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  • 2 weeks later...

J'ai fini "Défendre les indéfendables" et j'avoue avoir été un peu déçu. Autant certain de ses articles étaient intéressant autant d'autres avait une argumentation faible, voir très faible, et relevait plus du virtual signaling libertarien qu'autre chose.

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il y a 29 minutes, PABerryer a dit :

J'ai fini "Défendre les indéfendables" et j'avoue avoir été un peu déçu. Autant certain de ses articles étaient intéressant autant d'autres avait une argumentation faible, voir très faible, et relevait plus du virtual signaling libertarien qu'autre chose.

Au contraire je l'avais trouvé très bien, un peu redondant dans l'argumentation certes. 

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il y a 31 minutes, PABerryer a dit :

J'ai fini "Défendre les indéfendables" et j'avoue avoir été un peu déçu. Autant certain de ses articles étaient intéressant autant d'autres avait une argumentation faible, voir très faible, et relevait plus du virtual signaling libertarien qu'autre chose.

http://herve.dequengo.free.fr/Block/Block1.htm

 

Le mea culpa de Block, qui n'est pas reproduit dans le bouquin en français.

 

Citation

Auparavant, quand je défendais la légalisation des pratiques sexuelles d’avant-garde ou de la drogue (dans l’édition de 1976 de Défendre les Indéfendables), j’étais bien plus positif à leur égard que je ne le suis désormais

 

Citation

Cependant, dans les chapitres du livre, j’étais bien trop enthousiaste sur les vertus de ces métiers. Je déployais mon éloquence à propos de la "valeur des services" rendus. Je rejetais totalement les préoccupations morales des tierces parties. Je ne montrais aucune reconnaissance pour la philosophie du conservatisme culturel. Aujourd’hui, quand je relis ces passages, je les regrette. Il me semble que la seule punition appropriée n’est pas de supprimer ces chapitres, mais de les y laisser, aux yeux de tout le monde.

 

Citation

L’une des raisons pour lesquelles je défendais plusieurs d’entre elles il y a vingt ans est que j’étais trop préoccupé par le mal de la violence initiale pour comprendre pleinement ce qu’implique de défendre ces autres activités. J’étais aveuglé par le fait que, bien que beaucoup de ces actes dépravés étaient associés à la violence, aucun ne l’était de manière intrinsèque, dans le sens qu’il était possible de les imaginer limités à des adultes consentants. En essayant de la manière la plus frappante possible de montrer que la violence initiale était un mal - ce qu’elle est en effet - j’ai malheureusement perdu de vue qu’elle n’est pas le seul mal. Bien que je connaissais, bien entendu, la distinction entre ce qui est légal et ce qui est moral, je croyais que les seules actes immoraux étaient les actes impliquant une agression. Depuis plusieurs années, cependant, j’ai finalement acquis la conviction qu’il existe d’autres actes immoraux.

L’erreur que j’ai commise dans mes précédents écrits, tel qu’il me l’apparaît aujourd’hui, est que je ne suis pas seulement un libéral libertarien, mais aussi un conservateur culturel. Je ne m’intéresse pas seulement à ce que la loi doit être, je vis aussi dans un domaine moral, culturel et éthique. J’étais auparavant tellement abasourdi par l’éclat de la vision libertarienne (je le suis toujours) que j’oubliais le fait que je suis plus qu’un simple libertarien. En tant que libertarien et conservateur culturel, je ne vois pas d’incompatibilité entre des croyances qui appartiennent à deux univers très différents.

 

  • Huh ? 1
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il y a 39 minutes, PABerryer a dit :

J'ai fini "Défendre les indéfendables" et j'avoue avoir été un peu déçu. Autant certain de ses articles étaient intéressant autant d'autres avait une argumentation faible, voir très faible, et relevait plus du virtual signaling libertarien qu'autre chose.

 

C'est généralement mon avis sur Walter Block. C'est souvent moyen, parfois bof et ça n'apporte jamais de vraie nouveauté.

 

J'aime bien la typo sur la virtual signaling par contre :D

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il y a 35 minutes, Raffarin2012 a dit :

http://herve.dequengo.free.fr/Block/Block1.htm

 

Le mea culpa de Block, qui n'est pas reproduit dans le bouquin en français.

 

 

 

 

 

Ces entrées sur le travail du sexe n'était pas fou fou mias c'est surtout celui sur le faux monnayeur que j'ai trouvé particulièrement faible (l'Etat est un faux monnayeur donc le faux monnayeur non étatique est un héros...).

 

il y a 18 minutes, Cthulhu a dit :

 

C'est généralement mon avis sur Walter Block. C'est souvent moyen, parfois bof et ça n'apporte jamais de vraie nouveauté.

 

J'aime bien la typo sur la virtual signaling par contre :D

 

Typo ?

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  • 2 weeks later...

