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Un cadeau d'un ami trotskiste. Assez inutile. Ne pas acheter :

Sous la férule de Margaret Thatcher, le Royaume-Uni est devenu dans les années 1980 le pays du " libéralisme réel ". Cette " révolution " ne doit rien à la fatalité : elle fut largement préparée par un travail intellectuel de subversion de l'ordre keynésien. Durant des années, des institutions privées de recherche se sont employées à vulgariser les idées néo-libérales. Inspirés par leurs équivalents américains, ces think-tanks britanniques ont ainsi contribué à forger un nouveau sens commun économique construit autour de la privatisation, de la déréglementation et de la précarisation du travail. Les gouvernements " travaillistes " de Blair et de Brown en sont restés largement prisonniers.

Je dévore en ce moment ceci :

Contrairement à ce que beaucoup espéraient, la fin du régime soviétique et la chute du parti qui, en France, s'en réclamait n'ont nullement entraîné la fin des courants qui se nourrissaient de la théorie révolutionnaire et du marxisme. Elles ont au contraire permis le développement de nouvelles radicalités d'autant plus conquérantes que celles-ci se prétendaient libérées de l'héritage du communisme historique. Partant de ce constat, Philippe Raynaud analyse ici ce qui structure, compose et recompose une extrême gauche plurielle, dont l'influence est à la fois forte et durable dans le champ politique français. Altermondialistes, trotskistes de diverses dénominations, maoïstes plus ou moins fidèles au Grand Timonier, Indigènes d'une République réputée ingrate, mouvances écologiques ou post-situationnistes, tous sont ici étudiés. En mettant en lumière le présent d'une illusion toujours vivante, cet essai constitue un ouvrage de référence pour comprendre la France d'aujourd'hui.

Philippe Raynaud est professeur de science politique à l'université de Paris II, membre du comité de rédaction de la revue Commentaire.

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Les 39 leçons d'économie contemporaine de Simonnot sont une mine, je l'ai relu récemment avec grand plaisir. D'ailleurs, il prétend à un passage de son livre que la répudiation d'Hayek par le milieu universitaire dans notre hexagone est assez injustifié puisque sa pensé est marquée par plusieurs traits socialisants. (il était par exemple pour d'un salaire minimum)

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En ce moment :

Pierre Karli : Le cerveau et la liberté (25%) ; la liberté individuelle éclairée par la biologie du cerveau, mouais

Ayn Rand : La grève (80%) ; intéressant mais que c'est long…

Ludwig von Mises : L'action humaine (17%), que dire ?

J'entame Lucien Jaume : La liberté et la loi

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D'ailleurs, il prétend à un passage de son livre que la répudiation d'Hayek par le milieu universitaire dans notre hexagone est assez injustifié puisque sa pensé est marquée par plusieurs traits socialisants. (il était par exemple pour d'un salaire minimum)

C'est vrai qu'Hayek a défendu un moment le salaire minimum, il tentait de justifier cela pour des raisons d'ordre public et de paix sociale. Je n'ai jamais été convaincu par l'argument. Cependant, il me semble qu'il est progressivement revenu là-dessus, notamment vers la fin de sa vie, période où il s'est nettement radicalisé (et a parlé de "free banking" là où il défendait précédemment les banques centrales). Tout le monde fait des erreurs, même les plus brilliants.

Néanmoins, cela n'enlève rien aux mérites du reste de son oeuvre, notamment "The Fatal Conceit" où il démonte bien les errements du socialisme et les fausses prémisses sur lequel celui-ci est basé. A ce titre, c'est aller bien trop loin que de qualifier Hayek de "socialisant" à mon sens. Rothbard fait un peu cette critique d'Hayek également (certes sans aller aussi loin), mais c'est largement exagéré.

