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Crise Du Logement ?


Messages recommandés

- Augmenter sans complexe la hauteur des POS dans certains points des centre-villes

- Rendre effective l'expulsion des mauvais payeurs en 3 mois maximums

- Idem si fin de baille ou reprise du bien par le propriétaire

- Supprimer les aides aux logements pour financer une assurance anti-mauvais payeur insolvable

- Supprimer les notaires

- Encourager massivement l'accession à la propriété immobilière

Il faut ré-agir !!!

Il est impossible de se loger sans tricher pour de plus en plus de gens.

Il n'y a pas de crise du logement, il y a une crise de l'intelligence.

Et ce sont encore les plus pauvres qui en patissent le plus.

Et c'est encore de la faute aux bien-pensants.

Quels bande de cons.

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- Augmenter sans complexe la hauteur des POS dans certains points des centre-villes

En tant qu'habitant d'une ville dont l'urbanisme a été complètement saboté par la construction de barres, tours et autres cages à lapin, tu me permettras de ne pas être emballé par cette proposition, même si j'approuve les autres.

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- Augmenter sans complexe la hauteur des POS dans certains points des centre-villes

C'est plutôt la suppression du POS qu'il faut exiger. De quel droit des individus se permettent-il d'interdire une construction sur une propriété privée? De quel droit se permettent-ils d'imposer un "style"?

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En tant qu'habitant d'une ville dont l'urbanisme a été complètement saboté par la construction de barres, tours et autres cages à lapin, tu me permettras de ne pas être emballé par cette proposition, même si j'approuve les autres.

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Après 14 années passées à Vitry sur Seine, qui était il y a pas si longtemps une fort jolie ville de proche banlieue, je vis actuellement dans une commune qui s'est donnée les moyens de protéger la cadre de vie. Si je comprends la position de Rocou, je ne peuis m'empêcher de penser qu'une ville est avant tout un lieu où vivent des humains et que cela doit être avant tout VIVABLE. Que l'on construise des tours dans des villes déjà ravagées, je n'y vois pas d'objections, pour le reste, si on pouvait seulement les préserver…

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- Augmenter sans complexe la hauteur des POS dans certains points des centre-villes

Supprimer le POS. Rendre aux gens le droit de faire ce qu'ils veulent sur leur bout de terrain. La création des tours et des barres est systématiquement soit le fait de l'état, soit de promoteurs en cheville avec. La thèse "le petit propriétaire d'un lopin de terrain dans le joli quartier qui construit une tour d'immeubles de 20 étages modèle HLM 1960", le tout sans magouilles, je n'y crois pas.

- Rendre effective l'expulsion des mauvais payeurs en 3 mois maximums

- Idem si fin de baille ou reprise du bien par le propriétaire

- Supprimer les aides aux logements pour financer une assurance anti-mauvais payeur insolvable

- Supprimer les notaires

Oui.

- Encourager massivement l'accession à la propriété immobilière

Y'a rien à faire pour ça : encourager comment ? Subventions ? Publicité ? L'état n'a pas à Encourager ou Dissuader les gens de faire quelque chose dans leur vie quand ça concerne leur propriété privée.

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+1

Après 14 années passées à Vitry sur Seine, qui était il y a pas si longtemps une fort jolie ville de proche banlieue, je vis actuellement dans une commune qui s'est donnée les moyens de protéger la cadre de vie. Si je comprends la position de Rocou, je ne peuis m'empêcher de penser qu'une ville est avant tout un lieu où vivent des humains et que cela doit être avant tout VIVABLE. Que l'on construise des tours dans des villes déjà ravagées, je n'y vois pas d'objections, pour le reste, si on pouvait seulement les préserver…

Ce n'est pas une position libérale. Et vu les incroyables et nombreux abus de pouvoir que cela génère, je suis surpris de voir des libéraux adhérer à cette idée saugrenue.

Si vous voulez "protéger" un territoire, vous n'avez qu'à l'acheter ou à vous grouper pour l'acheter, à l'instar de ce que fait le conservatoire du littoral qui fonctionne hélas avec des fonds publics et a un droit de préemption.

