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Droit D'auteur Et Propriété Intellectuelle


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Un texte plutôt gauchiste-doux-rêveur, mais amusant.

Hélas l'auteur confond "droit d'auteur" et "propriété intellectuelle" :

http://fr.news.yahoo.com/31082006/326/le-c…tere-de-la.html

Que l'auteur exige de pouvoir vivre de sa plume est son choix et sa stricte liberté, mais en aucun il ne devrait pour cela interdire aux plus pauvres d'accéder à ses oeuvres.
A quand la Pléiade gratuite pour les Smicards et les RMIstes ?
Tout n'est qu'affaire d'argent, rien que d'argent. Où est l'équité dans le fait qu'un auteur soit rétribué selon la quantité d'ouvrages vendus et non pas, plus justement, selon la qualité de ses écrits ?
A quand un Comité Culturel Central d'Estimation de la Qualité des Oeuvres publiées ?
des auteurs n'écrivent que pour faire fonctionner le moulin à bénéfices, sans aucune exigence artistique.
Et des lecteurs n'achètent leurs oeuvres que pour alimenter "le moulin à bénéfices"… Faut-il qu'ils soient cons !
Autoriser l'accès à l'oeuvre en échange d'argent (correspondant aux droits d'auteur) est une injustice fondamentale qui lèse d'abord et surtout l'humanité, avant l'auteur lui-même. L'auteur, lien entre le ciel et la terre, entre les muses et les hommes, entre le sacré et le profane, et parfois plus simplement entre les communautés, devrait s'effacer avec une naturelle humilité, qui le grandirait, au lieu de vendre son âme au prix du marché de l'édition.
Et puis, pour un auteur, manger des pissenlits (les feuilles), on s'y fait vite, avant de les manger un jour autrement (par la racine)…
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Bref, l'idéal de ce sombre nigaud c'est l'écrivain non-professionnel qui a une bonne situation (généralement dans l'administration) ou du bien au soleil et qui peut donc écrire sans souci de rentabilité - c'est-à-dire le modèle dominant jusqu'au début du siècle dernier. Vaut mieux pas répondre à ce genre de zigue, ça les éduque, comme disait Audiard. Et le pire, c'est qu'il n'est même pas isolé; pour avoir discuté avec pas mal de gens touchant de près ou de lieu au milieu littéraire, j'ai remarqué que l'idée de "vivre de sa plume" est très mal perçue en France et que le nombre d'écrivains authentiquement professionnels y est des plus bas. L'idée-maîtresse demeure que l'on n'écrit pas pour gagner sa vie.

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