Aller au contenu

[modéré]Brassens, Anarcho-individualiste ?


vincponcet

Messages recommandés

Quelle autre philosophie ?

par exemple qu'est ce que le libéralisme nous dit par rapport au partage et à la solidarité? Sur ces questions j'imagine que vous ne mobilisez pas votre libéralisme mais par exemple votre christianisme (je sais que vous n'allez pas être content parce que j'ai parlé de philosophie et que je vous parle maintenant de religion)

Lien vers le commentaire
oui mais je ne comprends pas, il écrit en français et il est français (ok ses meilleurs livres n'étaient pas en français)

Point important déjà. L'homme n'est devenu français que lorsqu'on lui a retiré la nationalité tchèque en 1973, ce n'est pas un choix qu'il a effectué. Je crois par ailleurs que seuls les français pensent qu'il s'agit d'un écrivain français. M'enfin, ne faisons pas dévier une deuxième fois ce fil sur Brassens. Si j'ai bien compris, il est raciste?

Lien vers le commentaire
Elle est HS.

Le rugby est un sport où des coups très violents sont portés, où des insultes sont proférées, où parfois des supporters sont molestés, où des gens pleurent, et qui en plus est collectiviste. Il y a atteinte à combien des "valeurs" du libéralisme que tu défends, dans la phrase que je viens d'écrire.

Non. Les autres disent : "Si tu limites le libéralisme a un "système juridique", alors tu cours le risque de le vider son contenu philosophique. En conséquence, tu finis par tenir des propos relativistes. Par exemple, tu finis par croire que la pensée raciste, négation de l'individualisme, est parfaitement cohérente avec le libéralisme fondée sur une conception individualiste de l'homme."

Ahem.

Sur la forme : j'ai 13 000 messages au compteur, alors la botte secrète "tu es relativiste", je l'ai entendue maintes et maintes fois.

Sur le fond : où ai-je dit qu'il fallait limiter le libéralisme à un système juridique? Que ce n'était qu'une collection de règles de droit? On s'est mal compris, là.

Lien vers le commentaire
C'est dommage que je ne parvienne pas à te faire comprendre que cette question est TRES sérieuse. Et que je m'interroge SERIEUSEMENT sur les frontières à partir desquelles je peux considérer que mes pensées et mes actions ne vont pas être soumises à un test en libéralisme.

Voilà, here we are. Tu es influencé par les libertariens US, très bien, tant mieux pour toi. Tu as des opinions données sur un sujet ou pas un libéral n'est d'accord, pour des raisons de maturité de la pratique en question (observation des relations inter-étatiques, conflits, etc…), très bien, tu en as parfaitement le droit.

Le problème, c'est que pour vendre tes idées, tu leur donnes un label libéral, et pour discréditer les miennes (ne parvenant pas à les réfuter, ou incomplètement), tu leur apposes un label "non-libéral".

PS : je n'ai pas à "réfuter" tes idées; elles sont contraires au droit, tant positif que naturel, et elles révèlent que tes valeurs ne sont pas libérales. C'est un constat, pas une réfutation. Comment aurais-je pu "réfuter" Staline ou Hitler, et surtout quel sens cela aurait-il eu ? Le débat intellectuel suppose un minimum de points communs. Entre nous, en tout cas à ce sujet, il n'y en a aucun. Moi je me contente de constater que mes valeurs sont conformes à l'idéologie libérale tandis que les tiennes, qui en dernière analyse sont tout simplement une apologie de la force, ne le sont pas. Le débat et la réfutation n'interviennent que lorsque tu tâches de faire croire que tes idées anti-libérales seraient le pinnacle du libéralisme. Et ça, c'est un truc clos depuis belle lurette, il est évident que c'est tout à fait faux, voir les écrits de tous les auteurs libéraux qui disent le contraire. La seule réponse à cela, c'est de dire que le libéralisme est nul et que tu ne l'acceptes pas. C'est tout. Ensuite, c'est une question de lutte et d'issue de cette lutte, ni plus, ni moins.

C'est cette fatwaïte aigüe que je redoutais, et dont je parlais lorsque je disais que ce que tu racontais est dangereux. QED. Et nous y sommes déjà. :icon_up:

T'as oublié de dire "ayatollah" aussi. L'usage de ce genre de terme comme invective en dit long sur ton univers mental.