C'est ce que j'ai fait en achetant 1 ha afin d'être protégé de mes futurs voisins bien que le terrain alentour soit "inconstructible". Il deviendra constructible dès qu'un élu y trouvera un intérêt personnel. Mes plus proches voisins ont fait la même chose à plus grande échelle: 10 ha pour l'un, 4 ha pour l'autre. Ainsi on est tranquille pour un bout de temps.

De quel droit voulez-vous imposer votre façon de voir les choses à autrui sur leur propriété? En outre, les "barres" dont tu parles avec Tarannes ont été construite après autorisation avec la bénédiction de la collectivité. N'est-ce pas la preuve que le POS ne protège rien du tout?

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http://www.tpe-pme.com/articlesid.asp?NomArticle=art1789.html

Des mesures fiscales pour favoriser le développement de l'offre locative

La lutte contre la vacance des logements est un des moyens mis en oeuvre par le gouvernement pour relancer l'offre locative. Parmi les armes choisis pour mener ce combat, deux mesures visent notamment à inciter les propriétaires de logements vacants à les remettre sur le marché locatif.

Première arme : l'incitation

Afin d'encourager les propriétaires de logements vacants à remettre leur bien sur le marché locatif, une déduction spécifique de 30 % des revenus bruts fonciers est créée pour les logements mis en location nue, logements qui étaient soumis à la taxe sur les logements vacants l'année précédant celle de la conclusion du bail.

Précision : le logement doit notamment avoir été vacant depuis au moins deux années consécutives et être situé dans une commune appartenant à certaines zones d'urbanisation continue de plus de 200 000 habitants.

Cette déduction temporaire concerne les revenus perçus jusqu'au 31 décembre de la deuxième année qui suit celle de la conclusion du bail et ne s'appliquera qu'aux logements mis en location entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2007.

Seconde arme : la répression

Les communes pourront décider d'assujettir à la taxe d'habitation, pour la part communale, les logements vacants depuis plus de 5 ans au 1er janvier de l'année d'imposition.

Précision : un logement est considéré comme vacant lorsqu'il est libre de toute occupation depuis au moins 5 années consécutives au 1er janvier de l'année d'imposition. Toutefois, l'occupation momentanée et inférieure à 30 jours consécutifs au cours de l'une des 5 années ne remet pas en cause la situation de vacance du logement et la taxe n'est pas due en cas de vacance indépendante de la volonté du contribuable.

La taxe d'habitation sur les logements vacants sera applicable pour la première fois en 2007, à condition que les collectivités territoriales délibèrent en ce sens avant le 1er octobre 2006.

Toutefois, seules les communes où la taxe sur les logements vacants ne s'applique pas peuvent décider d'assujettir les logements vacants à la taxe d'habitation.

Et lorsque la taxe est due, elle est établie au nom des personnes qui ont, à quelque titre que ce soit, la disposition ou la jouissance des locaux imposables. Ainsi, la taxe peut être établie notamment au nom du propriétaire, de l'usufruitier, ou du preneur à bail à construction ou à réhabilitation qui dispose du local depuis le début de la vacance.

À noter : les abattements, exonérations et dégrèvements prévus en matière de taxe d'habitation ne seront pas applicables aux logements vacants depuis plus de 5 ans.

Loi n° 2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement, JO du 16.

ça vous inciterait, vous, si vous étiez propriétaire, à mettre votre bien en location?

Que vaut-il mieux? Payer une taxe d'habitation ou voir sa propriété squattée pendant des années par des malpropres qui ne payent pas?

En somme il ne s'agit ni plus ni moins d'un impôt de plus pour les propriétaires (une taxe d'habitation pour des locaux inhabités, il fallait le faire!) et d'une nouvelle désincitation à investir dans du locatif.

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ça vous inciterait, vous, si vous étiez propriétaire, à mettre votre bien en location?

Que vaut-il mieux? Payer une taxe d'habitation ou voir sa propriété squattée pendant des années par des malpropres qui ne payent pas?

En somme il ne s'agit ni plus ni moins d'un impôt de plus pour les propriétaires (une taxe d'habitation pour des locaux inhabités, il fallait le faire!) et d'une nouvelle désincitation à investir dans du locatif.

