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Bebel était propriétaire d'une entreprise, pareil pour le père d'Anseele. À la rigueur pour Malon mais est-ce que les paysans c'est vraiment le prolétariat ?

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  • 2 weeks later...

Un ouvrage d'anticipation politique post-1984 est apparu sur la blogosphère où l'on voit deux mondes qui s'affrontent: une tyrannie autarchique et une fédération libérale mondiale avec des outils  futuristes de neuro-programmation et méta-réalité des mèmes sur la noosphère avec une pointe de théorie du complot et de lutte apocaliptique:

http://www.iniscene.blogspot.fr/

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Un ouvrage d'anticipation politique post-1984 est apparu sur la blogosphère où l'on voit deux mondes qui s'affrontent: une tyrannie autarchique et une fédération libérale mondiale avec des outils  futuristes de neuro-programmation et méta-réalité des mèmes sur la noosphère avec une pointe de théorie du complot et de lutte apocaliptique:

 

C'est bête les petites photes d'ortographe. Et à part ça, y'a du piston dans l'histoire ?

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@hseize

j'aime bien les idées développées: Iniscene ressemble à une catallaxie individualiste parfaite et l'autarchie des olgs est similaire à certains lobotomisés actuels! Rien que la présence du mème Hamagi (liberté en summerien) mérite le buzz libertarien!

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TEASER D'UTØYA, DE LAURENT OBERTONE (22 AOÛT 2013)

 

Norvège, île d'Utøya, 22 juillet 2011. 

-15h16. Vêtu d'une tenue paramilitaire arborant les insignes de la police, l’homme stationne sa camionnette contre un bâtiment gouvernemental du centre-ville d'Oslo, puis s'en éloigne d'un pas rapide, arme au poing. 

-15h24. L'explosion de la camionnette tue 7 personnes. 

-16h57. L'homme se présente sur l'embarcadère, face à l'île d'Utøya. Déclinant une fausse identité, le faux policier demande aux gardiens de bien vouloir le débarquer sur l'île, afin d'en assurer la sécurité suite à l'explosion d'Oslo. 

-17h18. Équipé d'un Glock 34, d'un fusil automatique Mini-Ruger 14 et de plus de 1 000 munitions, l'homme pose le pied sur l'île d'Utøya, où se tient le camp d'été des jeunes du parti travailliste. 564 personnes y sont réunies. 

-17h22. L'homme tire sa première balle. 

-18h34. L'homme est interpellé par le groupe d'intervention Delta, sans opposer de résistance.

Sur l'île, les autorités retrouvent 69 cadavres. 

Ce 22 juillet 2011, 50 ans après Lee Harvey Oswald et 16 ans après Timothy McVeigh, l'homme devient une célébrité mondiale du crime de masse, en quelques minutes. Il s'appelle Anders Behring Breivik et la bête vient de naître, à 32 ans. Utøya, à paraître le 22 août prochain, est un roman basé sur le massacre de masse de Norvège, les écrits intimes de Breivik, les rapports d’enquête de police, le dossier judiciaire, les témoignages croisés de survivants, de proches du tueur, de sa famille. Laurent Obertone, qui s’est rendu en Norvège à plusieurs reprises pour son enquête, y racontera le drame de l’île d’Utøya, la vie et la folie d'Anders Breivik, par le prisme de l'intime. Soit l'occasion de plonger dans la tête du tueur norvégien, un point de vue extrêmement documenté sur les faits et le parcours d'un homme qui a abouti à l'une des plus atroces tueries qu'ait connu l'Occident moderne. 

 

http://www.dailymotion.com/video/xziwjj_teaser-d-utoya-de-laurent-obertone-22-aout-2013_news 

http://www.surlering.com/article/article.php/article/teaser-du-prochain-livre-de-laurent-obertone

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Je viens d'acheter "Le Courage de Réformer", écrit sous la direction de Claude Bébéar

 

Le bouquin date de 2002, mais certaines questions restent d'actualité :  "Comment libérer l'activité et l'emploi ?", ou encore un chapitre autour du thème "Libérez l'entreprise !" et un autre "Vers une vraie réforme fiscale ?" ; je verrais ce que ça donne.

