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Mogadiscio


A.B.

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Le traitement de cette intervention éthiopienne au journal de France2 est un véritable scandale. Le présentateur a lancé le sujet en mentionnant que cette opération était justifiée par le fait que les islamistes somaliens soutenaient le terrorisme international. Suit un reportage où on mentionne que les islamistes sont des méchants rebelles luttant contre le bon gouvernement soutenu par l'Ethiopie et que ces islamistes sont une menace pour la stabilité régionale. Malheureusement, on n'explique pas pourquoi ni n'avance de preuves (normal, il n'y en a pas).

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Le traitement de cette intervention éthiopienne au journal de France2 est un véritable scandale. Le présentateur a lancé le sujet en mentionnant que cette opération était justifiée par le fait que les islamistes somaliens soutenaient le terrorisme international. Suit un reportage où on mentionne que les islamistes sont des méchants rebelles luttant contre le bon gouvernement soutenu par l'Ethiopie et que ces islamistes sont une menace pour la stabilité régionale. Malheureusement, on n'explique pas pourquoi ni n'avance de preuves (normal, il n'y en a pas).

Ces tribunaux islamiques, ce ne sont pas ceux qui voulaient interdire la retransmission de la Coupe du Monde ?

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Le traitement de cette intervention éthiopienne au journal de France2 est un véritable scandale. Le présentateur a lancé le sujet en mentionnant que cette opération était justifiée par le fait que les islamistes somaliens soutenaient le terrorisme international. Suit un reportage où on mentionne que les islamistes sont des méchants rebelles luttant contre le bon gouvernement soutenu par l'Ethiopie et que ces islamistes sont une menace pour la stabilité régionale. Malheureusement, on n'explique pas pourquoi ni n'avance de preuves (normal, il n'y en a pas).

L'hypocrisie est reine, d'un côté on condamne l'intervention américaine en Irak et de l'autre on applaudit l'agression Ethiopienne.

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L'hypocrisie est reine, d'un côté on condamne l'intervention américaine en Irak et de l'autre on applaudit l'agression Ethiopienne.

Je ne pense pas que cela soit comparable : les USA n'ont aucune frontière avec l'Irak que je sache, et ce pays était déjà aux mains de gens crapuleux.

Dans ce cas précis, les islamistes gagnaient de plus en plus de terrain, et ils n'allaient pas tarder à prendre Baioda, la ville où s'est réfugié le gouvernement de transition. Outre un Afghanistan du temps des Talibans bis, cela aurait embrasé la région, en ranimant l'opposition Ethiopie/Erythrée, sans compter que les fous d'Allah ne se seraient certainement pas limité à la Somalie. L'Ethiopie avait donc tout intérêt à les stopper avec leur main-mise total sur le pays.

De toutes façons, c'est fini, ils ont perdu pour l'instant :

Les islamistes somaliens ont quitté leur dernier bastion, Kismayo

LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 01.01.07 | 10h36 • Mis à jour le 01.01.07 | 13h27

Kismayo est déjà aux mains du gouvernement. Les islamistes se sont enfuis", s'est félicité lundi le Premier ministre du gouvernement de transition, qui a lancé samedi l'offensive vers ce dernier bastion des rebelles islamistes. "L'aéroport et le port sont libres, il y a encore quelques opérations de nettoyage", a-t-il ajouté.

C'est grâce à l'appui des blindés éthiopiens que les forces gouvernementales ont fait reculer les islamiste à Kismayo, située à 500 située à 500 km de Mogadiscio. Samedi, elles avaient déjà pris position dans la capitale Mogadiscio, auparavant tenue par les rebelles. La présence éthiopienne a été dénoncée comme une "invasion étrangère" dans des manifestations de partisans des islamistes. Le gouvernement, soutenu par les Etats-Unis, accuse lui les rebelles de compter dans leurs rangs des volontaires étrangers, liés à Al-Qaida.

