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Pourquoi Les états Marxistes Ont-ils été Si Criminels?


Domi

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Si les Etats ayant adopté une politique marxiste ont été si criminels:

- est-ce en raison des dérives qu'impose toute organisation socialiste de la société, quel que soit son fondement idéologique car elle concentre un grand nombre de pouvoir en des mains peu nombreuses?

- est-ce en raison de l'idéologie elle-même qui incite à la violence?

Selon moi, le problème est avant tout idéologique. C'est en tout cas ce que l'on peut retenir de l'histoire. La violence des communistes a commencé dès qu'ils ont eu une part de pouvoir. C'est donc qu'ils étaient violents avant cela. C'est le cas pour Lénine, Trotsky, Mao. Il n'y pas eu une longue dérive vers plus de violence.

En comparaison, la violence des démocraties libérales me parait davantage liée au système politique mis en place qu'à l'idéologie.

Il y a une différence fondamentale qui est que le système institutionnel n'est pas censé garantir le maintien de l'idéologie. C'est le vote qui décide du résultat des élections et celui-ci peut-être plus ou moins socialiste, libéral, nationaliste, etc. Dans les Etats Marxistes tout est fait pour garantir l'application du Marxisme.

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Invité jabial

Lisez marx et vous verrez tout de suite où est le problème. Pour Marx, vivre du commerce c'est agresser les gens, tous ceux qui le font sont des ordures et il faut absolument réprimer ce crime. Quand on ajoute à ça son interprétation des modalité de la révolution, son soutien ouvert à la dictature et son discours sur les juifs ("quel est le dieu profane du juif? l'argent!" - on se croirait en Allemagne en 1933) on a le manuel du parfait petit internazi.

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Il se trouve que la pratique communiste du pouvoir se singularise par la criminalisation du désaccord idéologique : toute personne en désaccord idéologique sera perçue comme criminelle et sera traitée (et punie) en conséquence.

Je vois une origine principale à ce type de pratique : le système explicatif historique global, dont s'est doté le communisme à travers les travaux de Marx. Ce système cherche à révéler les rouages du fonctionnement social, en prétendant que la réalité sociale est déterminée par les structures sociales et que les discours politiques et idéologiques ne sont que le reflet de ces conditions sociales. A partir du moment où l'on accepte cette théorie, on comprend que les communistes veulent substituer à cet ordre largement inconscient - qui permettrait au système social de perdurer - une nouvelle organisation qui, elle, serait consciente et issue de la volonté humaine. Non seulement cette rupture fait percevoir aux communistes qu'ils adhérent à un paradigme différent, qu'ils participent d'un progrès, mais, à partir du moment où tous les hommes doivent savoir - grace à la théorie communiste - que leurs discours anciens sont en réalité des faux-semblants, il n'est plus possible pour eux de les adopter qu'en pleine connaissance de cause - et donc, avec une intention de malveillance.

Ainsi, ce système global abolit les fondements du droit, la distinction qu'il existe entre droit et morale, et fait que toute personne qui adopte des positions politiques considérées comme rétrogrades ne peut le faire que par volonté de nuisance.

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Si les Etats ayant adopté une politique marxiste ont été si criminels:

- est-ce en raison des dérives qu'impose toute organisation socialiste de la société, quel que soit son fondement idéologique car elle concentre un grand nombre de pouvoir en des mains peu nombreuses?

- est-ce en raison de l'idéologie elle-même qui incite à la violence?

Selon moi, le problème est avant tout idéologique. C'est en tout cas ce que l'on peut retenir de l'histoire. La violence des communistes a commencé dès qu'ils ont eu une part de pouvoir. C'est donc qu'ils étaient violents avant cela. C'est le cas pour Lénine, Trotsky, Mao. Il n'y pas eu une longue dérive vers plus de violence.

En comparaison, la violence des démocraties libérales me parait davantage liée au système politique mis en place qu'à l'idéologie.

