melodius Posté 26 décembre 2006 Signaler Share Posté 26 décembre 2006 Très bien, j'applaudis. Tant qu'on est encore en 2006, peux-tu m'expliquer le lien logique entre les deux phrases que j'ai pointées ? Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 26 décembre 2006 Signaler Share Posté 26 décembre 2006 Désolé, je n'ai que des rudiments d'économie, je ne connais rien à la sociologie. Bah, il est des lacunes plus graves. Sociologie et astrologie, c'est parfois kif-kif Bourricaud. Lien vers le commentaire
Patrick Smets Posté 26 décembre 2006 Signaler Share Posté 26 décembre 2006 C'est un lien historique dans la construction de la problématique. Rien de plus. Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 26 décembre 2006 Signaler Share Posté 26 décembre 2006 C'est un lien historique dans la construction de la problématique. Rien de plus. Construction sociale, j'imagine ? Lien vers le commentaire
Patrick Smets Posté 26 décembre 2006 Signaler Share Posté 26 décembre 2006 Je vous signale quand même au passage que ce dont il est question, c'est de la construction d'une théorie scientifique de l'utilité des traditions. A priori, ca devrait vous plaire. Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 26 décembre 2006 Signaler Share Posté 26 décembre 2006 Je vous signale quand même au passage que ce dont il est question, c'est de la construction d'une théorie scientifique de l'utilité des traditions.A priori, ca devrait vous plaire. Honnêtement, je cherche le rapport. Je dois être con, probablement. Lien vers le commentaire
Invité jabial Posté 26 décembre 2006 Signaler Share Posté 26 décembre 2006 "Heureux les faibles d'esprit", ce n'est pas à Noël… Sauf erreur de ma part, la traduction correcte est "heureux les pauvres en esprit", c'est-à-dire non pas ceux qui n'ont pas d'esprit, mais ceux qui se considèrent comme pauvres. Cette pauvreté ne renvoie pas à un état de richesse matériel réel ou imaginaire mais à une nécessaire humilité du croyant devant le Créateur. Lien vers le commentaire
Patrick Smets Posté 26 décembre 2006 Signaler Share Posté 26 décembre 2006 Honnêtement, je cherche le rapport. Je dois être con, probablement. Non, simplement, tu arrives avec l'intention de te battre et ca obscurcit ta compréhension de ce que je dis. Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 26 décembre 2006 Signaler Share Posté 26 décembre 2006 Sauf erreur de ma part, la traduction correcte est "heureux les pauvres en esprit", c'est-à-dire non pas ceux qui n'ont pas d'esprit, mais ceux qui se considèrent comme pauvres. Cette pauvreté ne renvoie pas à un état de richesse matériel réel ou imaginaire mais à une nécessaire humilité du croyant devant le Créateur. Beati pauperes spiritu, en effet - spiritu étant un cas ablatif. Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 26 décembre 2006 Signaler Share Posté 26 décembre 2006 Non, simplement, tu arrives avec l'intention de te battre et ca obscurcit ta compréhension de ce que je dis. Détrompe-toi, j'ai lu ton texte le jour où tu l'as posté, mais je dois avouer n'y avoir pas trouvé de lien logique avec la question des traditions. Lien vers le commentaire
Patrick Smets Posté 26 décembre 2006 Signaler Share Posté 26 décembre 2006 Détrompe-toi, j'ai lu ton texte le jour où tu l'as posté, mais je dois avouer n'y avoir pas trouvé de lien logique avec la question des traditions. Encore une fois, la théorie que j'appelle de mes voeux n'existe pas. Et je n'ai donc pas de réponse définitive à te donner. Disons que la question des traditions va s'inscrire dans ce questionnement là C'est parce que le monde dans lequel on évolue aujourd'hui est identique à celui d'hier que l'on peut développer une action efficace. Impossible de prendre le bus pour ce rendre au travail si les horaires et les trajets varient aléatoirement tous les jours. Impossible de faire ses courses si les magasins n'ont pas d'horaire. Bref, pour que je puisse développer une action efficace, il faut que les autres agissent comme ils ont toujours agi, et inversément Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 26 décembre 2006 Signaler Share Posté 26 décembre 2006 Encore une fois, la théorie que j'appelle de mes voeux n'existe pas. Et je n'ai donc pas de réponse définitive à te donner. Disons que la question des traditions va s'inscrire dans ce questionnement là Je crois qu'il y a un malentendu, dans la mesure où tu t'intéresses ici à la prévisibilité de certains comportements, tandis que le propos de Melo et le mien se concentrent sur la question des valeurs à préserver pour qu'une société libre puisse exister, se développer et perdurer. Lien vers le commentaire