DEMANDE D'UNE FORCE DE PAIX

Depuis le début des intenses combats le 20 décembre entre d'une part les combattants islamistes et d'autre part les troupes éthiopiennes et somaliennes, les islamistes ont perdu la totalité des régions qu'ils contrôlaient depuis des mois.

Lundi, le Premier ministre Ali Mohamed Gedi a affirmé que le gouvernement somalien allait organiser à partir de mardi le désarmement des milices à Mogadiscio, où il reste encore des combattants islamistes dispersés.

Le gouvernement somalien a aussi demandé le déploiement "le plus vite possible" d'une force de paix mandatée par l'Union africaine (UA). Samedi, il avait appelé à l'aide internationale pour sortir son pays du chaos.

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Je ne pense pas que cela soit comparable : les USA n'ont aucune frontière avec l'Irak que je sache, et ce pays était déjà aux mains de gens crapuleux.

Dans ce cas précis, les islamistes gagnaient de plus en plus de terrain, et ils n'allaient pas tarder à prendre Baioda, la ville où s'est réfugié le gouvernement de transition. Outre un Afghanistan du temps des Talibans bis, cela aurait embrasé la région, en ranimant l'opposition Ethiopie/Erythrée, sans compter que les fous d'Allah ne se seraient certainement pas limité à la Somalie. L'Ethiopie avait donc tout intérêt à les stopper avec leur main-mise total sur le pays.

De toutes façons, c'est fini, ils ont perdu pour l'instant :

Ca ne marchera pas plus qu'en Afghanistan. Au début, prise de la capitale, une victoire qui parait facile. Trop facile. Et cinq ans après , on en est toujours au même point. Même en envoyant les troupes d'élite de l'OTAN. Les nations, ça existe. Un occupant, c'est un occupant. Et l'Islam, c'est l'Islam.

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Ca ne marchera pas plus qu'en Afghanistan. Au début, prise de la capitale, une victoire qui parait facile. Trop facile. Et cinq ans après , on en est toujours au même point.

A voir, peut-être, peut-être pas, en tout cas c'est une opportunité unique pour le gouvernement officiel de transition d'imposer son pouvoir. Bien que des habitants de la capitale manifestent déjà contre la présence étrangère, globalement la population n'a pas l'air contre, le temps est un facteur clé.

Même en envoyant les troupes d'élite de l'OTAN.

L'intervention des troupes de l'ONU fut un véritable fiasco, donc je veux bien te croire.

Les nations, ça existe.

Justement pas dans ce cas-là, c'est d'ailleurs ce qui a fait explosé le pays après la chute du dernier dictateur. Le pays est morcellé par de nombreux clans et rivalités entre elles, ce qui a provoqué la guerre. Car comme tous les anciens pays colonisés, le tracé de ses frontières ne tint nullement compte des différentes ethnies. Une partie s'en sort car elle a intégré justement les structures sociales locales d'un clan, la Somaliland, ancienne partie britannique de la Somalie.

Un occupant, c'est un occupant. Et l'Islam, c'est l'Islam.

On a jamais vu d'occupants qui étaient les bienvenus de toutes façons. Et l'Islam ne s'avoue pas KO, elle reviendra c'est sur.

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http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/6243459.stm

US Somali air strikes 'kill many'

The US has carried out at least two air strikes in southern Somalia against Islamist fighters, who the US believes include members of an al-Qaeda cell.

The targets were reported to have been tracked by aerial reconnaissance and then attacked by a US gunship launched from a US military base in Djibouti.

The US says Somali Islamists sheltered al-Qaeda operatives linked to the 1998 US embassy bombings in East Africa.

The Somali transitional government says many people were killed in the raid.

The air strikes are taking place just a few days after the Union of Islamic Courts, which had taken control of much of central and southern Somalia during the past six months, was routed by soldiers from Ethiopia and Somalia's transitional government.

Location of militias and US Navy patrols

The US accuses the Islamists of having links to al-Qaeda - charges they deny.

