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J'ai lu la BD "Moi Président" (j'en ferai une brève dans les prochaines heures). Pour faire court : c'est nul (pas franchement mauvais, mais juste nul : ça ne déclenche à peu près rien).

(à lire dans une salle d'attente, typiquement)

Quand un degauche anime/publie un truc sur un gouvernement degauche :

- il parle en fait de l'opposition fachiss dedroite (ex : jon stewart)

- il ne dit rien (ex : Moi President)

- vers la fin du mandat, quand tout le monde lache le gouvernement, il dit que ce dernier etait en fait dedroite

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Quand un degauche anime/publie un truc sur un gouvernement degauche :

- il parle en fait de l'opposition fachiss dedroite (ex : jon stewart)

- il ne dit rien (ex : Moi President)

- vers la fin du mandat, quand tout le monde lache le gouvernement, il dit que ce dernier etait en fait dedroite

 

Oui.

J'ai tellement rien à dire sur cette BD que si je fais une brève dessus, je vais la massacrer (alors qu'elle ne mérite pas ça).

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J'arrête un petit moment la lecture de l'ouvrage "l'éducation de la volonté" de Jules Payot pour vous faire partager l'un des passages du livre.

 

Dans celui ci, l'auteur (pédagogue du XIX-XXème siècle) explique l'échec de l'institution scolaire a formé efficacement ses élèves par son incapacité à faire des enfants des esprits passionnés.

 

Voici l'extrait en question :

 

D'ailleurs, l'éducation si peu rationnelle qu'on donne aux enfants aujourd'hui est en partie fondée sur une perception vague de la vérité. Tout le système de compositions, des récompenses, des punitions repose sur la croyance confuse que les émotions seules peuvent mettre en mouvement les volontés. Aussi les enfants chez qui la sensibilité est à un niveau très bas, sont ils inéductables sous le rapport du vouloir, et partant, sous tous les autres rapports. " Il faut avouer que de toutes les peines de l'éducation aucune n'est comparable à celle d'élever des enfants qui manquent de sensibilité... toutes leurs pensées sont des distractions... ils écoutent tout et ne sentent rien." (citation de Fénelon dans Education des filles)

 

A titre de comparaison, je suis persuadé qu'H16 par exemple, dans son travail de journaliste indépendant, parvient à accomplir cette tâche depuis de nombreuses années justement parce que celle ci le passionne, état d'esprit que la la majorité des étudiants qui vont en cour ne partage pas.

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J'ai trouvé une édition originale de "La comédie socialiste" d'Yves Guyot (1897), successeur de Gustave de Molinari à la tête du Journal des économistes, et anti-socialiste primaire. C'est une lecture aussi amusante que délassante, mais en même temps j'ai constaté avec dépit que j'avais interiorisé de nombreuses mesures socialistes (par exemple, il s'oppose au congé de maternité. Je dois avouer n'avoir aucun avis à ce sujet).

 

Il a écrit un autre livre, du même genre (lecture facile, convient même aux toilettes ou aux transports en commun) : La tyrannie socialiste (1893).

 

Les voici en ligne : http://fr.wikisource.org/wiki/La_Tyrannie_Socialiste

 

http://archive.org/details/lacomdiesocial00guyo

 

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Je devais donc commander sur amazon un nouveau verre pour ma Bodum Kenya et j'en ai profité pour mettre deux livres :

 

-le mythe de la guerre-eclair de Frieser (j'ai laissé tomber l'idée de le trouver en occaz chez Gibert)

-la guerre sans haine, les carnets de Rommel

 

Les deux livres devraient bien aller ensemble.

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Je viens de lire Petit lexique des idées fausses sur les religions, d'Odon Vallet. C'est très intéressant et c'est facile à lire. Du coup, j'en ai acheté un pour la fête des mères.

 

J'ai également commencé L'islam pour les nuls, c'est très complet (parfois trop) mais ça répond à tout un tas de questions qu'on pouvait se poser (ou pas) sur l'islam et les musulmans.

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J'ai également commencé L'islam pour les nuls, c'est très complet (parfois trop) mais ça répond à tout un tas de questions qu'on pouvait se poser (ou pas) sur l'islam et les musulmans.

 

Pourrais tu développer, cela m'intéresse ?

 

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Pourrais tu développer, cela m'intéresse ?

 

Par exemple, on y apprend en quoi la langue arabe est absolument essentielle dans la pratique de l'islam (contrairement au christianisme), on y apprend que le crime le plus grave n'est pas le meurtre mais le polythéisme (ou le fait de reconnaître d'autres dieux qu'Allah), pourquoi les musulmans ne vénèrent pas Mahomet comme les chrétiens vénèrent Jésus-Christ, etc, quelle est la différence entre les adjectifs "musulman" et "islamique", etc. On apprend aussi les attributs et les qualités de Dieu et qu'il y a des sourates qui s'annulent les unes les autres.