Il y a une différence fondamentale qui est que le système institutionnel n'est pas censé garantir le maintien de l'idéologie. C'est le vote qui décide du résultat des élections et celui-ci peut-être plus ou moins socialiste, libéral, nationaliste, etc. Dans les Etats Marxistes tout est fait pour garantir l'application du Marxisme.

Tu as raison il y a une réelle violence chez les marxistes et cela est toujours vrai. Ils n'ont pas de respects pour l'autre, ils sont froids et prétendent que leurs théories sont issues d'une réflexion intellectuelle et non de la considération de la misère. ils refusent d'avoir ce qu'on peut appeler de la sensibilité à l'égard des autres, bref d'avoir un coeur…Cela en fait des criminels potentiels en effet.

C'est ahurissant comme les textes de Marx manquent d'humanité et rappellent le froid de la Sibérie.

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Peut-être que ce que Glace retient avant de Marx c'est la redistribution égalitaire des revenus et non l'ensemble du système de pensée?

Sinon, je suis tout à fait d'accord avec Etienne (excellente analyse!).

J'ajoute qu'il n'est pas étonnant qu'une analyse fausse de la société engendre de la violence car les défauts qui ont permis à une personne de faire sienne une analyse fausse seront aussi ceux qui favoriseront chez elle la violence.

Je pense enfin que chez les Marxistes ce n'est pas la violence qui s'explique par l'objectif de la société sans classe mais l'inverse.

Etant violent au départ, mais ayant du mal à l'admettre, le marxiste va se donner des justifications politiques ou morales de l'être.

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En vertu de quoi, tu te dis sans trop de gêne marxiste… je suis perplexe :icon_up:

Je suis marxiste en tant que je pense qu'il a bien décrit l'organisation de la société c'est à dire une société comprenant deux grandes classes, les exploitants et les exploités (avec tout ce qui va avec pour maintenir un tel systeme).

Je suis marxiste et libéral en tant que j'estime qu'il faut libérer le prolétariat de l'oppression qu'il subit. Pour moi un libéral et un marxiste se rejoignent sur ce point. (un libéral ne pouvant admettre qu'un individu soit privé de liberté.) Nous avons discuté deja du désaccord qu'il y a entre nous, moi pensant que le prolétariat est maintenu en état d'esclavage et d'autres pensant l'inverse.

Pour info je me rendais par le passé sur le forum des marxistes (http://fmr.cjb.net/) mais je n'y vais plus pour les raisons suivantes :

- ils critiquent les bourgeois, mais se comportent comme des bourgeois dans les débats et ne cherchent qu'à humilier leur interlocuteur

- ils ont osé s'interroger sur la posibilité de laisser venir s'exprimer des "stal" (staliniens) sur leur forum!!!! Bref ils se sont demandes s'ils pouvaient laisser venir s'exprimer des supots du plus grand criminel de l'humanité.

- beaucoup d'entre eux sont pour une révolution violente et impossée à tous. Le fait qu'ils refoulent leur sentimentalisme (qu'ils s'interdisent de dire et de penser "qd je vois un pauvre ca me fait de la peine) me fait tres peur et me laisse penser qu'ils seraient prets, en certaines circonstances, à massacrer des bourgeois, à répandre de véritables bains de sang.

- pour ce qui est de la LCR, ils acceptent l'idée que Besancenot puisse vouloir s'allier avec le PC lequel PC authentique soutien à Staline n'a meme pas pris la peine de changer de nom!!!

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Si les Etats ayant adopté une politique marxiste ont été si criminels:

- est-ce en raison des dérives qu'impose toute organisation socialiste de la société, quel que soit son fondement idéologique car elle concentre un grand nombre de pouvoir en des mains peu nombreuses?

- est-ce en raison de l'idéologie elle-même qui incite à la violence?

Selon moi, le problème est avant tout idéologique. C'est en tout cas ce que l'on peut retenir de l'histoire. La violence des communistes a commencé dès qu'ils ont eu une part de pouvoir. C'est donc qu'ils étaient violents avant cela. C'est le cas pour Lénine, Trotsky, Mao. Il n'y pas eu une longue dérive vers plus de violence.

