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L’axiome De Non-agression


Dilbert

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Il est illusoire de croire que le fait de laisser les gens libres de porter une arme à feu va résoudre magiquement les problèmes d'insécurité. Avoir une porte blindée sera plus efficace contre un cambrioleur que dormir avec un 357 sous son oreiller. C'est aussi valable face à une agression physique : pour être en mesure d'utiliser une arme à feu correctement face à une situation de grand stress, il faut être au GIGN. Croire que l'on va être capable de jauger la gravité de l'agression pour savoir s'il faut loger une balle entre les yeux de l'agresseur ou simplement lui tirer une balle dans le genou pour le neutraliser, c'est se mettre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Au type qui te brandit un couteau long comme le bras sous le nez, tu vas pas te la jouer Bébel, tout ce risque d'arriver, c'est que tu lui vides tout ton chargeur dans le buffet (et c'est là que tu remarques qu'il y a un 2è agresseur) ou, autre possibilité, que tu butes le type au couteau et le voisin qui surgit soudainement parcequ'il a entendu un coup de feu.

J'écris juste ça en réaction aux posts des partisans du port d'arme. Pas pour argumenter sur le fait que ce droit est libertarien ou pas (je sais qu'il l'est).

Je suis à 100% d'accord avec ce paragraphe (encore qu'il pourrait être mille fois développé, notre Viellard préféré a présenté l'essentiel) et j'ajoute une question: je me demande à quel point nous sommes influencés par cette problématique en tant que produit d'importation.

Une écrasante majorité des textes libertariens sont d'origine américaine, c'est la seule raison qui puisse faire que l'on s'intéresse à ce problème en Europe. En tout cas à mon avis.

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Je suis à 100% d'accord avec ce paragraphe (encore qu'il pourrait être mille fois développé, notre Viellard préféré a présenté l'essentiel) et j'ajoute une question: je me demande à quel point nous sommes influencés par cette problématique en tant que produit d'importation.

Une écrasante majorité des textes libertariens sont d'origine américaine, c'est la seule raison qui puisse faire que l'on s'intéresse à ce problème en Europe. En tout cas à mon avis.

C'est logique puisque nous n'avons pas d'expérience en ce domaine. Et ce n'est pas parce que les textes sont d'origine américaine qu'il faut les rejeter ou simplement considérer qu'ils sont suspects.

Concernant l'intervention de Vieillard, je reste assez dubitatif même si intuitivement elle semble respirer le bon sens. Ce ne sont que des hypothèses, les mêmes qui servent de prétexte à la coercition étatique. Il est évident que le port d'arme n'est pas la "solution magique" aux problèmes d'insécurité. Mais à l'instar du libéralisme, qui n'est pas la solution magique à tous les problèmes de l'Humanité, nous pouvons raisonnablement penser que c'est une solution qui contribue à la diminution de l'insécurité.

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ce n'est pas parce que les textes sont d'origine américaine qu'il faut les rejeter ou simplement considérer qu'ils sont suspects.

Si si, pour moi c'est une raison valable, l'amérique me fait peur, elle me fascine. :icon_up:

On aura compris que je suis ironique, et même si je puis comprendre que l'on se serve parfois des propos de quelqu'un pour faire passer une thèse (en France, l'anti-américanisme règne) je crois que je ne rentre pas vraiment dans le cadre de ce cliché.

Pour résumer, il exister DEUX CHOSES DIFFERENTES, pour tout débat libertarien:

- le contenu des droits naturels

- le contenu des relations contractuelles entre les gens, dans la vraie vie.

Exemples de droit naturels: liberté d'expression et liberté d'association.

Un peu de fiction: C'est simple, quand on entre chez moi, dans mon appartement, il faut oublier les deux. Je ne tolère que mon avis, et je ne tolère pas qu'on cherche à me contredire. De même, pour s'adresser à moi, il faut obligatoirement me vouvoyer, sinon c'est dehors à coup de pompe.Ceux qui entrent chez moi signent tacitement ce contrat, c'est à prendre ou à laisser.

