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Le Progrès Fait Rage


Messages recommandés

- L’homoparentalité

- L’interdiction du tabac dans les lieux publics.

- Le droit de vote des étrangers.

Voilà trois sujets qui n’ont apparemment aucun rapport. Enfin si, ils ont bien quelque chose en commun, quelque chose de très fort : tous les trois sont des figures de l’Inéluctable.

On peut être pour, on peut être contre, de toutes façons, à plus ou moins loin terme, avec plus ou moins de vicissitudes, CELA SE FERA. L’Europe entière semble emportée dans un grand mouvement irrépressible. Comme dirait Philippe Meyer , « Le Progrès fait rage ».

Alors on peut rejeter tout , comme le faisait un autre Philippe, le regretté Philippe Muray. Et avec quel brio ! En littérature, nous savons depuis Vigny que les chants réactionnaires sont les chants sont les plus beaux. C’est grâce à des hommes comme Philippe Muray, très peu nombreux, que nous conservons notre liberté de pensée.

Nicolas Sarkozy et Alternative Libérale adhèrent à deux sur trois (mais pas les mêmes) : il ne faut surtout pas paraître conservateur, ce serait un péché mortel.

Les plus malins sont les socialistes : d’avance , ils adhèrent à tout. Comme s’ils avaient entendu le prédicateur du Rivage des Syrtes , qui prononce cette phrase, dans un silence de mort : « Je vous invite à vouloir aveuglément ce qui va être ».

Alors nous pouvons continuer à en discuter. Sur chaque point, on peut être pour avec enthousiasme ou pour par résignation . On peut être contre par principe, ou bien pour des raisons d’opportunité. Quatre possibilités, qui font au total 64 poses possibles, je vous le signale pour les dîners en ville.

Mais, même en coupant les cheveux en quatre, nous n’y couperont pas .

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- L’homoparentalité

- L’interdiction du tabac dans les lieux publics.

- Le droite de vote des étrangers.

La première me paraît indéfendable, sauf à confondre libéralisme et anomie.

La seconde l'est encore plus.

En revanche, la dernière est extrêmement discutable.

Mais ce qui me fait peur est que Libérus évoque le fait qu'AL défende deux de ces trois propositions.

Sauf à devenir des anti-libéraux notoires, je présume que les propositions défendues sont la "1" et la "3".

S'ils défendent la "1", alors, sincèrement, ma méfiance à l'égard de ce parti risque de grandir de façon exponentielle…

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Qu'à cela ne tienne :

"L'antiracisme sera le Communisme du 21ème siècle".

à mon tour:

Aussitôt après nous commence le monde que nous avons nommé, que nous ne cesserons pas de nommer le monde moderne. Le monde qui fait le malin. Le monde des intelligents, des avancés, de ceux qui savent, de ceux à qui on n’en remontre pas, de ceux à qui on n’en fait pas accroire. Le monde de ceux à qui on n’a plus rien à apprendre. Le monde de ceux qui font le malin. Le monde de ceux qui ne sont pas des dupes, des imbéciles. Comme nous. C'est-à-dire : le monde de ceux qui ne croient à rien, pas même à l’athéisme, qui ne se dévouent, qui ne se sacrifient à rien. Exactement : le monde de ceux qui n’ont pas de mystique. Et qui s’en vantent.

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Oui moi aussi ça m'interesse grandement.

qu'on soit septique sur ses bienfaits ne m'inquiète pas plus que ça. Mais qu'on soit pour son interdiction me semble être libéralment indéfendable.

Mais je te laisse développer ton propos.

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La première me paraît indéfendable, sauf à confondre libéralisme et anomie.

Moi aussi, comme A.B., j'aimerais comprendre.

Face à un ami dont je ne sais trop s'il est libéral ou conservateur (vu ses positions plus que douteuses), j'ai défendu (dans le sens "accepté", et non "interdit") la liberté d'adopter pour les homosexuels. Je pensais ma position libérale.

Je me demande via quelles contorsions intellectuelles valables l'on parviendrait à interdire, par le truchement de l'état, un contrat entre deux parents (voire une institution d'orphelins) et un couple homosexuel, à propos d'un enfant. Aucun des arguments que j'ai entendus ce mercredi ne m'a convaincu. Peut-être m'en apporteras-tu de nouveaux?

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On va tomber dans de tres gros problemes car il n'y a pas une theorie liberale claire concernant le statut de l'enfant.

