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il y a 36 minutes, frigo a dit :

Oui enfin l'argument << comme les pourris d'en face le font pourquoi on se générait >> c'est pas une source de progrès,  a mon avis.

 

C'est une réponse à quoi ?

 

Pour on ne sait quelle raison - si on sait très bien l'anticapitalisme - les associations commerciales seraient les seules dépourvues de liberté d'expression. C'est pas une question de pourris ou pas.

Enfin, de la part de la gauche, c'est une pure tentative de réduire au silence leurs adversaires politiques, fantasmés ou non. "Si seulement il n'y avait pas d'opposants à nos idées qui manipulent le peuple et les hommes politiques et in vivrait dans un paradis (anarcho-)communiste. "

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Merci pour ton point de vue, je vais continuer à essayer de déchiffrer ces articles, le point que je mentionnais me paraissait  obscure, tu y apporte un éclairage, ça me donne une plus large base de réflexion, c'est super.

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Marrant en poursuivant la lecture de mes articles e anglais je découvre ce personnage

 

Thomas Hodgskin est un écrivainsocialiste de l'économie politiqueanglais, né le 12 décembre 1787 àChatham dans le Kent et mort le21 août 1869 à Feltham dans leMiddlesex. C'est un critique ducapitalismeanarcho-capitaliste[1] et défenseur du libre-échange et des premiers syndicats. Selon Sheldon Richman (en), Hodgskin est « un radical du libre échange qui fut l'un des premiers à appliquer le terme « capitaliste » péjorativement pour les bénéficiaires des faveurs du gouvernement accordées à cause de leur fortune au détriment du travail »[2

 

 

Marrant parce que il a été et un inspirateur de Marx et un inspirateur de Rothbard.

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On trouve sur le YouTube une série de vidéos dédiées à Hodgskin, c'est fait par un dénommé George h Smith,  du cato institut .

Pour un apprenti en anglais je trouve la diction très confortable. 

 

 

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Le marxisme est en parti le fruit d'une mauvaise compréhension d'un proto-anarcap ?! Oh joie !

J'ai entendu parler d'un autre anarchiste benthamite, mais que je n'ai pas eu le temps de lire, William Godwin. A-t-il eu une influence sur Hodgskin ?

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Sur vos conseils je m'étais procuré Un monde d'azur, Révolte sur la lune et un roman avec une armurerie qui sert de portail temporel ou dimensionnel (?) en VF.

 

Impossible de les lire tant c'est mal écrit. Et par mal écrit je ne veux pas dire que c'est plat. Par exemple, Asimov (en VF tout du moins) est assez plat mais ça passe correctement et l'intérêt est ailleurs. Là la traduction VF des bouquins est juste indigeste. Je les ai revendu. La VO est mieux ?

 

En parlant d'Asimov, il y a une astuce que j'ai repompé de chez lui pour mes rédactions de collège. L'incipit d'une grande partie de ses nouvelles est typiquement :

Citation

 

Le Professeur Noname fronça soudainement les sourcils et une veine commença à palpiter au milieu de son front. Il actionna plusieurs fois le mulot de son lecteur quantique et son poing frappa violemment l'accoudoir de son fauteuil d'étude quand la page des résultats s'afficha à nouveau. 

 

"Il vont m'entendre à ce fichu Bureau Galactique !" tonna-t-il alors que, s'étant levé précipitamment, il sortait par les portes automatiques de son laboratoire, manquant de bousculer deux de ses collaborateurs qui passaient par là et le regardaient maintenant, éberlués, s'engouffrer en vociférant dans le turboascenseur de la station de recherche orbitale Liborg."

 

 

Bref : zoom arrière en partant d'un détail physique du personnage principal vers son environnement immédiat ce qui permet au lecteur de saisir d'entrée de jeu à la fois le personnage et le lieu, son imagination faisant le reste + entrée immédiate dans l'action par un conflit ce qui accroche bien le lecteur + vocabulaire SF (un peu beaucoup daté) qui situe tout de suite qu'on est dans le futur. C'est simple et efficace. 