Lien vers le commentaire
Le rugby est un sport où des coups très violents sont portés, où des insultes sont proférées, où parfois des supporters sont molestés, où des gens pleurent, et qui en plus est collectiviste. Il y a atteinte à combien des "valeurs" du libéralisme que tu défends, dans la phrase que je viens d'écrire.
Toujours HS
Sur la forme : j'ai 13 000 messages au compteur, alors la botte secrète "tu es relativiste", je l'ai entendue maintes et maintes fois.
L'argument d'autorité est aussi une botte secrète éculée.
Lien vers le commentaire
par exemple qu'est ce que le libéralisme nous dit par rapport au partage et à la solidarité? Sur ces questions j'imagine que vous ne mobilisez pas votre libéralisme mais par exemple votre christianisme (je sais que vous n'allez pas être content parce que j'ai parlé de philosophie et que je vous parle maintenant de religion)

Le libéralisme dit que le partage et la solidarité doivent être volontaires. Coquin de sort, ma foi chrétienne m'apprend qu'un acte n'a de valeur morale que s'il est volontaire.

Ce sont certes des réponses complémentaires, mais parce qu'elles se situent à des niveaux différents, pas parce que le libéralisme n'aurait rien à dire à ce sujet.

Lien vers le commentaire
PS : je n'ai pas à "réfuter" tes idées; elles sont contraires au droit, tant positif que naturel, et elles révèlent que tes valeurs ne sont pas libérales. C'est un constat, pas une réfutation. Comment aurais-je pu "réfuter" Staline ou Hitler, et surtout quel sens cela aurait-il eu ? Le débat intellectuel suppose un minimum de points communs. Entre nous, en tout cas à ce sujet, il n'y en a aucun. Moi je me contente de constater que mes valeurs sont conformes à l'idéologie libérale tandis que les tiennes, qui en dernière analyse sont tout simplement une apologie de la force, ne le sont pas. Le débat et la réfutation n'interviennent que lorsque tu tâches de faire croire que tes idées anti-libérales seraient le pinnacle du libéralisme. Et ça, c'est un truc clos depuis belle lurette, il est évident que c'est tout à fait faux, voir les écrits de tous les auteurs libéraux qui disent le contraire. La seule réponse à cela, c'est de dire que le libéralisme est nul et que tu ne l'acceptes pas. C'est tout. Ensuite, c'est une question de lutte et d'issue de cette lutte, ni plus, ni moins.

:ninja::warez::icon_up:

Ouh là là là là là là, il doit faire chaud à Bruxelles en ce moment. :warez:

T'as oublié de dire "ayatollah" aussi. L'usage de ce genre de terme comme invective en dit long sur ton univers mental.

:doigt: C'est pas du tout ça que je disais, mais bon, bref, merci bonsoir.

Lien vers le commentaire
:ninja::warez::icon_up:

Ouh là là là là là là, il doit faire chaud à Bruxelles en ce moment. :warez:

:doigt: C'est pas du tout ça que je disais, mais bon, bref, merci bonsoir.

Merci d'avoir participé à notre jeu. Peut-être cela ira-t-il mieux la prochaine fois ? Ne vous découragez pas en tout cas !

Monsieur Chitah rentre chez lui avec une photo dédicacée de toute l'équipe ET un bidon de vaseline offert gracieusement par notre partenaire. On applaudit bien fort Monsieur Chitah !

Point important déjà. L'homme n'est devenu français que lorsqu'on lui a retiré la nationalité tchèque en 1973, ce n'est pas un choix qu'il a effectué. Je crois par ailleurs que seuls les français pensent qu'il s'agit d'un écrivain français. M'enfin, ne faisons pas dévier une deuxième fois ce fil sur Brassens. Si j'ai bien compris, il est raciste?

Il a décidé d'écrire dorénavant en français quand même.

Disons "écrivain franco-tchèque".

Lien vers le commentaire

Si vous me permettez d'ajouter mon grain de sel, voici mon point de vue.

À pluseurs reprises dans ce fil, une confusion (volontaire ou pas) a été entretenue entre xénophobie et racisme. À partir de là certains ont essayé de montrer que le racisme peut être une opinion comme une autre si elle reste bornée dans la sphère privée, c-à-d tant qu'elle respecte le principe de non-agression. Or ce principe n'est pas purement formel, car il dérive lui même du droit naturel .