Moi, ça m'incite à ne surtout pas devenir propriétaire autrement que pour moi-même. Je pourrai investir dans la pierre, mais … non. Je vais garder mon argent et le mettre à l'abri, loin.

loin.

loin.

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Article paru dans Libération le 5 septembre: (ça vient d'un ancien "meilleur jeune économiste", ça promet pour l'avenir!!)

Alors que les problèmes de logement atteignent une acuité insupportable, on entend de multiples propositions pour tenter d'alléger le fardeau des non-logés, des mals-logés et de ceux qui n'osent plus déménager. Pourtant, rares sont les analyses qui prennent en compte le caractère économique des relations sur le marché du logement : c'est un peu comme si on discourait sur le prix du pétrole sans prendre en compte la rareté de l'offre et l'augmentation de la demande ! Pour autant, le marché du logement est un marché particulier, dont le libre fonctionnement ne saurait, à lui seul, garantir l'efficacité. Pour apporter un éclairage précis, l'analyse de l'impact du droit sur l'économie d'une part, et la théorie des contrats d'autre part, sont des plus utiles.

Un locataire et un propriétaire signant un bail s'engagent par un contrat lequel définit droits et obligations. Or, le non-respect des droits par l'une ou l'autre des parties est une difficulté transactionnelle majeure. Et en la matière, ce serait faire preuve d'angélisme que de faire porter le poids des dysfonctionnements du marché locatif sur les propriétaires.

Tout le monde s'accorde à reconnaître les deux problèmes majeurs du marché. D'abord, l'offre est insuffisante, et donc les prix flambent. Vouloir interdire les hausses de prix est un vieux réflexe dirigiste de certains au PS, qui dans le court-terme favorisera ceux qui ont déjà un appartement et qui ne veulent plus bouger, et dans le long-terme, limitera un peu plus l'offre de logements ainsi que la mobilité : si on a vécu 10 ans dans un logement à loyer bloqué, pourquoi partir si c'est pour se retrouver au prix du marché ? Cela alimente par ailleurs le déficit de fluidité du marché puisque les offres de logements libérés sont rares, dans un cercle vicieux typique qui pénalise les personnes pas encore installées (jeunes, actifs précaires). Pour oser une comparaison, c'est comme si on préférait prendre une place de parking à 4 kilomètres de son supermarché et qu'on ne la lachait plus, de peur de ne pas trouver plus près. Comme tout le monde fait la même chose, cela renforce l'immobilisme général.

Le deuxième problème structurel est celui de la sélection des locataires par des propriétaires inquiets, en clair une discrimination souvent peu avouable, qui tourne au parcours du combattant pour un postulant : fiches de paie, cautions, quatre mois à débourser immédiatement. Pourquoi une telle méfiance ? Parce qu'il est difficile d'obtenir le paiement des loyers ou l'expulsion dès lors qu'un locataire de mauvaise foi connaît un tout petit peu les arcanes du droit du logement français. Une étude internationale récente réalisée à Harvard indique que la France est un des pays de l'OCDE où le recouvrement d'un logement et l'expulsion d'un locataire est le plus long: en moyenne, 226 jours, dont 75 jours pour obtenir un procès et 135 jours pour l'application de l'acte de justice. Et encore, ces chiffres sous-estiment les durées lorsque le propriétaire tente d'abord un règlement à l'amiable, ou si, n'étant pas un expert du droit, qu'il oublie le détail de la mise en demeure qui conduit à l'annulation de la procédure.