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"The strange order of things: Life, Feelings and the making of Culture" d'Antonio Damasio. C'est une lecture très complémentaire de celle de "Skin in the Game" de NNT. En effet si l'essai de NNT est celui d'un matheux, on a dans "The strange order of things" un point de vue bio. C'est principalement le même sujet qui est traité : comment l'homeostasie influe sur la vie sociale et économique (NNT parle de la survie ou de ces rituels mal compris mais qui ont le mérite d'avoir survécu). C'est très intéressant et rejoins confusément les réflexions que j'ai en ce moment sur les limites du formalisable et la pensée.

 

Par exemple on avait eu une discussion sur les robots intelligents dans laquelle @Rübezahl parlait de senseurs à ajouter aux robots pour les rendre "humain". Le problème est que cette manière de faire est à l'inverse de ce qui s'est passé dans la nature, et que Damasio explique : notre pensée est issue des sensations et des réactions induites par l'environnement conjugué à cette volonté de survivre à tous prix, et la réduire au cerveau est largement une erreur. Or un robot c'est d'abord un cerveau (un cpu) sur lequel on greffe des senseurs.

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Excellent! j'ai bcp aimé Antifragile et skin in the game, je vais lire celui-là alors. @Kassad sur les règles non formalisables et la pensée : c'est un vaste sujet qui m'intéresse particulièrement depuis un certain temps. J'ai commencé par les réflexions sur la tacit dimension de M Polanyi, les pratiques théoriques chez Kuhn et l'ordre spontané chez Hayek, on trouve aussi pas mal de réflexion sur les conventions chez David Lewis et Anthony de Jasay. Si tu veux, on pourrait en reparler, j'ai quelques refs qui peuvent t'intéresser.

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Il y a 1 heure, Kassad a dit :

Par exemple on avait eu une discussion sur les robots intelligents dans laquelle @Rübezahl parlait de senseurs à ajouter aux robots pour les rendre "humain". Le problème est que cette manière de faire est à l'inverse de ce qui s'est passé dans la nature, et que Damasio explique : notre pensée est issue des sensations et des réactions induites par l'environnement conjugué à cette volonté de survivre à tous prix, et la réduire au cerveau est largement une erreur.

... ben c'est bien pour ça que je souligne l'absolue nécessité d'ajouter plein de senseurs.

On est en 2018, et pas -200 millions avant J.C., dont désolé d'être à l'inverse, ma machine à remonter le temps est en panne.

Sinon, je ne propose pas une manière de faire à l'inverse, je propose juste, en 2018, d'essayer de se rapprocher de la bonne situation (plein de capteurs).

 

Que l'intelligence organique que nous connaissons ait émergé des senseurs est une évidence.

Je me rappelle avoir lu un papier formidable sur l'apparition de l'oeil, et sur la révolution évolutive consécutive.

 

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2 hours ago, Rübezahl said:

... ben c'est bien pour ça que je souligne l'absolue nécessité d'ajouter plein de senseurs.

On est en 2018, et pas -200 millions avant J.C., dont désolé d'être à l'inverse, ma machine à remonter le temps est en panne.

Sinon, je ne propose pas une manière de faire à l'inverse, je propose juste, en 2018, d'essayer de se rapprocher de la bonne situation (plein de capteurs).

 

Que l'intelligence organique que nous connaissons ait émergé des senseurs est une évidence.

Je me rappelle avoir lu un papier formidable sur l'apparition de l'oeil, et sur la révolution évolutive consécutive.

 

Le problème n'est pas que nous soyons en 2018 ou -200 millions avant x. Si tu essayes de te rapprocher dans l'autre sens forcément tu vas rencontrer le mur de la calculabilité : tu ne vas pas te rapprocher plus que d'une Machine de Turing. Ce n'est pas parce que tu ne sais pas comment sont gérées les inputs (à la limite ça peit juste de voir comme  une bande pseudo aléatoire que la MT lit) que ça change la classe de calculabilité . Ajouter des senseurs  ne modifiera pas cela.

 

La méthode naturelle n'est pas forcément "raisonnable" ou explicable. C'est  vraiment au sens dur : il est possible qu'il n'existe pas de système formel permettant de décrire ce phénomène.  La méthode naturelle "est" tout court et le mieux qu'on puisse faire est de l'observer et de s'en inspirer pour pondre des systèmes formels qui ne marchent pas si mal.