Ce genre de raisonnement oublie que dans la découverte du droit naturel, le point de départ de l'aspect normatif provient de l'observation et de l'expérience d'un universalisme anthropologique. Les conditions d'égalité en droit seraient inconcevables sans une quasi-égalité de fait : les différences entre les hommes (bien portants) en intelligence et en force physique existent, mais sont finalement négligeables, du moins si l'on compare l'homme avec les autres espèces du règne animal. Par exemple, les différences de capacité entre deux individus ne seront jamais telles que l'écart puisse être inférieur entre un homme et un singe.

La tendance chez de nombreux individus à se prendre pour une lumière voile cette expérience (à vocation universelle) de similarité face à ses semblables.

Si l'intelligence de certaines populations était génétiquement programmée pour ne pas dépasser celle du singe, il serait difficile de leur accorder le même degré de responsabilité que le nôtre et par suite les mêmes droits.

Or le racisme, au sens rigoureux (et non la xénophobie) vient d'une tentative de montrer par l'observation et la comparaison des physiologies, des crânes ou autres éléments, qu'il n'existe pas d'espèce humaine au sens générique. Pour les racistes, certaines ethnies sont des chaînons évolutifs intermédiaires et inachevés entre l'animal et l'homme.

Détruisant la condition universaliste propre à l'identitification de l'espèce humaine sur laquelle se fonde le droit naturel, le racisme est donc une doctrine incompatible de jure et de facto (car cherchant une base expérimentale) avec le libéralisme.

D'ailleurs pour en revenir à l'aspect pratique du problème, on voit bien que lorsque les préjugés racistes s'étendent à une majorité d'individus agissants, il est impossible de maintenir une civilisation libérale. Point que j'avais soulevé au début du fil et qui est passé à la trappe.

Lien vers le commentaire
Si vous me permettez d'ajouter mon grain de sel, voici mon point de vue. À pluseurs reprises dans ce fil, une confusion (volontaire ou pas) a été entretenue entre xénophobie et racisme. À partir de là certains ont essayé de montrer que le racisme peut être une opinion comme une autre si elle reste bornée dans la sphère privée, c-à-d tant qu'elle respecte le principe de non-agression. Or ce principe n'est pas purement formel, car il dérive lui même du droit naturel .

Ce genre de raisonnement oublie que dans la découverte du droit naturel, le point de départ de l'aspect normatif provient de l'observation et de l'expérience d'un certain universalisme anthropologique. Les conditions d'égalité en droit seraient inconcevables sans une certaine quasi-égalité de fait : les différences entre les hommes (bien portants) en intelligence et en force physique existent, mais sont finalement négligeables, du moins si l'on compare l'homme avec les autres espèces du règne animal. Par exemple, les différences de capacité entre deux individus ne seront jamais telles que l'écart puisse être inférieur entre un homme et un singe.

La tendance chez de nombreux individus à se prendre pour une lumière voile cette expérience (à vocation universelle) de similarité face à ses semblables.

Si l'intelligence de certaines populations était génétiquement programmée pour ne pas dépasser celle du singe, il serait difficile de leur accorder le même degré de responsabilité que le nôtre et par suite les mêmes droits.

Or le racisme, au sens rigoureux (et non la xénophobie) vient d'une tentative de montrer par l'observaton et la comparaison des physiologies, des crânes ou autres éléments, qu'il n'existe pas d'espèce humaine au sens générique. Pour les racistes, certaines éthnies sont des chaînons évolutifs intermédiaires et inachevés entre l'animal et l'homme.

Détruisant la condition universaliste propre à l'identitification de l'espèce humaine sur laquelle se fonde le droit naturel, le racisme est donc une doctrine incompatible de jure et de facto (car cherchant une base expérimentale) avec le libéralisme.

on a déja reconnu ce point, un racisme qui nierait l'humanité d'un individu serait contraire au libéralisme; le racisme que tu décris ici est une composante particulière du racisme (que l'on a défini ici comme la théorie de la hiérarchie des races), mais si on se base sur ta définition je suis d'accord avec ta conclusion.

Lien vers le commentaire
HS parce que?

Chitah : J'ai une question très sérieuse : est-ce que la pratique masturbatoire (pratique solitaire) est incompatible avec le communisme (pensée collectiviste) ?

Réponse : Heu… Ben, non…

Chitah : Ah ! Voilà ! Génial ! Je vous cloue le bec, là ! Je viens de démontrer que l'individualisme est compatible avec le communisme ! Ce qui prouve bien que les valeurs, on s'en balance !

Lien vers le commentaire
Chitah : J'ai une question très sérieuse : est-ce que la pratique masturbatoire (pratique solitaire) est incompatible avec le communisme (pensée collectiviste) ?

