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Libéralisme Contre Capitalisme


A.B.

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http://www.alternative-liberale.fr/article…capitalisme.htm

AL tapant sur le capitalisme c'est pas joli joli, c'est meme franchement ecoeurant. Evidemment qu'il y a un distingo entre capitalisme et liberalisme mais la c'est pousser le bouchon tres loin:

Morceaux choisis.

Or, il n’y a finalement pas grand rapport entre cette philosophie générale de la vie en société qu’est le libéralisme, dont les retombées irriguent également les domaines économique, social et politique, et ce régime économique moderne de l’entreprise et de la production de richesses qu’est le capitalisme, susceptible d’être lui-même plus ou moins libéral d’ailleurs.

Hormis le fait que le capitalisme est le mode de production favori d'a peu pres tous les liberaux.

Le capitalisme n'est pas liberal ou non liberal. Le capitalisme c'est la possession privee des moyens de production, a partir de la ca n'a pas de sens de parler de capitalisme "liberal" ou "plus ou moins liberal", c'est la societe qui est plus ou moins liberale, pas le capitalisme qui lui est completement liberal!

: pour les subventions, pour les niches fiscales, pour le protectionnisme, rebaptisé depuis peu patriotisme économique ; contre les « class actions » et en général contre « l’excès » de réglementation protectrice des consommateurs (qui vise pourtant à compenser dans la plus pure ligne du droit civil des contrats l’asymétrie d’information entre les particuliers et les professionnels)

On croit rever, le capitalisme ne serait pas liberal parce qu'il s'oppose a la reglementation etatique.

contre le droit de la concurrence etc

Lire contre le droit a la concurrence. On sent les autorites de regulation de la concurrence qui pointent leur nez derriere ce genre de phrases.

l’existence d’une contradiction fondamentale et insurmontable entre l’intérêt des chefs d’entreprises et la liberté économique

Phrase Marxiste! Les chefs d'entreprises ne representent pas une "classe" ayant un interet collectif, de plus la liberte economique profite a tous.

A la limite il peut exister un capitalisme foncièrement non-libéral et un communisme libéral et par conséquent des évolutions plus ou moins libérales du capitalisme

La dictature du proletariat peut etre liberale? Qu'on m'explique.

Essentiellement l'article identifie capitalisme et interet patronal, et entretien une confusion Francaise qui n'avait certainement pas besoin de l'etre.

Les premiers a avoir beneficie du capitalisme se sont les pauvres !

http://www.politiqueinternationale.com/rev…2&content=texte

Je suis ecoeure par cette confusion qui est peut-etre encore plus grave que la confusion liberalisme/capitalisme que l'article pretend dissiper.

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N'y aurait-il pas une contradiction dans ta phrase ?

Sur le plan purement historique, le capitalisme libéral n'existe pas : toutes les formes de capitalisme quexistent aujourd'hui se sont construites en grande partie sous l'action de l'Etat. Historiquement, le capitalisme "spontané" ça n'existe pas.

Je ne pense pas que ma phrase soit contradictoire. Si tu regardes les choses sur un plan historique alors rien n'est liberal. Pour juger le liberalisme du capitalisme le seul critere est sa compatibilite avec le liberalisme, or le capitalisme repose sur des contrats librement consentis et sur le respect de la propriete, c'est donc un mode de production liberal contrairement au socialisme qui prone la nationalisation des moyens de production.

Le seul capitalisme qui soit libéral, c'est le capitalisme en tant qu'idéaltype, c'est à dire un concept qui joue le rôle d'instrument d'analyse.

Oui, mais c'est ca le capitalisme.

Mais la forme idéaltypique du capitalisme n'a jamais existé : il y a des "impuretés" (action de l'Etat, mais aussi "modèles culturels") qui sont à l'origine des différenciations entre les différentes économies dans le monde.

Le liberalisme idealtypique n'a jamais existe non plus, est-ce pour ca qu'il faut dire que le liberalisme n'est pas liberal?

Quant à la confusion capitalisme et intérêt patronal, elle est regrettable mais pas totalement erronée

Elle est completement erronee, le capitalisme c'est l'interet des actionnaires, pas du patron.

: il y a eu des périodes où, au sein d'un système économique capitaliste, big business et Etat marchaient main dans la main (c'est d'ailleurs encore en partie le cas aujourd'hui, notamment en France).