Peut etre que Roniliberal veut dire: indefendable dans le cadre du liberalisme. C'est a dire que les arguments doivent venir de l'exterieur de la theorie liberale.

En attendant je suis instinctivement pour, les familles monoparentales sont courantes et de mon point de vue homoparental vaut beaucoup mieux que monoparental au niveau de l'education. (Presence d'un contre-pouvoir)

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à priori je suis pour l'homoparentalité; la question c'est si par exemple deux hommes peuvent être peres d'un enfant; est ce que trois hommes peuvent l'être aussi?

Ou 4 ? Ou 5835 ? (Ceci est une question *serieuse* en dépit des apparences.) Et je parle juste de personnes, par exemple deux femmes et un homme, etc.

En attendant je suis instinctivement pour, les familles monoparentales sont courantes et de mon point de vue homoparental vaut beaucoup mieux que monoparental au niveau de l'education. (Presence d'un contre-pouvoir)

Et de toute façon une famille monoparentale peut devenir par la suite homoparentale. Et là, difficle de dire à la famille qu'elle doit se séparer, hein ?

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Invité Arn0
à priori je suis pour l'homoparentalité; la question c'est si par exemple deux hommes peuvent être peres d'un enfant; est ce que trois hommes peuvent l'être aussi?

Les gens sont libres d'élever des enfants en collectivité si ils le désirent. Les règles qu'ils se sont engagés à suivre entre eux quand au partage des responsabilités éducatives est l'équivalent d'un contrat de mariage. Comme lui il est subordonné aux intérêts supérieurs de l'enfant.

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Ou 4 ? Ou 5835 ? (Ceci est une question *serieuse* en dépit des apparences.) Et je parle juste de personnes,

Comme dans tous les cas d'autorite parentale on tombe dans le flou de "ce qui est mieux pour l'enfant"… que dire si les 5835 freres de la secte du castor transcendental adoptent une ribambelle de gamins pour les elever.

Ou qu'une compagnie adopte 1000 enfants et utilise sont "autorite parentale" pour les brancher en serie et vendre de l'electricite.

Le pb c'est que seul l'individu peut juger ce qui est bon pour lui mais l'enfant est repute ne pas savoir juger ce qui est bon pour lui.

Qu'est-ce qu'on fait?

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Peut etre que Roniliberal veut dire: indefendable dans le cadre du liberalisme.

Bof… Il dit quand même "sauf à confondre libéralisme et anomie".

C'est a dire que les arguments doivent venir de l'exterieur de la theorie liberale.

Je dévie un peu, mais je pense que les arguments devraient venir de ceux qui souhaitent interdire plutôt que le contraire.

Ou 4 ? Ou 5835 ? (Ceci est une question *serieuse* en dépit des apparences.) Et je parle juste de personnes, par exemple deux femmes et un homme, etc.

Selon moi, cette question doit recevoir une réponse similaire à la précédente. Cela doit être permis dans le cadre d'un contrat.

Maintenant, si certaines personnes ne l'acceptent pas moralement (et c'est tout à fait leur droit), elles peuvent toujours interdire à leurs propres enfants d'approcher les "déséquilibrés" qu'ils subodorent dans la peau d'enfants adoptifs des "multi-couples" en question.

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J'ai eu tort de m'engager dans ce débat parce que:

-j'ai été extrêmement imprudent en considérant que homoparentalité = anomie et qu'elle s'opposait au libéralisme. Néanmoins, j'ai l'impression que beaucoup de libéraux ont tendance à défendre un nihilisme dangereux. Je suis également opposé au mariage homosexuel parce que, comme mon futur professeur, Frank Van Dun, je considère le mariage comme étant un acte de droit naturel. Je n'irais évidemment pas jusqu'à dire, comme Buttiglione, que l'homosexualité est un pêché mais, selon moi, à ce stade, on pourrait défendre la zoophilie (je tiens à préciser, bien entendu, au cas où de mauvaises interprétations de mon post viendraient à apparaître que je suis seulement pour la non-reconnaissance du mariage homosexuel par l'Etat: libre aux homosexuels de vivre ensemble mais je considère qu'un enfant n'a pas être impliqué)

-j'ai pensé trop fort et mes réflexes "garelliens" (au nom de l'illustre professeur qui me sert de "modèle" pour les questions de moeurs) ont ressurgi brutalement. Néanmoins, je ne vois effectivement pas comment on pourrait interdire l'adoption par des couples homosexuels dans une société anarcap. Mais, dans une société étatique telle que nous la vivons, reconnaître l'homoparentalité ne me semble pas être une bonne chose et serait un très mauvais exemple pour les générations futures. Je pense qu'un parti libéral doit avoir d'autres priorités que de s'intéresser à ces questions