En comparaison, la violence des démocraties libérales me parait davantage liée au système politique mis en place qu'à l'idéologie.

Il y a une différence fondamentale qui est que le système institutionnel n'est pas censé garantir le maintien de l'idéologie. C'est le vote qui décide du résultat des élections et celui-ci peut-être plus ou moins socialiste, libéral, nationaliste, etc. Dans les Etats Marxistes tout est fait pour garantir l'application du Marxisme.

C'est clairement une dérive du système politique. Cette dérive est inévitable avec le socialisme et le communisme. Ces idéologies prônent une intervention de l'Etat pour réduire les inégalités. Mais ce faisant elles justifient l'utilisation de la Loi à cette fin. Mais rapidement, le but de la Loi n'est plus la protection de la liberté individuelle et de la propriété, mais imposer autoritairement l'organisation de la société. Et le respect de la liberté individuelle et l'organisation autoritaire de la société sont incompatibles.

Il faut remarquer que l'esprit "socialiste" est très présent dans notre société. L'actuel gouvernement lui-même abuse de légifération pour tenter ici la lutte contre la délinquance ou là le protectionnisme patriotique.

De plus, même des libéraux reconnaissent, à travers l'utilitarisme, le besoin d'intervention de l'Etat dans la société. Mais l'utilitarisme reconnait privilégier l'intérêt collectif au détriment de l'intérêt individuel. Or dans le socialisme et le communisme c'est au nom de l'intérêt individuel qu'on impose l'intérêt collectif…Dans un cas on a conscience de ce qu'on perd, dans l'autre non.

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Si les Etats ayant adopté une politique marxiste ont été si criminels:

- est-ce en raison des dérives qu'impose toute organisation socialiste de la société, quel que soit son fondement idéologique car elle concentre un grand nombre de pouvoir en des mains peu nombreuses?

- est-ce en raison de l'idéologie elle-même qui incite à la violence?

Selon moi, le problème est avant tout idéologique. C'est en tout cas ce que l'on peut retenir de l'histoire. La violence des communistes a commencé dès qu'ils ont eu une part de pouvoir. C'est donc qu'ils étaient violents avant cela. C'est le cas pour Lénine, Trotsky, Mao. Il n'y pas eu une longue dérive vers plus de violence.

En comparaison, la violence des démocraties libérales me parait davantage liée au système politique mis en place qu'à l'idéologie.

Il y a une différence fondamentale qui est que le système institutionnel n'est pas censé garantir le maintien de l'idéologie. C'est le vote qui décide du résultat des élections et celui-ci peut-être plus ou moins socialiste, libéral, nationaliste, etc. Dans les Etats Marxistes tout est fait pour garantir l'application du Marxisme.

Je croit (désolé pour mon simplisme) qu'il y a la base des idées socialo-communistes une dérive qui est la négation du droit de propriété, l'individu s'effaçant derrière le groupe.

Ainsi dans cette logique, je n'ai pas à respecter la vie de un tel. Au nom du groupe nous pouvons choisir de lui hotter sa vie (de la même façon que j'aurai pu lui hotter des bénéfices ou une partie d'un héritage peu importe).

Si c'est le groupe qui prime alors peu importe la souffrance des individus pourvus que le groupe ai l'impression d'aller mieux.

Le deuxième élément est celui de la vision quasi messianique qu'on les socialo-communistes de leur idéologie. Pour un petit peu plagier les évangiles je dirait qu'ils croient que le communisme est "le chemin, la vérité et la vie" et que le bonheur ne viens que par eux. Toute personne s'opposant donc à leur idéologie ne peut être que mauvaise vu que eux sont bons et veulent le bonheur.

Il est n'est donc pas choquant pour eux d'éliminer ce qui fait obstacle au bonheur. D'autant plus que leur vision matérialiste nie tout sacré, la vie n'est donc pas sacré. Alors que dans certaines cultures où la vie est sacré (par exemple prenons les indiens L'Amérique du nord) hotter la vie est considéré comme sacrilège donc.