Voilà, j'ai des centaines d'exemples en tête; ce que je veux dire, c'est que la règle de droit naturel n'est qu'une direction à prendre, pas un Livre Révélé.

Pour le port d'arme, c'est pareil: QUOIQU'IL ARRIVE, IL Y AURA TOUJOURS AU MOINS PLUSIEURS DIZAINES DE KILOMETRES ENTRE MON DOMICILE ET LE FAR WEST LE PLUS PROCHE, ET JE FERAI SIGNER A MES VOISINS UNE CLAUSE LEUR DEMANDANT DE M'AIDER POUR L'ASPECT "ENFORCEMENT" DE CETTE REGLE.

Pour bcp trop de gens ici, le libéralisme est une culture, alors que ce n'est qu'une théorie du droit. La "culture" qui tourne autour de moi, Chitah, est farouchement anti-flingues. Chercher à la qualifier de libérale ou pas est absurde, du reste. Pour moi, aussi con que ca puisse paraitre, ca augmente l'insécurité. Toute personne qui n'est pas d'accord avec ça ne mettra jamais* les pieds chez moi. End of story.

* Sauf si c'est jabial. :doigt:

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Pour le port d'arme, c'est pareil: QUOIQU'IL ARRIVE, IL Y AURA TOUJOURS AU MOINS PLUSIEURS DIZAINES DE KILOMETRES ENTRE MON DOMICILE ET LE FAR WEST LE PLUS PROCHE, ET JE FERAI SIGNER A MES VOISINS UNE CLAUSE LEUR DEMANDANT DE M'AIDER POUR L'ASPECT "ENFORCEMENT" DE CETTE REGLE.

Je signerais si j'habite près de chez toi moyennant une compensation financière me permettant de faire appel à une police privée.

Enfin bon, il ne fait aucun doute qu'il y aura toujours des armes à feu près de chez toi que tu le veuilles ou non. La discussion tourne un peu dans le vide.

Pour résumer:

-Nous sommes tous d'accord pour dire que l'Etat ne peut interdire le port d'arme

-Nous sommes également d'accord pour dire que seuls les copropriétaires peuvent exiger chez eux l'interdiction du port d'arme

Reste à définir deux choses selon moi:

1- Comment doivent se mettre d'accord les copropriétaires. A mon sens, c'est l'unanimité qui doit prévaloir, sinon on retombe dans les travers de la démocratie

2- Comment faire respecter les règlements des copropriétés?

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Comment doivent se mettre d'accord les copropriétaires. A mon sens, c'est l'unanimité qui doit prévaloir, sinon on retombe dans les travers de la démocratie

Irréaliste ! il y a unanimité au moment de la signature du contrat, mais ce contrat doit forcément prévoir des procédures de décision collective qui permettent de le compléter par la suite.

Exemple, contrat de travail, si on doit attendre l'unanimité à tout les coups entre l'employeur et l'employé, on est mal barré, donc le contrat prévoie un lien de subordination, ce qui est équivalent à un vote ou l'employeur aurait tous les droits.

Pareil pour les sociétés, si tu supprime la possibilité de faire des votes à la majorité qualifiée, on est vraiment mal barré.

L'essentiel, c'est que le contrat initial ne te mettes pas dans une situation d'où tu n'as pas la liberté de sortir si tu n'es plus d'accord sur ce qu'est devenu le lien contractuel.

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Invité jabial
Personnellement, je ne suis pas trop pour le droit de porter des armes. Ce n'est pas un droit. Si les espaces publics sont privatisés, il n'y a pas à défendre ce droit de porter des armes dans ces espaces.

Dans un premier temps même sans passer à une privatisation complète, ce devrait être aux municipalités de décider ça.

Le droit de porter des armes ne signifie pas l'autorisation d'en porter chez autrui, de même que le droit d'aller et venir ne signifie pas l'autorisation d'entrer par effraction chez son voisin.