-j'avoue que mon argumentation ne tiendra probablement pas la route puisque je suis certainement le seul qui soit opposé à l'homoparentalité sur ce forum. Selon moi, moralement du moins, il est extrêmement dangereux de l'autoriser en société étatique. C'est un pas de plus vers le nihilisme que nous subissons déjà de plein fouet

-je ne tiens pas à avoir un réveil difficile demain en lisant le forum :icon_up: . Donc, pardonnez moi pour le raccourci de mauvais goût que j'ai pu effectuer.

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J'ai eu tort de m'engager dans ce débat parce que:

-j'ai été extrêmement imprudent en considérant que homoparentalité = anomie et qu'elle s'opposait au libéralisme. Néanmoins, j'ai l'impression que beaucoup de libéraux ont tendance à défendre un nihilisme dangereux. Je suis également opposé au mariage homosexuel parce que, comme mon futur professeur, Frank Van Dun, je considère le mariage comme étant un acte de droit naturel. Je n'irais évidemment pas jusqu'à dire, comme Buttiglione, que l'homosexualité est un pêché mais, selon moi, à ce stade, on pourrait défendre la zoophilie (je tiens à préciser, bien entendu, au cas où de mauvaises interprétations de mon post viendraient à apparaître que je suis seulement pour la non-reconnaissance du mariage homosexuel par l'Etat: libre aux homosexuels de vivre ensemble mais je considère qu'un enfant n'a pas être impliqué)

-j'ai pensé trop fort et mes réflexes "garelliens" (au nom de l'illustre professeur qui me sert de "modèle" pour les questions de moeurs) ont ressurgi brutalement. Néanmoins, je ne vois effectivement pas comment on pourrait interdire l'adoption par des couples homosexuels dans une société anarcap. Mais, dans une société étatique telle que nous la vivons, reconnaître l'homoparentalité ne me semble pas être une bonne chose et serait un très mauvais exemple pour les générations futures. Je pense qu'un parti libéral doit avoir d'autres priorités que de s'intéresser à ces questions

-j'avoue que mon argumentation ne tiendra probablement pas la route puisque je suis certainement le seul qui soit opposé à l'homoparentalité sur ce forum. Selon moi, moralement du moins, il est extrêmement dangereux de l'autoriser en société étatique. C'est un pas de plus vers le nihilisme que nous subissons déjà de plein fouet

-je ne tiens pas à avoir un réveil difficile demain en lisant le forum :doigt: . Donc, pardonnez moi pour le raccourci de mauvais goût que j'ai pu effectuer.

en fait je crois que je me reconnais dans la définition du nihiliste (ou du moderne, ou du "dernier homme" ou ce qu'on veut); d'ailleurs je me reconnais dans le texte de Péguy que j'ai cité. Et la zoophilie ne me choque pas vraiment (mais la polygamie aurait été il est vrai un exemple plus diplomatique :icon_up: ).

Sur le fond, de toute façon le mariage est une affaire privée, on est tous d'accord là dessus. C'est simplement un contrat.

pour l'homoparentalité, encore une fois c'est en fonction de l'intéret de l'enfant, je ne suis pas spécialiste du sujet. Mais je crois que beaucoup de personnes sur le forum partagent ton opinion (Ash je suis sûr qu'il est d'accord avec toi même si il n'ose pas le dire!!)

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-j'ai été extrêmement imprudent en considérant que homoparentalité = anomie et qu'elle s'opposait au libéralisme. Néanmoins, j'ai l'impression que beaucoup de libéraux ont tendance à défendre un nihilisme dangereux. Je suis également opposé au mariage homosexuel parce que, comme mon futur professeur, Frank Van Dun, je considère le mariage comme étant un acte de droit naturel.

Je pense que certains libéraux pourraient très bien soutenir, politiquement, la liberté des homos de se marier, et la critiquer moralement.

D'ailleurs, je ne crois pas que le mot "mariage" est approprié dans le cas d'espèce (soit celui de notre société idéale) - sauf à parler de "contrat de mariage" (mais peut-être s'appellera-t-il aussi "d'union" ou "de concubinage"). Avant tout, il s'agira bel et bien d'un contrat .

