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J'ai fini Life 3.0.

Je suis déçu...

En gros c'est pas que c'est mauvais, mais ce n'est pas ce que je pensais. Je n'ai quasiment rien appris, et pourtant je ne suis pas du tout calé sur l'intelligence artificielle.

Donc :

1) on ne sait quasiment rien de ce que le futur nous réserve (ouah la grosse révélation) mais si on travaille bien tous ensemble et grâce au pouvoir de la Science ça devrait pas trop mal se passer( inch'Allah).

2) on ne sait pas ce qu'est la conscience, ouais les réseaux de neurones c'est pas pareil que les ordinateurs mais en fait si quand même et on va y arriver ! @Lancelot j'ai bien fait de lire ton article d'ailleurs, le mec est en plein dans la métaphore informatique dénoncée.

 

Par contre y'a pas à dire, lire un physicien de haut niveau c'est très sympa si on veut se lancer dans la science-fiction : plein de bonnes idées et de scénarios à exploiter.

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J'ai fini La domination masculine de Bourdieu :icon_tourne:

 

Bon, j'ai trouvé que le propos manquait de nuance, que l'auteur avait tendance à tomber dans l'approche descriptive, dans la logorrhée, et dans l'appréciation purement subjective. Bourdieu se concentre sur la société Kabyle et dresse un schéma global sur ce qu'est associé à la féminité et à l'idée un peu idiote de virilité. En gros, la société entière serait fondée sur la domination masculine, et les différences sociales entre les hommes et les femmes seraient principalement construites. Une telle domination se perpétue notamment via la violence symbolique : mécanisme par lequel les dominés intègrent la vision des dominants, la perçoivent comme légitime et ne la remettent plus en cause. L'Eglise, l'Ecole et l'Etat seraient les principales institutions responsables. La famille également.

 

Sauf que... l'auteur survole clairement cette question. Concernant la famille, il ne se fonde que sur des présupposés "C'est sans doute à la famille que revient le rôle principal dans la reproduction de la domination et de la vision masculines". Super, ça nous avance. Les développements sur l'Eglise et l'Etat font à peine quelques pages. Alors que ça me paraissait vraiment essentiel pour justifier son propos, et qu'il y avait énormément de choses à dire d'un point de vue historique, en France. C'était pourtant bien l'Eglise qui, jusqu'à une certaine époque, contribuait le plus à maintenir les différences sociales entre les sexes. Parce qu'il valait mieux venir d'un certain milieu et être un garçon si l'on souhaitait avoir une instruction complète ; celle des filles étant essentiellement (exclusivement ?) cléricale et ne prédestinait à rien d'autre qu'au foyer ou au couvent. Sans parler des écrits de certains moralistes et théologiens, comme ce bon vieux Thomas d'Aquin qui justifiait la subordination des femmes aux hommes par leur prétendue irrationalité.

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Tient tient tient...


"C'est précisément cette orientation nouvelle et vitale qu'a proposée Wilson, le 8 janvier 1918, dans les quatorze points de son message. Il suggère à l'Europe de se construire à la façon des Etats-Unis: autonomie des Etats dans le domaine de la justice, de l'enseignement, de la police, mais suppression des barrières douanières et adoption d'une monnaie commune."
-Henri Guillemin, Nationalistes et "nationaux" (1870-1940), Gallimard, coll. Idées, 1974, 476 pages, p.160.

 

Et après on traite Asselineau et quelques autres de complotistes et d'anti-américains primaires... Le fait que l'ombre de l'Oncle Sam plane sur la construction européenne est pourtant de mieux en mieux documenté.

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Récemment j'ai lu:

 

- les Satires de Juvénal: très drôles et intéressant sur la société romaine de la fin du 1er siècle. Cela ne donne pas envi d'y vivre mais j'ai lu la plus drôle et violente satire sur les femmes qui soit (à ce demander comment ce livre n'est pas interdit);

- Baudoin IV de Pierre Aubé sur le Roi lépreux de Jérusalem. Là encore passionnant, une véritable fenêtre si cette société riche et complexe des États latins d'orient. C'est également un livre très instructifs sur les passions humaines et le pouvoir. Par contre je comprend mal le côté soi disant chevaleresque de Saladin. Il vaut mieux qu'un Renaud de Châtillon certes mais de là à faire une chanson de geste sur lui...