Alors, tentons une proposition totalement surréaliste. Faisons de la loi sur le logement un simple sous-chapitre du droit des contrats : on signe, on paie, si on ne paie pas, on s'en va. Divisons la longueur des textes de lois par deux. Simplifions leur exposition, plus besoin de lire trente décrets d'application pour comprendre comment faire appliquer ses droits. Supprimons la trève hivernale qui interdit l'expulsion de novembre à mi-mars, les impayés commençant souvent en octobre. Supprimons les procedures complexes, les délais de deux mois des commandements à payer: si le 5, le loyer n'est pas payé, le propriétaire s'adresse à une commission ; à la fin du mois, un conciliateur ou un juge examine le dossier, et établit les responsabilités ; le cas échéant, il ordonne aux parties de s'exécuter ou donne un délai ; à l'issue de ce délai, les obligations non remplies entraînent automatiquement la rupture du bail ; à défaut de départ, l'expulsion intervient dans les deux semaines. En contrepartie, puisque les locataires ne peuvent plus durablement rester dans un logement sans payer, les propriétaires ne peuvent plus refuser de logement ; ils ne peuvent pas exiger de mois d'avance ni de caution ; ils ne peuvent pas exiger de garanties complexes ou de caution familiale ; ils s'exposent, s'ils louent des logements insalubres, à des sanctions financières; en revanche, ils exercent le droit systématique de s'adresser aux derniers propriétaires pour s'assurer du sérieux du postulant. En clair, il y a toujours un équilibre subtil entre protection des uns et assurance des autres: simplement, cet équilibre est plus efficace. Bénéfice additionnel, sachant que l'Etat dépense des sommes gigantesques pour indemniser des propriétaires parce qu'il n'est pas capable d'exécuter ses propres décisions de justice, et d'autres fortunes pour payer des hôtels indignes à des familles peu solvables, on peut réallouer cet argent pour rénover des appartements et apporter des aides à la construction de nouveaux logements.

Science-fiction que tout cela ! Impossible, outrageant, même. Pourtant, c'est exactement de cette manière que fonctionne le marché du logement dans un pays francophone, le Québec, dont on a beaucoup à apprendre. Tout n'y est pas rose, bien sûr, il y a des sans-logis, mais sans commune mesure avec les grandes villes françaises. Et tout le monde peut constater que les loyers y sont très modérés, que la mobilité y est très grande, qu'il n'y a ni méfiance ni difficulté lors des premiers contact, qu'on peut louer même si on n'est pas résident permanent, même si on n'a pas encore d'emploi. A Montréal, le taux de vacance des appartements, selon le Consulat de France, est de 1.4% (10% à Paris) ; la presse montréalaise s'est ému récemment du sort de 397 familles temporairement non logées à la période de renouvellement des baux. Quelle différence d'échelle avec la capitale française où il y aurait 100 000 demandes insatisfaites ! Et il y faut en moyenne une quarantaine de jours pour récupérer un logement en cas d'impayés. Ah, oui, dernière chose sur la trève hivernale qui n'existe pas ici: la température, pendant les mois d'hiver, peut descendre jusqu'à moins trente!

Evidemment, la situation est si grave qu'on ne peut, à ce stade, se contenter de plaider pour la simplification et la meilleure exécution de la loi. Pour déplacer le point d'équilibre, il faut temporairement faire baisser l'extrême tension de ce marché, ce qui ne peut pas se faire sans relancer une politique ambitieuse de logements à loyer modérés. Mais sans oublier que le coût de ces politiques n'est pas que financier : mal conçues, elles pèsent aussi négativement sur la mobilité géographique.

Tout ceci n'est ni de gauche, ni de droite, juste le simple bon sens qui fait comprendre que le goût immodéré de notre pays pour les textes de lois abscons, léonins et semés d'embûches (l'expression " à peine de nullité " est celle qu'on y rencontre le plus souvent) rend la vie pénible à tous les gens de bonne foi, locataires comme propriétaires, et favorise paradoxalement procéduriers et grands propriétaires fonciers, dans une situation en passe de devenir explosive.

Etienne Wasmer, Chaire de Recherche du Canada en économie du travail, Université du Québec à Montréal

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Ce n'est pas une position libérale. Et vu les incroyables et nombreux abus de pouvoir que cela génère, je suis surpris de voir des libéraux adhérer à cette idée saugrenue.

Si vous voulez "protéger" un territoire, vous n'avez qu'à l'acheter ou à vous grouper pour l'acheter, à l'instar de ce que fait le conservatoire du littoral qui fonctionne hélas avec des fonds publics et a un droit de préemption.