Le mariage institutionnel, lui, sera toujours célébré par l'église. Et, vu la position de celle-ci sur la question, les homos n'auront pas accès audit mariage - si ça peut te rassurer.

selon moi, à ce stade, on pourrait défendre la zoophilie

Politiquement parlant, je ne trouve rien à redire non plus sur la zoophilie.

Mais, dans une société étatique telle que nous la vivons, reconnaître l'homoparentalité ne me semble pas être une bonne chose et serait un très mauvais exemple pour les générations futures. Je pense qu'un parti libéral doit avoir d'autres priorités que de s'intéresser à ces questions

Dans le cadre de la société étatique que tu évoques, je pense que l'adoption homo devrait être permise. En effet, les libéraux promeuvent une égalité de droit, et, au cas où l'adoption n'est autorisée que pour un certain type de couples ou individus, l'inégalité crève les yeux.

Selon moi, moralement du moins, il est extrêmement dangereux de l'autoriser en société étatique. C'est un pas de plus vers le nihilisme que nous subissons déjà de plein fouet

Je ne pense pas qu'il revienne à l'état de lutter contre le nihilisme.

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Les gens sont libres d'élever des enfants en collectivité si ils le désirent.

Oui mais si le fait d'élever en collectivité des enfants, est néfaste à leurs équilibre ? Je n'ai aucune opinion là dessus, vu qu'aucune étude scientifique viable n'apporte de réponse claire à cette question.

Mais tout de même ! vous vous imaginez, vous étant enfant en maternelle et avouer à vos petits camarades que vous avez 12 papa et 8 mamans ?

Les règles qu'ils se sont engagés à suivre entre eux quand au partage des responsabilités éducatives est l'équivalent d'un contrat de mariage. Comme lui il est subordonné aux intérêts supérieurs de l'enfant.

Les régimes matrimoniaux et les différents contrats de mariage qui en découlent ne sont pas liés aux intérêts de l'enfant, et n'ont rien à voir avec ce dernier . Le contrat de mariage sert à fixer l'association conjugale de deux époux, quand à leurs biens en déterminant le régime matrimonial applicable.

Mais vous souhaitez contractualiser le partage de responsabilité éducative à propos d'un enfant élevé dans une collectivité ?

C'est terrible, on peut imaginer que ce contrat sera de nature à prévoir, quels seront les membres de la collectivité autorisés à le nourrir, les autres membres à lui faire sa promenade, tandis que d'autres seront uniquement chargés de son éducation. De mon avis les intérêts supérieurs de l'enfant (comme vous les citez) sont justement de nature, à ce que les rapport entre lui et les personnes qui en ont la charge, échappent à toute contractualisation, laquelle tendrait à faire de l'affection un négoce.

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Mais tout de même ! vous vous imaginez, vous étant enfant en maternelle et avouer à vos petits camarades que vous avez 12 papas et 8 mamans ?

Ca fera de belles heures supplémentaires lors de la confection des cadeaux de la fête des mères et de la fête des pères! :icon_up:

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Avant tout, il s'agira bel et bien d'un contrat .

Ou d'un acte de droit naturel:

http://www.lewrockwell.com/orig5/vandun3.html

Dans le cadre de la société étatique que tu évoques, je pense que l'adoption homo devrait être permise. En effet, les libéraux promeuvent une égalité de droit, et, au cas où l'adoption n'est autorisée que pour un certain type de couples ou individus, l'inégalité crève les yeux.

Que tu penses que l'adoption doive être permise, c'est une chose. Mais ne pas reconnaître la singularité du couple hétérosexuel, il y a un pas que je ne franchirai pas…

Je ne pense pas qu'il revienne à l'état de lutter contre le nihilisme.

Je ne tiens pas à ressusciter le débat sur l'avortement mais je considère qu'en l'autorisant, il a conduit au nihilisme.

C'est le même débat également que celui sur les lesbiennes sur une plage. Le Droit implique un code moral à respecter. Le mariage est, selon moi, un acte de Droit naturel. Le comparer vulgairement aux autres mariages est, selon moi, un petit raccourci.

Mais je me rends compte que je n'ai pas été très clair sur l'Etat et le nihilisme. Dans mon optique "vandunienne", le mariage est une institution de Droit Naturel. Or, en le "déformant", l'Etat a violé le Droit Naturel.

Bon maintenant :icon_up:

P.S.: que ceux qui découvrent mes messages demain ne me jettent pas trop de tomates sur la tête, hein? :doigt:

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Je ne vois pas en quoi l'état serait mieux palcé que moi pour statuer sur la question.