 

Vous l'avez lu ?

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Fini Tristram Shandy. c'est vrai qu'il faut s'accorcher, mais que c'est fin et réjouissant. Un peu la honte pour le gros de la littérature qui est venue après, en particulier ce qui se veut moderne. Du coup je suis allé visiter la citadelle de Namur.

 

Je me lance dans Les Âmes Mortes, ça, ça se lit tout seul par contre. Russe + drôle, combinaison bénie.

 

Longue vie à la liseuse et aux ebooks gratuits.

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Longue vie à la liseuse et aux ebooks gratuits.

 

 

Amen à ça.

Même si on m'a offert les deux premiers tomes de la Comédie humaine, ce qui en fait mes premiers livres de la Collection Pléiade. Et certainement pas les derniers. 

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  • 2 weeks later...

En ce moment, je suis sur "La mondialisation de l'économie" de Jacques Adda aux éditions de La Découverte. Après une longue introduction historique fort intéressante, voilà la fin du paragraphe d'intro de la partie 2 :

 

"La mondialisation peut de façon bien plus pertinente être associée à un processus de contournement [des règles du système interétatique], processus qui est largement responsable de leur délitement et, finalement, de leur démantèlement. [...] Elle tend à défaire l'alliance des Etats et des marchands forgées à l'époque mercantiliste, tout comme les compromis nationaux caractériqtiques de l'époque keynésienne. Mais c'est pour mieux réactiver le fantasme libéral d'un marché mondial unifié, débarrassé de tout obstacle aux échanges, soumis à la seule loi de l'offre et de la demande, d'un "marché de tout l'univers", comme disait déjà Sismondi.

A l'échelle de l'Histoire, la phase de recentrage des capitalismes nationaux sur leurs marchés intérieurs fait rétrospectivement figure d'étape nécessaire, de point de passage obligé dans la longue marche du capitalisme vers la domination de l'espace mondial. [...] La mondialisation ne fait que restituer au capitalisme sa vocation originelle, transnationale plus qu'internationale, qui est de se jouer des frontières comme des Etats, des traditions comme des nations, pour mieux soumettre toute chose à l'unique loi de la valeur"

 

Ça promet.

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Il dit aussi au chapitre deux qu'a partir du 15ème siècle, les Etats interviennent de plus en plus dans l'économie pour imposer la doctrine libérale.

 

J'en ris encore.

 

Je te propose de le brûler* et/ou d'envoyer le dictionnaire du libéralisme de Laine à Adda.

 

*le livre hein, pas l'auteur.

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J'ai lu la BD "Moi Président" (j'en ferai une brève dans les prochaines heures). Pour faire court : c'est nul (pas franchement mauvais, mais juste nul : ça ne déclenche à peu près rien).

(à lire dans une salle d'attente, typiquement)

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Quelques achats de livres après un périple à Londres, mais rien que du très connu : "On guns, germs and steel" de Jared Diamond, "The origin of political Order", de Francis Fukuyama, "On revolution" de Arendt et "What money can't buy: the moral limits of markets" de Michael Sandel.

 

J'ai commencé les deux premiers et fini les deux seconds. Le livre de Sandel n'est pas complètement convaincant, sauf sur un point qui mériterait d'être étudier : la trivialisation par le commerce (ou plus exactement le raisonnement économique vulgaire) de certains aspects de la vie éthique tend à éroder les prérequis moraux nécessaires à un marché libre. J'en reparlerai en prenant l'exemple du libéralisme au sens strict de A de Jasay.

 

Le livre de Arendt, qui n'est plus disponible en français depuis un certain temps, est un classique comparant révolutions américaine et française. On retiendra plusieurs aspects de l'analyse arendtienne : la réussite américaine vient du fait que les founders ont maintenu la multitude et la question sociale à distance de la politique (là où les révolutionnaires français ont échoué), E Burke a raison et T Paine a tort sur la RF, Robespierre c'est quand même un mec brillant, la logique jacobine est anti-parlement et anti-représentation parce qu'elle se veut démocratique, là où celle de la constitution américaine est démocrate parce que les branches de la représentation sont des émanations populaires (enfin, relève du pouvoir constituant originaire comme on dirait par chez nous).