Le droit de posséder une arme oui, mais il me semble qu'on l'a ce droit.

Vraiment? Va dans une armurerie et essaie d'acheter un 9mm Sieg.

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Invité jabial
Pour ma part, je ne veux pas d'armes à feu dans mon voisinage, pas chez moi et rien dans un rayon d'au moins 20 kilomètres. Sinon je me casse.

Et bien moi, je veux un voisinage où les gens sont armés, sinon je me casse. Je veux vivre en sécurité.

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La plupart des arguments contre le port d'arme sont irrationnels. Quand on les expose sans argument émotionnel, on s'en rend compte très vite.

Je vous conseille de lire ceci :

http://www.attrition.org/technical/firearm…un_control.html

et ceci :

http://www.clairejoly.org/

et aussi ceci :

http://www.johnrlott.com/

et vous pouvez lire ça:

C'est vraiment à se demander comment on peut être contre.

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Irréaliste ! il y a unanimité au moment de la signature du contrat, mais ce contrat doit forcément prévoir des procédures de décision collective qui permettent de le compléter par la suite.
Cela n'a rien d'obligatoire. Plus le nombre de copropriétaires augmentent, plus la difficulté de s'entendre est grande ce qui peut effectivement amener les copropriétaires à décider autrement que par unanimité mais cela n'a rien d'obligatoire. Il existe nombre d'autres solutions comme la scission des copropriétés devenues ingérables.
Exemple, contrat de travail, si on doit attendre l'unanimité à tout les coups entre l'employeur et l'employé, on est mal barré, donc le contrat prévoie un lien de subordination, ce qui est équivalent à un vote ou l'employeur aurait tous les droits.
J'avoue ne pas comprendre.

L'éventuel lien de subordination est contractuel et est accepté volontairement par l'employé.

Ce lien de subordination n'est d'ailleurs absolument pas obligatoire et parfois non souhaitable.

En outre, un contrat se conclue forcément à l'unanimité puisqu'il implique l'acceptation volontaire des deux parties. Enfin, l'employeur n'a pas tous les droits, il n'a que ceux qui ont été négociés et qui sont stipulés dans le contrat.

C'est un très mauvais exemple, ou alors, en tant qu'employeur, je n'ai pas saisi toutes les subtilités du contrat de travail, auquel cas, tes lumières sont les bienvenues :icon_up:

Pareil pour les sociétés, si tu supprime la possibilité de faire des votes à la majorité qualifiée, on est vraiment mal barré.
Pas forcément. C'est la solution légale mais elle n'a rien d'obligatoire en elle-même. Dans ma boîte, toutes les décisions importantes (investissements, orientations, certaines embauches, etc.) sont prises à l'unanimité. Cela fonctionne très bien.
L'essentiel, c'est que le contrat initial ne te mettes pas dans une situation d'où tu n'as pas la liberté de sortir si tu n'es plus d'accord sur ce qu'est devenu le lien contractuel.

Oui, c'est une évidence.
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  • 10 months later...
Invité khano-et-khayek
C'est vraiment à se demander comment on peut être contre.

Les pro port d'armes, ce serait bien de créer un article dans le wiki (ou avons-nous mal cherché ?), où se trouveraient toutes ces références et une synthèse des arguments en faveur… charge aux autres de synthétiser les arguments contre, non ? Ce n'est pas le premier fil sur sujet, il faudrait garder une fois pour toute (discussion à reprendre dès qu'un nouvel argument permet de rouvrir le dossier…) un bilan des positions en présence…

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Les pro port d'armes, ce serait bien de créer un article dans le wiki (ou avons-nous mal cherché ?), où se trouveraient toutes ces références et une synthèse des arguments en faveur… charge aux autres de synthétiser les arguments contre, non ? Ce n'est pas le premier fil sur sujet, il faudrait garder une fois pour toute (discussion à reprendre dès qu'un nouvel argument permet de rouvrir le dossier…) un bilan des positions en présence…

Voici un début : http://www.liberaux.org/wiki/index.php?tit…_port_d%27armes

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Tiens, j'avais laissé tomber cette discussion …

L'éventuel lien de subordination est contractuel et est accepté volontairement par l'employé.