Je recopie ici ce que j'ai marqué dans la taverne :

Par ailleur, il y a le cas suivant :

Papa et maman donnent naissance à Bébé. Maman décède prématurement et Papa tombe amoureux de Paul. L'enfant est donc de fait élévé par Papa et Paul jusqu'a à ce que Papa décède. Paul n'ayant pu adopté Bébé, Bébé se retrouve placé dans une famille d'acceuile inconnue ou à la DDASS et doit en plus de subir le choc du décés d'un parent pour la seconde fois, subir la séparation du seul être encore vivant qui l'a élevé. Ce cas est plus courant qu'on ne le croit. On voit aussi le cas ou Bébé est litéralement enlevé par les parents de Papa et qui empèche Paul de lui rendre visite.

Je suis donc pour l'adoption, mais les cas tels que l'incémination artificielle des lesbiennes reste encore pour moi un grand point d'interrogation.

Miais de toutes façon on peut en débattre tant qu'on veut, nous savons tous que nous somme tous ici pour la liberté.

Je tien à préciser également que suis très incommodé par la comparaison avec la zoophilie fut ce t elle législative. Cette exemple n'a absolument rien de comparable avec l'homosexualité et que je ne sais pas ce qui me retient d'insulter Ronnibéral ou de lui envoyé un gros coup de gerbe par MP. (C'est surement ma tendance naturelle à respecter la liberté d'opinion)

Cepedant Ronnibéral, … allez tiens, prend ça :

t-quiche_lorraine.jpg

et ça aussi tomates.jpg

Dire que le mariage fait parti du droit naturel c'est vraiment ne rien comprendre à ce qu'est le droit naturel !

Le mariage avant d'être un contrat est un engagement qu'on prend l'un enver l'autre, le contrat passe après.

Dire que le mariage gay est du nihilisme est à mes yeux un crime digne de la propriété intellectuelle.

"Le mot mariage est la propriété des hétéros qui s'unissent devant Dieu" c'est vraiment n'importe nawak !

Pour les autres, je récuse tout argument utilitatriste du type "Mais tout de même ! vous vous imaginez, vous étant enfant en maternelle et avouer à vos petits camarades que vous avez 12 papas et 8 mamans ?"

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Invité Arn0
Les régimes matrimoniaux et les différents contrats de mariage qui en découlent ne sont pas liés aux intérêts de l'enfant, et n'ont rien à voir avec ce dernier . Le contrat de mariage sert à fixer l'association conjugale de deux époux, quand à leurs biens en déterminant le régime matrimonial applicable.
Je parlais de contrat de mariage dans une société libre, et je ne faisais référence qu'aux dispositions liées à la responsabilité parentale. Les conditions de garde des enfants en cas de rupture du mariage par exemple. Je ne sais pas si en France de tel disposition ont une quelconque valeur juridique.
C'est terrible, on peut imaginer que ce contrat sera de nature à prévoir, quels seront les membres de la collectivité autorisés à le nourrir, les autres membres à lui faire sa promenade, tandis que d'autres seront uniquement chargés de son éducation. De mon avis les intérêts supérieurs de l'enfant (comme vous les citez) sont justement de nature, à ce que les rapport entre lui et les personnes qui en ont la charge, échappent à toute contractualisation, laquelle tendrait à faire de l'affection un négoce.
D'abord je ne parlais pas forcément de contrat écrits. Ensuite il s'agit juste de savoir qui est responsable juridiquement de l'enfant. Par exemple : qui peut ouvrir un compte au nom de l'enfant et autre disposition pratique de ce genre, qui doit rembourser ses dommages en cas de procès, de quel manière on tranche les conflits d'éducation qui remonteraient jusqu'à la justice ou encore qui aura la garde de l'enfant en cas de mort ou de rupture dans le groupe. Il ne s'agit pas de contractualiser les problèmes de vie courante.

Il s'agit au fond simplement pour la justice de reconnaître un état de fait. Il y a déjà des enfants qui sont élevés par des petites communautés. Cela ne concerne pas que les sectes mais aussi des gens tout ce qu'il y a de plus banal comme par exemple des familles multi-générationelles (arrière grands-parents, grands-parents, parents…), des fratries, des familles recomposées… ou même simplement des orphelinats (comment peut-on donner la responsabilité d'un enfant à une personne morale et pas à un groupe de gens?).