 

Sinon je viens d'attaquer l'histoire romaine de Tite-Live.

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Je viens de terminer le bref Le libéralisme de Hayek de Dostaler (que je soupçonne de keynésianisme) qui est plein de mauvaise foi. Il range Hayek parmi les individualistes méthodologiques, ce que je trouve nettement caricatural (l'ordre spontané est à lui seul l'exemple même d'un individualisme anti-rationaliste (ce que lui reprochent précisément les praxéologistes) puisque c'est un processus sans sujet) et sa conclusion est risible :

Citation

La constitution idéale dont [Hayek] propose l'établissement dans La Constitution de la Liberté comme dans Droit, législation et liberté est d'ailleurs très "construite" et n'a rien d'un ordre spontané. (p. 111)

C'est débile. D'abord, Hayek n'a jamais prétendu que la constitution est un ordre spontané (wtf d'ailleurs) mais qu'elle encadre les mécanismes autogénérés : comment un ordre spontané encadrerait-il un ordre spontané ? Il faudrait qu'il ait été designed dans ce but, ce qui revient à postuler l'existence d'un ordre spontané téléologique, c'est-à-dire d'une vilaine bestiole. Et quel intérêt d'encadrer un ordre spontané par un autre ordre spontané ? Ils sont censés se contrôler mutuellement ? Bref, Dostaler nous prend vraiment pour des idiots.

 

Sinon j'ai lu Individu et justice sociale, un collectif des années 80 sur Rawls édité au Seuil avec des articles de JP Dupuy : très bon, avec un titre provoc' : "L'individu libéral, cet inconnu", je regrette seulement que ce soit un peu court sur Hayek et sa dénonciation de la justice antisacrificielle de Nozick ne me convainc pas : il explique que Nozick ne peut considérer une situation sacrificielle, dans laquelle une foule en délire s'acharne sur un homme, et si on l'en empêche, elle risque de massacrer tout le monde, situation dans laquelle les utilitaristes seraient donc susceptibles de préférer voir un seul homme crever plutôt que d'en mettre plusieurs en danger. Il explique qu'en effet, l'anthropologie de Nozick qui est celle d'un être autonome et souverain est incompatible avec celle de l'homme de la foule, envieux et mimétique tel que le décrivent en fait Keynes (le célèbre exemple du prix littéraire) et Adam Smith (la sympathie). N'empêche que l'argument ne tient pas vraiment en l'air : on pourrait simplement commencer par dire que l'homme pris dans une foule ne raisonne ni ne se comporte de la même façon qu'un homme pris individuellement (Le Bon l'a écrit partout, Canetti dans Masse et puissance arrive par des biais différents à la même conclusion). Ensuite, Dupuy déploie une argumentation plus filandreuse en disant que choisir le principe sacrificiel, c'est le faire depuis un point de vue extérieur, qui suppose une certaine lucidité, par opposition à la foule, qui, si elle était lucide, arrêterait son sacrifice (en se rendant compte, je ne sais pas moi, que le mec est innocent par exemple) (on voit au passage que Dupuy nous donne des armes pour casser en deux son précédent argument "anthropologique" contre Nozick). Admettons : celui qui serait susceptible de choisir ce principe est l'individu utilitariste ou l'olibrius de Rawls et pas l'homme nozickien, jusque-là. Chez Rawls, justement, écrit Dupuy, la justice est publique. Il en conclut donc que le principe sacrificiel est en droit impossible, puisque rendre le principe sacrificiel public, "c'est le condamner ipso facto à l'inefficacité" (éd. Le Seuil, coll. Points, 1988, p. 112). Pour Dupuy du coup, accuser l'utilitarisme d'être un principe sacrificiel est anthropologiquement et logiquement impossible. Je passe sur l'argument anthropologique du coup, mais l'argument logique (la contradiction d'un principe sacrificiel public) est invalidé par les faits : l'existence même d'un principe de redistribution. Donc je ne sais pas si c'est moi qui ne comprends pas où veut en venir Dupuy ou si lui-même pédale dans la choucroute, mais je suis déconcerté.