Ce lien de subordination n'est d'ailleurs absolument pas obligatoire et parfois non souhaitable.

En outre, un contrat se conclue forcément à l'unanimité puisqu'il implique l'acceptation volontaire des deux parties. Enfin, l'employeur n'a pas tous les droits, il n'a que ceux qui ont été négociés et qui sont stipulés dans le contrat.

Un contrat de travail ne prévoie pas toutes les situations qui peuvent survenir. Il prévoie que dans la limite de ce qui a été prévu par le contrat, c'est l'employeur qui décide.

Donc il y a bien unanimité au moment de la signature du contrat de travail, mais unanimité sur la procédure de décision seulement (c'est l'employeur qui décide - ce qui n'empèche pas bien sûr qu'il prenne l'avis de l'employé, c'est un autre problème). Par sur le contenu des décisions prises.

C'est un très mauvais exemple, ou alors, en tant qu'employeur, je n'ai pas saisi toutes les subtilités du contrat de travail, auquel cas, tes lumières sont les bienvenues  :icon_up:

C'est un très bon exemple au contraire. Dans un contrat de vente de marchandises, tout est prévu, il n'y a plus aucune décision à prendre ensuite. Un contrat de travail au contraire est forcément incomplet, parce qu'il ne peut prévoir toutes les situations qui vont survenir. Il est nécessaire qu'un tel contrat fixe donc une procédure de décision. C'est le lien de subordination : l'employeur a le droit de décider de ce que doit faire son employé, dans les limites des attributions prévue par le contrat.

Pas forcément. C'est la solution légale mais elle n'a rien d'obligatoire en elle-même. Dans ma boîte, toutes les décisions importantes (investissements, orientations, certaines embauches, etc.) sont prises à l'unanimité. Cela fonctionne très bien.

Combien êtes-vous d'associés ?

Au delà d'un certain nombre, l'unanimité est le plus souvent une manière de masquer qu'en fait c'est la plus grande gueule qui prend les décisions et les autres s'écrasent (je l'ai constaté plusieurs fois).

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Au delà d'un certain nombre, l'unanimité est le plus souvent une manière de masquer qu'en fait c'est la plus grande gueule qui prend les décisions et les autres s'écrasent (je l'ai constaté plusieurs fois).

En plus, l'unanimité n'est possible que lorsque des questions relativement consensuelles sont posées à un nombre restreint de personnes. Dès qu'il s'agit d'une question dont la réponse a des conséquences plus importantes, le choix est plus dur.

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Un contrat de travail ne prévoie pas toutes les situations qui peuvent survenir. Il prévoie que dans la limite de ce qui a été prévu par le contrat, c'est l'employeur qui décide.

Ha bon? Et qui décrète cela?

Dans un contrat de vente de marchandises, tout est prévu, il n'y a plus aucune décision à prendre ensuite.

Houla! Loin de là. Il y a toujours des imprévus. La plupart du temps, cela se négocie à l'amiable sinon, c'est le tribunal.

Un contrat de travail au contraire est forcément incomplet, parce qu'il ne peut prévoir toutes les situations qui vont survenir. Il est nécessaire qu'un tel contrat fixe donc une procédure de décision.

C'est une possibilité, cela n'a rien d'obligatoire. Ici aussi, soit les conflit sont négociés. Le résultat de cette négociation peut-être la rupture du contrat qui, elle, doit être contractualisée.

Au delà d'un certain nombre, l'unanimité est le plus souvent une manière de masquer qu'en fait c'est la plus grande gueule qui prend les décisions et les autres s'écrasent (je l'ai constaté plusieurs fois).

