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Scandale Organisé Autour Des Propos Du Pape


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J'ai une amie qui s'intéresse sociologiquement aux forums internet, et je lui ai conseillé, pour ce qui concerne les forums politiques, de s'intéresser à deux thématiques, qui sont les cas où l'on lit "tu m'as insulté", et "tu me provoques".

Et quelquepart, je crois que c'est vraiment le point central de ce fil : des communautés d'humains ou des humains, dans leurs relations, utilisent ces deux concepts avec des visées polémiques, le moindre mot sur l'islam est interprété comme une provocation, une insulte, idem pour la chretienté.

Et de même, sur ce forum, pour des raisons polémiques, on entend très souvent les deux concepts que je cite ci-dessus, à mon avis pour les MEMES raisons que dans la vraie vie.

Chitah, homme de synthèse. :icon_up:

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Et quelquepart, je crois que c'est vraiment le point central de ce fil : des communautés d'humains ou des humains, dans leurs relations, utilisent ces deux concepts avec des visées polémiques, le moindre mot sur l'islam est interprété comme une provocation, une insulte, idem pour la chretienté.

Je crois que tu fais erreur… certains propos ici se voulaient ouvertement insultants sans aucune finesse, croyant prêcher probablement en terrain anti-religieux conquis. C'est pour le moins raté.

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[…]Passons sur l'héritage Grec qui nous serait parvenu par les uniques penseurs arabes… Il est vrai que Byzance et l'Eglise romaine orientale en ce temps-là était plus préoccupés à cultiver l'obscurantisme…

J'imagine que ce type de texte aura beaucoup de succès en France :icon_up:

Justement, Rochdy Alili, interviewé sur Oumma.com, avance une théorie selon laquelle Byzance aurait été "déshellénisée" pendant plusieurs siècles, jusqu'au bas Moyen-Âge :

[…]si vous le permettez, je voudrais commenter quelque chose qui ne concerne pas l’islam, mais qui me paraît une inexactitude. Il s’agit des mots un Byzantin, nourri de la philosophie grecque. Je ne sais pas exactement comment il faut comprendre cela, mais il me semble, pour clarifier la situation historique, pour éviter tout malentendu, nécessaire de rappeler qu’il n’y a pas de relation de cause à effet entre la qualité de byzantin et le fait d’être nourri dans la philosophie grecque. Peut être Manuel II, lettré et curieux a-t-il lui-même, à une époque de relative renaissance de l’hellénisme avec Gémiste Pléthon, (vers 1355, 1360-1452 ; nous en avons parlé dans nos précédents entretiens), bénéficié de cette renaissance, mais rien n’est moins sûr pour moi.

Ce qui demeure, c’est que l’empire romain d’orient a oublié depuis longtemps la philosophie grecque dans le cadre d’une christianisation progressive des institutions et des idées, commencée depuis l’œuvre de l’empereur Constantin 1er (306-323-331)2, qui fait du christianisme la religion d’Etat en 324, jusqu’à celle de Justinien (527-565), qui fera fermer, en 529, l’école de philosophie d’Athènes, dont les membres se rendront dans l’empire Perse, conquis un siècle plus tard par les musulmans.

Entre temps, cette œuvre avait été momentanément interrompue par Julien l’Apostat (361-363), qui réussit en dix huit mois à retourner au paganisme, à fermer les églises et interdire l’enseignement chrétien tout en rouvrant les temples païens. Le processus de christianisation n’en est pas interrompu et progresse sans faillir, sous l’impulsion entre autres de personnalités comme Ambroise de Milan (évêque de 374 à 397), ou l’empereur Théodose (379-392-395) qui confirme fermement en 380 le christianisme comme religion d’Etat de l’empire.

C’est donc un mouvement long et déterminé, à peine interrompu, qui mène en deux siècles à une deshellénisation efficace du monde romain, occidental et oriental, par le christianisme triomphant, bien avant celles qu’évoque le pape. Induire donc systématiquement qu’un Grec était adepte de l’hellénisme parce que Grec, pourrait paraître une évidence ; il n’en est rien et l’Eglise byzantine médiévale récuse le plus souvent cet héritage.