'Boy killed'

Witnesses told the BBC Somali service that areas near the town of Afmadow were being bombed on Tuesday.

They report hearing heavy firing in a number of areas and have seen military helicopters flying overhead.

On Monday, the nearby village of Hayo was bombed, with unconfirmed reports of four civilians killed.

"My 4-year-old boy was killed in the strike," Mohamed Mahmud Burale told the BBC from the area.

Afmadow is 250km north of Ras Kamboni, close to the Kenyan border, where Islamist fighters have fled and which Ethiopian and Somali government forces said on Monday they were on the verge of capturing.

The island of Badmado off Ras Kamboni was also hit by air strikes on Monday afternoon.

There has been no official confirmation from the Pentagon that the air strikes took place, but correspondents say a statement is expected within hours.

"So many dead people were lying in the area. We do not know who is who, but the raid was a success," interim government spokesman Abdirahman Dinari told AFP news agency about Monday's raids.

The bombing is the first overt military action by the US in Somalia since 1994, the year after 18 US troops were killed in Mogadishu.

The attack was carried out by an Air Force AC-130, a heavily-armed gunship that has highly effective detection equipment and can work under the cover of darkness.

Credible reports suggest that the Ethiopian air force has set up a base in Kismayo, with two MiG fighters and four helicopter gunships, which may be taking part in the raids.

Al-Qaeda

Somalia's interim President Abdullahi Yusuf backed the US action.

"The US has a right to bombard terrorist suspects who attacked its embassies in Kenya and Tanzania," he said in Mogadishu, a day after entering the city for the first time since the Islamists withdrew.

More than 250 people died in the 1998 attacks in Nairobi and Dar es Salaam, for which al-Qaeda has claimed responsibility.

The US also holds the same cell responsible for attacks on an Israeli aircraft and Israeli-owned hotel in Kenya in 2002, in which 15 people died.

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Article quelque peu succinct mais qui semble aborder l'essentiel des thématiques propres à la Somalie.

Somalie Un pays livré au chaos depuis quinze ans

Pierre Cherruau - Le Monde 04.01.07

Après la chute de Siad Barre en 1991, l'anarchie générée par les luttes de clans a permis aux Tribunaux islamiques de s'imposer en 2006, jusqu'à leur défaite face aux chefs de guerre et à leurs alliés éthiopiens

A partir de la chute du dictateur Siad Barre, le 26 janvier 1991, renversé, après un soulèvement de la capitale, Mogadiscio, par un puissant chef de guerre du clan Hawiye, Mohamed Farah Aïdid, la Somalie a peu à peu sombré dans le chaos.

Née de la fusion de deux territoires sous tutelle coloniale (britannique au nord, italienne au sud), cet Etat présente la particularité d'être un des pays africains à la population la plus homogène : une même ethnie, une langue (le somali) et une religion (l'islam sunnite) communes à tous. Les conflits n'y sont donc ni ethniques ni religieux, mais opposent clans et sous-clans. Ces affiliations vont déterminer les lignes de force politiques, jusqu'au soutien ou au rejet, récemment, des islamistes.

Dès septembre 1991, des combats éclatent, au sud, entre le nouveau régime et des milices restées fidèles à Siyad Barre. Deux mois plus tard, la guerre gagne Mogadiscio. Le Conseil de sécurité des Nations unies vote alors un embargo sur les ventes d'armes. Il aura le plus grand mal à le faire respecter, vu la porosité des frontières (une population somalie y résidant de part et d'autre).

Un cessez-le-feu est signé en mars 1992 entre deux chefs de clan (Ali Mahdi et le général Aïdid). Premier d'une interminable liste, il prévoit des observateurs pour le surveiller et une force de sécurité pour escorter des convois humanitaires. Dans la foulée, le Conseil institue l'Onusom I, une force d'interposition menée par les Etats-Unis. Washington et Paris s'engagent à acheminer l'aide.