Oui ca s'appelle du corporatisme et ca n'a rien a voir avec la capitalisme. Pendant ces memes epoques sous le systeme economique capitaliste il y a eu des periodes avec des serial killer, en deduis-tu que l'assimilation capitalisme/serial-killer n'est pas sans fondement?

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Le liberalisme idealtypique n'a jamais existe non plus, est-ce pour ca qu'il faut dire que le liberalisme n'est pas liberal?

Rien à voir. Le capitalisme, c'est un mode d'organisation de système économique. Le libéralisme, c'est une doctrine philosophique. Tu compares l'incomparable.

Oui ca s'appelle du corporatisme et ca n'a rien a voir avec la capitalisme. Pendant ces memes epoques sous le systeme economique capitaliste il y a eu des periodes avec des serial killer, en deduis-tu que l'assimilation capitalisme/serial-killer n'est pas sans fondement?

:icon_up:

L'existence de serial killer n'a qu'un impact marginal (nul ?!) sur le système économique (tant que cela ne concerne pas la moitié de la population). En revanche, le corporatisme a joué un grand rôle dans l'évolution des économies dans les pays développés. Corporatisme et capitalisme ont un lien intime dans la mesure où le capitalisme moderne, tel qu'il a commencé à ce développer à partir du 17ème siècle, est le fait de l'action croisée (et souvent de nature coopérative) de la bourgeoisie et de l'Etat.

Le problème, c'est que tu adoptes une approche normative : tu définis a priori ce qu'est le (vrai) capitalisme et tu compares ensuite cette chimère analytique à la réalité…

Chez tous les auteurs qui ont utilisé le concept de capitalisme, la démarche est tout autre : on est parti d'une transformation du système économique et on en a regroupé les faits saillants sous le terme de "capitalisme"… mais ce regroupement c'est pour les besoins de l'analyse. Historiquement, le capitalisme ne correspond pas seulement à la "propriété privée de moyens de production".

Rejeter tout ce qui ne correspond pas à ta définition "idéale" du capitalisme est une erreur, parce que 1) ça ne permet pas de comprendre réellement ce qu'est le capitalisme et 2) parce que tu assimiles un idéaltype à une réalité à atteindre. C'est une erreur similaire à celle consistant à dire qu'il faut que "l'économie réelle soit une économie de concurrence pure et parfaite".

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Bien sur que je suis une approche normative. J'appelle un chat un chat et le capitalisme ce qu'il est et pretend etre. Il est malhonnete d'inclure dans le capitalisme la somme des interferences etatiques qui sont propres a l'etat et non au systeme capitalistes. Ce type d'interference a aussi existe sous le communisme ou dans d'autres systemes de production non-capitalistes preuve qu'il n'est pas artificiel de separer les deux. Le capitalisme est une avancee formidable, c'est l'acces pour tous aux fruits de la production, il ne beneficie pas aux grands patrons qui possedent de toute maniere beaucoup de capital mais a ceux qui n'en possedent pas ou peux. La capitalisme est suffisamment decrie en France pour que les liberaux n'aient pas a s'y mettre. La logique de l'article consiste a rejetter la haine collectiviste sur le capitalisme pour "epargner" le liberalisme. C'est un mauvais calcul.

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Le capitalisme peut être plus ou moins libéralselon le degré d'intervention de l'Etat dans l'économie. Il n'y a rien de choquant là dedans. D'ailleurs on distingue capitalisme rhénan et anglosaxon, en partie justement par ce degré d'intervention.

Va demander à un capitaliste s'il veut d'un système libéral sans subventions et avec libre concurrence :icon_up: . Le capitalisme c'est principalement la propriété privée des moyens de production, ce qui est certes libéral mais n'englobe pas le libéralisme, très loin de là. Un système capitaliste peut fonctionner avec des subventions.

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Le capitalisme peut être plus ou moins libéral selon le degré d'intervention de l'Etat dans l'économie.

Non.

Va demander à un capitaliste s'il veut d'un système libéral sans subventions et avec libre concurrence :icon_up:

Raisonnement marxiste, il n'y a pas une "classe" des capitalistes avec un interet particulier. En particulier nous sommes quasiment tous des capitalistes.

. Le capitalisme c'est principalement la propriété privée des moyens de production

oui

, ce qui est certes libéral mais n'englobe pas le libéralisme, très loin de là.

je n'ai jamais pretendu ca

Un système capitaliste peut fonctionner avec des subventions.