Si l’on évoque d’ailleurs la renaissance de l’hellénisme avec Gemiste Pléthon, elle n’est pas née de génération spontanée dans un terreau par nature hellénique. En effet, Gémisthe Pléthon avait passé deux décennies à la cour du sultan ottoman et avait été formé à la pensée d’Averroès et de Maïmonide dans des cours musulmanes où il s’était instruit sous la direction de juifs encore en contact avec leurs coreligionnaire du royaume de Grenade, de même que de savants orientaux qui l’introduisirent à la connaissance de religions comme le brahmanisme et le mazdéisme.

Source :

http://www.oumma.com/spip.php?article2175

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Justement, Rochdy Alili, interviewé sur Oumma.com, avance une théorie selon laquelle Byzance aurait été "déshellénisée" pendant plusieurs siècles, jusqu'au bas Moyen-Âge :

Source :

http://www.oumma.com/spip.php?article2175

Je ne vois pas trop quels sont les arguments de ce texte, qui repose sur la fausse tautologie christianisation => recul de la philosophie grecque, alors que c'est justement ce qu'il faut démontrer.

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Je ne vois pas trop quels sont les arguments de ce texte, qui repose sur la fausse tautologie christianisation => recul de la philosophie grecque, alors que c'est justement ce qu'il faut démontrer.

Les falsifications de l'histoire fleurissent un peu partout. Signe que l'Apocalypse est proche.

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Les falsifications de l'histoire fleurissent un peu partout. Signe que l'Apocalypse est proche.

Ah. Moi qui pensais que c'était plutôt lié à la présence du 666 sur les code barres…

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Ah. Moi qui pensais que c'était plutôt lié à la présence du 666 sur les code barres…

Oui, ne manquez pas en supermarche les produits de la bete.

Facilite de paiement en fin de vie, notez bien 66666 66666 66666666666 94, le RIB de la Bete

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De mémoire, il me semble que ce sont des Arabes chrétiens qui ont traduit les philosophes grecs (rôle surtout de l'église jacobite d'Antioche : Les savants jacobites tiennent une grande place dans la traduction du syriaque en arabe de la philosophie antique et la théologie chrétienne. Le plus célèbre savant est Yahya (mort en 974) qui traduit Aristote et Platon, défend le christianisme et réfute le nestorianisme.

Je relève de mes notes de lecture d'Alain Ducellier (Le drame de Byzance. Idéal et échec d'une société chrétienne)

Le saint ou le moine est le véritable adepte de la sagesse, le seul à mériter le titre de philosophe; Devenir maitre en fait d'Ecriture c'est se révéler très supérieur à tous les autres prétendus savants. On oppose "l'instruction du dedans" à "l'instruction du dehors" c'est à dire l'éducation classique.

La culture classique est en effet essentiellement païenne. Les Hellènes c'est à dire les païens, à Byzance, n'ont possédé qu'une "sagesse de sage sans sagesse", un "fantôme trompeur de la vraie sagesse" (Léonce de Byzance). Les païens sont surtout corrupteurs. Leurs auteurs mènent à l'hérésie. "Tous les hérésiarques étaient grammairiens et rhéteurs", cette opinion était très répandue dans les milieux rigoristes.

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(accessoirement, les codes barres contiennent bien à chaque fois 6,6 et 6).

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De mémoire, il me semble que ce sont des Arabes chrétiens qui ont traduit les philosophes grecs (rôle surtout de l'église jacobite d'Antioche : Les savants jacobites tiennent une grande place dans la traduction du syriaque en arabe de la philosophie antique et la théologie chrétienne. Le plus célèbre savant est Yahya (mort en 974) qui traduit Aristote et Platon, défend le christianisme et réfute le nestorianisme.

Hommage peut être fait de même à Averroès pour son apport à la civilisation occidentale.

Ne pas oublier non plus le travail de St Thomas d'Aquin qui traduisit, avec Albert Le Grand, la philosophie Grec du Grec au Latin, travail de fond qui joua un rôle primordial dans l'explosion de la Renaissance.

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