 

Enfin j'ai lu l'Histoire de l'Union Soviétique de l'excellent Nicolas Werth ; en dépit du fait qu'il donne deux dates différentes du retrait des troupes allemandes d'URSS (traité de Rapallo) avec la montée d'Hitler, j'aimerais citer cette pépite :

Citation

Des décennies de propagande contre l'esprit d'entreprise et la propriété privée, les contraintes d'une société de pénurie, où coexistent rationnement par les quantités et prix garantis par l'État, ont développé chez les Soviétiques une attitude frileuse de personnes économiquement assistées, une mentalité économique de type pré-industriel où le consommateur attend de l'État qu'il le protège contre les "spéculateurs", les "accapareurs" et les "enrichis" (et, en général, contre tous ceux qui se "distinguent" — combien de dictons populaires ont pour morale : "il faut avancer en rangs et non pas hors du rang" ?) et lui garantisse des prix "justes". (Puf, coll. Thémis Histoire, 1992, p. 528)

 

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il y a une heure, Nigel a dit :

Ohohoho, on parle à demi-mots dans cet article d'un certain activiste breton que certains forumeurs ont connu. :lol:

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il y a une heure, Nigel a dit :

 

En tout cas, s'agissant de l'auteur de l'article, il n'est pas exempt de confusions et de préjugés ... :

 

"D’un point de vue économique, le libertarianisme privilégie l’approche de l’école autrichienne, avec un rejet de l’Etat-Providence et de l’interventionnisme économique, ce qui une nouvelle fois le rend naturellement compatible avec la mentalité anglo-saxonne."

 

Et je ne vais même pas dire ce que je pense de ce passage: "la mentalité française est plus dans* la persuasion que dans la conviction. On accorde plus d’importance aux affects et aux sentiments, que nos amis Yankees relaient plutôt au second plan lorsqu’il s’agit de se lancer dans une démarche intellectuelle."

 

* Je ne sais ce qu'il en est de la mentalité français, mais niveau langue on est plus dans de la PLS là.

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En cours de lecture en ce moment

  • The Lightbringer, série de 5 bouquins de fantasy par Brent Weeks, un auteur américain qui fait de la fantasy bien cool, épique et facile à lire. Si vous aimez la fantasy, je recommande :)
  • La Sagesse du Psychopathe, une recommandation chopée sur la chaine Hypnomachie de @Hamster ancap si je ne m'abuse.
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J'ai lu "L'école autrichienne d'économie" de R. Fillieule afin de mieux vous comprendre. Il discute sur les théories de Menger, Von Böhm-Bawerk, Von Mises, Von Hayek etcetera. Ce n'est pas facile d'expliquer de telles théories anciennes, parce qu'ils sont privées des conceptions modernes, qui aujourd'hui sont connues par tous. Néanmoins, je pense que le contenu du livre est clair et ouvert à tous.

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Le livre est en effet excellent. Mais tu noteras que ces théories ne sont pas nécessairement anciennes : les plus modernes de ces théoriciens rejettent explicitement la mathématisation par exemple, parce qu'ils la jugent épistémologiquement non fondée. Et ce rejet explicite et argumenté est en soi une conception moderne (réagissant à d'autres conceptions modernes).

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Le 15/01/2019 à 22:10, Johnathan R. Razorback a dit :

 

En tout cas, s'agissant de l'auteur de l'article, il n'est pas exempt de confusions et de préjugés ... :

 

"D’un point de vue économique, le libertarianisme privilégie l’approche de l’école autrichienne, avec un rejet de l’Etat-Providence et de l’interventionnisme économique, ce qui une nouvelle fois le rend naturellement compatible avec la mentalité anglo-saxonne."

 

Et je ne vais même pas dire ce que je pense de ce passage: "la mentalité française est plus dans* la persuasion que dans la conviction. On accorde plus d’importance aux affects et aux sentiments, que nos amis Yankees relaient plutôt au second plan lorsqu’il s’agit de se lancer dans une démarche intellectuelle."