Un systeme capitaliste peut aussi fonctionner dans une economie partiellement planifiee, dans un systeme ou le cyclisme est interdit ou tout ce que tu veux, c'est pas pour ca que l'un est lie a l'autre!

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AB, je trouve ce texte excellent. La capitalisme à la française est un capitalisme de connivence, avec deux syndicats de patrons dits représntatifs (Medef et CGPME). L'Etat fixe les règles du jeu et joue sur les protectionnismes de chacun.

La Chine est en train de se développer grâce au capitalisme, certes. Mais le libéralisme y est encore inconnu. Le "rule of Law" est inexistant, les journalistes vont en prison au moindre article qui sort de la ligne du parti, Google doit se plier aux règles liberticides du parti communiste.

Au contraire, je trouve ce texte incisif et pertinent, avec quelques passages provocateurs mais fondés. Pas de libéralisme sans capitalisme. Mais le capitalisme peut écraser le libéralisme. Quand il évoque le protectionnisme traditionnel des entrepreneurs, il pourrait l'étendre aux salariés, indépendants. Il ne s'agit pas d'une "classe" spécifique mais d'une tendance spontanée.

Pour ma part, je me sens capitaliste ET libéral.

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Le debat part sur le liberalisme ou non du capitalisme, je precise que ce n'est pas ca que je trouve particulierement pernicieux dans l'article.

…. et de la production de richesses qu’est le capitalisme, susceptible d’être lui-même plus ou moins libéral d’ailleurs.D’où l’épuisement des libéraux (doctrinaires ou politiques) dans un combat sisyphien de défense des intérêts particuliers des patrons, du syndicalisme patronal et des grandes entreprises qui n’est pas le leur et les empêche par avance de pouvoir capter la sympathie réelle de larges couches de la société civile.

Voila en quelque ligne on vient d'assassiner le capitalisme en le reduisant aux "interet particuliers des patrons" (alors que le capitalisme permet justement la separation du patron et du capital). C'est ca qui m'ecoeure.

Ce sacrifice du capitalisme aurait-il pour but de

capter la sympathie réelle de larges couches de la société civile

Bref, c'est de la basse demagogie qui consiste a taper sur le capitalisme pour vendre du liberalisme. Le meme article aurait ete tres bien s'il avait denonce le corporatisme.

AB, je trouve ce texte excellent. La capitalisme à la française est un capitalisme de connivence, avec deux syndicats de patrons dits représntatifs (Medef et CGPME). L'Etat fixe les règles du jeu et joue sur les protectionnismes de chacun.

J'en suis parfaitement conscient mais c'est la connivence qu'il faut denoncer. Cette connivence est propre a l'Etat, au manque de liberalisme, elle n'a rien a voir avec le capitalisme per se, or l'article fait cet amalgame.

Mais le capitalisme peut écraser le libéralisme. Quand il évoque le protectionnisme traditionnel des entrepreneurs, il pourrait l'étendre aux salariés, indépendants. Il ne s'agit pas d'une "classe" spécifique mais d'une tendance spontanée.

Raison de plus pour la deconnecter du capitalisme car il n'a rien a voir.

Ce qui me gene c'est l'equation capitalisme == interet du patronnat faite des les premieres lignes, amalgame lourdement condamne par Hayek il me semble.

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La plupart des réglementations naissent sous la pression de groupes influents, notamment les grands groupes. Le domaine de la concurrence est particulièrement manifeste, il suffit de relire les excellentes contibutions de l'Institut Molinari pour s'en rendre compte. Ce sont sujourd'hui les présidents de société, simples salariés qui se permettent de faire signer des conditions en or par les membres du conseil d'admin, eux-mêmes salariés d'autres groupes qui ont des participations dans le sien, qui poussent les élus à réglementer pour protéger leur activité.

Cela explique d'ailleurs la difficulté d'émerger pour les PME !

AB, je ne vois pas où tu vois que ce texte tappe sur le capitalisme. Il distingue simplement un processus dont nous avons néanmoins besoin pour améliorer nos conditions de vie, le capitalisme qui n'est pas éthique en soi, et une philosophie qu'est le libéralisme. D'un côté, un processsus spontané auxquels tous aspirent, de l'autre un certain nombre de principes fondamentaux, une éthique.