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Quelques achats de livres après un périple à Londres, mais rien que du très connu : "On guns, germs and steel" de Jared Diamond, "The origin of political Order", de Francis Fukuyama, "On revolution" de Arendt et "What money can't buy: the moral limits of markets" de Michael Sandel.

 

J'ai commencé les deux premiers et fini les deux seconds. Le livre de Sandel n'est pas complètement convaincant, sauf sur un point qui mériterait d'être étudier : la trivialisation par le commerce (ou plus exactement le raisonnement économique vulgaire) de certains aspects de la vie éthique tend à éroder les prérequis moraux nécessaires à un marché libre. J'en reparlerai en prenant l'exemple du libéralisme au sens strict de A de Jasay.

 

Le livre de Arendt, qui n'est plus disponible en français depuis un certain temps, est un classique comparant révolutions américaine et française. On retiendra plusieurs aspects de l'analyse arendtienne : la réussite américaine vient du fait que les founders ont maintenu la multitude et la question sociale à distance de la politique (là où les révolutionnaires français ont échoué), E Burke a raison et T Paine a tort sur la RF, Robespierre c'est quand même un mec brillant, la logique jacobine est anti-parlement et anti-représentation parce qu'elle se veut démocratique, là où celle de la constitution américaine est démocrate parce que les branches de la représentation sont des émanations populaires (enfin, relève du pouvoir constituant originaire comme on dirait par chez nous).

:huh:
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Sur Arendt : étonnant, non ? Je précise qu'il s'agit du point de vue de Arendt, et pas du mien. Robespierre, c'est pas mon superpote non plus. En fait, je ne suis pas superpote en règle général avec les révolutionnaires morts. 

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Sur Arendt : étonnant, non ? Je précise qu'il s'agit du point de vue de Arendt, et pas du mien. Robespierre, c'est pas mon superpote non plus. En fait, je ne suis pas superpote en règle général avec les révolutionnaires morts.

J'avais bien compris, mais je me demande comment elle en arrive à cette conclusion dans un raisonnement qui n'a pas l'air idiot par ailleurs. Ca me donne envie de lire le bouquin tiens.
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Pour Arendt, Robespierre, c'est en quelque sorte l'incarnation de la révolution française. Elle en fait son héros non pas au sens de personne absolument admirable, mais de personnage principal du récit qu'elle tisse à propos de la révolution avant son dévoiement. Elle ne cache pas son respect pour le personnage, ce que ses critiques ont d'ailleurs assez bien vu.

 

Certains seront aussi intéressés par l'évolution de l'interprétation que les auteurs américains ont de leur révolution. aujourd'hui, notamment chez les conservateurs et les néoconservateurs, l'apport révolutionnaire américain pour l'histoire politique du monde est incontestable alors qu'hier, la clef de son succès résidait essentiellement dans son caractère provincial, circonscrit dans l'espace et dans le temps à une seule nation. hier : provincialisme américain v. révolution à message universel français, aujourd'hui universalisme français fondé sur les droidlom v. universalisme américain fondé sur la déclaration d'indépendance.  

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J'ai lu la BD "Moi Président" (j'en ferai une brève dans les prochaines heures). Pour faire court : c'est nul (pas franchement mauvais, mais juste nul : ça ne déclenche à peu près rien).

(à lire dans une salle d'attente, typiquement)

Règle numéro 1 : Ne jamais acheter de BD sur un président en activité.

 

Je suis inscrit dessus  ;)

RogerZePingouin ?

 

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Tiens, le fil sur l'esclavage m'a donné envie de reprendre le livre de Robert Davis que j'avais laissé sur le côté en cour de route (assez tôt d'ailleurs vu la place du signet  :icon_redface: )

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Tu as donné 9/10 aux Borgias et il y a pingouin dans ton pseudo, je vois que tu es un homme de goût.

 

Je crois bien que c'est la première fois que j'entends ça.

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