Réponse : Heu… Ben, non…

Chitah : Ah ! Voilà ! Génial ! Je vous cloue le bec, là ! Je viens de démontrer que l'individualisme est compatible avec le communisme ! Ce qui prouve bien que les valeurs, on s'en balance !

:icon_up:

A encadrer !

D'ailleurs pour en revenir à l'aspect pratique du problème, on voit bien que lorsque les préjugés racistes s'étendent à une majorité d'individus agissants, il est impossible de maintenir une civilisation libérale. Point que j'avais soulevé au début du fil et qui est passé à la trappe.

Pas en ce qui me concerne; c'est en effet un point fondamental.

Lien vers le commentaire
Si vous me permettez d'ajouter mon grain de sel, voici mon point de vue.

Allons-y.

Or le racisme, au sens rigoureux (et non la xénophobie) vient d'une tentative de montrer par l'observation et la comparaison des physiologies, des crânes ou autres éléments, qu'il n'existe pas d'espèce humaine au sens générique. Pour les racistes, certaines ethnies sont des chaînons évolutifs intermédiaires et inachevés entre l'animal et l'homme.

Je suis OK avec tout le reste, sauf avec cela. Là, on parle de choses qui vont :

- d'un type qui pense, secrètement et sans que jamais aucune conséquence visible n'apparaisse que les Untel sont moins bien que les blancs par exemple

- un effort de construction raisonnée d'une théorie tendant à justifier a priori que quelqu'un n'est pas dans l'espèce humaine.

(Et ça, seulement si on raisonne sur l'axe "pensée", pas "action contre les Untel".)

La raison pour laquelle je ne suis pas d'accord réside dans la différence fondamentale, qui n'est pas de degré mais de nature entre ces deux postures.

La première est purement personnelle, et n'emmerde PERSONNE.

La seconde a des visées politiques évidentes, et des conséquences que l'on soupçonne funestes.

D'ailleurs pour en revenir à l'aspect pratique du problème, on voit bien que lorsque les préjugés racistes s'étendent à une majorité d'individus agissants, il est impossible de maintenir une civilisation libérale. Point que j'avais soulevé au début du fil et qui est passé à la trappe.

Une "civilisation" libérale? :doigt:

[..]

:icon_up: En attendant, la question subsiste.

Et j'avoue être surpris de lire sous ta plume un "clouer le bec", je n'imaginais pas que c'était ta conception de la discussion, mais bon.

Lien vers le commentaire
D'ailleurs pour en revenir à l'aspect pratique du problème, on voit bien que lorsque les préjugés racistes s'étendent à une majorité d'individus agissants, il est impossible de maintenir une civilisation libérale. Point que j'avais soulevé au début du fil et qui est passé à la trappe.

ton message:

Condamner seulement le racisme en acte paraît imprudent d'un point de vue pragmatique.

Évidemment, un discours contraire aux Droits de l'Homme ne viole la propriété de personne.

Mais si on laisse les racistes en puissance développer indéfiniment leur propagande, ils risquent de contaminer une majorité d'individus dans une société donnée.

Il suffira alors de circonstances historiques favorables, canalisées par une volonté politique, pour qu'une majorité de racistes en puissance passent aux actes. Il serait alors trop tard pour réagir.

Garantir la liberté d'expression de tous est une chose, la passivité face à une vision de l'homme construite sur la hiérarchie des races en est une autre.

La responsabilité n'est-elle pas aussi une idée clef du libéralisme?

Le racisme doit être combattu en soi.

mais qui a dit qu'il ne fallait pas combattre le racisme en soi?

Quant à la question de savoir si quand les préjugés racistes se répendent il est possible de maintenir une société libérale; tout le fil est une réponse à cette question.

Lien vers le commentaire
Point important déjà. L'homme n'est devenu français que lorsqu'on lui a retiré la nationalité tchèque en 1973, ce n'est pas un choix qu'il a effectué. Je crois par ailleurs que seuls les français pensent qu'il s'agit d'un écrivain français. M'enfin, ne faisons pas dévier une deuxième fois ce fil sur Brassens. Si j'ai bien compris, il est raciste?

:icon_up::doigt::warez:

Lien vers le commentaire
:icon_up: En attendant, la question subsiste.

Ce n'était pas uniquement une blague pour te charrier. C'est aussi une vraie réponse à ta question.