Les 25 livres favoris des Français dévoilés

 

Citation

Mais il est temps de découvrir quel sont les 25 livres favoris des Français (par ordre alphabétique) :

1984 – George Orwell
Au bonheur des dames – Emile Zola
Berserk – Kentarö Miura 
Changer l’eau des fleurs – Valérie Perrin 
Cyrano de Bergerac – Edmond Rostand
Dragon Ball – Akira Toriyama
Harry Potter – J.K. Rowling 
Hunger Games – Suzanne Collins 
Il est grand temps de rallumer les étoiles – Virginie Grimaldi
Kilomètre zéro – Maud Ankaoua 
L’Attaque des Titans – Hajime Isayama 
L’Écume des jours – Boris Vian
L’Étranger – Albert Camus
La Vérité sur l’affaire Harry Québert – Joël Dicker
Le Comte de Monte Cristo – Alexandre Dumas
Le Parfum – Patrick Süskind
Le Petit Prince – Antoine de Saint-Exupéry
Le Seigneur des anneaux – J.R.R. Tolkien
Les gens heureux lisent et boivent du café – Agnès Martin-Lugand
Les Hauts de Hurlevent – Emily Brontë
Les Misérables – Victor Hugo
Les Piliers de la Terre – Ken Folett
One Piece – Eiichiro Oda
Orgueil et préjugés – Jane Austen
Tout le bleu du ciel – Mélissa Da Costa

 

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Absolument illisible :

Nick Land : Fanged Noumena (Amazon)

Ça ne me donne pas envie de lire Moldbug...

 

J'ai laissé tomber pour me plonger dans la bio de Péguy par son ami Romain Rolland, qui en brosse un portrait surprenant. On ne le trouve pas sur Amazon car pas réédité, mais il est sur Ebay. C'est une lecture indispensable pour les amateurs.

 

 

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Absolument illisible :

Nick Land : Fanged Noumena (Amazon)

 

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Ça ne me donne pas envie de lire Moldbug...

 

J'ai laissé tomber pour me plonger dans la bio de Péguy par son ami Romain Rolland, qui en brosse un portrait surprenant. On ne le trouve pas sur Amazon car pas réédité, mais il est sur Ebay. C'est une lecture indispensable pour les amateurs.

 

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  • 5 weeks later...

Je viens de finir Le mage du Kremlin, un finalise du prix Goncourt.

 

Ça expose la vision de Poutine depuis son ascension au pouvoir au début des années 2000. Je trouve que ça n'apporte rien de fondamentalement nouveau à ce niveau, mais c'est visiblement encensé par la critique francophone, donc ça doit avoir son intérêt pour un certain public.

 

Par contre, c'est très bien écrit et ça se lit d'une traite.

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Je viens de commencer un marathon de lecture antique (Histoire du Pelopon nèse, la mélancolie d'Athena, la Cyropédie, les Helleniques, Procope) et je me demandais pourquoi la postérité avait retenu certaines figures comme Léonidas, Themistocle, Alcibiade ou Periclès au détriment de personnages tout aussi intéressants et influents que Cimon, Brasidas, Pausanias ou Demosthenes (pas celui des Phillipiques, un autre stratége athenien durant la première phase de la guerre du peloponnèse  avant la paix de nicias).

Quelqu'un aurait une idée hormis le hasard et le biais des historiens/chroniqueurs? @Mégille?

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Le 28/12/2022 à 18:50, Pelerin Dumont a dit :

Quelqu'un aurait une idée hormis le hasard et le biais des historiens/chroniqueurs? @Mégille?

Non, désolé, je n'ai pas tant lu sur la question, et le peu que je sais vient de cours suivi en auditeur libre et d'intro de livres de philo antique...

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Est-ce que les conclusions de ce livre "Les guerres préhistoriques" de Lawrence Keeley, ont depuis sa publication étaient remises en question ?

 

Steven Pinker parle de ces conclusions, et en fait l'un des arguments importants de sa thèse, mais je me souviens avoir lu sur Reddit des commentaires disant que les anthropologues en réalité n'en savent rien, que c'est très compliqué de mesurer le nombre de morts dans les conflits des époques aussi reculées, etc.

 

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  • 3 weeks later...

Je suis dans le troisième tome de Une histoire mondiale du communisme de Wolton. Un bon rappel de pourquoi tout honnête homme se doit d'être un anti communiste primaire, secondaire et même tertiaire.

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il y a 43 minutes, Paperasse a dit :

L'article ne m'a pas paru convaincant (et l'attaque pseudo-subtile contre Peterson n'y est pas pour rien) ; j'ai arrêté de lire en diagonale quand l'auteur, en bon demi-habile, tente d'opposer Harding et Ostrom. Il n'a manifestement rien compris aux deux.

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@Rincevent J'avais lu des threads Reddit (la flemme de les rechercher) qui s'attaquait à Pinker reprenant les findings de Lawrence Keeley (et autres) sur la violence préhistorique, en disant des trucs du style "il est très difficilement méthodologiquement pour les anthropologues d'évaluer la violence dans des temps aussi reculés" etc.

 

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il y a une heure, Paperasse a dit :

@Rincevent J'avais lu des threads Reddit (la flemme de les rechercher) qui s'attaquait à Pinker reprenant les findings de Lawrence Keeley (et autres) sur la violence préhistorique, en disant des trucs du style "il est très difficilement méthodologiquement pour les anthropologues d'évaluer la violence dans des temps aussi reculés" etc.