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ouaip Asthynoos :). J'ai entendu dire qu'il y avait une version abrégée de Mises ; je me demande si je ne vais pas essayer ça. A mon avis s'il est fidel, le film devrait suffir pour "La grève", un peu comme King Vidor et "le rebel" me semble amplement suffisant pour saisir "la source vive".

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J'ai quasiment fini le premier tome des mémoires de Thatcher et c'est assez décourageant quand je vois la quantité de compromis qu'a due faire une personne jugée aussi intransigeante qu'elle. C'est pas avec un seul mandat que des libéraux pourrait aller très loin en France.

J'ai lu et reçu de ma mère par surprise Secrets about Money that put you at Risk de Micheal J. McKay, très cours, rien que je ne savais déjà mais je pense que c'est plutôt une introduction très réussie pour débutants.

J'aimerais bien me lancer dans la Somme contre les Gentils de Saint Thomas d'Aquin ou les étapes de la Pensée Sociologique de Aron mais je n'arrive pas à lire quand je suis au Canada et je n'ai pas envie de me lancer dans un gros trucs que je risque de finir dans 4 mois. Je ne sais pas pourquoi. En France je dévore les livres mais ici, impossible. C'est pas le temps libre qui me manque pourtant.

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Je lis aussi régulièrement un chapitre ou deux du dernier livre de l'historien Ralph Raico : "Classical Liberalism and the Austrian School", dispo en PDF sur Mises.org. Bien écrit, complet, intelligent, clair.

edit : je viens de recevoir par la poste "The nature of rationality" de Robert Nozick. Je n'avais pas tellement accroché à Anarchie, Etat et Utopie la première fois que je l'ai lu. Je trouvais le propos confus, mal écrit (la traduction devait y être pour beaucoup), tiré par les cheveux et par certains côtés d'une naïveté déconcertante. Ce n'est qu'en lisant Hayek, Rothbard et Hoppe que je me suis intéressé par la suite au libertarisme. Et puis j'ai à nouveau rencontré Nozick, cette fois en épistémologie. Dans ce domaine, il est beaucoup plus convaincant, du coup, depuis quelques temps, je me renseigne sur ce versant de son oeuvre moins politique.

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Je lis aussi régulièrement un chapitre ou deux du dernier livre de l'historien Ralph Raico : "Classical Liberalism and the Austrian School", dispo en PDF sur Mises.org. Bien écrit, complet, intelligent, clair.

Amusant, je l'ai mis sur mon Kindle il y a une semaine. Je compte m'y mettre une fois que j'aurais terminé Atlas Shrugged. Je n'ai pas encore tellement regardé, c'est plus historique ou c'est une vraie réflexion sur la relation ?

EDIT : quelqu'un sait ce que ce livre vaut :

http://www.amazon.co…30770582&sr=8-1

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Les chapitres lus sont bien plus que des descriptions historiques : Raico explique par exemple très bien la question de la relation entre économie autrichienne et libéralisme politique (si vous estimez que X est vrai en éco, alors vous soutiendrez Y en politique…). Le chapitre sur libéralisme vrai et faux débrouille très clairement et très brillamment un problème légué par Hayek sur le rationalisme (arbitrairement divisé par Freddy entre l'empirisme britannique et le constructivisme continental-Français dans Individualism true or false et dans le premier tome de DLL).

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Les chapitres lus sont bien plus que des descriptions historiques : Raico explique par exemple très bien la question de la relation entre économie autrichienne et libéralisme politique (si vous estimez que X est vrai en éco, alors vous soutiendrez Y en politique…). Le chapitre sur libéralisme vrai et faux débrouille très clairement et très brillamment un problème légué par Hayek sur le rationalisme (arbitrairement divisé par Freddy entre l'empirisme britannique et le constructivisme continental-Français dans Individualism true or false et dans le premier tome de DLL).