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Il y a 7 heures, G7H+ a dit :

Sur vos conseils je m'étais procuré Un monde d'azur, Révolte sur la lune et un roman avec une armurerie qui sert de portail temporel ou dimensionnel (?) en VF.

 

Impossible de les lire tant c'est mal écrit. Et par mal écrit je ne veux pas dire que c'est plat. Par exemple, Asimov (en VF tout du moins) est assez plat mais ça passe correctement et l'intérêt est ailleurs. Là la traduction VF des bouquins est juste indigeste. Je les ai revendu. La VO est mieux ?

 

Tu parles des trois ? 

 

Je sais pas comment tu fais pour avoir du mal avec heinlein en VF mais lire asimov, asimov c'est tellement plus lourd stylistiquement...

 

Enfin essaie en vo du coup, surtout que d'après ma rapide recherche, la traduction VF de révolte dur la lune est bien tronquée. 

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7 hours ago, G7H+ said:

Sur vos conseils je m'étais procuré Un monde d'azur, Révolte sur la lune et un roman avec une armurerie qui sert de portail temporel ou dimensionnel (?) en VF.

Je n'ai pas besoin de souligner l'erreur en gras, c'est déjà fait.

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il y a 11 minutes, NoName a dit :

j'arrive pas à lire les romans en VO, je suis trop concentré sur la langue et devoir sortir le dico toute les deux minutes nique totalement l'immersion.

 

 

Certains livres sont assez simples en termes de vocabulaire. Par contre, pour certains, c’est tout bonnement impossible. Le plus amusant, c’est quand un auteur change de style au cours de sa vie. J’ai lu The Great Gatsby et Tender Is The Night en anglais et je me souviens n’avoir eu aucun problème. Puis j’ai lu des oeuvres de jeunesse de Scott Fitzgerald et c’était tout bonnement illisible. J’ai dû ouvrir le dictionnaire une centaine de fois pour les 50 premières pages de The Beautiful and the Damned. 
Il essayait vraiment d’impressionner son monde par une sorte de débauche de mots. Évidemment ,les deux premiers romans cités sont largement au-dessus du dernier. Un cas typique démontrant que la bonne littérature peut se contenter de peu de mots et rester simple. 

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il y a 21 minutes, NoName a dit :

c'est presque toujours le cas. On fait rarement plus beau que simple, clair et lisible.

 

Tout n'y est qu'ordre et beauté,

Luxe, calme et volupté.

 

Combien d'excellents auteurs viennent rappeler que le style, c'est celui que l'on ne voit pas, celui qui sait se faire oublier, celui qui vient servir le propos, qui l'habille, l'accompagne?

 

Un bon roman, il doit avoir du style, mais le style doit venir habiller un fond solide, généreux et servir une intrigue riche, rythmée ! Sans quoi, c'est illisible, ou chiant. 
Plutôt que de me borner à lire d'excellents auteurs, peut-être serait-il plus formateur de lire des écrivains ratés : les défauts sont là, bien apparents. 

 

Quelqu'un a-t-il des propositions à cette fin?

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Alfred de Musset.

 

Un élève m’a raconté, que son professeur de seconde avait donné à sa classe, jour par jour, ces deux charognes à traduire en vers hébreux. Ces plaies de la nature animale et humaine le rendirent malade pendant un mois, qu’il passa à l’infirmerie. Comme nous nous connaissions, il me fit demander par sa mère. Il me raconta, quoique avec naïveté, que ses nuits étaient troublées par des rêves de persistance. Il croyait voir une armée de pélicans qui s’abattaient sur sa poitrine, et la lui déchiraient. Ils s’envolaient ensuite vers une chaumière en flammes. Ils mangeaient la femme du laboureur et ses enfants. Le corps noirci de brûlures, le laboureur sortait de la maison, engageait avec les pélicans un combat atroce. Le tout se précipitait dans la chaumière, qui retombait en éboulements. De la masse soulevée des décombres — cela ne ratait jamais — il voyait sortir son professeur de seconde, tenant d’une main son cœur, de l’autre une feuille de papier où l’on déchiffrait, en traits de soufre, la comparaison du pélican et celle du laboureur, telles que Musset lui-même les a composées. Il ne fut pas facile, au premier abord, de pronostiquer son genre de maladie. Je lui recommandai de se taire soigneusement, et de n’en parler à personne, surtout à son professeur de seconde. Je conseillai à sa mère de le prendre quelques jours chez elle, en assurant que cela se passerait. En effet, j’avais soin d’arriver chaque jour pendant quelques heures, et cela se passa.

