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Le délit d'initié


leprof

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le problème étant que aujourd'hui que tu profites ou non du système tu y contribues, il faudrait donc être un saint (ou à mon avis un idiot) pour vivre en marge en regardant les autres dépenser nos impots.

Quant tu dis que le calcul cout bénéfice doit être faits seulement pour ceux qui quittent le système tu ne justifies aps ce fait, il serait normal que le même calcul soit fait pour ceux qui y rentrent, et le même calcul devrait être fait à plusieurs moments de la vie pour voir ceux qui doivent être exclus car ne participant pas suffisemment. selon la logique finale de ton système chacun doit payer ce qu'il a utilisé ce qui rejoint au fond une analyse libérale.

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C'est pas un argument, c'est du foutage de gueule. Invoquer les analyses d'une telle sangsue médiatico-politique franchouillarde pour expliquer la dite politique Française, relève chez moi d'un long et profond MDR. Une manière moins distinguée aurait été d'écrire DTC quant à ton conseil de lecture.

Pourtant le livre très est bien fait, complet clair, et il essaye d'être général et sans parti pris. Moi non plus je n'aime pas Olivier Duhamel (encore moins depuis le référendum), mais je ne juge pas un livre sur l'image que j'ai de son auteur, je préfère le lire.

Mais bon ca colle avec ton personnage : tu débarques sur un fil pour te moquer et non argumenter, tu juges les livres sur l'auteur et la couverture… "un homme pressé" pour citer un chanteur que tu dois apprécier.

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Je propose juste à ces personnes qui par idéologie pure veulent quitter le systéme entièrement, de le faire en toute honneteté. Le refus est de leur coté.

Pour les autres, la discussion reste ouverte, plus ou moins d'état, de privé…

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Le moins d'état possible ! Zéro étant aussi une option intéressante :icon_up:

Sinon, je repose ma question :

Quand bien même il s'agirait d'un contrat social, t'a-t-on demandé ton avis ? As-tu eu le choix ?

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Je ne savais pas que la mafia avait été crée par un processus démocratique et qu'elle est formé d'élus ? Je ne savais pas non plus qu'elle fait des routes et qu'elle s'occupe d'éduquer les enfants (mais peut être que tu n'es pas allé à l'école ?).

Tu es aveuglé par l'influence "éclairée" de ton gouvernement. C'est pitoyable.

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Pour revenir un peu en arrière dans la discussion.

Si l'état oblige les enfants à être scolarisés,

il s'oblige conséquemment à garantir cette scolarisation (ormis le fait qu'il autorise la scolarisation parentale à domicile, épiphénomène touchant 2000 scolaires), il se voit obligé subséquemment d'assurer les revenus qui permettent le bon fonctionnement de ses établissements.

L'état étant cohérent avec lui-même, quelle est l'erreur de mon raisonnement pour les uns ou les autres ?

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Qu'il rende l'école obligatoire n'implique pas qu'il doive en garantir la qualité.

S'il s'efforce cependant de le faire, c'est pour mieux endormir les consciences et minimiser les chances de critiques envers lui, voire à instiller les germes d'un sentiment de culpabilité dans ce cas.

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Qu'il rende l'école obligatoire n'implique pas qu'il doive en garantir la qualité.

S'il s'efforce cependant de le faire, c'est pour mieux endormir les consciences et minimiser les chances de critiques envers lui, voire à instiller les germes d'un sentiment de culpabilité dans ce cas.

tu commences à parler de l'Etat comme d'une personne…

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Qu'il rende l'école obligatoire n'implique pas qu'il doive en garantir la qualité.

S'il s'efforce cependant de le faire, c'est pour mieux endormir les consciences et minimiser les chances de critiques envers lui, voire à instiller les germes d'un sentiment de culpabilité dans ce cas.

"Si l'enseignement coûte trop cher, essayez l'ignorance" menaçaient les fonctionnaires à une certaine époque.