 

* Je ne sais ce qu'il en est de la mentalité français, mais niveau langue on est plus dans de la PLS là.

Bien le bonjour cher inconnu,

 

Je suis une des auteurs de l'article que vous citez. 

 

Tout d'abord, merci de l'avoir lu en entier. Ça fait chaud au cœur. :) 

 

Pour ce qui est du contenu, je vous remercie d'avoir souligné les limites de mon document. Je ne suis pas renseignée sur le libertarianisme et le libéralisme depuis longtemps, et certaines erreurs de compréhension de ma part étaient donc inévitables. Mais je fus bien obligée de simplifier, quitte à faire certains raccourcis, au vu de l'audience: comme vous pouvez vous en douter, la grande majorité (unanimité?) des étudiants de Sciences Po sont d’indécrottables sovietoïdes pour qui la turbodroite commence à Hammon (c'est le cas à Sciences Po Rennes en tout cas). Il est donc fort probable qu'un article au contenu aussi qualitatif, exhaustif (et moins "cliché") que celui disponible sur ce forum liberaux.org eût été impossible à saisir pour eux sans que leur cerveau ne fonde.

 

Concernant le passage sur la différence entre la pensée française et la pensée anglo-saxonne, croyez bien que je suis navrée si je ne me suis pas montrée assez explicite dans mon article. Mais si j’en crois mon expérience personnelle (ayant vécu plusieurs années dans les pays du Commonwealth), il me semble bien que dans la majorité des cas, le citoyen moyen a une pensée beaucoup plus pragmatique et raisonnée que le Français moyen. Certes le milieu universitaire et médiatique tend aujourd’hui à entamer une démarche inverse et à se politiser à l’extrême, mais je ne peux m’empêcher de remarquer que l’individu moyen de ces pays-là reste tout de même beaucoup plus logique que nos compatriotes.

 

Croyez bien que je suis vraiment désolée à l’idée d’avoir mis la langue française en PLS, ce n’était en aucun cas mon intention initiale. Mais je vous propose de modifier le « plus » en « davantage », dans le cas où cela vous aidera à retrouver le sommeil après cet attentat orthographique de ma part. :3

 

Je vous remercie encore d’avoir bien voulu donner votre opinion dans le respect et la pédagogie. L’article a été partagé sur Facebook dans les réseaux libertariens/anarcaps, mais ni Hashtable ni la Taverne Libertarienne ne se sont montré aussi incisifs que vous, cher Monsieur inconnu.

 

Amicalement,

 

Sabine (Bibine) Lula

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J'ai mis coeur en lisant le mot "sovietoïde".

 

@Bibine merci pour l'article, déjà ! Je suis assez d'accord avec toi sur le coté globalement plus utilitariste et pragmatique des anglo-saxons, mais je ne suis pas sûr que ce soit le bon endroit pour chercher le libertarianisme. Au contraire, c'est un tempérament qui pousse à un libéralisme modéré, prêt à faire des compromis, et donc faire intervenir l'état dès que les théories économiques à la mode (Laski, Keynes...) penchent d'un autre coté que du laissez-faire.

Au contraire, le libertarianisme ressemble plus au libéralisme de la tradition française, de Le Mercier de la Rivière à de Molinari, en passant par Diderot, Constant et Bastiat, qui est contestataire et intraitable sur les principes, et qui est plus volontiers jusnaturaliste qu'utilitariste.

Il y a parfois des puristes utilitaristes (Cobden et Spencer en Angleterre, Dunoyer en France, Mises...), mais la plupart du temps, leur loyauté varie en fonction de la précision de leurs calculs...

 

Au sein du mouvement libertarien contemporain, l'utilitarisme présumé de David Friedman fait vraiment figure d'exception (et encore, il se contente d'arguments utilitaristes parce qu'il estime que c'est tout ce qu'il peut se permettre en tant qu'économiste, mais en éthique, il dit adhérer au réalisme moral à l'intuitionnisme de Huemer).