Oui, absolument. D'où une éventuelle scission ou sortie que l'évoquais plus haut dans le fil.

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Un contrat de travail ne prévoie pas toutes les situations qui peuvent survenir. Il prévoie que dans la limite de ce qui a été prévu par le contrat, c'est l'employeur qui décide.
Ha bon? Et qui décrète cela?

C'est la caractéristique principale du salariat !

Le refus d'exécuter une tâche qui rentre dans ses attributions constitue une rupture de contrat de la part du salarié.

Qu'il soit préférable de négocier à l'amiable en cas de désaccord est certain. Ça ne change rien au problème.

Dans un contrat de vente de marchandises, tout est prévu, il n'y a plus aucune décision à prendre ensuite.
Houla! Loin de là. Il y a toujours des imprévus. La plupart du temps, cela se négocie à l'amiable sinon, c'est le tribunal.

Non en général, la plupart du temps, quand je vais acheter ma baguette chez le boulanger, il n'y a pas d'imprévu. L'imprévu est l'exception ; courante dès que le contrat est un peu complexe, mais exception quand même. Dans un contrat de travail, l'imprévu est quasiment la règle.

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Plutot que le concept " d'une société libérale " , je conçois mieux qu'une personne puisse ( par la loi ) requérir l'application de l'axiome de non-agression exprimé par Dilbert en tête de ce fil .

Ainsi serait relégué au privé ou aux sectes ordinaires , le mode désuet de gourverner aux dépens par le mysticisme , comme aujourd'hui le pratique le piteux état .

Ainsi seraient effondrés pour ceux - un à un - ne désirant pas être adeptes ,

les canulars sacrificiels de l'intérêt général , de la défense des minorités , des plus grandes causes . . .

Même Platon a reconnu que la création d'une civilisation est :

" la Victoire de la persuasion sur la force . . . "

Par contraste , une anti-civilisation équivaut à l'usage de force sur la persuasion .

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C'est la caractéristique principale du salariat !

Oui, dans le code du travail mais tu parlais du contrat.

Non en général, la plupart du temps, quand je vais acheter ma baguette chez le boulanger, il n'y a pas d'imprévu. L'imprévu est l'exception ; courante dès que le contrat est un peu complexe, mais exception quand même. Dans un contrat de travail, l'imprévu est quasiment la règle.

C'est soit de la mauvaise foi, soit tu n'as jamais rien vendu de ta vie. En outre, ton exemple de baguette est mal choisi car même s'il peut y avoir matière à contester la vente, le prix d'une baguette est tellement dérisoire que le client y renoncera. Au mieux il fera une remarque au boulanger, au pire il ira voir ailleurs; il n'y a aucun risque de conflit.

C'est d'ailleurs pour cela qu'il n'y a pas de contrat je ne vois donc pas pourquoi tu évoques ce cas de figure.

Dans le cadre de vente associée à un contrat, je crois pour ma part n'avoir jamais vu de vente se dérouler sans imprévu. Je note le paradoxe de ta phrase: "une exception courante". J'avoue avoir du mal à comprendre.

Quant au contrat de travail, quand il y a dérive vis à vis d'un point non abordé sur le contrat, il vaut mieux rompre ce dernier. Cela fait plus de 10 ans que j'emploie des gens et ce que tu avances me laisse perplexe.

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Je me fais peut-être mal comprendre, mais si tu ne vois pas qu'il y a une différence entre le salariat et le statut d'indépendant, il y a un petit problème.

Qu'est-ce qui caractérise le salariat selon toi ?

PS: le code du travail ne fais que reprendre sur ce point un type de contrat apparu spontanément, ce n'est pas la code du travail qui a inventé le salariat !

Bien sûr on peut trouver des contrats intermédiaires entre salariat et vente de marchandise, il n'en reste pas moins, que la caractéristique du salariat, c'est le lien de subordination.