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Le moins d'état possible ! Zéro étant aussi une option intéressante :icon_up:

Sinon, je repose ma question :

Quand bien même il s'agirait d'un contrat social, t'a-t-on demandé ton avis ? As-tu eu le choix ?

Tu n'as pas le choix, je sui d'accord, mais l'éducation (au moins apprendre à lire, à compter, l'anglais et des bases ailleurs) me semble une obligation dans n'importe quel système, et elle n'est pas gratuite, dans n'importe quel système. C'est facile de dire : mais je n'avais pas le chois, donc je ne paye rien, même pas une chsoe qui m'a apporter un réel plus.

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Qu'il rende l'école obligatoire n'implique pas qu'il doive en garantir la qualité.

S'il s'efforce cependant de le faire, c'est pour mieux endormir les consciences et minimiser les chances de critiques envers lui, voire à instiller les germes d'un sentiment de culpabilité dans ce cas.

D'accord, donc en marge, tu maugrées sur la qualité de cet enseignement.

Je te rappelle qu'il finance également l'enseignement "privé" (enseignement catholique, etc), dont à ma connaissance, les critiques envers la qualité sont plus que faibles.

On serait d'accord sur un point, c'est que le lobby de l'enseignement public tel qu'il est aujourd'hui ne permet pas de renforcer quantitativement les moyens d'un enseignement "privé" jugé plus qualitatif, préférant arguer de quotas très peu efficients au final.

Cependant, si tel pourrait être le grief, il n'empêche que le facteur qualitatif n'est "qu'une propriété", n'infondant pas ma logique précédente.

Et il me semble que, comme toute personne morale ou physique, l'état cherche à ne pas nuire à sa propre réputation, qui est l'une des justifications de son existence. Je ne vois pas où est le problème.

Tu parles "d'endormir les consciences", mais les endormir à quel sujet ?

Oui Waldlanger, l'article indéfini n'existant pas en français, j'utilise il pour le concept d'état. Je vous demande juste de changer de point de vue et d'observer la logique de l'état et de trouver l'illogisme ou l'allogisme. Jusqu'à présent, je ne vois qu'une obligation et ses conséquences assumées.

"Si l'enseignement coûte trop cher, essayez l'ignorance" menaçaient les fonctionnaires à une certaine époque.

C'est une menace corporatiste.

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Invité jabial
- les anarcap et autres peuvent légitimement demander à sortir du systéme.

- ils doivent accepter pour cela de faire des comptes clair de ce qu'ils doivent et ce que la société leur doit.

Et bien, figure toi que

- la société et l'Etat ne sont pas identifiés

- on ne peut contracter une dette que volontairement ; quand on n'a pas eu le choix, on ne doit rien que ça te plaise ou non

Je ne savais pas que la mafia avait été crée par un processus démocratique et qu'elle est formé d'élus ?

La démocratie, c'est deux loups et un mouton qui votent pour décider ce qu'on aura à dîner.

Je ne savais pas non plus qu'elle fait des routes et qu'elle s'occupe d'éduquer les enfants (mais peut être que tu n'es pas allé à l'école ?).

Premièrement je ne lui ai rien demandé, et deuxièmement elle ne l'a pas fait par l'opération du Saint-Esprit. Elle l'a fait avec l'argent de mes parents, que ceux-ci comptent bel et bien me léguer. Qui doit quoi à qui? D'ailleurs, certains (ceux que Hollande hait, au hasard) pourraient passer trois vies au plus haut échelon de la fonction publique sans jamais recevoir 10% de ce qu'on a pris sur leur héritage.

Tu n'as pas le choix, je sui d'accord, mais l'éducation (au moins apprendre à lire, à compter, l'anglais et des bases ailleurs) me semble une obligation dans n'importe quel système, et elle n'est pas gratuite, dans n'importe quel système.

Tu refuses de voir que dans n'importe quel système, ce sont les parents qui paient l'éducation. Ca a toujours été comme ça, mais ça te dérange parce que ça t'empêche de créer une dette automatique qui te permettrait de justifier ensuite n'importe quoi.

