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Eh bien justement, c'est cela que je n'arrive pas du tout à comprendre ( mais que j'aimerais comprendre par intérêt), l'Etat se doit uniquement d'éxécuter ses fonctions régaliennes (dont assurer le respect du droit de propriété) or si l'individu à tous les droits sur tous et sur tout dans sa sphère privé, et que dans la mesure ou il n'y a plus d'Etat chaque lieu appartient à quelqun (il n'y a plus de lieu public puisque cela ne rentre pas dans les missions régaliennes de l'Etat), alors cela revient à substituer l'Etat à une multitude de petits états, d'ou les risques de despotisme. Mais l'idée d'être maître cher sois sans avoir à subir le rackett incessant d'un Etat, est très séduisante et je ne puis m'enpêcher d'y adhérer, mais je crains que l'application extrème de cette idée se solde par une sorte de jungle constellée de micro Etats les plus opressants les uns que les autres. Donc une situation moins libre qu'auparavant, d'ou selon moi la nécessité d'une régulation minimum et infime de la part de l'Etat.

Mouais, encore une fois, tu confonds tout.

Il y a des pays très libres (je te citerai le cas de l'Irlande et de Luxembourg, même si c'est encore trop imparfait) chez qui ça se passe mieux que chez nous.

Quant à dire que l'absence d'Etat entraînerait l'apparition d'une multitude d'Etats tyranniques, je trouve que cet argument est court.

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[…]mais je crains que l'application extrème de cette idée se solde par une sorte de jungle constellée de micro Etats les plus opressants les uns que les autres. Donc une situation moins libre qu'auparavant, d'ou selon moi la nécessité d'une régulation minimum et infime de la part de l'Etat.
Quand tu es chez toi, tu te comportes avec ta famille et tes invités comme un policier, un juge, un gendarme ou un douanier? Si oui, j'ai bien peur que tu finisses par te retrouver tout seul dans ton micro-état…
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Etre libérale c'est penser que les privilèges de chacun, ne doivent être le fruit que des mérites de chacun,

Non. Etre libéral, c'est abolir les privilèges. Un privilège est un droit de coercition sur autrui. La richesse n'est pas un privilège mais un bien.

en conséquence, si on refuse toute assistance à un homme motivé qui a perdu son emploi, celui ci aura beau avoir tous les mérites du monde, ce n'est pas en se retrouvant "clodos" du jour au lendemain, qu'il retrouvera un emplois.

Si vous voulez fonder une association humanitaire pour aider ceux qui n'ont pas l'intelligence de s'assurer contre le chômage, libre à vous. Mais de quel droit piqueriez-vous dans mon portefeuille pour le faire?

De quel droit interdiriez-vous aux gens de choisir de prendre leurs risques pour avoir un peu plus d'argent (ce qui peut correspond à un besoin vital), ou même de prévenir ce risque eux-même par l'épargne?

Enfin bref, que vous le vouliez ou non, votre vision des choses ne procède pas du paradigme libéral, avec ou sans Etat.

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Je pense que notre ami Wallace avait une définition du terme "anarchie" telle qu'on peut l'imaginer chez certains gauchistes, etc. D'où sûrement sa confusion et le malentendu quand on perle d'anarchie ici.

Au moins il cherche à comprendre et a fait amende honorable. Pour ma part, c'est tout à son honneur, et cela nous change des looongues discussions avec certains qui font fi des définitions, données factuelles ou arguments qu'on leur présente durant dix pages.

@Wallace : dans les principes de base de la philosophie libérale il ne faut pas oublier que liberté va avec responsabilité, et qu'il y a aussi des notions comme le respect de la vie et le principe de non-agression.

Comme l'a dit un jour le Maître Zen Dilbert, le libéralisme consiste simplement en l'application de ce que ta maman t'a appris : tiens-toi bien à table et n'embête pas les gens. :icon_up:

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Comme l'a dit un jour le Maître Zen Dilbert, le libéralisme consiste simplement en l'application de ce que ta maman t'a appris : tiens-toi bien à table et n'embête pas les gens. :icon_up:

Pas seulement à table, mais partout, même aux cabinets…

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Non. Etre libéral, c'est abolir les privilèges. Un privilège est un droit de coercition sur autrui. La richesse n'est pas un privilège mais un bien.