C'est ce que j'ai fait en achetant 1 ha afin d'être protégé de mes futurs voisins bien que le terrain alentour soit "inconstructible". Il deviendra constructible dès qu'un élu y trouvera un intérêt personnel. Mes plus proches voisins ont fait la même chose à plus grande échelle: 10 ha pour l'un, 4 ha pour l'autre. Ainsi on est tranquille pour un bout de temps.

De quel droit voulez-vous imposer votre façon de voir les choses à autrui sur leur propriété? En outre, les "barres" dont tu parles avec Tarannes ont été construite après autorisation avec la bénédiction de la collectivité. N'est-ce pas la preuve que le POS ne protège rien du tout?

Acheter un hectare en ville me semble hors de portée de mes moyens et de ceux de mes voisins. Ce faisant, tu sembles faire l'impasse sur des problèmes pas aussi évidents que cela. Le type qui arrive dans une coquette banlieue, qui achète une belle demeure pavillonnaire en centre-ville verra la côte de son bien chuter sérieusement si un type construit une saloperie de bâtiment de 10 étages à côté. Je suis bien conscient de l'orthodoxie de ta position, seulement là, il s'agit de vie réelle, de qualité de vie. Et puis j'aime bien voir le ciel sans avoir à me dévisser la nuque.

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Pour autant, le marché du logement est un marché particulier, dont le libre fonctionnement ne saurait, à lui seul, garantir l'efficacité.

Bof, commencer à définir un marché comme étant "particulier" ne sert qu'à enchaîner sur une joyeuse batterie de mesure visant à le rendre "non-particulier"… autant dire que ça sent très fortement l'arnaque Léviathanesque.

En tout cas il est plutôt amusant, si l'on met de côté un instant la réalité, de voir l'état sortir toute une série de loi pour tenter de réparer la catastrophe qu'il a lui-même crée, soit la pénurie de logement.

A l'Ouest rien de nouveau en somme…

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Article paru dans Libération le 5 septembre: (ça vient d'un ancien "meilleur jeune économiste", ça promet pour l'avenir!!)

Etienne Wasmer, Chaire de Recherche du Canada en économie du travail, Université du Québec à Montréal

5 septembre 2005, ce n'est pas frais, mais c'est quand même bon.

http://www.liberation.fr/php/pages/pageSea…FpageSearch.php

http://www.er.uqam.ca/nobel/r25545/Presse/Logement.htm

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Bof, commencer à définir un marché comme étant "particulier" ne sert qu'à enchaîner sur une joyeuse batterie de mesure visant à le rendre "non-particulier"… autant dire que ça sent très fortement l'arnaque Léviathanesque.

En tout cas il est plutôt amusant, si l'on met de côté un instant la réalité, de voir l'état sortir toute une série de loi pour tenter de réparer la catastrophe qu'il a lui-même crée, soit la pénurie de logement.

A l'Ouest rien de nouveau en somme…

disons qu'il est particulier comme tous les marchés sont particuliers. C'est marrant mais j'ai remarqué chez les chercheurs qui étudient un bien ou un service précis, qu'ils cherchent toujours à nous convaincre que celui là est complètement différent des autres…

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disons qu'il est particulier comme tous les marchés sont particuliers.

Un marché reste un marché, soit un jeu d'offre et de demande. La limitation de l'offre entraîne donc une non-satisfaction à demande équivalente et si "quelqu'un" vient empêcher l'offre de recoller à la demande il y a disfonctionement.

Je ne connais aucuns marchés qui échappent à cette règle pour le moins basique.

Bien sûr la nature "technique" du rapport offre/demande n'est pas toujours le même mais ça ne justifie aucunement la moindre intervention.

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Acheter un hectare en ville me semble hors de portée de mes moyens et de ceux de mes voisins.

Ce faisant, tu sembles faire l'impasse sur des problèmes pas aussi évidents que cela. Le type qui arrive dans une coquette banlieue, qui achète une belle demeure pavillonnaire en centre-ville verra la côte de son bien chuter sérieusement si un type construit une saloperie de bâtiment de 10 étages à côté. Je suis bien conscient de l'orthodoxie de ta position, seulement là, il s'agit de vie réelle, de qualité de vie. Et puis j'aime bien voir le ciel sans avoir à me dévisser la nuque.