C'est facile de dire : mais je n'avais pas le chois, donc je ne paye rien, même pas une chsoe qui m'a apporter un réel plus.

Tu ne veux toujours pas mes oranges? Elle sont bonnes (et sélectionnées avec soin), sans doute bien meilleures que l'educ nat dont je n'ai guère profité. Elles sont chères, soit, mais certainement pas autant que le mamouth.

Par ici la monnaie s'il-te-plait.

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Tu n'as pas le choix, je sui d'accord, mais l'éducation (au moins apprendre à lire, à compter, l'anglais et des bases ailleurs) me semble une obligation dans n'importe quel système, et elle n'est pas gratuite, dans n'importe quel système. C'est facile de dire : mais je n'avais pas le chois, donc je ne paye rien, même pas une chsoe qui m'a apporter un réel plus.

Ce n'est pas à toi d'en juger.

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Tu refuses de voir que dans n'importe quel système, ce sont les parents qui paient l'éducation.

Pas dans le système actuel, d'ailleurs les orphelins ont droit à l'école. Mais dans celui que tu fantasmes oui.

Tu ne veux toujours pas mes oranges? Elle sont bonnes (et sélectionnées avec soin), sans doute bien meilleures que l'educ nat dont je n'ai guère profité. Elles sont chères, soit, mais certainement pas autant que le mamouth.

Au moins on t'a appris à lire et à écire.

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Pas dans le système actuel, d'ailleurs les orphelins ont droit à l'école. Mais dans celui que tu fantasmes oui.

Au moins on t'a appris à lire et à écire.

"Ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas".

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Tu n'as pas le choix, je sui d'accord, mais l'éducation (au moins apprendre à lire, à compter, l'anglais et des bases ailleurs) me semble une obligation dans n'importe quel système, et elle n'est pas gratuite, dans n'importe quel système. C'est facile de dire : mais je n'avais pas le chois, donc je ne paye rien, même pas une chsoe qui m'a apporter un réel plus.

Pour la énième fois : ce sont les parents qui payent l'école de leurs enfants, pas ceux-ci. Vous voulez que le même "service" soit payé deux fois à plusieurs années de distance ?

En outre, le problème est que, comme toujours dans le cas du monopole étatique, le paiement est complètement dissocié de l'estimation du service que peuvent en faire les destinataires. Un peu comme si, demain, l'Etat s'appropriait la production de chaussures (sous prétexte que, sans cela, les pauvres marcheraient pieds nus), puis vous en livrait des exemplaires sans connaître votre pointure ou encore ne servait que des godasses dessinées pour un seul pied et ordonnait à ses "clients" désemparés de se procurer lesdits produits en leur indiquant : "C'est comme ça et pas autrement". La standardisation comme la diversification, sous tutelle étatique, deviennent des catastrophes.

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Etre minarchiste ou anarcapiste, c'est ne pas reconnaitre à l'état l'obligation d'éducation, on doit être d'accord là-dessus.

Ma question est alors :

être minarchiste ou anarcapiste, est-ce que c'est reconnaitre l'obligation d'éducation ?

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Il n'y a aucune obligation d'éducation (autre qu'une obligation morale).

Je suppose que votre "obligation morale" s'exerce uniquement dans le cercle familial. Libre à chacun d'envoyer ses têtes blondes à l'école, c'est bien cela ?

Aucun moyen de coercition si enfants et parents souhaitent éviter le cursus scolaire ? Et si les deux partie précédentes sont d'avis contraire, comment envisagez-vous de régler ce conflit ?

Je sais, ceux qui posent des questions sont embarassants.

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Pour la énième fois : ce sont les parents qui payent l'école de leurs enfants, pas ceux-ci. Vous voulez que le même "service" soit payé deux fois à plusieurs années de distance ?

