugal à un moment de sa carrière et sa première femme etait la fille d'un explorateur portugais ce qui lui a permis de récupérer ses cartes marines et le gouvernorat d'une ile à Madère mais quand même ?

il y a 27 minutes, Rübezahl a dit :

Tu aurais des liens / lectures à recommander sur le sujet des institutions extractives ?

Non malheureusement ☹, j'ai bien des livres sur un régime particulier avec des institutions extractives (l'East India Company, les Conquistadors espagnols, les indes Portugaises etc) mais pas de titres sur la theorie globale

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Il y a 2 heures, F. mas a dit :

Douglass North, Barry Weingast, Wallis : violence et ordres sociaux, paru en français chez gallimard. 

Oui, on me dit que Why Nations Fail en est, comment dire, très inspiré...

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  • 2 weeks later...

J'ai fini mes livres de Simonnot 21 siècles d'économie et l'invention de l’État .

Le premier livre m'a un peu déçu, on sent un potentiel mais on reste sur sa faim, j'imagine que c'est le format de vulgarisation qui veut ça. Au final, on n'apprend pas grand chose, sa bibliographie est discutable et il commet parfois quelques erreurs grossières (normal il n'est pas historien) :

  • dans le chapitre sur Otton le "Germain" , on affirme qu'il a "pris de vitesse" Hugues Capet pour s'emparer du trône impérial (ils étaient en fait alliés), plus loin "Aux Ottoniens succèderont les Hohenstaufen puis les Habbsbourg (sic) " , moui c'est un peu plus compliqué (par exemple les Habsbourg furent évincé du trône entre 1308 et 1440) , le Kaiser du SERG est comparé au "secrétaire général de l'ONU ou au directeur général du FMI, en beaucoup plus corrompu":icon_confus: , il utilise aussi le terme "pré carré" dans le cadre de la politique des Capétiens directs :icon_surpris: .
  • On peut aussi discuter de son opinion sur la "victoire du pape" à Canossa : le clergé allemand est resté fidèle au Kaiser et n'a pas accepté son excommunication et d'autre part le pape Grégoire VII fut chassé de Rome et a fini sa vie en exil, prisonnier des Normands de Sicile, ses vassaux nominaux. 
  • "Les Croisés ouvrent la voie aux marchands" -> oui et non, le commerce méditerranéen pré existait les croisades : république maritimes d'Amalfi, Pise, Gênes... qui d'ailleurs faisaient leur propres proto-croisades https://en.wikipedia.org/wiki/Pisan–Genoese_expeditions_to_Sardinia, https://en.wikipedia.org/wiki/Mahdia_campaign_of_1087, et il semble que le commerce des échelles du Levant était plutôt secondaires comparées à l’Égypte ou à Byzance (Claude Cahen "Orient et Occident au temps des Croisades").  Simonnot mentionne aussi un "duc de Hongrie" ??

L'invention de l’État est bien plus réussi : l'introduction sur l'évolution de la philosophie politique reprend le même plan que 21 siècles d'économie mais en mieux. La première partie présente de façon efficace les outils de l'analyse économique, et la seconde partie déploient ces outils pour expliquer les phénomènes des sociétés 'primitives' et illustre bien l'intérêt de l'approche, mais je la trouve un peu courte et aurait préféré plus d'exemples détaillés et variés (après pas sûr qu'il ait l'envie ou les compétences d'historien pour le faire).

On pourrait critiquer l'approche mathématisante pour expliquer des phénomènes économiques, la théorie des jeux et la macro-économie servant souvent de cache sexe à la tutelle étatique : coût de l'anarchie, optimum social, équilibre de Pareto, autant de notions fouines fabrique à prétexte de l'interventionnisme  (je me souviens encore de l'intro de mon manuel d'éco qui affirmait dès la première page les défaillances du marché son corollaire : l'arbitrage du Léviathan, comme ça gratuitement, sans preuve). Cependant, je ne l'ai pas trouvé hors de propos ici. 

Concernant le chapitre sur le dilemme du prisonnier, je trouve qu'on pourrait ajouter plusieurs remarques : Pourquoi choisir des poids symétriques? 5 ans de prison pour chacun des prisonniers alors que la valeur d'évitement de ces 5 ans de prison diffèrent selon les individus (plus ou moins grande tolérance à l’enfermement, coût d'opportunité varient selon les compétences et les projets du prisonnier...). Pourquoi la situation de bien commun est-elle définie comme étant celle de réduction de peine drastique pour les 2 prisonniers ? Pourquoi devrait-on considérer qu'épargner les coupables est une issue désirable au point de réclamer une intervention extérieure  ?