Tout ces arguments ne sont que des "impressions" que j'ai eu au contact de communistes, ce n'est pas une recherche intello. Mais parfois les impressions peuvent être justes

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C'est clairement une dérive du système politique. Cette dérive est inévitable avec le socialisme et le communisme.

Les communistes marxistes et les socialistes (au sens originel du terme) s'inscrivent explicitement en rupture avec le système de démocratie libérale. Le danger le plus important pour la liberté est d'une nature différente en ce qui concerne les régimes sociaux-démocrates et assimilés.

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Je suis marxiste et libéral en tant que j'estime qu'il faut libérer le prolétariat de l'oppression qu'il subit. Pour moi un libéral et un marxiste se rejoignent sur ce point. (un libéral ne pouvant admettre qu'un individu soit privé de liberté.)

Les libéraux ne pensent pas en terme de classe, le prolétariat n'existe donc pas. Seule ta phrase entre parenthéses est exacte quoique "privé de liberté" soit très évasif)

Il est clair que des pratiques interventionnistes des gouvernements sociaux-démocrates rapprochent le système de démocratie libérale du point de rupture recherché par le communisme, mais, s'ils sont fidèles à la social-démocratie, jamais les sociaux-démocrates ne le franchiront.

J'aimerais être aussi optimiste que toi…

Edit:Tiens, tu as changé ton texte :icon_up:

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Les libéraux ne pensent pas en terme de classe, le prolétariat n'existe donc pas. Seule ta phrase entre parenthéses est exacte quoique "privé de liberté" soit très évasif)

J'aimerais être aussi optimiste que toi…

Edit:Tiens, tu as changé ton texte :icon_up:

En quoi le principe de la liberté individuelle empeche-t-il de considerer qu'il y a des classes?

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Déja les marxistes considèrent les rapports économiques notamment dans l'entreprise comme un rapport de force dominant/dominé alors que le libéralisme tend à croire que ce sont des hommes libres qui consentent librement à s'engager par contrat. Pour moi il y a une différence entre la contractualisassions libre des choses ou une vision faite de rapports de forces. Le système de classe est souvent lié à cette notion de lutte et aussi mets de coté l'individu.

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Invité jabial

Rothbard te dira que les classes ne sont pas telle qu'on croit, les exploiteurs étant ceux qui disposent du pouvoir politique et les exploités, les autres quelque soit leur capital.

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J'aimerais être aussi optimiste que toi…

Edit:Tiens, tu as changé ton texte :doigt:

J'ai changé mon texte avant que tu ne répondes, parce que je m'étais très mal exprimé et, en plus, ce que je dis est faux pour une bonne partie des sociaux-démocrates, qui le sont souvent par défaut - ceux qui sont enclins à déclarer que "le communisme, c'est bien et juste mais pas applicable". Enfin, je remarque que tu es vraiment très méchant parce que ta citation est tout de même une troncature de mon message qui n'était pourtant pas bien long. :icon_up:

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Selon moi c'est justement parce qu'ils ne sont pas Marxistes. D'ailleurs aucun état n'as jamais été marxiste à proprement parlé. Beaucoup s'en sont réclamés sans vraiment savoir ce que ça voulait dire …

La société communiste selon Marx ne peut venir qu'aprés la création d'une société bourgeoise, pour qu'il y ait une classe de prolétaire qui se révolte et instaure une dictature, élimine le système de classe et que la société communiste s'impose donc d'elle même dans une société sans classe.

Or tous les régimes communistes jusqu'à aujourd'hui n'ont pas compris cela, n'ont pas attendu l'avènement de la classe bourgeoise et ont donc essayé de façonner un système par la force en se rapprochant de ce qu'ils avaient vaguement compris de Marx …

J'espère avoir été clair pour mon premier message

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Enfin, je remarque que tu es vraiment très méchant parce que ta citation est tout de même une troncature de mon message qui n'était pourtant pas bien long. :icon_up:

Je t'ai tronqué comme tu avais fait jadis une copie d'une erreur de ma part dans mon résumé sur la conf' de Salin, je ne t'ai pas oublié :doigt: !