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Par exemple, on y apprend en quoi la langue arabe est absolument essentielle dans la pratique de l'islam (contrairement au christianisme), on y apprend que le crime le plus grave n'est pas le meurtre mais le polythéisme (ou le fait de reconnaître d'autres dieux qu'Allah), pourquoi les musulmans ne vénère pas Mahomet comme les chrétiens vénèrent Jésus-Christ, etc, quelle est la différence entre les adjectifs "musulman" et "islamique", etc.

Est-ce qu'est abordé le concept d'Umm al Kitab, de Mère des Livres, de Livre Céleste?

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Est-ce qu'est abordé le concept d'Umm al Kitab, de Mère des Livres, de Livre Céleste?

 

Oui, au chapitre 3 (Le Coran) :

 

Pour les musulmans, le prototype du Coran, appelé la "mère du Livre" (sourate XIII, 39), existe de toute éternité au ciel (cf. chapitre 6, "Le credo des musulmans") et, à la différence de la Bible, le Coran est une reproduction parfaite de ce livre.

 

Edit : voilà le passage du chapitre 6 :

 

AHE7b39.png

 

Au fait, l'auteur précise qu'il est non-musulman (et c'est Malek Chebel qui s'est chargé de la traduction).

 

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Je me rappelle l'avoir feuilleté ; il y a quelques approximations sur les détails, quelques généralisations aussi, mais je crois qu'il pose globalement de bonnes bases. 

 

crime le plus grave n'est pas le meurtre mais le polythéisme

 

Ça c'est par exemple inexact. Le péché de shirk est considéré comme le péché le plus grave, mais ce n'est pas à proprement parler un crime.

 

 

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Ça c'est par exemple inexact. Le péché de shirk est considéré comme le péché le plus grave, mais ce n'est pas à proprement parler un crime.

 

Tu as raison, j'ai juste fait un amalgame maladroit. Il me semble bien que l'auteur parle de péché (sur Wikipédia, c'est mentionné comme "an unforgivable crime".  Il n'empêche que le shirk c'est pas bien, mais alors pas bien vu du tout.

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On retrouve par ailleurs cette notion dans la sourate 2 :

 

190 Combattez dans le sentier de Dieu ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes, Dieu n'aime pas les transgresseurs!

 

191 Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d'où ils vous ont chassés : l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc.  (...)

 

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J'ai fini de lire Quand notre monde est devenu chrétien (312-394) de Paul Veyne. Je suis un peu déçu par cet ouvrage, déjà par rapport à ceux que j'ai lu avant de cet auteur, et car il ressemble à un livre de commande qui aurait pour but d'éclairer un débat actuel (les racines chrétiennes de l'Europe, qui constituent même un titre de chapitre). Alors j'ai quand même appris des éléments sur cette période qui ne m'est pas familière de l'histoire romaine (après les Antonins, en gros), et j'ai apprécié les quelques coups de griffes à certaines lubies des historiens - les marxistes, par exemple - mais globalement j'ai trouvé ça un peu court, confus, peu convaincant et même bâclé aurais-je envie de dire. Bref, l'auteur est érudit, renvoie à quelques belles références, mais cet ouvrage est clairement dispensable sur le sujet.

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J'avais eu la même impression même si j'adore Veyne par ailleurs. Si tu veux un truc beaucoup plus complet (et beaucoup plus long ...) le bouquin de Peter Brown sur le sujet est très bien:

 

  • P. Brown, The rise of Western Christendom : triumph and diversity, AD 200-1000, Cambridge Mass., Blackwell, 1996

 

 

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J'ai lu les Souffrances du jeune Werther, je me suis fait chier ; j'ai lu le Faust de Goethe, je me suis un peu moins ennuyé. A la limite, on pourrait tirer un sacré film porno du second.


Sinon, je finis L'Amour et l'Occident de Denis de Rougemont et ça me donne envie de lire tout un tas de livres sur l'histoire des sectes hérétiques chrétiennes et sur l'histoire du catholicisme en Europe. Des conseils de lecture ?

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Et sobre, en plus, je parie.

 

C'est vrai que le premier conseil que l'on a envie de donner à Werther, c'est d'arrêter de fantasmer sur sa donzelle à la con, de plutôt  venir boire un coup avec ses potes, peloter des boobs et boules toute la soirée et de finir à vomir dans le caniveau (ou au pieu avec la serveuse si on a eu un peu de bol).

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