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La plupart des réglementations naissent sous la pression de groupes influents, notamment les grands groupes.

Solliciter la corruption n'est pas condamnable en soi, c'est parfois meme necessaire pour survivre face aux concurrents qui en font autant. Seul l'Etat, corrompu et fournisseur de reglementations est responsable.

Le domaine de la concurrence est particulièrement manifeste, il suffit de relire les excellentes contibutions de l'Institut Molinari pour s'en rendre compte. Ce sont sujourd'hui les présidents de société, simples salariés qui se permettent de faire signer des conditions en or par les membres du conseil d'admin, eux-mêmes salariés d'autres groupes qui ont des participations dans le sien

C'est parfaitement liberal.

Cela explique d'ailleurs la difficulté d'émerger pour les PME !

Rapport de tout ce que tu viens de dire avec le capitalisme ?

AB, je ne vois pas où tu vois que ce texte tappe sur le capitalisme.

Ce texte fait un amalgame qui me semble grave entre le capitalisme, un mode de production et l'interet particulier des patrons, j'ai montre ca par des citations plus haut dans le fil.

le capitalisme […] défense des intérêts particuliers des patrons, du syndicalisme patronal et des grandes entreprises

C'est beau comme du Arlette.

Il distingue simplement un processus dont nous avons néanmoins besoin pour améliorer nos conditions de vie, le capitalisme qui n'est pas éthique en soi, et une philosophie qu'est le libéralisme.

Oui je ne remets pas en cause cette distinction qui me semble evidente. Mais l'article essaye maladroitement de traiter de deux points tres differents et melange allegrement les deux

- le capitalisme n'est pas le liberalisme ( certes )

- le corporatisme existe et ce n'est pas liberal

Or ces deux choses n'ont rien a voir. Si le capitalisme n'est pas le liberalisme , c'est une simple question de nature comme tu le dis, le fait que la perversion corporatiste puisse exister dans un systeme par ailleurs capitaliste n'a rien a voir avec cela. L'article joue insidieusement sur l'aspect, regardez on est contre le capitalisme sauvage, il faut le reguler par le liberalisme, alors qu'il parle en realite du corporatisme, une perversion qui n'est pas specialement propre au systeme capitaliste.

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Le fonctionnement du capitalisme s'appuie sur le pouvoir politique pour octroyer droits et privilèges à ses acteurs les plus influents. Tant que l'Etat existe, la tendance de tous est de se ménager un régime d'exception. Je ne vais pas réécrire ce texte qui est très clair et bien mieux écrit que tout ce que je pourrais tenter d'exprimer.

En effet, le capitalisme permet ces dérives, voire même il les encourage parce qu'elles deviennent naturellement des outils pour se protéger de la concurrence.

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Ce qu'AL dénonce, ce n'est pas le capitalisme mais le "nomenklaturisme" comme dirait Salin.

Une faute de choix dans le vocabulaire brouille le message.

Tout a fait. Le nomenklaturisme n'est pas plus propre au communisme qu'au capitalisme, il est. L'article assimile allegrement nomenklaturisme et capitalisme et ca c'est grave.

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Le fonctionnement du capitalisme s'appuie sur le pouvoir politique pour octroyer droits et privilèges à ses acteurs les plus influents.

?? Le capitalisme c'est la possession privee des moyens de production, tu peux m'expliquer le rapport avec l'attribution de privileges?

Comme le dit tres bien Xav tu as la meme nomenklatura dans le communisme. C'est un phenomene evidemment constate mais pourquoi le lier au capitalisme alors qu'il est fondamentalement lié a l'Etat?

Tu ne lies pas l'attribution de subventions pour le cyclisme au cyclisme? Alors pourquoi lier l'attribution de privileges pour les patrons au capitalisme comme le fait l'article?

L'attribution des privileges est une caracteristique de l'Etat, pas du capitalisme.

Tant que l'Etat existe, la tendance de tous est de se ménager un régime d'exception. Je ne vais pas réécrire ce texte qui est très clair et bien mieux écrit que tout ce que je pourrais tenter d'exprimer.

Pour ma part je trouve que ce texte est tout sauf clair et bien ecrit… l'assimilation "capitalisme" et "interet du grand patronnat" ne semble pas te gener plus que ca? Je n'ai pas l'habitude d'etre si vigoureux dans ma critique mais j'ai ete et je reste tres choque par les betises - j'ose le dire - sur le capitalisme que contient ce texte.