Or tous les régimes communistes jusqu'à aujourd'hui n'ont pas compris cela, n'ont pas attendu l'avènement de la classe bourgeoise et ont donc essayé de façonner un système par la force en se rapprochant de ce qu'ils avaient vaguement compris de Marx …

Justement, c'est toute l'arnaque des néo-marxistes, ils jouent sur l'aspect temporel.

Comment définir le moment exact où se produit l'avênement de la société bourgeoise? Quand est-ce que l'on peut considèrer le capitalisme comme "parvenu à son stade ultime"?

Les communistes de tout rang ont arbitrairement décidé de déclencher la révolution immédiatement, chacun considérant le moment propice, simplement parceque ce moment n'existe pas, c'est une illusion qui nécessite la subjectivité de l'observateur pour être.

Ensuite le schéma marxiste a été parfaitement conduit par tous et s'il n'a pas atteint son terme (la liberation des hommes et la création de l'homme nouveau) c'est simplement parcequ'il s'est heurté à ce que Marx avait justement rejeté, soit l'individu qu'il a fallu en permanence mettre dans le droit chemin. D'où le virement vers le totalitarisme, sans cesse plus nécesaire au fur et à mesure de l'augmentation de la résistance individuelle aux "choix" du parti.

L'excuse temporelle n'est donc pas valable puisque le stade de déclenchement révolutionnaire ne sera jamais optimum pour le puriste du Capital, l'excuse de l'échec peut donc revenir perpétuellement.

A cela je rajouterais que quelque soit le stade de développement du capitalisme, le marxisme restera une utopie car il n'est pas compatible avec la nature humaine qui est liberté (entendue comme moyen et non comme fin unique comme chez Marx) et recherche d'intérêt.

Enfin, la connaissance de Marx était très poussée chez certains communistes comme Lénine ou Polpot. L'application concrête donna exactement les mêmes résultats assassins que pour les moins "instruits".

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Justement, c'est toute l'arnaque des néo-marxistes, ils jouent sur l'aspect temporel.

Comment définir le moment exact où se produit l'avênement de la société bourgeoise? Quand est-ce que l'on peut considèrer le capitalisme comme "parvenu à son stade ultime"?

Les communistes de tout rang ont arbitrairement décidé de déclencher la révolution immédiatement, chacun considérant le moment propice, simplement parceque ce moment n'existe pas (1) , c'est une illusion qui nécessite la subjectivité de l'observateur pour être.

Ensuite le schéma marxiste a été parfaitement conduit par tous (2)

1) On est bien d'accord, le point de rupture de Marx n'est que théorique, les dirigeants communistes ont donc été obligé de créer cette masse prolétarienne exploité : ce qu'ils ont pas mal réussi dans l'ensemble

2) La par contre je ne suis pas vraiment d'accord, je ne me prononcerai que sur la Russie (les autres je ne connais pas trop) : la Révolution d'Octobre était une révolution bourgeoise, le schéma n'était donc pas vraiment respecté à l'origine

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Déja les marxistes considèrent les rapports économiques notamment dans l'entreprise comme un rapport de force dominant/dominé alors que le libéralisme tend à croire que ce sont des hommes libres qui consentent librement à s'engager par contrat. Pour moi il y a une différence entre la contractualisassions libre des choses ou une vision faite de rapports de forces. Le système de classe est souvent lié à cette notion de lutte et aussi mets de coté l'individu.

En définitive l'ouvrier qui fabrique une porshe et rentre le soir en 4l chez lui a librement accepté cette situation dans un contrat librement négocié?

Vraiment je n'en suis pas convaincu, seul un conditionnement bien mené, une menace bien présente (chomage etc…) peut conduire à une telle situation.

Mais sinon bien sur je suis tout à fait pour cette le principe de la "contratualisation libre des choses". Seulement cela n'existe nul part dans le monde et la majorité des libéraux exposent que c'estl'état qui en est responsable. J'ajoute une chose par rapport à cette vision des choses qui me convient parfaitement, j'ajoute que cet état est au service de cette classe d'exploitants.