Le chaos perdurant, les Américains lancent, en décembre 1992, l'opération « Restore Hope » (« rendre espoir »), qui semble d'abord couronnée de succès. Une conférence de réconciliation est organisée en mars 1993 à Addis-Abeba, capitale de l'Ethiopie. Des institutions de transition sont créées. Le Conseil de sécurité, lui, instaure l'Onusom II. Mais, en mai, le Somaliland fait à nouveau sécession. Depuis, cette région s'autogère dans un calme relatif.

Mais, dans le reste du pays, la situation se dégrade : 24 casques bleus pakistanais sont tués à Mogadiscio. L'Onusom y lance alors une vaste opération de désarmement. Le 13 juin, des casques bleus tirent sur des manifestants. Ils commencent à arrêter des suspects. Les Américains lancent des raids meurtriers sur Mogadiscio.

Dans une capitale où les combats redoublent, des miliciens abattent, en octobre 1993, deux hélicoptères : 18 militaires américains périssent. Leurs dépouilles mortelles sont traînées dans les rues. Ces images feront le tour du monde et inciteront le président Bill Clinton à annoncer le départ des troupes américaines avant le 31 mars 1994. Le mandat de l'Onusom s'achève le 31 mars 1995. Dès lors, la Somalie est livrée à elle-même… et à ses voisins.

L'éclatement du pays, divisé entre des régions contrôlées par des factions qui s'affrontent, se poursuit. Au nord-est, le Puntland s'autoproclame « région autonome » et établit son système de visas. En 2002, une nouvelle conférence de réconciliation nationale est organisée au Kenya voisin. Elle aboutit, en juillet 2003, à un projet de charte prônant le fédéralisme. Les chefs de guerre acceptent la création d'une Assemblée intérimaire.

L'insécurité régnant en Somalie, ce « Parlement de transition », où tous les clans sont représentés, siège à Nairobi, au Kenya. Il désigne un chef de l'Etat (Abdullaï Youssouf Ahmed), lequel nomme un premier ministre (Ali Mohamed Gedi). Ce dernier tentera, en mai 2005, de se rendre à Mogadiscio - il devra fuir la capitale après une tentative d'assassinat.

En février 2006, des chefs de guerre soutenus par les Etats-Unis créent une Alliance pour la restauration de la paix et contre le terrorisme. En mars, des combats éclatent entre ses forces et celles de l'Union des tribunaux islamiques, une formation basée sur les tribunaux religieux existant de longue date. Etonnamment, les milices islamistes l'emportent et reçoivent un accueil triomphal à Mogadiscio.

Hebdomadaire régional de référence, The East African explique ainsi leur succès : « Les fiefs des seigneurs de guerre étaient un enfer. Les femmes y étaient violées en toute impunité. On n'y dispensait ni soins médicaux ni éducation. Mieux organisés, puritains et pratiquant la tolérance zéro à l'égard de la criminalité, les militants de l'Union des tribunaux islamiques ont surfé sur la vague de mécontentements, chassé les seigneurs de guerre et imposé un ordre depuis longtemps disparu. »

Un cessez-le-feu est signé le 22 juin à Khartoum (Soudan). Mais, dès juillet, Hassan Dahir Aweys, porté à la tête des Tribunaux islamiques, appelle à la « guerre sainte » contre l'Ethiopie, qui soutient le gouvernement de transition. Et des chefs islamistes reprennent la vieille revendication de rattachement à leur pays des terres peuplées de Somalis, dans l'Ogaden éthiopien et au nord du Kenya.

Les deux adversaires, islamistes et gouvernement de transition, signeront un nouvel accord le 5 septembre. Mais les combats continuent : Kismayo tombe aux mains des islamistes le 24. Le président somalien est victime d'une tentative d'assassinat. Les Ethiopiens, déjà présents dans la région de Baidoa, annoncent leur entrée en guerre et bombardent, le 25 décembre, l'aéroport de Mogadiscio. En moins d'une semaine, ils prennent le contrôle de Mogadiscio et de Kismayo. Les troupes des Tribunaux ont quitté les lieux sans combattre, annonçant qu'elles allaient désormais se livrer à la guérilla.