Parfait. En fait je recherche les deux : histoire de l'Ecole de Vienne, mais aussi bien sûr, les problématiques afférentes. Je crois que le livre va me satisfaire à ce que tu dis. Je n'ai toujours pas lu DLL par contre. Dans ma bibliothèque hayékienne, j'ai déjà The Road to Serfdom (qui m'a converti il y a quelques années), The Constitution of Liberty et The Fatal Conceit. Si tu sais où je peux me procurer DLL en VO et sous format .epub ou .mobi, je suis preneur. Amazon (.co.uk et .com) n'offre encore malheureusement pas de version Kindle pour l'instant.

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DLL est dispo en français, édition PUF, préfacé (et traduit il me semble) par Philippe Nemo. Edition d'ailleurs bien pratique puisqu'elle rassemble les trois tomes en un.

Sur l'école autrichienne, je suggère l'article de JG Hulsman dans l'ouvrage collectif que P Nemo a dirigé sur l'histoire du libéralisme européen. Il est à la fois clair, pénétrant et (relativement) synthétique. Sinon il y a, toujours en Français, les ouvrages de Gilles Campagnolo qui sont plutôt bons.

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DLL est dispo en français, édition PUF, préfacé (et traduit il me semble) par Philippe Nemo. Edition d'ailleurs bien pratique puisqu'elle rassemble les trois tomes en un.

Sur l'école autrichienne, je suggère l'article de JG Hulsman dans l'ouvrage collectif que P Nemo a dirigé sur l'histoire du libéralisme européen. Il est à la fois clair, pénétrant et (relativement) synthétique. Sinon il y a, toujours en Français, les ouvrages de Gilles Campagnolo qui sont plutôt bons.

Je préfèrerais l'avoir en VO, mais peut-être que je finirais par me tourner vers cette option si c'est la moins chère. J'aime bien Jörg Hülsmann, je vais voir si je ne peux pas me procurer Histoire du libéralisme en Europe avec la BNU du coin. Merci pour les recommandations !

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DLL est dispo en français, édition PUF, préfacé (et traduit il me semble) par Philippe Nemo. Edition d'ailleurs bien pratique puisqu'elle rassemble les trois tomes en un.

Sur l'école autrichienne, je suggère l'article de JG Hulsman dans l'ouvrage collectif que P Nemo a dirigé sur l'histoire du libéralisme européen. Il est à la fois clair, pénétrant et (relativement) synthétique. Sinon il y a, toujours en Français, les ouvrages de Gilles Campagnolo qui sont plutôt bons.

Pas vraiment, non. Mes cent premières pages se sont déliées du reste, ce qui arrive souvent avec les livres trop volumineux. Mais sinon, la traduction est très bonne.

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Je pense qu'on aurait du traduire le titre par : "loi, législation et liberté".

Techniquement, le terme anglais peut recouvrir les deux sens de "loi" et "droit", mais je trouve personnellement que "droit" est mieux choisi dans le sens où le terme est suffisamment large pour englober le droit naturel aussi bien que les lois, alors que "loi" fait plus facilement appel à des textes.

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Je pense que les deux premiers termes du titre anglais sont accolés à dessein pour bien les distinguer (law, legislation) et donc les opposer. En français, on perd cette articulation négative entre les notions, le droit et la législation ne s'opposant pas.

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Je pense que les deux premiers termes du titre anglais sont accolés à dessein pour bien les distinguer (law, legislation) et donc les opposer. En français, on perd cette articulation négative entre les notions, le droit et la législation ne s'opposant pas.

Ils s'opposent parfois : quand la législation contredit le droit naturel, notamment.

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Sur l'école autrichienne, je suggère l'article de JG Hulsman dans l'ouvrage collectif que P Nemo a dirigé sur l'histoire du libéralisme européen. Il est à la fois clair, pénétrant et (relativement) synthétique. Sinon il y a, toujours en Français, les ouvrages de Gilles Campagnolo qui sont plutôt bons.

On m'a dit é-nor-mé-ment de bien de l'ouvrage de Renaud Fillieule.

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