Et j'avoue être surpris de lire sous ta plume un "clouer le bec", je n'imaginais pas que c'était ta conception de la discussion, mais bon.
Tu n'as pas vu que j'interprétais un rôle ?… :doigt:
Lien vers le commentaire
Je suis OK avec tout le reste, sauf avec cela. Là, on parle de choses qui vont :

- d'un type qui pense, secrètement et sans que jamais aucune conséquence visible n'apparaisse que les Untel sont moins bien que les blancs par exemple

- un effort de construction raisonnée d'une théorie tendant à justifier a priori que quelqu'un n'est pas dans l'espèce humaine.

(Et ça, seulement si on raisonne sur l'axe "pensée", pas "action contre les Untel".)

La raison pour laquelle je ne suis pas d'accord réside dans la différence fondamentale, qui n'est pas de degré mais de nature entre ces deux postures.

La première est purement personnelle, et n'emmerde PERSONNE.

La seconde a des visées politiques évidentes, et des conséquences que l'on soupçonne funestes.

Voici le noeud du problème : je ne vois pas de différence de nature, mais une différence de degré.

Quelle différence de nature entre un individu qui se base sur la couleur de la peau d'un autre pour juger qu'ils ne sont pas égaux, et un phrénologue qui compare les mesures des crânes pour arriver à la même conclusion? La nuance principale est que le premier se borne au préjugé et que le second a une prétention scientifique.

Cela dit je peux me tromper hein ?

Encore une fois, il faut distinguer le raciste qui nie l'humanité d'un autre individu, et le xénophobe hostile à l'étranger.

Une "civilisation" libérale? :icon_up:

Disons société de droits si le mot civilisation te gêne ?

ton message:

mais qui a dit qu'il ne fallait pas combattre le racisme en soi?

Quant à la question de savoir si quand les préjugés racistes se répendent il est possible de maintenir une société libérale; tout le fil est une réponse à cette question.

Ceux qui proposent de ne combattre que le racisme en acte.

Pour le reste , je me référais au message qui suivait : "Quand les racistes deviennent majoritaires, l'histoire a montré qu'ils commencent par violer la propriété privée des individus listés dans une pseudo race inférieure, ce qui suppose un pouvoir coercitif. À ce stade, les libertés fondamentales sont déja confisquées et la persuasion n'est plus à l'ordre du jour."

Lien vers le commentaire
Invité jabial

Tiens, j'a failli laisser passer ça…

A moins qu'il ne s'agisse, à la Chitah, d'affirmer que le libéralisme n'a rien à dire sur les sujets où il a des opinions anti-libérales.

Ca vaut toujours mieux que, comme certains, d'affirmer que le libéralisme justifie des obligations sans cause.

Lien vers le commentaire
Chitah : J'ai une question très sérieuse : est-ce que la pratique masturbatoire (pratique solitaire) est incompatible avec le communisme (pensée collectiviste) ?

Réponse : Heu… Ben, non…

Chitah : Ah ! Voilà ! Génial ! Je vous cloue le bec, là ! Je viens de démontrer que l'individualisme est compatible avec le communisme ! Ce qui prouve bien que les valeurs, on s'en balance !

:icon_up:

Lien vers le commentaire
Détruisant la condition universaliste propre à l'identitification de l'espèce humaine sur laquelle se fonde le droit naturel, le racisme est donc une doctrine incompatible de jure et de facto (car cherchant une base expérimentale) avec le libéralisme.

Excellente intervention dont je retiendrai en particulier ceci.

Pour ma part, je clôturerais ce pseudo débat en décrivant la position qu'a donné Pascal Salin hier soir en conférence sur l'immigration et le racisme (M. Salin étant, je l'espère, une référence libérale plus respectée que les défenseurs en ce lieu de l'incompatibilité racisme/libéralisme dont je fais partie…):

Pascal Salin a clairement montré l'incohérence conceptuelle entre le libéralisme et le racisme en insistant sur la nécessité de la base individualiste de tout libéral, c'est à dire la primauté que donne tout penseur libéral à l'individu sur tout autre critère.

Est entendu ici l'individualisme non-rationnel, issu de la pensée de école Ecossaise du XVIIIème.

C'est donc l'importance donnée à l'individu, et ce sur la base de sa définition comme homme (i.e égal par rapport à la nature comme je l'ai décrit précédemment avec l'égalité naturelle) qui ne permet pas de concilier cette primauté de l'individu en tant qu'être et une conception hiérarchique et ce quelque soit la nature de cette hiérarchie.