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1 hour ago, NoName said:

j'arrive pas à lire les romans en VO, je suis trop concentré sur la langue et devoir sortir le dico toute les deux minutes nique totalement l'immersion.

Je ne comprendrai jamais comment on peut lire un roman en partant du principe qu'on doit absolument comprendre le moindre mot. Par exemple j'ai lu les Gormenghast récemment et je peux vous dire que dans le genre lyrique et imbitable ça se pose là :

Quote

Gormenghast, that is, the main massing of the original stone, taken by itself would have displayed a certain ponderous architectural quality were it possible to have ignored the circumfusion of those mean dwellings that swarmed like an epidemic around its outer walls. They sprawled over the sloping earth, each one half way over its neighbour until, held back by the castle ramparts, the innermost of these hovels laid hold on the great walls, clamping themselves thereto like limpets to a rock. These dwellings, by ancient law, were granted this chill intimacy with the stronghold that loomed above them. Over their irregular roofs would fall throughout the seasons, the shadows of time-eaten buttresses, of broken and lofty turrets, and, most enormous of all, the shadow of the Tower of Flints. This tower, patched unevenly with black ivy, arose like a mutilated finger from among the fists of knuckled masonry and pointed blasphemously at heaven. At night the owls made of it an echoing throat; by day it stood voiceless and cast its long shadow.

Mais une chose pareille ne s'attaque pas à coup de dictionnaire,  effectivement c'est le meilleur moyen pour ne jamais rentrer dedans. Il suffit de s'accrocher pendant une dizaine de pages puis on commence à saisir le rythme, à se laisser emporter par le courant.

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il y a 52 minutes, Flashy a dit :

 

Tout n'y est qu'ordre et beauté,

Luxe, calme et volupté.

 

Combien d'excellents auteurs viennent rappeler que le style, c'est celui que l'on ne voit pas, celui qui sait se faire oublier, celui qui vient servir le propos, qui l'habille, l'accompagne?

 

Un bon roman, il doit avoir du style, mais le style doit venir habiller un fond solide, généreux et servir une intrigue riche, rythmée ! Sans quoi, c'est illisible, ou chiant. 
Plutôt que de me borner à lire d'excellents auteurs, peut-être serait-il plus formateur de lire des écrivains ratés : les défauts sont là, bien apparents. 

 

Quelqu'un a-t-il des propositions à cette fin?

http://didier-jacob.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/01/23/comment-debusquer-a-coup-sur-un-mauvais-ecrivain-le-cas-gies.html

 

Je viens de finir Les Gommes de Robbe-Grillet, 1953. Pour moi c'est de l'anti-roman expérimental. Ça peut répondre à ta question. J'ai eu du mal à le finir tellement c'est déconstruit

 

MLDM : Anatole France, L'Histoire contemporaine, L'Orme du mail, 1897. 

puis Terre des hommes d'Antoine de Saint-Exupéry, 1939.

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Il y a 2 heures, NoName a dit :

devoir sortir le dico toute les deux minutes

 

Un des trucs que j'apprécie énormément sur le Kindle, c'est la fonctionnalité de sélectionner un mot et d'avoir la définition du dictionnaire qui pop up.

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Je parie que vous êtes aussi du genre à lire des essais en prenant des notes.

disgusted-clint-eastwood.gif

 

Sinon en ce moment je lis House of Leaves, le bouquin qui destroutoure l'intemporalité.

  • Ancap 1
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36 minutes ago, Lancelot said:

Je parie que vous êtes aussi du genre à lire des essais en prenant des notes.

 

C'est important pour gagner des pouces verts sur liborg.

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