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AB, le texte, encore une fois, ne condamne absolument pas le capitalisme qui est amoral. Il le distingue du libéralisme. Il ne parle que de certains patrons qui défendent ouvertement leurs passe-droits.

Tu lis une attaque en règle du capitalisme et une vision marxiste des choses. Franchement, je ne te suis pas. Avons-nous lu le même texte ?

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Avons-nous lu le même texte ?

As-tu lu mes citations? Contestes-tu que l'article mette sur le meme plan "'capitalisme" et "interet du patronnat" ?

Il ne parle que de certains patrons qui défendent ouvertement leurs passe-droits.

Justement, qu'est-ce que ca vient faire dans un article sur le capitalisme?

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?? Le capitalisme c'est la possession privee des moyens de production, tu peux m'expliquer le rapport avec l'attribution de privileges?

Comme le dit tres bien Xav tu as la meme nomenklatura dans le communisme. C'est un phenomene evidemment constate mais pourquoi le lier au capitalisme alors qu'il est fondamentalement lié a l'Etat?

Peut-être parce que hormis l'anarcho-capitalisme (forme de capitalisme qui n'a jamais existé de manière stable) toutes les autres formes de capitalisme sont historiquement étroitement liées à l'Etat dans leur genèse, leur développement et leur fonctionnement ?

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Peut-être parce que hormis l'anarcho-capitalisme (forme de capitalisme qui n'a jamais existé de manière stable) toutes les autres formes de capitalisme sont historiquement étroitement liées à l'Etat dans leur genèse, leur développement et leur fonctionnement ?

Mais dans ce cas toutes les formes de choses sont etroitement liees a l'etat dans leur developpement et leur fonctionnement. Dans ce cas pourquoi le capitalisme plutot que le communisme ou le theatre?

Bon vraiment dodo maintenant :icon_up:

Je tiens a preciser que le succes et la reussite d'AL me tiennent beaucoup a coeur, mais ca m'attriste de voir ce genre de debordements.

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Mais dans ce cas toutes les formes de choses sont etroitement liees a l'etat dans leur developpement et leur fonctionnement. Dans ce cas pourquoi le capitalisme plutot que le communisme ou le theatre?

Le communisme et le théâtre sont des sujets certainement très intéressants, mais l'un n'existe plus et l'autre ne met pas en jeu le développement de nos sociétés.

QU'on le veuille ou non, l'Etat est une réalité qui a considérablement conditionné l'évolution de nos économies. Vouloir séparer artificiellement la forme pure du "bon capitalisme" des "impuretés" qui viennent la déformer (l'action de l'Etat) n'est intéressant que sur le plan heuristique, mais c'est tout. Oui, le capitalisme tolère très bien l'intervention de l'Etat, c'est historiquement avéré. Dire ça ne veut pas dire condamner le capitalisme dans son ensemble.

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Pourtant la distinction entre libéralisme et capitalisme est une clé. Elle permet de comprendre la plupart des positions très peu libérales des organisations professionnelles et du monde patronal en général, dans lesquels se retrouve la vaste majorité des entreprises existantes

Guillaume Sarkozy, Francis Mer, Breton, Guy Dollé, … font partie de ce monde patronal qui se bat pour une fermerture des frontières sur certains produits, pour la défense des fleurons nationaux au détriment des autres entreprises… Si tu vois là une analyse marxiste, alors je suis majorette !

: pour les subventions, pour les niches fiscales, pour le protectionnisme, rebaptisé depuis peu patriotisme économique ; contre les « class actions » et en général contre « l’excès » de réglementation protectrice des consommateurs (qui vise pourtant à compenser dans la plus pure ligne du droit civil des contrats l’asymétrie d’information entre les particuliers et les professionnels), contre le droit de la concurrence etc.

Là, je peux comprendre une critique de fond : l'excès de réglementation protectrice des consommateurs est une catastrophe qui élève le coût de vente de produits et de prestations pour compenser les complications et l'incertitude juridique que ces "protections légales" entraînent. Idem pour le "droit de la concurrence" qui est né de la pression d'industriels qui voulaient bloquer leurs concurrents plus dynamiques. C'est l'un des seuls points qui me paraissent sujets à débat.