Des manifestations hostiles à l'Ethiopie se déroulent à Mogadiscio. Les pays voisins, eux, s'interrogent sur les finalités de l'intervention éthiopienne. The Daily Nation (Nairobi) doute qu'elle vise à lutter contre le terrorisme. « Cette invasion et la défaite des islamistes, écrit-il, n'empêcheront pas les agents d'Al-Qaida d'utiliser à leur guise la Somalie, qui possède une vaste façade maritime que ni l'Ethiopie ni le gouvernement de transition ne peuvent contrôler. »

Pour le quotidien, l'objectif d'Addis-Abeba est d' « assurer sa suprématie régionale ». Mais, estime-t-il, son incursion en Somalie pourrait ressembler à l'invasion américaine en l'Irak. « Les forces éthiopiennes ont les moyens d'infliger des dégâts considérables à la Somalie, mais elles ne parviendront ni à battre les islamistes ni à contrôler le pays. Elles pourraient essuyer de lourdes pertes et se retirer sans avoir réalisé grand-chose. »

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L'insécurité régnant en Somalie…

Phrase rituelle reprise par tous les médias mais qui n'est jamais soutenue par aucun chiffre. Or la question est bien de savoir quelle est le réel degré d'insécurité en Somalie qui vit sans État depuis des années, comparé à l'insécurité des autres pays africains, bien étatisés eux.

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The Economist, 26 April 1999:

Without a government for almost ten years and with little outside assistance, Somalis have not exterminated each other. In various ways, many have been doing quite well, a lot better than might have been expected and better than some Africans whose governments are under the tutelage of western donors, the World Bank and the International Monetary Fund.

The average Somali, self reliant and tough, is probably no worse off than the average Tanzanian or Zambian. Wages for unskilled workers in Hargeisa, the capital of Somaliland, in the north, which now considers itself independent of Somalia, are twice the rate in Nairobi, Kenya’s capital city.

All Somalia’s towns now have a proliferation of telephone companies which charge about $1 a minute to anywhere outside Somalia; local calls are free. The companies consist of a satellite dish, a foreign carrier, and local offices with booths for callers. They pay a small licence fee and taxes to local administrations, but Mr Osman says he can make a healthy profit.

These telephone systems are at the heart of Somalia’s survival and recovery. They have achieved more than millions of dollars of foreign aid could have done. They have enabled traders to make deals across the Gulf of Aden to Arabia, selling Somalia’s livestock. The nomad with a mobile is imminent. And, say Somalis, business does not recognise clans. Lorries, laden with goods and with only token armed protection, move throughout Somalia and eastern Ethiopia. Fruit from the far south is sold in the far north-west, electrical goods landed at Berbera on the Gulf of Aden reach Mogadishu and even get smuggled into Kenya.

More important for ordinary Somalis, the telephones enable them to keep contact with exiles and expatriates. The commonest word you hear in the phone booths is lacag or money. The Somali family network is strong and members living abroad provide for those still at home.

Somalia’s politics are still messy and—in the south—violent, but there is a whiff of peace in the air. After the failed attempts to bring faction leaders together, meetings have been held at local level. The bottom-up approach has worked in several areas, thanks again to Somalia’s exceedingly complex web of clan hierarchies and structures.

But the UN would be ill-advised to try to reconstitute Somalia as a centralised state. Instead, it should encourage its dismembered parts to form reasonably democratic administrations and secure nationwide agreement on common issues such as a central bank, roads, schools and health programmes. Can these be achieved without a central power? Maybe. But the six or seven entities that make up Somalia now should be left autonomous and the boundaries between them as flexible as possible. In time, with good fortune, they may come together in a loose confederation which would suit Somali social structure.