Quelques uns d'entre vous ont bien voulu répondre que la lutte des classes n'existait mais alors il faut qu'ils abandonnent aussitot leurs critiques contre l'état qui à l'évidence est un groupement humain, bref une classe d'hommes.

Bref je veux bien qu'on ne partage pas la description marxiste du monde (exploitants / exploités) mais je conteste le discours selon lequel un libéral, d'un point de vue théorique, ne pourrait adhérer à une telle vision de l'organisation du monde. D'ailleurs ca reviendrait à dire que le libéralisme pourrait empécher par le fait meme de sa philosophie de percevoir des réalites, comme à une époque lé christianisme interdisait de penser que Gallilée avait raison, puisque si la description de Marx est réelle il n'a alors pas le droit de la percevoir comme telle.

Je t'ai tronqué comme tu avais fait jadis une copie d'une erreur de ma part dans mon résumé sur la conf' de Salin, je ne t'ai pas oublié :icon_up: !

Justement, c'est toute l'arnaque des néo-marxistes, ils jouent sur l'aspect temporel.

Comment définir le moment exact où se produit l'avênement de la société bourgeoise? Quand est-ce que l'on peut considèrer le capitalisme comme "parvenu à son stade ultime"?

Les communistes de tout rang ont arbitrairement décidé de déclencher la révolution immédiatement, chacun considérant le moment propice, simplement parceque ce moment n'existe pas, c'est une illusion qui nécessite la subjectivité de l'observateur pour être.

Ensuite le schéma marxiste a été parfaitement conduit par tous et s'il n'a pas atteint son terme (la liberation des hommes et la création de l'homme nouveau) c'est simplement parcequ'il s'est heurté à ce que Marx avait justement rejeté, soit l'individu qu'il a fallu en permanence mettre dans le droit chemin. D'où le virement vers le totalitarisme, sans cesse plus nécesaire au fur et à mesure de l'augmentation de la résistance individuelle aux "choix" du parti.

L'excuse temporelle n'est donc pas valable puisque le stade de déclenchement révolutionnaire ne sera jamais optimum pour le puriste du Capital, l'excuse de l'échec peut donc revenir perpétuellement.

A cela je rajouterais que quelque soit le stade de développement du capitalisme, le marxisme restera une utopie car il n'est pas compatible avec la nature humaine qui est liberté (entendue comme moyen et non comme fin unique comme chez Marx) et recherche d'intérêt.

Enfin, la connaissance de Marx était très poussée chez certains communistes comme Lénine ou Polpot. L'application concrête donna exactement les mêmes résultats assassins que pour les moins "instruits".

Je suis entierement d'accord c'est pourquoi j'ai deja exprime que la condition meme de la réussite du marxisme c'était que ce dernier soit librement choisi par tous les individus.

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En définitive l'ouvrier qui fabrique une porshe et rentre le soir en 4l chez lui a librement accepté cette situation dans un contrat librement négocié?

Bullshit. Un ouvrier qui fabrique toute la journée de l'aspirine n'a pas droit aux 20 kilos qu'il a contribué à fabriquer, parce qu'il s'en contretape ! C'est plus d'aspirine qu'il n'en consommera dans toute sa vie. Quant à l'ouvrier qui fabrique une voiture, il aura du mal à réclamer la propriété des 5 boulons qu'il a vissé (et même pas produits). Un contrat de travail, ça suppose que l'on renonce à voler le produit de son travail, contre une juste rétribution qu'on appelle salaire. Si tu n'es pas d'accord, rien ne t'oblige à devenir salarié. Mais ne plaque pas des idées préconçues et absconses sur une réalité que des millions de gens acceptent librement.

Vraiment je n'en suis pas convaincu, seul un conditionnement bien mené, une menace bien présente (chomage etc…) peut conduire à une telle situation.

Donc si j'ai bien compris, tout ouvrier est un crétin lobotomisé ? Je savais que les marxistes méprisaient les pauvres, mais alors là… :icon_up:

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Vraiment je n'en suis pas convaincu, seul un conditionnement bien mené, une menace bien présente (chomage etc…) peut conduire à une telle situation.