Oui c'est difficile, mais on a quand même des indices plutôt convergents.

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J'ai lu Le sang des princes : les ambiguïtés de la légitimité monarchique :

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Bon à vrai dire c'est surtout les premières parties sur les rameaux de la maison de Valois (seconde maison d'Anjou, Maison d'Orléans, de Berry et seconde maison de Bourgogne) qui m’intéressaient, en partie pour leurs rôles dans la guerre de Cent ans en partie pour leurs révoltes féodales (Guerre folle, Guerre du Bien Public). Force est de constater, que cette partie médiévale de l'ouvrage 3 premiers chapitres) reste sommaire tout comme l'ensemble de l'ouvrage. En effet la période considérée (XV ème siècle  - révolution française) est trop étendue pour aborder l'ensemble des éléments nécessaires (les guerres d'Italie sont expédiées en quelques lignes), et je dirais que seule la partie des guerres de religion à la régence est vraiment satisfaisante. Je m'attendais à une fresque sur le parlementarisme éclairé des princes du sang de France luttant contre l'arbitraire de la faveur royale mais dans les faits les princes capétiens furent davantage des opportunistes instrumentalisant les thèses de la monarchie mixte, du constitutionnalisme et de la collégialité du pouvoir pour avant tout servir leurs propres intérêts, et qu'ils n'ont jamais réellement inquiété la monarchie française qu'à de rares occasions (Guerre de Cent ans, Guerre du Bien Public, la Fronde). Par exemple le régent Phillipe d'Orléans finit par abandonner l'organisation judiciaire et collégiale de la polysynodie pour reproduire la méthode autoritaire de gouvernement de Louis XIV (liasse et vider les conseils de tout pouvoir de décision) .

Ainsi ils ne sont quasiment jamais opposé frontalement à la personne du roi, ou du moins à sa fonction (ils n'ont jamais essayé véritablement de le déposer), Je pense que cela ait du en partie à la loi salique qui faisait d'eux de potentiels héritiers de la Couronne et qu'il ne fallait donc pas saboter une position avantageuse qui pourrait nous revenir. (une comparaison avec les autres monarchies notamment l'Angleterre et le Saint-Empire serait instructive sur ce point) et en partie à la disparition des armées féodales/le budget et impôts votés sans le contrôle des États Généraux ou du Parlement : le pouvoir étatique (force armée + revenus nécessaires aux pensions ) est dans la main du Roi : tout passe par lui, tout découle de lui ("Lorsqu'on  a pas 100 000 hommes à faire marcher il ne fait pas résister aux volontés du roi" mémoires du baron de Besenval), la faveur a été progressivement érigée en principe de gouvernement aux détriments des droits et coutumes héritées. Arlette Jouana montre bien que les rois n'ont jamais voulu passé par écrit les droits et prérogatives des princes et ont appliqué la principe de diviser (Pierre de Beaujeu avec Louis XI, Henri de Condé sous Louis XIII, les bâtards royaux sous Louis XIV, le comte de la Marche sous Louis XV)  pour mieux régner afin de gêner ces concurrents sérieux à leur autorité. 

Et pourtant les maigres luttes des princes pour faire respecter leurs droits a malgré tout donné lieu à un foisonnement juridique et philosophique (voir liste) qui ont finalement contribué au développement du constitutionnalisme et de la limitation du Pouvoir, car les libelles ou textes justificatifs de leurs révoltes reposaient, en premier lieu sur l'idée que les princes possédaient collectivement le royaume et devaient donc conseiller et limiter l'arbitraire royal, puis suite au développement de l'idéologie des deux corps du roi (entre son corps mortel et la fonction royale, distinction qui amène celle entre la volonté particulière et la volonté publique) et des monarchomaques protestants sur l'idée qu'il existait un contrat entre la nation et le Roi : puisque le Roi a été choisie par la nation en vertu d'une convention, celui-ci ne peut changer les lois organiques du royaume (en particulier les droits de succession, aliéner le domaine royal ou empiéter sur les prérogatives des nobles), le roi est donc en dessous des lois et subit une "bienheureuse impuissance" en cette matière. 

 

 

 

 

 

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Le 26/01/2023 à 08:51, Rübezahl a dit :

Je lis le papier sur la conservation de l'énergie dans

Thomas Kuhn (trad. Michel Biezunski, Pierre Jacob, Andrée Lyotard-May et Gilbert Voyat), La tension essentielle ["The essential tension"], Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque des sciences humains, 1990 (ISBN 2070718166)

C'est un bijou.

 

Tu peux résumer en quelques lignes le sujet pour un béotien qui se demande l'intérêt du truc ?

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Thomas Kuhn est un historien des sciences, et ce papier est un excellent papier d'histoire des sciences consacré à la découverte (~1830) de la loi de conservation de l'énergie (sous ses multiples formes : travail, chaleur, électricité, etc).

L'histoire des sciences est un très bon moyen complémentaire d'éclaircir certaines notions théoriques, d'où l'intérêt pour les ceusses intéressés par telle ou telle notion.

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