Bien évidemment, c'est une question de choix: j'ai choisi de vivre à la campagne. Aussi, j'en accepte les contraintes car j'estime être malgré tout gagnant: prix de l'immobilier, tranquillité, espace, etc.

De ton côté, tu n'acceptes pas les contraintes de la ville. Pire, tu contrains toi-même tes voisins.

Et ne pas être obligé de se dévisser la nuque pour voir le ciel en ville, c'est un luxe inouï :doigt:

A bas les privilèges! :icon_up:

Quant aux externalités, elles peuvent être également positives: si quelqu'un construit du "beau" près de ton taudis peint à la suie, il prend subitement beaucoup de valeur. Si tu te décides à faire ravaler la façade de ton bien, tes voisins voient également le leur prendre de la valeur.

Par conséquent, si l'on suit ton raisonnement, il serait logique d'obliger les propriétaires de faire ravaler leur façade régulièrement (ce qui est le cas à Bordeaux, par exemple…).

La coercition n'a alors plus aucune limite et la notion de propriété ne signifie plus grand chose.

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Moi, ça m'incite à ne surtout pas devenir propriétaire autrement que pour moi-même. Je pourrai investir dans la pierre, mais … non. Je vais garder mon argent et le mettre à l'abri, loin.

loin.

loin.

t'as pas le droit, t'as pas le droit les citoyens francais et residents francais doivent donner une raison a tout transfert d'argent au-dela de 10 000 euros (code banque de france). Pour proteger sa thune faut partir s'etablir ailleurs, ou la passer en cati-mini (maintenant en Suisse c'est pas dur).

La offshore est inaccessible au francais et residents du fait que la loi stipule qu;en cas de possesions a l'etranger d'au moins 15% ou plus d'une entreprise il faut le declarer et payer des impots sur les benefices meme si ceux-ci n'ont pas ete distribues aux actionnaires et mis en reserve ou reutilises dans des investissements. Et de totue facon il me semble que la offshore est interdite pour les francais et residents.

De plus je crois que les comptes a l'etranger doivent eux aussi etre divulgues a l'Etat.

Il y a des moyens de planquer ses sous, oh c'est pas tres complique, mais ca demande patience, je peux en parler ici, vu que je n'ai jamais ete resident fiscal francais de ma vie et que je ne le serai surement jamais.

1/ Prendre de l'argent liquide au distributeur de facon inegale et inegalement repartie dans le temps.

2/ Prendre sa bagnole et partir en Suisse (l'avion c'est encore mieux) 10 000 euros en billets de 500 c'est invisible meme 30 000.

3/ se rendre dans une banque non francaise a geneve (ils parlent anglais la bas au moins), foutre son pognon a droite sur un compte a numeros, ne theorie c'est fini, mais non! Car les banqiers suisses en ont ouvert des millions avant la loi hi hi et hop!

4/ Posseder une carte de retrait et retirer des sous de temps en temps, quand one en a besoin.

5/ Il est possible de creer une offshore sans que l'etat le sache jamais, mais il faut aller visiter des cabinets en dehors de france, il y en a de tres bons a Monaco, ils sont tres fiables aussi.

6/ faire attention a son train de vie, prendre l'argent par carte bancaire dans des DAB et jamais autrement et si possible a l'etranger (les frontaliers c'est ultra simple).

voilaaaaaaaaaaaaaaaaa et la tu peux mettre tes sous a droite, je precise qu'un resident francais n'a pas le droit d'ecrire ca, je ne le suis pas je m'en fous LOL.

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Pour autant, le marché du logement est un marché particulier, dont le libre fonctionnement ne saurait, à lui seul, garantir l'efficacité.

Tiens, c'est rigolo, le coup du "marché particulier", on nous l'avait pas déjà fait ?

Alors, tentons une proposition totalement surréaliste. Faisons de la loi sur le logement un simple sous-chapitre du droit des contrats : on signe, on paie, si on ne paie pas, on s'en va.

Yeeeees.

Divisons la longueur des textes de lois par deux.

Non. Réduisons à 99%. On sera plus proche du but.