Personnellement il me semble normal qu'en cas de mort des parents biologiques la garde soit transférée aux autres membres du groupe. Ou que ce groupe, qui élève déjà des enfants, puissent en adopter d'autre.

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Pour les autres, je récuse tout argument utilitatriste du type "Mais tout de même ! vous vous imaginez, vous étant enfant en maternelle et avouer à vos petits camarades que vous avez 12 papas et 8 mamans ?"

Pas utilitariste du tout, je me place juste du points de vue de l'enfant, car c'est bien de lui dont il s'agit.

Dans votre exemple, il est arrivé tellement de malheurs à bébé, que c'est un être définitivement foutu, et ce quelque soit le droit ou non d'adoption pour les homosexuels.

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Invité Arn0
Pour les autres, je récuse tout argument utilitatriste du type "Mais tout de même ! vous vous imaginez, vous étant enfant en maternelle et avouer à vos petits camarades que vous avez 12 papas et 8 mamans ?"
Cet argument n'a rien d'utilitariste en soi. "Utilitariste" n'est pas synonyme de "ras des pâquerettes". :icon_up:
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Pas utilitariste du tout, je me place juste du points de vue de l'enfant, car c'est bien de lui dont il s'agit.

Dans votre exemple, il est arrivé tellement de malheurs à bébé, que c'est un être définitivement foutu, et ce quelque soit le droit ou non d'adoption pour les homosexuels.

Avant mes 12 ans, et ce dès le jardin d'enfant, j’étais la risée de tous, je n’étais pourtant ni gros, ni noir, ni fils de gay, ni fils de taulard, ni handicapé, ni rien de spécial. Je ne savais tous simplement pas me défendre. Si on suit votre logique, il faudrait inévitablement préserver chaque enfant soit gros, soit moche, soit fils de taulards, … de l'école. La différence entre les enfants dont tout le monde se moque et les autres, c'est qu’ils ne savent pas se défendre. Quand on m'attaquait je pleurais et j’allais "l'dire à madame" au lieu de me défendre et les autres continuaient de plus belle en y prenant un malin plaisir.

Par ailleurs l'exemple de Bébé est très courant, perdre ses deux parents, y en a plein la france et ces gosses ne sont pas tous foutus. L'empêché de rester avec son seul point de repère vivant, c'est à dire son second papa, ou son papou on son tonton ou son ce que vous voulez, est plus que cruel et est le meilleur moyen qu'il soit réellement foutu.

Cet argument n'a rien d'utilitariste en soi. "Utilitariste" n'est pas synonyme de "ras des pâquerettes". :icon_up:

En tous cas cet argument n'a rien à voir avec la justice ou la morale. C'est utilitatriste dans le sens "il est utile de préservé les enfants des autres gamins pour les protéger de tout désiquilibre scolaire"

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Avant mes 12 ans, et ce dès le jardin d'enfant, j’étais la risée de tous, je n’étais pourtant ni gros, ni noir, ni fils de gay, ni fils de taulard, ni handicapé, ni rien de spécial. Je ne savais tous simplement pas me défendre. Si on suit votre logique, il faudrait inévitablement préserver chaque enfant soit gros, soit moche, soit fils de taulards, … de l'école. La différence entre les enfants dont tout le monde se moque et les autres, c'est qu’ils ne savent pas se défendre. Quand on m'attaquait je pleurais et j’allais "l'dire à madame" au lieu de me défendre et les autres continuaient de plus belle en y prenant un malin plaisir.

D'abord merci pour ces confessions.

Mais la question de l'école est hors propos, j'ai juste dis cela de façon ironique, pour faire comprendre que je trouvais qu' il était beaucoup question dans le fil des droits des homosexuels et peu des effets (de toutes sortes, positifs et négatifs s'il y en a) sur les principaux interessés : les enfants.

Par ailleurs l'exemple de Bébé est très courant, perdre ses deux parents, y en a plein la france et ces gosses ne sont pas tous foutus. L'empêché de rester avec son seul point de repère vivant, c'est à dire son second papa, ou son papou on son tonton ou son ce que vous voulez, est plus que cruel et est le meilleur moyen qu'il soit réellement foutu.

En tous cas ça n'a rien à voir avec la justice ou la morale. C'est utilitatriste dans le sens "il est utile de préservé les enfants des autres gains de la cour de récréation pour les protéger de tout désiquilibre scolaire"

Rapprochez vous de famille qui sont dans cette situation que vous décrivez, et vous comprendrez.

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