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Comment Définir Les Droits Et Le Droit à La Vie ?


alex6

Messages recommandés

L'interdiction du meurtre ne réduit pas le nombre de meutre?

Si demain on autorise la prostitution des enfants en France il n'y aura aucune augmentation de celle-ci ?

Il me paraît complexe de répondre comme ça. Disons que je ne suis pas convaincu du caractére inéluctable de cette augmentation en cas de non-interdiction. Mais c'est discutable d'un point de vue morale principalement.

Pour le meurtre c'est HS, il y a tout de même le droit de vivre qui doit être défendu et donc même dans une société libérale il figurerait sans doute dans toutes les lois privées.

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Tu vas empêcher les gens de tuer un type de temps en temps maintenant, espèce de monstre ?

En plus si tu rajoutes à ça mon côté "si l'on te frappe sur une joue tend l'autre", je ne vais pas faire long feu :icon_up:

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Pour le meurtre c'est HS, il y a tout de même le droit de vivre qui doit être défendu et donc même dans une société libérale il figurerait sans doute dans toutes les lois privées.

Pourquoi un "droit ne vivre". Tu as un devoir de non agression. Un meutre est une agression. Je ne vois pas pourquoi tu as besoin de recourir a un droit a la vie pour justifier l'interdiction du meurtre.

Attention, en ne faisant rien, tu es en train d'empieter sur le droit a la vie de millions de personnes qui sont en train de mourir actuellement.

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Pourquoi un "droit de vivre". Tu as un devoir de non agression. Un meutre est une agression. Je ne vois pas pourquoi tu as besoin de recourir a un droit a la vie pour justifier l'interdiction du meurtre.

Droit à la vie : entendu, non pas comme un droit à l’assistanat, mais comme l’interdiction d’attenter à la vie d’une autre personne (le « tu ne tueras point » du Décalogue, qu'on retrouve dans tous les codes juridiques antiques) et le droit de se protéger d’une agression (légitime défense).

http://www.liberaux.org/wiki/index.php?title=Droit_naturel

Ca pourrait t'éviter, par exemple, de dire des trucs aussi énormes que ça:

Attention, en ne faisant rien, tu es en train d'empieter sur le droit a la vie de millions de personnes qui sont en train de mourir actuellement.
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Chaque individu est responsable de ses actes et sait que la drogue et l'alcool a des effets secondaires.

Ouah… Dans le genre "j'arrive, j'me pointe, je lis rien de l'historique, j'ai rien à dire, mais j'le dis quand même" t'es pas mauvais.

Sinon, bienvenue quand même :icon_up:

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Invité Arn0
Il me paraît complexe de répondre comme ça. Disons que je ne suis pas convaincu du caractére inéluctable de cette augmentation en cas de non-interdiction. Mais c'est discutable d'un point de vue morale principalement.
Je rajoute au passage que le rôle de la condamnation c'est aussi et surtout (et uniquement diront certains ici) de réparer le dommage. Donc même si l'interdiction de la prostitution enfantine ne permet pas de réduire le nombre d'enfants prostitués elle permet de les dédommager pour le préjudice subi (quitte à ce que l'argent leur revienne à la majorité). C'est toujours ça de pris.
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Droit à la vie : entendu, non pas comme un droit à l’assistanat, mais comme l’interdiction d’attenter à la vie d’une autre personne (le « tu ne tueras point » du Décalogue, qu'on retrouve dans tous les codes juridiques antiques) et le droit de se protéger d’une agression (légitime défense).

Je repetes, en quoi tu as besoin d'invoquer un "droit a la vie" pour ca par rapport au simple principe de non initiation de l'agression ?

Ca pourrait t'éviter, par exemple, de dire des trucs aussi énormes que ça:

Ce que tu ne vois pas c'est que le truc aussi enorme que ca c'est ce qu'on fait entrer avec le cheval de Troie du "droit a la vie".

Ce qui dit Vache Liberal est sain et salutaire. Effectivement dans " l'historique " on tente de faire dire tout et n'importe quoi a ces notions de bases alors qu'elles sont simples logiques et sans appel. Je ne vois pas pourquoi tu le prends de haut.

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Je repetes, en quoi tu as besoin d'invoquer un "droit a la vie" pour ca par rapport au simple principe de non initiation de l'agression ?

Est-ce que tu as lu le début de la définition? Il y a marqué "droit à la vie" et une définition derrière.

Enfin si tu veux tu peux l'appeler "caramel mou"mais est-tu d'accord avec la définition et si non, pourquoi?

Ce que tu ne vois pas c'est que le truc aussi enorme que ca c'est ce qu'on fait entrer avec le cheval de Troie du "droit a la vie".

C'est énorme parceque tu n'as pas compris ce qu'est le droit à la vie, ça n'a rien à voir avec ta phrase.

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Je ne sais pas d'où sort la légende que la dérive socialiste vient de la reconnaissance du droit à la vie. Ça me semble être une pure spéculation sans aucun fondement historique.