Supprimons la trève hivernale qui interdit l'expulsion de novembre à mi-mars, les impayés commençant souvent en octobre.

Yeees !

à défaut de départ, l'expulsion intervient dans les deux semaines.

Comment ? L'utilisation du CoupDePiedAuCul ©™ Police Nationale n'étant tout de même pas simple à organiser, me semble-t-il …

En contrepartie, puisque les locataires ne peuvent plus durablement rester dans un logement sans payer, les propriétaires ne peuvent plus refuser de logement ; ils ne peuvent pas exiger de mois d'avance ni de caution ; ils ne peuvent pas exiger de garanties complexes ou de caution familiale ; ils s'exposent, s'ils louent des logements insalubres, à des sanctions financières;

Moyennant quoi, on peut écrire n'importe quoi dans le contrat, de toute façon, une législation écrase tout ça…

en revanche, ils exercent le droit systématique de s'adresser aux derniers propriétaires pour s'assurer du sérieux du postulant.

Maaaaaais bien sûr.

Bénéfice additionnel, sachant que l'Etat dépense des sommes gigantesques pour indemniser des propriétaires parce qu'il n'est pas capable d'exécuter ses propres décisions de justice, et d'autres fortunes pour payer des hôtels indignes à des familles peu solvables, on peut réallouer cet argent pour rénover des appartements et apporter des aides à la construction de nouveaux logements.

Puisqu'on ne dépense plus cet argent pour des trucs idiots, on va le restituer le dépenser pour d'autres trucs. Moins idiots. Peut-être.

Evidemment, la situation est si grave qu'on ne peut, à ce stade, se contenter de plaider pour la simplification et la meilleure exécution de la loi. Pour déplacer le point d'équilibre, il faut temporairement faire baisser l'extrême tension de ce marché, ce qui ne peut pas se faire sans relancer une politique ambitieuse de logements à loyer modérés. Mais sans oublier que le coût de ces politiques n'est pas que financier : mal conçues, elles pèsent aussi négativement sur la mobilité géographique.

Evidemment, pour en arriver à plus de liberté, on va d'abord vous remodeler vos parties basses avec le petit tractopelle, là bas, que j'appellerai affectueusement "Joe Le Défourailleur".

Etienne Wasmer, Chaire de Recherche du Canada en économie du travail, Université du Québec à Montréal

Beaux efforts mais peu mieux faire. Et en France, petite concrétisation.

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Ce n'est pas parceque l'urbanisme est haut qu'il moche, mais si ça a souvent été le cas. Je veux dire, j'aime bien New York (bon c'est surtout des bureaux).

J'ai envie d'habiter dans une ville avec des quartiers hauts et luxueux, et d'y vivre, plutôt que de voir la ville s'étaler à 100 km à la ronde et le prix du m2 atteindre des sommets tel qu'il exclue pas mal de monde d'accès à la propriété (et à la responsabilité qui va avec).

Je ne supporte pas ces pétitions écolos contre la hauteur des immeubles :-(

Après je ne suis pas contre un POS. Les propriétés sont tellement imbriqués au centre-ville, que c'est plutôt bien qu'il y ait des règles du jeu.

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C'est plutôt la suppression du POS qu'il faut exiger. De quel droit des individus se permettent-il d'interdire une construction sur une propriété privée? De quel droit se permettent-ils d'imposer un "style"?

T'as indiscutablement raison. Néanmoins, crois-en les banlieusards, les tours sont une plaie, que ce soit pas joli est une chose, que ça pourrisse un quartier par une proximité excessive qui fertilise les mauvaises herbes en est une autre.

J'ose croire que dans un marché du logement totalement libéralisé, les cages à lapin monstrueuses qui défigurent nos banlieues soient tellement dévaluées qu'elles en disparaissent d'elles-mêmes.

Maintenant, toutes les aberrations de l'urbanisme contemporain ne pourront pas être effacées d'un coup.

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J'ose croire que dans un marché du logement totalement libéralisé, les cages à lapin monstrueuses qui défigurent nos banlieues soient tellement dévaluées qu'elles en disparaissent d'elles-mêmes.

Voilà.