Enfin, Simonnot affirme un peu vite que l’hypothèse de non communication est inutile :

Citation

Même dans le cas où ils auraient pu se réunir et se concerter avant de prendre une décision, même au cas où ils se sauraient engagés l'un vis à vis de l'autre, la tentation d'avouer aurait été la plus forte au moment ultime de la décision

Ce qui est loin d'être évident :

 

Enfin, on notera que Simonnot a définitivement du mal avec les détails historiques :

Citation

Dès lors la question devient : quel niveau de preuve est-il acceptable ? [...] Plus élevé en tous cas que celui que préconisait Lénine [...] ou que Simon de Montfort, le chef de la croisade, contre les Albigeois ordonnait "Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens"

Eh bien raté, c'était Arnaud Amaury, le légat pontifical

Donc je me tâte pour lire le tome 2 l'Incarnation de l’État , des liborgiens l'ont ils déjà lu? Est-ce plus proche de la partie 1 , présentation d'outils techniques/mathématiques ou de la partie 2 plus centrée sur l'application des concepts à des problèmes historiques?

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il y a 28 minutes, Pelerin Dumont a dit :

J'ai fini mes livres de Simonnot 21 siècles d'économie et l'invention de l’État .

Le premier livre m'a un peu déçu, on sent un potentiel mais on reste sur sa faim, j'imagine que c'est le format de vulgarisation qui veut ça.

Je l'avais lu en une soirée, je n'avais pas non plus été impressionné. C'est le format "21 chapitres ultra-courts pour causer histoire" qui veut ça je suppose. D'une manière générale, Simonnot est un excellent économiste (vulgarisateur) mais un piètre historien.

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Il y a 8 heures, Pelerin Dumont a dit :

Enfin, on notera que Simonnot a définitivement du mal avec les détails historiques :

Eh bien raté, c'était Arnaud Amaury, le légat pontifical

Donc je me tâte pour lire le tome 2 l'Incarnation de l’État , des liborgiens l'ont ils déjà lu? Est-ce plus proche de la partie 1 , présentation d'outils techniques/mathématiques ou de la partie 2 plus centrée sur l'application des concepts à des problèmes historiques?

 

Il est plus que probable que ledit Amaury ne l'ai jamais prononcée cette phrase. Elle n'est dans aucun texte de l'époque et apparait plus de cinquante ans plus tard sous la plume d'un chroniqueur teuton réputé peu fiable.

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il y a 3 minutes, PABerryer a dit :

 

Il est plus que probable que ledit Amaury ne l'ai jamais prononcée cette phrase. Elle n'est dans aucun texte de l'époque et apparait plus de cinquante ans plus tard sous la plume d'un chroniqueur teuton réputé peu fiable.

Oui alors je ne veux pas rentrer dans ce débat, je sais qu'on a des doutes sur l'authenticité de cette phrase mais qu'il est probable qu'il ait prononcé un propos allant dans ce sens et que ça correspondait plutôt bien au caractère du bonhomme qui désobeissait aux ordres pontificaux (en plus de faire des rapports orientés et partiaux à des fins de désinformation) pour mener une politique personnelle. Toujours est il que cette citation lui est attribuée à lui et non à Simon de Montfort.

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C'est une lecture que j'ai toujours eu l'intention de faire, mais que j'ai toujours repoussée pour des raisons x ou y. La réputation de Elster me semble valoir le coup, mais je n'ai pratiquement rien lu de lui. 

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J'ai envie de lire un ouvrage de non-fiction par semaine et d'en retenir le maximum. J'étais donc à la recherche de méthodes et tactiques pour atteindre cet objectif, sachant que je lis les non-fictions comme les fictions.


Je suis tombé sur cet article de HBR https://hbr.org/2016/02/how-to-read-a-book-a-week qui propose la méthode suivante :

Citation

 

  1. Start with the author. Who wrote the book? Read his or her bio. If you can find a brief interview or article online about the author, read that quickly. It will give you a sense of the person’s bias and perspective.
  2. Read the title, the subtitle, the front flap, and the table of contents. What’s the big-picture argument of the book? How is that argument laid out? By now, you could probably describe the main idea of the book to someone who hasn’t read it.
  3. Read the introduction and the conclusion. The author makes their case in the opening and closing argument of the book. Read these two sections word for word but quickly. You already have a general sense of where the author is going, and these sections will tell you how they plan to get there (introduction) and what they hope you got out of it (conclusion).
  4. Read/skim each chapter. Read the title and anywhere from the first few paragraphs to the first few pages of the chapter to figure out how the author is using this chapter and where it fits into the argument of the book. Then skim through the headings and subheadings (if there are any) to get a feel for the flow. Read the first sentence of each paragraph and the last. If you get the meaning, move on. Otherwise, you may want to read the whole paragraph. Once you’ve gotten an understanding of the chapter, you may be able to skim over whole pages, as the argument may be clear to you and also may repeat itself.
  5. End with the table of contents again. Once you’ve finished the book, return to the table of contents and summarize it in your head. Take a few moments to relive the flow of the book, the arguments you considered, the stories you remember, the journey you went on with the author.

 

 

Que pensez-vous de cette manière d'aborder les livres de non-fiction ?
Avez-vous une technique / méthode particulière pour lire les non-fictions ?

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