Si vous voulez fonder une association humanitaire pour aider ceux qui n'ont pas l'intelligence de s'assurer contre le chômage, libre à vous. Mais de quel droit piqueriez-vous dans mon portefeuille pour le faire?

De quel droit interdiriez-vous aux gens de choisir de prendre leurs risques pour avoir un peu plus d'argent (ce qui peut correspond à un besoin vital), ou même de prévenir ce risque eux-même par l'épargne?

Enfin bref, que vous le vouliez ou non, votre vision des choses ne procède pas du paradigme libéral, avec ou sans Etat.

Dans cette phrase le terme de privilège est à prendre au sens d'aventage, en d'autre termes cela revient à dire que les richesses de chacun doivent être le fruit de leurs mérites, en bref il s'agissait de prôner la méritocratie.

A propos des Assedics: Je pense également qu'un salarié doit épargner pour prévenir le risque d'un arrêt de travail, mais qu'en est t-il lorsque celui ci est rémunéré au salaire d'équilibre ( le SMIC, même si en France il est beaucoup trop élevé par apport au salaire d'équilibre ), il est dans l'incapacité d'épargner et donc se retrouve "clodos" s'il devient chômeur. Alors imaginons que qu'il n'y ait plus d'aide aux chomeurs, sur le plan macro économique ce serait une véritable catastrophe, alors on me dira supprimons le SMIC , ce qui permettra a tous le monde de trouver un emplois au salaire d'équilibre et réglera définitivement le problème des Assedics, je suis totalement d'accord. Mais il n'en est rien, donc un minimum d'aide au chômeur pour maintenir les bases de l'économie, est primordiale.

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Je pense que notre ami Wallace avait une définition du terme "anarchie" telle qu'on peut l'imaginer chez certains gauchistes, etc. D'où sûrement sa confusion et le malentendu quand on perle d'anarchie ici.

Au moins il cherche à comprendre et a fait amende honorable. Pour ma part, c'est tout à son honneur, et cela nous change des looongues discussions avec certains qui font fi des définitions, données factuelles ou arguments qu'on leur présente durant dix pages.

@Wallace : dans les principes de base de la philosophie libérale il ne faut pas oublier que liberté va avec responsabilité, et qu'il y a aussi des notions comme le respect de la vie et le principe de non-agression.

Comme l'a dit un jour le Maître Zen Dilbert, le libéralisme consiste simplement en l'application de ce que ta maman t'a appris : tiens-toi bien à table et n'embête pas les gens. :icon_up:

J'ai cherché une définition de l'anarchisme en toute objectivité, ainsi la définition que j'ai donné a été péchée mot pour mot dans le petit robert, ainsi si les rédacteurs de ce dictionnaire sont gauchistes, je n'y suis pour rien.

D'autre part, il me parait évident qu'une optique libérale, doit être développée en parallèle avec la notion de responsibilité, d'ou la nécessité d'un organe, qui ait pour mission de sanctionner le comportement des irresponsables, donc même si je milite ardemment en faveur d'une forte désinplication de l'Etat, je pense que ce dernier doit s'impliquer au minimum, en assurant par exemple les fonctions de justice et de défense (fonctions régaliennes), voila pourquoi je ne peut imaginer une société sans Etat, et comprendre la pensé anarc-libérale.

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Invité Arn0
D'autre part, il me parait évident qu'une optique libérale, doit être développée en parallèle avec la notion de responsibilité, d'ou la nécessité d'un organe, qui ait pour mission de sanctionner le comportement des irresponsables, donc même si je milite ardemment en faveur d'une forte désinplication de l'Etat, je pense que ce dernier doit s'impliquer au minimum, en assurant par exemple les fonctions de justice et de défense (fonctions régaliennes), voila pourquoi je ne peut imaginer une société sans Etat, et comprendre la pensé anarc-libérale.

Les anarcaps sont pour la mise en concurence du secteur de la justice et de la police. Pas pour leurs disparitions.

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Je m'insurge : on est pas pour la mise en concurrence, on est contre le caractère obligatoire des services de l'Etat (en plus de vouloir sa mort). La concurrence, exprimée telle quelle est une notion plutôt utilitariste je trouve, alors que les anarcaps se réfèrent davantage au droit naturel.