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Je me fais peut-être mal comprendre, mais si tu ne vois pas qu'il y a une différence entre le salariat et le statut d'indépendant, il y a un petit problème.

Qu'est-ce qui caractérise le salariat selon toi ?

PS: le code du travail ne fais que reprendre sur ce point un type de contrat apparu spontanément, ce n'est pas la code du travail qui a inventé le salariat !

Bien sûr on peut trouver des contrats intermédiaires entre salariat et vente de marchandise, il n'en reste pas moins, que la caractéristique du salariat, c'est le lien de subordination.

Que vient faire le "statut d'indépendant" dans notre discussion :icon_up:

La notion de "lien de subordination" a été entériné et figé dans la loi par l'Etat.

Rien à voir avec une relation contractuelle, c'est ce que je voulais dire.

De toutes les manières cela n'a aucune importance dans la mesure où le salarié est parfaitement en mesure de rompre le contrat de travail quand il veut et ce, quelque soit les clauses contractuelles qui seront jugées abusives si elles ne respectent pas la législation.

Par conséquent, ce fameux "lien de subordination" n'existe pas dans les fait.

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Je parle du statut d'indépendant par opposition au salariat.

Mais pour être sûr d'un truc, qu'entends-tu par lien de subordination ?

"Le lien de subordination autorise l’employeur à définir le travail, à donner des ordres et à contrôler l’exécution de la mission du salarié. Il organise et gère son entreprise comme il l’entend. D’une façon générale, il y a lien de subordination dès qu’une personne travaille dans un cadre organisé par un employeur (horaires de travail définis, fourniture de matériels divers, existence d’un règlement intérieur, obligation de rendre compte…)."

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Et donc tu penses que ce lien de subordination n'existe pas en pratique ? Ce sont tes employés qui gèrent ta boîte ?

Toi non plus tu ne gères pas ma boîte, pas plus que mes fournisseurs ou mes clients. Effectivement le "lien de subordination" n'existe pas. Selon moi, la notion existe pour justifier la législation sur-protégeant les salariés; cela fait partie du fond de commerce des syndicats et des professionnels de la "politique sociale". En pratique, j'ai besoin de compétences pour effectuer un boulot dans un cadre précis; des individus proposent leur service, je les rémunère pour cela.

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Tes employé travaillent avec toi, ils ne se contentent pas de te livrer des biens ou services déterminés à l'avance par contrat. Et pour que cette collaboration soit possible, il faut régulièrement que tu leur donne des directives, non ?

C'est tout simplement ça le lien de subordination. Je ne comprend pas pourquoi tu dis qu'il n'existe pas.

Je remonte un peu dans la discussion.

On peut distinguer deux types de contrats :

- les contrats "complets" qui stipulent à l'avance les obligations des parties (ex. le boulanger me donne une baguette, je lui donne 1 €).

- les contrats "incomplets" qui stipulent un objectif, un cadre et des règles de décisions pour ce qui n'a pas été fixé à l'avance dans le contrat (ex. contrat de société, contrat de travail).

Dans tous les cas bien sûr, il est impossible de prévoir absolument tout, et en cas de désaccord, on a recours à un arbitre extérieur.

Dans le cas du contrat incomplet, on a nécessairement besoin d'une procédure de décision pour le compléter au jour le jour.

Dans le cas d'un contrat de société, c'est souvent une procédure de type vote. Dans le cas d'un contrat de travail, c'est l'employeur qui "complete" le contrat au jour le jour, en donnant une mission au salarié qui n'a pas forcément été spécifiée dans le contrat. C'est comme je le disais, un cas particulier de vote, dans lequel l'employeur a 100% des voix. Et personnellement, je ne vois pas en quoi ce "lien de subordination" serait dégradant ou pénalisant pour l'employé ni en quoi il justifierait une protection accrue de ce dernier. C'est juste une procédure de décision qui permet de compléter le contrat de travail au jour le jour et qui a été acceptée par les deux parties au moment du contrat.

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