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La situation que nous vivons est simplement la même : Le pays bloqué par les syndicats de gauche. Thatcher s'impose très naturellement dans les esprits.

Et je ne serais pas aussi optimiste qu'eux. 30 ans après, Thatcher n'avait pas régler tous les problèmes de l'UK. Ce qu'il nous faudra en France, une fois le processus entamé, ce sera de beaucoup de temps et surtout de ne pas perdre la mémoire en cours de route.

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Et je ne serais pas aussi optimiste qu'eux. 30 ans après, Thatcher n'avait pas régler tous les problèmes de l'UK. Ce qu'il nous faudra en France, une fois le processus entamé, ce sera de beaucoup de temps et surtout de ne pas perdre la mémoire en cours de route.

Si vous comptez là-dessus, vous vous bercez d'illusions. Inconstance et amnésie sont des traits indissociables de la francitude.

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Le Français moyen ne lit pas The Economist et, même s'il voit la couverture dans le métro, il ne lit pas l'anglais…

En tout cas, ils auraient pu choisir une photo plus avantageuse de Maggie. C'est à croire qu'elle recycle les nappes de sa cuisine. Pas très engageant en tout cas…

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Le Français moyen ne lit pas The Economist et, même s'il voit la couverture dans le métro, il ne lit pas l'anglais…
Le Français moyen ne lit pas, tout court.

Rohhh vous êtes méchants !!!!! Mais drole !

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En tout cas, ils auraient pu choisir une photo plus avantageuse de Maggie. C'est à croire qu'elle recycle les nappes de sa cuisine. Pas très engageant en tout cas…

C'est la première chose que j'ai pensée en recevant découvrant le couverture dans la boîte aux lettres.

@ Molinari :

D'accord avec RH. :icon_up:

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OK. Je posais la question car il me semblait t'avoir lu très critique à l'égar de Salin à plusieurs reprises, notamment sur ses qualités de conférencier. Mais je fabule peut-être.

En l'occurrence, ça n'a rien à voir avec sa personne, j'aurais pu faire la même remarque s'il m'avait été proposé tout autre universitaire libéral français. Quant à ses qualités de conférenciers, il suffit que tu le mettes dans une salle où personne ne le connait et entend son discours, tu verras le résultat. J'ai déjà tenté, ce fut saisissant et malheureusement, pas dans un sens très positif.

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Quant à ses qualités de conférenciers, il suffit que tu le mettes dans une salle où personne ne le connait et entend son discours, tu verras le résultat. J'ai déjà tenté, ce fut saisissant et malheureusement, pas dans un sens très positif.

Raconte :icon_up: . Personnellement, je l'ai vu une fois à Bruxelles dans un débat sur le patriotisme économique. Je l'ai trouvé excellent dans son optique favorite qu'est la déconceptualisation.

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Raconte :icon_up: . Personnellement, je l'ai vu une fois à Bruxelles dans un débat sur le patriotisme économique. Je l'ai trouvé excellent dans son optique favorite qu'est la déconceptualisation.

En fait, je l'ai vu deux fois en conférence et deux fois à Sciences-Po. La première fois, il a parlé de Keynes en restant relativement superficiel. La seconde fois, c'était à cette occasion là. Le débat portait sur l'Europe, et toutes les personnes que je connaissais dans la salle (environ une vingtaine) ont eu une très mauvaise impression, ce que je comprends tout à fait. Sur le fond de ce qu'il disait, j'étais d'accord avec lui, mais sur la forme, ce fut une catastrophe : c'est bien de vouloir faire de la rhétorique, mais encore faut-il qu'elle soit un minimum subtile. Lorsqu'elle ne l'est pas, ça se sent, les gens détestent qu'on les prenne pour des cons. De ce fait, Salin ne fut qu'une caricature de la position qu'il voulait défendre.

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Je l'ai vu ce matin et tenais à poster la photo, mais en ligne il n'y a que la couv' américaine.

Pour info, toutes les couvertures sont . Tu n'a plus qu'à choisir laquelle des quatre éditions tu veux.

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Laissons tomber Salin. Je l'avais sorti non pas pour ses talents académiques mais parce qu'il a une oeuvre complète à son nom.

J'arrive difficilement à expliquer pourquoi, si on cherche un modèle économique séduisant pour la France, on n'a pas mis un réformateur irlandais sur la couverture. L'Irlande est pourtant parti de beaucoup plus loin et a eu plus de succès que l'Angleterre.

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J'arrive difficilement à expliquer pourquoi, si on cherche un modèle économique séduisant pour la France, on n'a pas mis un réformateur irlandais sur la couverture. L'Irlande est pourtant parti de beaucoup plus loin et a eu plus de succès que l'Angleterre.

Parce que les réformateurs irlandais personne ne les connaît en dehors de l'Irlande. Et puis la verte Erin, pour pas mal de Français, c'est le pays où l'avortement est toujours illégal et où le divorce n'a été légalisé que depuis peu. Ce n'est pas ce qu'on appelle un bon exemple.

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"The Economist" souhaite à la France une "Thatcher"

Un cliché de Margaret Thatcher, sortant d'un drapeau français barré du titre : "Ce dont a besoin la France" ("What France Needs"). L'édition européenne de l'hebdomadaire britannique The Economist, daté du 28 octobre, consacre sa "une" et un dossier de seize pages intitulé "L'art de l'impossible" à la France. La France de 2006 y est comparée au Royaume-Uni de la fin des années 1970 : une nation en crise, en pleine utopie socialiste, incapable de réforme.