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Invité Arn0
Je m'insurge : on est pas pour la mise en concurrence, on est contre le caractère obligatoire des services de l'Etat (en plus de vouloir sa mort).
Si il n'y a pas mise en concurrence des services de l'état dans un domaine, en l'occurrence la police et la justice, tu es bien obliger de les utiliser?
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Tatata, tu joues sur les mots, je dis juste que ce n'est pas tant l'esprit de concurrence qui m'intéresse (et une certaine frange libérale), mais le caractère obligatoire (ou coercitif si tu préfères), qui doit être combattu. Après, de fait, cela revient à avoir une concurrence de fait, évidemment.

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Les anarcaps sont pour la mise en concurence du secteur de la justice et de la police. Pas pour leurs disparitions.

Donc en fait les anarcap sont pour une anarchie "light" ?

Mais, comment instaurer de la concurence dans le secteur de la justice ? Chaque citoyens devraient donc pouvoir choisir son "entreprise de justice" ? Ca n' a pas de sens, le propre de la justice est d'être la même pour tout le monde ?

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Donc en fait les anarcap sont pour une anarchie "light" ?

Mais, comment instaurer de la concurence dans le secteur de la justice ? Chaque citoyens devraient donc pouvoir choisir son "entreprise de justice" ? Ca n' a pas de sens, le propre de la justice est d'être la même pour tout le monde ?

http://www.liberaux.org/wiki/index.php?title=FAQ_Lois

http://www.liberaux.org/wiki/index.php?title=FAQ_Justice

http://www.liberaux.org/wiki/index.php?title=FAQ_Respect

http://www.liberaux.org/wiki/index.php?tit…voir_des_riches

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A propos des Assedics: Je pense également qu'un salarié doit épargner pour prévenir le risque d'un arrêt de travail, mais qu'en est t-il lorsque celui ci est rémunéré au salaire d'équilibre ( le SMIC, même si en France il est beaucoup trop élevé par apport au salaire d'équilibre ), il est dans l'incapacité d'épargner et donc se retrouve "clodos" s'il devient chômeur. Alors imaginons que qu'il n'y ait plus d'aide aux chomeurs, sur le plan macro économique ce serait une véritable catastrophe, alors on me dira supprimons le SMIC , ce qui permettra a tous le monde de trouver un emplois au salaire d'équilibre et réglera définitivement le problème des Assedics, je suis totalement d'accord. Mais il n'en est rien, donc un minimum d'aide au chômeur pour maintenir les bases de l'économie, est primordiale.

Mais en France il n'y a pas de salaire "d'équilibre" puisqu'il y a une ponction obligatoire sur chaque salaire. Tous les salaires sont donc au dessus du salaire "d'équilibre".

La conséquence de tout ceci est qu'il existe des chômeurs indemnisés, c'est à dire ceux qui ont eu la chance de décrocher un travail et tous les autres, ceux qui n'ont jamais travaillé et ceux qui arrivent en "fin de droits".

Les voilà vos "clodos". Et plus il y aura de ponctions obligatoires sur les revenus, plus l'accès au travail sera difficile et plus il y aura de "clodos".

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Dans cette phrase le terme de privilège est à prendre au sens d'aventage,

privilège = privis lex. Ce n'est pas parce que les gauchistes appellent les riches des privilégiés (comme si leur propriété provenait de l'application de lois privées), des fortunés (comme si elle était dûe au hasard) ou des nantis (comme si quelqu'un avait arbitrairement choisi de les nantir) que nous devons adopter leur langage.

en d'autre termes cela revient à dire que les richesses de chacun doivent être le fruit de leurs mérites, en bref il s'agissait de prôner la méritocratie.

Ca n'a rien à voir avec le libéralisme. Et puis, qui mesure le mérite et comment?

A propos des Assedics: Je pense également qu'un salarié doit épargner pour prévenir le risque d'un arrêt de travail, mais qu'en est t-il lorsque celui ci est rémunéré au salaire d'équilibre ( le SMIC, même si en France il est beaucoup trop élevé par apport au salaire d'équilibre ), il est dans l'incapacité d'épargner et donc se retrouve "clodos" s'il devient chômeur.

C'est faux. Ce que les assedics lui prennent (y compris la soi-disant "part patronale") serait amplement suffisant pour se payer une assurrance santé et perte d'emploi bien plus intéressante que les conditions actuelles.