 

De plus, le mouvement libertarien n'est pas tant "anglo-saxon" en général qu'Américain, et les USA ont cette particularité d'avoir une tradition intellectuelle qui n'hésite pas à jouer les français contre les anglais. Jefferson et Franklin en sont. Un Thoreau ou un Spooner me semblent à rapprocher plutôt de cette ligné là. Et il me semble bien que c'est d'un libéralisme "continental" (très clairement en théorie économique) que vient le libertarianisme, contre le libéralisme anglo-saxon jugée corrompu.

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il y a une heure, Mégille a dit :

Et il me semble bien que c'est d'un libéralisme "continental" (très clairement en théorie économique) que vient le libertarianisme, contre le libéralisme anglo-saxon jugée corrompu.

Tout à fait. L'Autriche, c'est sur le continent, après tout (et Rothbard a aussi beaucoup insisté sur l'école française, de Turgot à Molinari en passant par Bastiat, ainsi que sur les réflexions des Salmantins sur le droit naturel). Ce que le libertarianisme reprend, comme traditions intellectuelles purement américaines, c'est d'une part l'anarchisme individualiste (Tucker, Spooner, des auteurs dont il sélectionne très prudemment les bons morceaux et préfère "oublier" le reste) et d'autre part l'isolationnisme de la Old Right.

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Le 13/12/2018 à 00:11, Tramp a dit :

Je lis Moby Dick (en vo) et à côté de l’écriture incroyablement plaisante, ça laisse songeur l’idée de partir 3 ans en voyage à travers toutes les mers mal cartographiées, sans moyen facile de contacter ses proches, sur un rafiot en bois, à combattre des bêtes de dizaines de mètres de long avec un harpon à main...

 

Le 16/12/2018 à 20:37, Tramp a dit :

Je lis Moby Dick (en VO) alors pour le moment ca se lit tout seul parce que c’est vraiment bien écrit. C’est drôle, on apprend plein de trucs et ça fait un peu rêver : imaginez partir pendant 3 ans (!) sur un rafiot en bois et à voile à parcourir toutes les mers du monde pour combattre quasiment à main nue des cachalots... Et ben face au potentiel que soulève ce dernier point, ça manque un peu d’action. 

 

 

Senile a ton age ? haha

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Le 15/01/2019 à 22:10, Johnathan R. Razorback a dit :

En tout cas, s'agissant de l'auteur de l'article, il n'est pas exempt de confusions et de préjugés ...

La seule chose qui m'a réellement marqué, c'est de lire qu'H16 est parfois trash. Parce que franchement, quand tu manges des chatons au réveil, lire ses articles, c'est un accompagnement parfait :D .

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Il y a 4 heures, Lancelot a dit :

Bon du coup c'est quand le match de boxe entre @Johnathan R. Razorback et @Bibine ?

J'avoue que je suis plus à l'aise avec l'arbalète de chasse que le combat à mains nues ^^

 

Il y a 8 heures, Restless a dit :

La seule chose qui m'a réellement marqué, c'est de lire qu'H16 est parfois trash. Parce que franchement, quand tu manges des chatons au réveil, lire ses articles, c'est un accompagnement parfait :D .

Les voies Gillesbranquartiennes sont impénétrables. :3 

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Il y a 1 heure, Atika a dit :

T'es unE anarcap sur liborg, avec en référence Obertone et première chose que tu fais c'est te prendre un Razorback..

 

Ca promet, à quand le procès en libéralisme ?

Le pedigree de Razorback est-il si impressionnant? :O 

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Le 17/01/2019 à 17:50, Bibine a dit :

Bien le bonjour cher inconnu,

 

1): Pour ce qui est du contenu, je vous remercie d'avoir souligné les limites de mon document. Je ne suis pas renseignée sur le libertarianisme et le libéralisme depuis longtemps, et certaines erreurs de compréhension de ma part étaient donc inévitables. Mais je fus bien obligée de simplifier, quitte à faire certains raccourcis

 

2): comme vous pouvez vous en douter, la grande majorité (unanimité?) des étudiants de Sciences Po sont d’indécrottables sovietoïdes pour qui la turbodroite commence à Hammon (c'est le cas à Sciences Po Rennes en tout cas).