Mais The Economist rappelle que l'arrivée de Mme Thatcher au pouvoir, en 1979, a démontré que la détermination d'un gouvernement pouvait faire sortir une économie de sa sclérose : "Si le prochain président français peut faire passer les réformes qui rendront la compétitivité au pays, la France peut rebondir bien plus vite que ce que pensent les déclinologues…" Le journal ne choisit pas entre les candidats. "Nous attendons de voir ce que donnera la campagne avant de nous prononcer, à l'approche du scrutin, explique John Micklethwait, le directeur de la rédaction. Mais notre éditorial laisse entendre qu'en ce moment, Nicolas Sarkozy est marginalement plus proche du modèle perturbateur thatchérien."

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-…1-822961,0.html

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Tout est dans le marginalement, l'article ne passe pas la brosse à reluire sur Sarkozy.

@ Molinari: ayant vu une conférence de Salin (l'une de celle que vit Etienne - la fois où on s'est retrouvé coincés dans un ascenseur en panne :icon_up: ) je plussoie malheureusement. Autant Lemennicier est excellent quoique vachement rentre-dedans, autant Salin fut inintéressant: exposé trop basique, il reste coincé cinq minutes sur des points de détails, il n'est ni dynamique ni sexy, il a même plutôt manqué de répartie aux questions qui lui étaient posées.

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Tout est dans le marginalement, l'article ne passe pas la brosse à reluire sur Sarkozy.

Sans nul doute.

The real issue is not whether France is reformable - for the answer must be yes. It is whether there is a Madame Thatcher who has the courage to take on vested interests. The prognosis is not encouraging. On the left, three candidates will contest the Socialist Party's presidential nomination on November 16th. Even the most moderate, Dominique Strauss-Kahn, has signed up to an old-style socialist programme. Another, Laurent Fabius, has refashioned himself as a champion of the people against "hypercapitalism". The front-runner and supposed moderniser, Ségolène Royal, has criticised the absurd rules on a 35-hour working week - but only for giving employers too much power over workers. On the right, Nicolas Sarkozy, the hyperactive interior minister, looks more promising. He preaches a "rupture" with past policies and an overhaul of the "social model". Yet he was an interventionist finance minister with no apparent love for free markets, and has recently sounded softer on the need for radical reform.
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J'arrive difficilement à expliquer pourquoi, si on cherche un modèle économique séduisant pour la France, on n'a pas mis un réformateur irlandais sur la couverture. L'Irlande est pourtant parti de beaucoup plus loin et a eu plus de succès que l'Angleterre.

Au dela du liberalisme de Tatcher c'est le cote "dame de fer" qui est mis en avant. L'esprit de la couverture est donc: Il faut du liberalisme en France mais du liberalisme courageux, qui tienne tete a des manifestations gigantesques, aux syndicats etc.

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The real issue is not whether France is reformable - for the answer must be yes.

Le problème des Anglais c'est qu'ils prêtent aux français des façons de faire d'Anglais. Alors qu'il est évident que les français ne feront rien tant qu'il n'y aura pas crise.

It is whether there is a Madame Thatcher who has the courage to take on vested interests. The prognosis is not encouraging. On the left, three candidates will contest the Socialist Party's presidential nomination on November 16th. Even the most moderate, Dominique Strauss-Kahn, has signed up to an old-style socialist programme. Another, Laurent Fabius, has refashioned himself as a champion of the people against "hypercapitalism". The front-runner and supposed moderniser, Ségolène Royal, has criticised the absurd rules on a 35-hour working week - but only for giving employers too much power over workers. On the right, Nicolas Sarkozy, the hyperactive interior minister, looks more promising. He preaches a "rupture" with past policies and an overhaul of the "social model". Yet he was an interventionist finance minister with no apparent love for free markets, and has recently sounded softer on the need for radical reform.

En l'absence de crise ouverte ce que peuvent dire les politiques français n'a aucune importance. Plus intéressant est ce que dis Jaffré dans Capital de ce mois çi, qui voit Ségolène arriver au pouvoir (ou un autre socialiste) ne rien faire pendant cinq ans évidemment. Et refiler une crise inévitable cinq ans plus tard à Sarkozy. D'après Jaffré si on s'attaquait au problème tout de suite ce serait encore soluble. Ce dont je doute un peu mais bon..

Le plus amusant la dedans c'est qu'un ami, pas du tout libéral, m'a dit exactement la même chose il y a quinze jours.

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Laissons tomber Salin. Je l'avais sorti non pas pour ses talents académiques mais parce qu'il a une oeuvre complète à son nom.

J'arrive difficilement à expliquer pourquoi, si on cherche un modèle économique séduisant pour la France, on n'a pas mis un réformateur irlandais sur la couverture. L'Irlande est pourtant parti de beaucoup plus loin et a eu plus de succès que l'Angleterre.

Je ne comprends pas comment on parvient à s'exciter pour ce genre de conneries.

Je ne suis pas un grand fan de Maggie mais elle est de loin l'homme politique européen le plus emblématique pour les libéraux. Ca ne va pas plus loin que ça.

Et sinon, OK les Anglais sont très anglais; mais les Français ne sont pas moins français, les Bulgares bulgares et les Belges… euh les Belges on en parlera une autre fois.

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