Alors imaginons que qu'il n'y ait plus d'aide aux chomeurs, sur le plan macro économique ce serait une véritable catastrophe, alors on me dira supprimons le SMIC , ce qui permettra a tous le monde de trouver un emplois au salaire d'équilibre et réglera définitivement le problème des Assedics, je suis totalement d'accord. Mais il n'en est rien, donc un minimum d'aide au chômeur pour maintenir les bases de l'économie, est primordiale.

Two wrongs don't make a right. Si on supprime les assedics, on supprime l'obligation de leur payer. Ca génène automatiquement un surplus de salaire qui peut être utilisé pour se payer une assurrance privée.

D'autre part, il me parait évident qu'une optique libérale, doit être développée en parallèle avec la notion de responsibilité, d'ou la nécessité d'un organe, qui ait pour mission de sanctionner le comportement des irresponsables,

Il ne s'agit pas de sanctionner des comportements présumés irresponsables mais de sanctionner les violations des droits des gens (ce qui comprend leur droit de propriété). Si je me tue lentement à l'héroïne, je suis irresponsable mais certainement pas répréhensible d'un point de vue libéral.

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Eh bien justement, c'est cela que je n'arrive pas du tout à comprendre ( mais que j'aimerais comprendre par intérêt), l'Etat se doit uniquement d'éxécuter ses fonctions régaliennes (dont assurer le respect du droit de propriété) or si l'individu à tous les droits sur tous et sur tout dans sa sphère privé, et que dans la mesure ou il n'y a plus d'Etat chaque lieu appartient à quelqun (il n'y a plus de lieu public puisque cela ne rentre pas dans les missions régaliennes de l'Etat), alors cela revient à substituer l'Etat à une multitude de petits états, d'ou les risques de despotisme. Mais l'idée d'être maître cher sois sans avoir à subir le rackett incessant d'un Etat, est très séduisante et je ne puis m'enpêcher d'y adhérer, mais je crains que l'application extrème de cette idée se solde par une sorte de jungle constellée de micro Etats les plus opressants les uns que les autres. Donc une situation moins libre qu'auparavant, d'ou selon moi la nécessité d'une régulation minimum et infime de la part de l'Etat.

Tiens mon gars …

Ya déjà un fil sur la production privée des lois.

http://www.liberaux.org/index.php?s=&showt…ndpost&p=140126

D'accord. J'en reviens donc à ma question initiale : Qui décide de ces lois?

Question: qui decide des loi aujour d'hui en france ?

Réponse : L'état

Q:comment ?

R:au moyen d'un vote à l'assemblée.

Q: et chez les allemands ?

R: kifkif

Q: et chez les italiens ?

R: kifkif

Q: mais qui condamne un allemand qui tue en france par exemple ?

R: l'état français

Q: et si la victime c'est aussi un allemand, c'est pareil ?

Q: pareil.

Q: mais à quoi ça tiens ?

R: c'est juste une convention entre nos deux agences de protection Etats parce que chacun à le monopole de la violence légale sur son territoire.

Q: Mais pourquoi cette convention ?

R: c'est de l'histoire ancienne, le lieu du jugement pourrait aussi bien être tiré au hasard.

Q: Est-ce que ça pourrait être dans le pays de la victime par exemple ?

R: Oui, mais si les populations allemandes et françaises sont fort mélangées ça pourrait être compliqué à gérer.

Q: on peut rien changer alors ?

R: on peut ouvrir le marché, comme pour le commerce de confitures, d'automobiles ou de l'assurance ?

Q: comment ça ?

R: Si chaque agences de protection Etat recrute des juges et des enquéteurs sur l'enssemble des 2 territoires alors chacun pourra choisir son Etat agence de protection tout en vivant à Marseille ou à Cologne.

Q: Mais quelle loi s'applique ?

R: celle que vous avez signé sous forme de contrat avec votre Etat agence de protection ?

Q: mais si j'ai un litige avec un tiers d'une autre agence ?

R: elles continuent à signer des conventions pour résoudre ce type de situation comme le font les compagnies d'assurance pour les accidents ou aujourd'hui les agences de protection Etats.

Q: mais qui assure ma protection au quotidien ?

R: ça c'est autre chose, dans une ville privée de type copropriété ou un réseau routier privée par exemple c'est la société de sécurité mandatée par le gérant.

Q: Ca parrait bien, est-ce qu'on peut faire encore mieux ?

R: surrement.

Q: comment connaitre le top du top du top ?

R: laisser les gents libre de chercher et de proposer des solutions sur le marché !

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