En outre, le problème est que, comme toujours dans le cas du monopole étatique, le paiement est complètement dissocié de l'estimation du service que peuvent en faire les destinataires. Un peu comme si, demain, l'Etat s'appropriait la production de chaussures (sous prétexte que, sans cela, les pauvres marcheraient pieds nus), puis vous en livrait des exemplaires sans connaître votre pointure ou encore ne servait que des godasses dessinées pour un seul pied et ordonnait à ses "clients" désemparés de se procurer lesdits produits en leur indiquant : "C'est comme ça et pas autrement". La standardisation comme la diversification, sous tutelle étatique, deviennent des catastrophes.

L'exemple des orphelins ne t'interpelle pas ?

Pour le reste, je suis d'accord qu'on pourrait estimer le service (on progresse enfin !) et ce qu'il doit réellement couter. Masi cela suppose que tu acceptes que tu ne pouvais pas te passer de certaines parties de ton éducation, sauf à rester un être illétré, stupide et inapte à n'importe quelle société civilisée.

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L'exemple des orphelins ne t'interpelle pas ?

Pour le reste, je suis d'accord qu'on pourrait estimer le service (on progresse enfin !) et ce qu'il doit réellement couter. Masi cela suppose que tu acceptes que tu ne pouvais pas te passer de certaines parties de ton éducation, sauf à rester un être illétré, stupide et inapte à n'importe quelle société civilisée.

D'abord, l'éducation incombe à la famille; pas à l'école - qui, elle, se charge de l'enseignement. Evitons d'employer un mot pour un autre.

Ensuite, vos posts constituent un superbe contre-exemple à votre défense acharnée du monopole étatique et de l'obligation scolaire.

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Invité jabial
Au moins on t'a appris à lire et à écire.

Non monsieur.

J'ai appris à lire seul, et je dois dire que j'ai eu quelques ennuis justement parce que je savais lire quand je suis rentré en CP. Quant à l'écriture, mes parents me l'ont enseignée bien avant que l'école n'y fasse simplement allusion. Je me suis aussitôt mis à dévorer les livres les uns après les autres, et en particulier, juste histoire de ne pas trop m'emmm…, les bouquins des années supérieures.

Il est sûr que dans ces conditions, l'entreprise d'endoctrinement et de formattage était mal partie et avait peu de chances de réussir, monsieur le geôlier.

L'exemple des orphelins ne t'interpelle pas ?

Premièrement, il est plus qu'immoral, mais carrément malsain, d'exploiter l'image de l'orphelin pour justifier l'esclavage de celui qui ne l'est pas.

Deuxièmement, c'est d'autant plus hypocrite que, si vous voulez financer l'éducation d'orphelins, personne ne vous empêche de le faire.

Troisièmement, prend un exemple marginal pour justifier une généralité, c'est malhonnête intellectuellement.

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Aucun moyen de coercition si enfants et parents souhaitent éviter le cursus scolaire ? Et si les deux partie précédentes sont d'avis contraire, comment envisagez-vous de régler ce conflit ?

Tant que les enfants sont sous la responsabilité des parents, ce sont les parents qui décident. Le jour où les enfants sont "majeurs", c'est à dire capables de subvenir à leurs besoins (quel que soit leur âge), ils font ce qu'ils veulent.

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Tant que les enfants sont sous la responsabilité des parents, ce sont les parents qui décident. Le jour où les enfants sont "majeurs", c'est à dire capables de subvenir à leurs besoins (quel que soit leur âge), ils font ce qu'ils veulent.

Rares sont les parents qui veulent "épargner" une scolarité à leurs enfants. Si je puis me permettre, autant dire que les parents "décideront" en fonction de leur portefeuille, non ?

Selon votre définition de la majorité, celle-ci devrait reculer sensiblement, certains "enfants" étant encore dépendants des revenus de leurs parents autour de 30 ans. La majorité devient fonction des revenus.

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D'abord, l'éducation incombe à la famille; pas à l'école - qui, elle, se charge de l'enseignement. Evitons d'employer un mot pour un autre.

Je doute que tu puissses apprendre l'éducation à la vie en société en famille, mais peut être que tu penses que la société c'est chacun dans sa maison en famille toute la vie ?

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