De toute façon, j'aurai une question : comment ça se passe dans d'autres pays ? Nos amis Belges doivent avoir des idées - mais vu l'état d'avancement de la collectivisation au royaume fritier :icon_up: , je crains le pire -. Pour d'autres pays, des remarques ?

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Article paru dans Libération le 5 septembre: (ça vient d'un ancien "meilleur jeune économiste", ça promet pour l'avenir!!)

Liberation devient liberal?

En tout cas pour ce qui est de Montreal c'est un peu de la malhonnetete intellectuelle. Les deux referendum ont quasiment chasses tous les Anglophones ce qui a cree un immense desequilibre entre l'offre et la demande. Montreal est desert et les loyers sont ridiculement bas. Seulement ca ne va pas durer, pour preuve les prix de l'immobiliers sont deja tres hauts.

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Qui d'ailleurs ne s'appelle plus POS, maintenant.

Mais PLU (Plan Local d'Urbanisme). Ce qui dans les faits ne change rien du tout mais permet au maire de chambouler à sa guise tout ce qui était prévu par le POS sans avoir à se justifier devant "ses" administrés.

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Ah.. le logement…

J'ai récemment démissionné de mon poste de responsable de service location gérance, je vous laisse deviner pourquoi :icon_up:

Je ne saurais que vous conseiller cet excellent ouvrage (apparemment indisponible) qui traite de manière complète ce problème complexe.

Sinon, une anecdote : lorsque j'étais en Auvergne, au Cheix sur Morge (8 km de Riom) chez mes amis paysans, ils en sont venus à se plaindre de leurs nouveaux voisins citadins. Ceux ci choisissent la campgane car les prix y sont plus raisonnables qu'à la ville et que la qualité de vie y est meilleure. Cependant, ces memes citadins se plaignent de ce qui fait le charme de la campagne.

A ma chère 2ème maman, qui depuis 20 ans possède un petit terrain agricole sur lequel vivent tranquillement 9 moutons, les nouveaux voisins ont porté plainte auprès de la DDASS parce que les moutons amènent des mouches, or, les moutons (et les mouches) étaient là bien avant la construction de leur villa (2000) et ces charmants mauvais voisins étaient totalement au courant de l'existence de ces betes à coté du terrain qu'ils ont acheté.

A Mauricette, charmante mémé de 80 ans, les nouveaux voisins ont reproché les chants de ses 4 coqs.

Voilà le pb posé par la démocratie : les nouveaux habitants de plus en plus nombreux, imposent par le biais de la mairie, leurs façon de voir la campagne : des fermes oui, mais retapées en loft, de l'herbe oui, mais bestioles pour la paitre, des champs oui, mais sans tracteurs ni moissonneuse batteuse…

Ainsi, selon si vous etes citadins ou paysan, vous n'aurez pas la meme vision concernant l'urbanisme de votre contrée..

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A ma chère 2ème maman, qui depuis 20 ans possède un petit terrain agricole sur lequel vivent tranquillement 9 moutons, les nouveaux voisins ont porté plainte auprès de la DDASS parce que les moutons amènent des mouches, or, les moutons (et les mouches) étaient là bien avant la construction de leur villa (2000) et ces charmants mauvais voisins étaient totalement au courant de l'existence de ces betes à coté du terrain qu'ils ont acheté.

A Mauricette, charmante mémé de 80 ans, les nouveaux voisins ont reproché les chants de ses 4 coqs.

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Pour la fête de la St-Jean cet été, je suis allé à la campagne du côté d'Agen. Nous avons loué un gîte (chambres d'hôtes) fort agréable dans un petit village. La propriétaire nous a raconté une anecdote similaire. Dernièrement beaucoup de touristes de la capitale s'étaient plaints "on vient à la campagne pour se reposer, pas pour être réveillé au lever du soleil". Elle a donc dû tuer le coq pour ne pas perdre de la clientèle.

Pire : d'autres touristes, suivis de quelques nouveaux propriétaires désireux de s'installer au vert ont réussi à faire interdire par les autorités locales les cloches de l'église. L'horloge reste muette.

J'étais abasourdi devant tant de stupidité…

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