C'est surtout une inversion totale de la réalité. Il suffit pour s'en convaincre de voir le track record des régimes socialistes et sociaux-démocrates en termes de respect du droit à la vie.

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C'est surtout une inversion totale de la réalité. Il suffit pour s'en convaincre de voir le track record des régimes socialistes et sociaux-démocrates en termes de respect du droit à la vie.

C'est peut-être l'ambiguïté de construction syntaxique du droit A la vie et non "droit de vivre", par mimétisme au droit AU logement ou droit A un chausson au pomme le jeudi. Je préfère dès lors dire "droit de vivre" qui revient au même et lève cette ambiguïté ; un habile travail de fond des socialistes aura permis, je suppose aussi, de brouiller les pistes.

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Oui, enfin c'est une ruse sémantique utilisable pour tous les "droits à". Le concept du "droit à", à la base, c'est qu'il ne relève pas du principe type "la liberté des uns commence là où commence celle des autres". C'est pas plus compliqué que cela.

Ce n'est pas parce qu'un "droit au logement" devient un "droit d'être logé" ou "droit de se loger", ou "droit de vivre dignement" que cela en devient un droit tout court, cela reste un "droit à".

Le débat n'est pas sur ce plan, je pense, il consiste essentiellement à examiner le contenu de tout droit nouveau que l'on cherche à introduire, comme le "droit à la vie".

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Oui, enfin c'est une ruse sémantique utilisable pour tous les "droits à". Le concept du "droit à", à la base, c'est qu'il ne relève pas du principe type "la liberté des uns commence là où commence celle des autres". C'est pas plus compliqué que cela.

Ce n'est pas parce qu'un "droit au logement" devient un "droit d'être logé" ou "droit de se loger", ou "droit de vivre dignement" que cela en devient un droit tout court, cela reste un "droit à".

Le débat n'est pas sur ce plan, je pense, il consiste essentiellement à examiner le contenu de tout droit nouveau que l'on cherche à introduire, comme le "droit à la vie".

Euh. Le "droit de se loger", c'est la possibilité qui t'est offerte de trouver un logement (et d'en trouver un, ou pas). Ca ne dépend que de toi. Le "droit au logement", c'est l'imposition faite à la société de te loger.

Il ne s'agit pas de pirouette, il s'agit de syntaxe. C'est tout.

Quant aux termes du débat, j'apportais cette petite remarque pour éviter le partage en sucette (observé sur un autre fil) style Droit A => droit créance qui, dans le cas du droit à la vie, est une interprétation fautive (mais compréhensible à mon sens).

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Euh. Le "droit de se loger", c'est la possibilité qui t'est offerte de trouver un logement (et d'en trouver un, ou pas). Ca ne dépend que de toi. Le "droit au logement", c'est l'imposition faite à la société de te loger.

Il ne s'agit pas de pirouette, il s'agit de syntaxe. C'est tout.

Malgré mes incroyables notes reçues au bac de français, je me permets de te dire que je ne vois pas la différence. :icon_up:

Dans la première version, "droit de se loger" ou "droit d'être logé", tu réfléchis en terme de synstaxe. Très bien. Dans la seconde version, tu réfléchis en terme de contenu sémantique, lequel contenu est notamment véhiculé par des associations telles que…..Droit Au Logement, miliant pour de l'étatisme.

Si tu me dis "Mais Chitah, tu dors à la belle étoile, tu as un droit à un logement tout de même, vu ta situation", je répondrai "ah ben oui, ça sera plus pratique pour recevoir mes potes, je vais me trouver une piaule, tiens".

Où me trompe-je?

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Malgré mes incroyables notes reçues au bac de français, je me permets de te dire que je ne vois pas la différence. :icon_up:

Bravo pour les notes.

droit de + verbe : tu peux faire.

droit à + nom: quelqu'un doit te le mettre à dispo.

C'est tout.

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Invité Arn0
Bravo pour les notes.

droit de + verbe : tu peux faire.

droit à + nom: quelqu'un doit te le mettre à dispo.

C'est tout.

Le droit de vivre aux crochets du contribuable est pourtant à la base de l'état providence :icon_up: .
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Le droit de vivre aux crochets du contribuable est pourtant à la base de l'état providence :icon_up: .

c'est le droit a vivre aux crochets du contribuable qui est la base de l'etat providence

le droit de vivre au crochets c'est le droit de demander la charite :doigt:

La distinction anglaise, freedom from, freedom to est plus classe et moins ambigue.

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C'est peut-être l'ambiguïté de construction syntaxique du droit A la vie et non "droit de vivre", par mimétisme au droit AU logement ou droit A un chausson au pomme le jeudi. Je préfère dès lors dire "droit de vivre" qui revient au même et lève cette ambiguïté ; un habile travail de fond des socialistes aura permis, je suppose aussi, de brouiller les pistes.

Ce n'est surtout qu'ici que cette expression pose problème à de brillants grammairiens déconstructionnistes dont le hobby semble être la réécrriture des principes juridiques. Cette page en offre, au demeurant, un résumé saisissant.