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Peut-être parce que hormis l'anarcho-capitalisme (forme de capitalisme qui n'a jamais existé de manière stable)

Décidément le terme "anarcho-capitalisme" est bien mal choisi. On peut certes supposer que le capitalisme soit un outil très utilisé dans un monde libre mais dire que l'anarcho-capitalisme est une forme de capitalisme est évidemment erroné.

Guillaume Sarkozy, Francis Mer, Breton, Guy Dollé, … font partie de ce monde patronal qui se bat pour une fermerture des frontières sur certains produits, pour la défense des fleurons nationaux au détriment des autres entreprises…

Bien sûr. D'ailleurs Mises, dans l'extrait suivant ne dit pas autre chose. Mais quel rapport avec le capitalisme?

J'ai également trouvé l'article très bon mais A.B pointe du doigt une erreur manifeste.

Les riches, les propriétaires d'établissements déjà en activité, n'ont pas d'intérêt de classe spécial dans le maintien de la libre concurrence. Ils sont contre la confiscation et l'expropriation de leurs fortunes, mais leurs situations acquises les inclinent plutôt en faveur de mesures empêchant des nouveaux venus de mettre en jeu leur position. Les gens qui combattent pour la libre entreprise et la libre concurrence ne défendent pas les intérêts de ceux qui sont riches aujourd'hui. Ils réclament les mains libres pour les inconnus qui seront les entrepreneurs de demain et dont l'esprit inventif rendra la vie des générations à venir plus agréable.

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Ca serait plutôt anarcho-libéralisme.

Je trouve que publier un texte qui fait la distinction libéralisme / capitalisme, c'est une super idée. Surtout que pour ma part je me sens pas très capitaliste… plutôt cigale que fourmie, et la confusion m'agace aussi. Sauf que les critiques de A.B. sont justes : les réglementations protectrices qui compensent l'assymétrie d'information, c'est une notion liberticide. Je vois aussi une mauvaise intention dans "le droit de la concurrence". Je ne comprends pas où est la "contradiction fondamentale et insurmontable" entre liberté et entreprenariat.

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Invité jabial

Le capitalisme ne désigne en aucun cas les pratiques néo-mercantilistes que pointent ce texte nul et honteux, qui ne fait qu'augmenter la confusion dans ce domaine. S'il m'était possible de m'éloigner encore plus d'AL, maintenant c'est fait.

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Outre des passages plutôt indigestes où à l'instar du lecteur lambda je crois n'avoir rien compris, je crains de ne devoir rejoindre l'avis des copains qui soulignent la dite confusion.

Pourquoi faire honnête simple quand on peut faire démago compliqué ?

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J'ai retrouvé le texte suivant,

dans Liberté économique et interventionnisme de Mises qui illustre mon point de vue sur cet l'article d'AL. A mediter

Lors de l'un de ses séminaires, un étudiant demanda au professeur Mises : « Pourquoi tous les hommes d'affaires ne sont-ils pas en faveur du capitalisme ? » « Le fait même de poser cette question, répondit Mises, est marxiste.» La réponse de Mises me surprit grandement à l'époque. Il me fallut un certain temps pour comprendre ce qu'il voulait dire. Celui qui posait la question supposait, comme Karl Marx, que les hommes d'affaires avaient un intérêt particulier de groupe ou de « classe » à défendre le capitalisme, intérêt que d'autres n'avaient pas.

« Le capitalisme, continua Mises, bénéficie à tout le monde — aux consommateurs, aux masses. Il ne bénéficie pas aux seuls hommes d'affaires. Dans les faits, il y a des hommes d'affaire qui subissent des pertes dans un régime capitaliste. La position d'un homme d'affaires sur le marché n'est jamais assurée : la porte est toujours ouverte aux concurrents, qui peuvent contester sa position et le priver de ses profits. Or c'est précisément cette concurrence du capitalisme qui garantit aux consommateurs que les hommes d'affaires feront de leur mieux pour les approvisionner, eux les consommateurs, avec les biens et les services qu'ils désirent. »

Dans les articles de cette première partie, Mises montre sans arrêt qu'il n'est pas un apologiste du monde des affaires ou des hommes d'affaires. Il cherche à déterminer le système économique qui améliore le plus le bien-être des individus et les conditions de vie des masses. Et ce système économique est la liberté économique dans le cadre capitaliste.

(http://herve.dequengo.free.fr/Mises/LEI/LEI_I.htm)

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