Il a bien sûr insisté sur la nécessité de respecter les droits individuels tels que la liberté de pensée et d'expression libre, nécessitant d'accepter que chacun donne son opinion dans la limite du respect des droits d'autrui et ce même si cette opinion est contraire à sa morale.

Pour ma part le sujet est clos, ceux qui persiste à croire que le racisme peut être conciliable avec le libéralisme devront, àmha, revoir leur conception de ce qu'est le fondement de la philosophie libérale.

Lien vers le commentaire
Tiens, j'a failli laisser passer ça…

Ca vaut toujours mieux que, comme certains, d'affirmer que le libéralisme justifie des obligations sans cause.

J'ai trouvé une photo du monde enchanté de Jabial:

300px-Movie_alice_in_wonderland_flowers.jpg

Ayn Rand est la Reine de Coeurs, évidemment:

Queenofheartsdisney.jpg

On connait sa solution à tous les problèmes de l'humanité : "Off with his head !" :icon_up:

Lien vers le commentaire
Excellente intervention dont je retiendrai en particulier ceci.

Pour ma part, je clôturerais ce pseudo débat en décrivant la position qu'a donné Pascal Salin hier soir en conférence sur l'immigration et le racisme (M. Salin étant, je l'espère, une référence libérale plus respectée que les défenseurs en ce lieu de l'incompatibilité racisme/libéralisme dont je fais partie…):

Pascal Salin a clairement montré l'incohérence conceptuelle entre le libéralisme et le racisme en insistant sur la nécessité de la base individualiste de tout libéral, c'est à dire la primauté que donne tout penseur libéral à l'individu sur tout autre critère.

Est entendu ici l'individualisme non-rationnel, issu de la pensée de école Ecossaise du XVIIIème.

C'est donc l'importance donnée à l'individu, et ce sur la base de sa définition comme homme (i.e égal par rapport à la nature comme je l'ai décrit précédemment avec l'égalité naturelle) qui ne permet pas de concilier cette primauté de l'individu en tant qu'être et une conception hiérarchique et ce quelque soit la nature de cette hiérarchie.

Il a bien sûr insisté sur la nécessité de respecter les droits individuels tels que la liberté de pensée et d'expression libre, nécessitant d'accepter que chacun donne son opinion dans la limite du respect des droits d'autrui et ce même si cette opinion est contraire à sa morale.

Pour ma part le sujet est clos, ceux qui persiste à croire que le racisme peut être conciliable avec le libéralisme devront, àmha, revoir leur conception de ce qu'est le fondement de la philosophie libérale.

Kwââââââ ? Salin est passé lui aussi du côté obscur de la force ? Tous les vrais libéraux ne pourront que s'inquiéter de cette fatwaïsation des ayatollahs du libéralisme qui prétendent monopoliser le libéralisme plutôt que de laisser la main invisible prendre son pied.

Je suis très inquiet en tout cas de cette métamorphose totalitarisante en une culture libérale arbitraire fondée sur le bilboquet d'un droit naturel qui n'a strictement rien à dire à quelque sujet que ce soit.

Sur ce, je retourne lire Ann Coulter.

Lien vers le commentaire
Kwââââââ ? Salin est passé lui aussi du côté obscur de la force ? Tous les vrais libéraux ne pourront que s'inquiéter de cette fatwaïsation des ayatollahs du libéralisme qui prétendent monopoliser le libéralisme plutôt que de laisser la main invisible prendre son pied.

Je vous le disais hier mon bon monsieur, tout se perd de nos jours… :icon_up:

Lien vers le commentaire
On connait sa solution à tous les problèmes de l'humanité : "Off with his head !" :icon_up:

Pour filer la métaphore, lorsqu'Alice se trouve à la croisée des chemins et cherche à s'orienter dans la forêt, elle croise régulièrement le Cheshire Cat. Cet être protéiforme étrange juché du haut de son arbre, maître es-retournement de concept, tente de l'égarer en lui faisant perdre le sens commun par des acrobaties sémantiques.

cheshirecat.jpg

:doigt:

Lien vers le commentaire
Cet être proteïforme étrange juché du haut de son arbre, maître es-retournement de concept, tente de l'égarer en lui faisant perdre le sens commun par des acrobaties sémantiques.

Tu ne crois tout de même pas pouvoir noyer le poisson en éludant le problème fondamental:

"Est-ce qu'Alice était libérale?" :icon_up:

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
×
×
  • Créer...