Patrick Smets Posté 26 décembre 2006 Signaler Share Posté 26 décembre 2006 J'ai pris les comportements parce que c'est ce qui est le plus évident, mais le raisonnement vaut aussi probablement pour toutes les normes sociales. Lien vers le commentaire
Leepose Posté 26 décembre 2006 Auteur Signaler Share Posté 26 décembre 2006 Mince, j'ai cru un instant que quelqu'un s'intéressait a la question que je pose sur la dynamique du progrès… Lien vers le commentaire
toccata Posté 26 décembre 2006 Signaler Share Posté 26 décembre 2006 Mince, j'ai cru un instant que quelqu'un s'intéressait a la question que je pose sur la dynamique du progrès… La voiture électrique est-elle un progrès? La voiture électrique n'a pas connu le XXème siècle ou presque. Aux prémices du XXème siècle, le quart de la production automobile aux US était électrique. Mais c'est un long dimanche jusqu'à l'orée du XXIème siècle et un intérêt pour la motorisation hybride suivi d'un intérêt de plus en plus poussé pour les prototypes 100% électriques (Dassault, Bolloré, Venturi). Voilà, je ne crois pas à l'effet cliquet. Ou seulement sous l'angle qu'il faut une génération pour s'approprier de manière naturelle une technologie. La dynamique du progrès est chaotique. Cela étant, pour qu'il y ait un progrès, il faut présenter une amélioration (acceptée ou non, cela fait parti du chaos). Donc l'augmentation du progrès est atteint par le dynamisme des entreprenneurs (et j'y associe les chercheurs dont le métier est d'entreprendre pour améliorer la connaissance!). Mais par "dynamique du progrès", faut-il comprendre une explication sur les mécanismes du progrès ou bien l'établissement d'un modèle pour simuler le cycle de vie d'un progrès? Lien vers le commentaire
Etienne Posté 26 décembre 2006 Signaler Share Posté 26 décembre 2006 Tout cela me semble fort séduisant : l'idée centrale est de remarquer qu'il doit nécessairement exister une continuité des comportements sociaux, une structure localement stable pour que la réalité sociale soit "intelligible" pour les acteurs et qu'ils puissent y agir. Néanmoins, tu expliques là les raisons qui font qu'une telle structure temporellement rigide existe, et non les contraintes qui pèsent sur elle. Il y a des raisons "évidentes" qui fait qu'à très court terme, les normes doivent être stables, eu égard au coût d'acquisition de l'information (par exemple, le fait que les horaires du bus ne doivent pas changer chaque jour), mais ce n'est plus vrai à plus long terme, et je ne vois pas pourquoi ça devrait être vrai dans la structure des relations sociales et professionnelles, qui, elle, se forme sur une période assez longue. Lien vers le commentaire
Rincevent Posté 27 décembre 2006 Signaler Share Posté 27 décembre 2006 Je manque d'inspiration, donc je vais sortir mon joker : et si tu définissais ce que tu entends par progrès ? Bon, plus sérieusement, quel genre de progrès ? Progrès technique, progrès scientifique, progrès des connaissances, progrès dans la liberté, progrès moral, progrès spirituel… ? Lien vers le commentaire
Leepose Posté 27 décembre 2006 Auteur Signaler Share Posté 27 décembre 2006 Clairement, je parle du progès économique et du fait que qu'il s'accompagne (systématiquement?) d'une forme de progrès social. Pas forcément au sens socialiste de "progrès social", mais au sens communément admis. Se déplacer en tramway plutot qu'a dos de chameau est un progrès par exemple, c'est objectivement plus rapide et plus commode. Je parle de progrès au sens de mon ex-prof Gilbert abraham Frois (Paris X Nanterre), qui rapelle opportunément dans l'intro de son livre Dynamiques économiques que le progrès, ou plutot la croissance, est intimement lié au capitalisme, et que ca serait un contre-sens complet de penser qu'il a toujours existé de façon linéaire dans l'histoire de l'humanité. Bref, le progrès économique s'accompagne de changements sociaux majeurs, pas tous positifs, mais c'est de cette évolution dans son ensemble que je parle. Et le progrès lui meme étant quelque chose d'assez nouveau pour l'humanité, on pourrait aussi s'interroger sur notre "conscience du progrès" qui est encore plus récente. L'etre humain étant un etre pensant… Cette conscience du progrès a sans doute joué un role en Mai 68 par exemple. Lien vers le commentaire
melodius Posté 27 décembre 2006 Signaler Share Posté 27 décembre 2006 Sauf erreur de ma part, la traduction correcte est "heureux les pauvres en esprit", c'est-à-dire non pas ceux qui n'ont pas d'esprit, mais ceux qui se considèrent comme pauvres. Cette pauvreté ne renvoie pas à un état de richesse matériel réel ou imaginaire mais à une nécessaire humilité du croyant devant le Créateur. Chûûût ! Toi tu sais mais lui pas. Lien vers le commentaire
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