Mais sinon bien sur je suis tout à fait pour cette le principe de la "contratualisation libre des choses". Seulement cela n'existe nul part dans le monde et la majorité des libéraux exposent que c'estl'état qui en est responsable. J'ajoute une chose par rapport à cette vision des choses qui me convient parfaitement, j'ajoute que cet état est au service de cette classe d'exploitants.

Le salariat est une situation moins risqué que l'entreprenariat que ça te plaise où non. C'est pour cela que beaucoup de gens ne veulent pas être autonome en créant leur entreprise mais préfère louer leur savoir faire à un entrepreneur qui n'a pas le temps et la capacité de tout faire.

L'entrepreneur n'a jamais obligé personne à venir dans son entreprise (contrairement au travail forcé qui existe dans certains pays communistes :icon_up: ).

Le chromage est une situation où une personne ne gagne rien parce qu'elle ne produit rien, ce qui me semble logique. Mais pourquoi serait elle obligé de compter sur quelqu'un d'autre (un patron) pour produire ? C'est bien un choix que d'être salarié et non une contrainte.

Moi même je gagne très peu d'argent alors les arguments de victimisation du salarié; à deux balle, désolé mais sa passe pas chez moi, ok ? Si je suis salarié c'est parce que je veut pas prendre le risque d'être entrepreneur. Il n'y a pas à se victimiser. Les entreprises associatives existent dans ce pays alors si être salarié d'un patron ne conviens pas pourquoi tout le monde ne crée pas des entreprises associatives ? Parce que c'est plus confortable de se contenter de faire son boulot; au lieu d'en plus de faire un boulot devoir gérer un capital. On veut bien partager les profits mais surtout pas partager les risques !!!!!! :doigt:

Dans la mesure en plus où j'ai le droit de me regrouper avec d'autre personnes dans un syndicat (bien qu'il y ai un monopoles honteux des syndicats en France :warez:), qui me permet de faire pression sur le patron pour augmenter les salaires dans une juste mesure etc …. je ne voit pas où est le problème. En plus le tribunal des prud'homme est largement favorable aux salariés en général ! Et pour le coup l'histoire du salarié pauvre victime se relativise aussi sec.

Les communistes sont des enfants qui veulent les droits sans les devoirs, les avantages sans les responsabilités, les récompense sans les risques. De plus si les conditions de travails sont nulles dans certaines entreprises pourquoi ne se poserait on pas aussi la question de la compétence des syndicats dans l'histoire ? Les syndicats sont ils vraiment compétents et arrivent ils vraiment a se mettre au service des salariés ????? La responsabilité patronale est sans cesse mis en cause mais quid de la responsabilité syndicale (en supposant qu'il y en ai une).

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Je suis entierement d'accord c'est pourquoi j'ai deja exprime que la condition meme de la réussite du marxisme c'était que ce dernier soit librement choisi par tous les individus.

Et comme c'est impossible, le marxisme ne peut réussir. cqfd.

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Vraiment je n'en suis pas convaincu, seul un conditionnement bien mené, une menace bien présente (chomage etc…) peut conduire à une telle situation.

Ne pas travailler, ne pas échanger, c'est s'astreindre à gagner son argent par le vol ou à se laisser mourrir de faim. Ce n'est pas une menace, c'est ce qu'on appelle la vie, enfin la société humaine, car les autres formes de vies ne s'embêtent pas de tous ces détails. Cela t'es enviable peut-être ?

Enfin il est vrai que le chômage est une menace, dans le sens où il peut conduire assez fréquement à l'assistanat (dont les rentes sont le vol). L'Etat est de manière générale une entrave à la liberté de travail et donc de vivre.

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Je t'ai tronqué comme tu avais fait jadis une copie d'une erreur de ma part dans mon résumé sur la conf' de Salin, je ne t'ai pas oublié :icon_up: !

J'étais sûr que tu allais me répondre ça. Oeil pour oeil, dent pour dent, troncage pour troncage. :doigt:

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