 

3): Concernant le passage sur la différence entre la pensée française et la pensée anglo-saxonne, croyez bien que je suis navrée si je ne me suis pas montrée assez explicite dans mon article. Mais si j’en crois mon expérience personnelle (ayant vécu plusieurs années dans les pays du Commonwealth), il me semble bien que dans la majorité des cas, le citoyen moyen a une pensée beaucoup plus pragmatique et raisonnée que le Français moyen. Certes le milieu universitaire et médiatique tend aujourd’hui à entamer une démarche inverse et à se politiser à l’extrême, mais je ne peux m’empêcher de remarquer que l’individu moyen de ces pays-là reste tout de même beaucoup plus logique que nos compatriotes.

 

4): Croyez bien que je suis vraiment désolée à l’idée d’avoir mis la langue française en PLS, ce n’était en aucun cas mon intention initiale. Mais je vous propose de modifier le « plus » en « davantage », dans le cas où cela vous aidera à retrouver le sommeil après cet attentat orthographique de ma part. :3

 

5): Je vous remercie encore d’avoir bien voulu donner votre opinion dans le respect et la pédagogie.

 

Je vous retourne (avec un peu de retard) le bonjour, chère inconnue.

 

1): Je ne voudrais pas que mes propos sur l'article que vous avez co-écrit aient pu vous faire penser que je le trouvais globalement mauvais. Mais certains passages l'étaient, et je me suis concentré dessus (c'est la loi du genre, on ne débat pas de ce sur quoi on s'accorde déjà). Par exemple, dire que le libertarianisme "privilégie l'approche autrichienne" est très maladroit dans la mesure où, d'une part, on trouve des anarcho-capitalistes bien avant la formation de cette école (Bellegarrigue, Molinari) ; d'autre part, il y a des "libertarians" (au sens assez vague qu'a pris le terme outre-atlantique) qui puissent des arguments auprès d'autres écoles économiques (cf Milton Friedman et l'école de Chicago). Enfin, il y a une différence de nature entre la philosophie politique et la science économique, le rejet du welfare-state par les libertariens n'est pas fondamentalement la conséquence d'une approche en termes d'efficience économique (la science ne peut pas être normative, par définition). De plus votre article reconduit la fausse distinction du libéralisme politique et économique en parlant d'une position libertarienne "en matière économique".

 

2): Non, je ne m'en doutais pas. Vous me l'apprenez.

 

3): Disons que le supposé "pragmatisme" anglo-saxon me laisse quelque peu sceptique, et ce n'est pas l'invocation d'un vécu individuel qui peut faire office de preuve de quoi que ce soit en la manière. Par ailleurs, c'est un très vieux cliché culturel qui remonte au moins au XIXème siècle*, que de présenter le libéralisme (et ça vaut par suite pour le libertarianisme) comme le produit "de la mentalité anglo-saxonne", idéologie intrinsèquement étrangère et par conséquent indésirable / inassimilable dans nos contrées. Les travaux de Philippe Nemo et bien d'autres ont été impuissant à endiguer ce préjugé. Je trouve lassant de le voir reconduit dans cet article.

 

*On voit d'ailleurs ce type d'accusation sous la plume de Nietzsche, mais il est loin d'être original en la matière.

 

4): A vrai dire ce qui me choque est l'usage de la tournure: verbe être + dans (sans référentiel physique ou autre approprié). Ce n'est pas français d'écrire: "la mentalité française est plus dans la persuasion que dans la conviction". Il faudrait plutôt dire: "La mentalité française accorde une plus grande place à la persuasion qu'à la conviction", ou "se caractérise par un primat de la persuasion sur la conviction".

Notez que ça resterais une phrase peu claire (je ne pense pas qu'on puisse utiliser le terme de conviction à cet endroit, il faudrait parler d'argumentation par opposition avec la persuasion. L'argumentation et la persuasion sont des procédés, la conviction est un état d'esprit), heureusement rattrapée par la suite du paragraphe.

 

5): Ah, vous voyez bien que c'est agaçant de mettre des "dans" n'importe où ? Alors qu'en disant, "donner votre opinion de manière respectueuse et pédagogique", c'est tout de suite mieux.

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