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Phrase rituelle reprise par tous les médias mais qui n'est jamais soutenue par aucun chiffre. Or la question est bien de savoir quelle est le réel degré d'insécurité en Somalie qui vit sans État depuis des années, comparé à l'insécurité des autres pays africains, bien étatisés eux.

Le mieux pour s'en assurer est d'y faire un court séjour touristique.

L'agence "Nouvelles Frontières", est la plus ouvent conseillée.

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Spéciale dédicace à l'Hibernatus :

http://www.thenews.com.pk/daily_detail.asp?id=38646

US air strikes killed over 100 Somalians

MOGADISHU: Clan elders and residents in southern Somalia said on Thursday that about 100 civilians were killed this week in US and Ethiopian air strikes on suspected al-Qaeda targets in the region.

There was no way to independently confirm the toll, and it was unclear if it referred to the same areas hit by at least one US air raid on Monday, and by other attacks believed to have been launched by Ethiopian helicopters. Sheikh Abdullahi Ali Malabon, an elder in the Afmadow area, said 100 bodies had been counted.

We have sent a team to assess the casualties there and they have confirmed more than 100 people killed,” he told AFP by phone from the remote area. “Many others were wounded but we don’t have an exact number.”

Closer to the Kenyan border, between the villages of Afmadow and Dhobley, residents and elders also spoke of at least 100 civilian deaths but stressed they had only yet accounted for 29 bodies, some burned beyond recognition. “I was with a team sent to the bombardment areas near Dhobley to bury the dead, what I have seen was really terrible,” Absuge Mohamed Weli, a Dhobley resident told AFP.

“I counted 29 dead people, some of them burned so they could not be identified, and we have buried them,” he said. “A lot of people were also wounded.” “I have seen more dead bodies in the forest, I recognised some of them and they were local civilians,” Weli said.

“They were killed while keeping their animals. I have also seen animals, most of them cows, dead in villages.” It was not immediately clear if the Dhobley and Afmadow estimates included the same reported deaths.

“We estimate about 100 innocent civilians have been killed,” said Dhobley elder Moalim Adan Osman. “Some are still missing and I think their bodies are somewhere in the forest.”

“The airplanes have bombed large areas and the whole zone is jungle and no one can classify what is inside,” he said. “They have bombed the nomads in the area indiscriminately.” Ethiopia, which has troops in Somalia backing the country’s transitional government, said on Wednesday that Monday’s US strike had not caused any civilian casualties but did not mention raids conducted by Ethiopian forces. Ethiopian Prime Minister Meles Zenawi said the US bombardments instead killed only eight “terrorists” and wounded five, who were then captured by his troops, while another seven of the 20 extremists targeted may have escaped.

But Mohamed Ibrahim Guled, an Afmadow resident, said “a lot” of civilians had been killed by the US raid.

We haven’t seen any al-Qaeda members killed but what we can confirm is that a lot of innocent civilians have been killed by the American warplanes,” he told AFP. “They hit civilian sites and forests where nomads keep animals.”

Dirir Moalim Hussein, a herder, said his wife and two other members of his family were killed as they tried to flee the attacks on their village of Bulo Haji between Dhobley and Afmadow.

“We are really scared,” he said. “We heard bombing and heavy explosions over our village, it was dark and no one could see well. I ran with two children, I don’t know in what direction, but three of my family were killed, including my wife.”

“I have nothing right now,” Hussein said. “I have lost everything, they have bombed my cows and goats, we don’t know what crime we committed and we have been punished for no reason,” Hussein said.

The US has confirmed hitting at least one suspected al-Qaeda position in southern Somalia on Monday but declined to comment on reports of airborne attacks on Tuesday and Wednesday reported by locals.

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Invité jabial

Qu'est-ce que des Canadiens et des Brittaniques foutaient au fin fond de la Somalie? Ca accréditerait plutôt la piste d'une cible terroriste (malgré des pertes civiles) que le contraire, ça. Tu me détrompes?

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  • 2 months later...

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