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Ce n'est surtout qu'ici que cette expression pose problème à de brillants grammairiens déconstructionnistes dont le hobby semble être la réécrriture des principes juridiques. Cette page en offre, au demeurant, un résumé saisissant.

Grammairien Déconstructionniste : voilà un nom de super-héros qui pête. Gradec pour les intimes. Il y a un concept à creuser.

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Invité jabial
Bravo pour les notes.

droit de + verbe : tu peux faire.

droit à + nom: quelqu'un doit te le mettre à dispo.

C'est tout.

:icon_up:

Ce n'est surtout qu'ici que cette expression pose problème à de brillants grammairiens déconstructionnistes

C'est la job description de Frédéric Bastiat?

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Bravo pour les notes.

droit de + verbe : tu peux faire.

droit à + nom: quelqu'un doit te le mettre à dispo.

C'est tout.

J'ai le droit de vivre, j'ai droit à la vie ? :doigt:

Je suis franchement étonné qu'un simple jeu de mots didactique soit devenu la summa divisio juridique aux yeux de certains.

Ca me rappelle certains délires sur les aspects marins de la maternité, sous prétexte qu'en français (et seulement en français…) "mère" et "mer" sont homophones.

Imaginez-vous un monde où les prépositions n'auraient pas existé, à lire certains, nous aurions été condamnés au collectivisme ! :icon_up:

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Invité jabial
J'ai le droit de vivre, j'ai droit à la vie ? :icon_up:

Je suis franchement étonné qu'un simple jeu de mots didactique soit devenu la summa divisio juridique aux yeux de certains.

Ce n'est pas qu'un jeu de mots didactique. C'est la différence entre les Droits libéraux, qu'un homme seul sur une île déserte a automatiquement, et les droits à l'esclavage d'autrui qui se reconnaissent au fait qu'on oblige un innocent à servir (servitude).

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Donc, la vraie distinction se situe dans la nature de différents droits, qu'il faut de plus aborder de manière réaliste, c'est-à-dire en tenant compte de la nature biologique et surtout sociale de l'homme (puisque le droit est lié à cette nature sociale).

les Droits libéraux, qu'un homme seul sur une île déserte a automatiquement

OK, évitons les sujets contentieux et examinons ça de plus près.

Ce que tu as écrit ci-dessus est une contradiction in terminis. Tant que Vendredi n'a pas débarqué sur l'île, Robinson est dans une situation pré-juridique. A moins que tu ne considères les autres êtres vivants de l'île comme des sujets de droit… De plus, dans la réalité, l'homme n'existe pas isolément, en dehors de ses semblables. Donc c'est de toute manière une erreur de définir les droits libéraux de cette manière, puisqu'aucun droit ne peut exister dans la situation que tu décris.

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Invité jabial
Ce que tu as écrit ci-dessus est une contradiction in terminis. Tant que Vendredi n'a pas débarqué sur l'île, Robinson est dans une situation pré-juridique. A moins que tu ne considères les autres êtres vivants de l'île comme des sujets de droit… De plus, dans la réalité, l'homme n'existe pas isolément, en dehors de ses semblables. Donc c'est de toute manière une erreur de définir les droits libéraux de cette manière, puisqu'aucun droit ne peut exister dans la situation que tu décris.

Le Droit est conçu pour empêcher qu'un individu soit asservi à d'autres, pas pour l'asservir. Rothbard utilise curieusement le même raisonnement que moi, et ce n'est pas le seul. Bien sûr que je décris une situation pré-juridique ; ça ne change rien au fait que le refus des droits-créances, c'est le point distrinctif du libéralisme par rapport au socialisme lors de la séparation des progressismes.

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Le Droit est conçu pour empêcher qu'un individu soit asservi à d'autres, pas pour l'asservir. Rothbard utilise curieusement le même raisonnement que moi, et ce n'est pas le seul. Bien sûr que je décris une situation pré-juridique ; ça ne change rien au fait que le refus des droits-créances, c'est le point distrinctif du libéralisme par rapport au socialisme lors de la séparation des progressismes.

Jabial, veux-tu me faire le plaisir de raisonner avec moi plutôt que de t'arc-bouter sur tes positions ? La conséquence logique de la manière dont tu définis les droits "libéraux", c'est qu'il n'y a pas de droits "libéraux". En effet, tu qualifies de "libéraux" les seuls droits qui existent en l'absence de société, alors que le droit est un phénomène social.

Moi j'appelle ça une définition inopérante.

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Invité jabial
Jabial, veux-tu me faire le plaisir de raisonner avec moi plutôt que de t'arc-bouter sur tes positions ? La conséquence logique de la manière dont tu définis les droits "libéraux", c'est qu'il n'y a pas de droits "libéraux". En effet, tu qualifies de "libéraux" les seuls droits qui existent en l'absence de société, alors que le droit est un phénomène social.

Précisément si. Pourquoi le "droit à la vie" et pas le "droit au logement"?

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