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Ma définition est tout ce qu'il y a de plus générale.

partons d'une situation où l'on se trouve en anarchie (je sais bien que ça va poser un petit problème logique mais passons), d'une part il faut voir si on parle de monopole de fait ou de monopole légal, j'imagine que le monopole de fait est acceptable (mais improbable) le monopole légal n'a lui pas de sens, il faut alors peut être voir les choses concrètement c'est à dire est ce qu'un individu a les moyens de faire appel à un tribunal privé, à priori il peut lui même s'instituer tribunal privé donc la réponse est toujours oui mais cela n'a pas grande importance puisque ce qui compte c'est que le droit soit appliqué donc au final c'est la milice privée qui applique le droit qui importe, donc on est en anarcapie quand il existe la possibilité de recourir à des milices?

edit:après réflexion c'est une définition qui me plait, on sort alors de l'anarcapie lorsqu'une milice a réussi à monopoliser un territoire. mais je vais encore y réfléchir pour voir si je peux trouver une critique.

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Où a-t-il prétendu cela ?

Dans un fil parti en sucette Anarcho-capitalisme,une Utopie?

Parce que tu es anarchiste, pas libéral.

Merci de faire attention de ne pas opposer les deux termes; en toute logique, ils sont synonymes.

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J'ai bien précisé "monopole juridique", ou légal si tu préfères.

je pensais que tu voulais dire plus de monopole sur le droit, plus de monopole légal ça n'a aucun sens, il suffit d'inverser la situation et de te demander quand est ce qu'on sort de l'anarchie pour voir que cette définition est inopérante.

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Dans un fil parti en sucette Anarcho-capitalisme,une Utopie?

Merci de faire attention de ne pas opposer les deux termes; en toute logique, ils sont synonymes.

Merci de bien citer : le "en toute logique" ne veut pas dire "suivant la définition du dictionnaire". Mais on rejoint les remarques précédentes : le sens des mots est décidément très évasifs, aux aubergines comme aux autres.

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Merci de bien citer : le "en toute logique" ne veut pas dire "suivant la définition du dictionnaire". Mais on rejoint les remarques précédentes : le sens des mots est décidément très évasifs, aux aubergines comme aux autres.

c'est bien pour ça que je me permets de pinailler :icon_up:

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Tu confonds l'organe avec la fonction.

Dans la mesure où cet argumentaire me serait adressé, et puisque je n'ai pas arrêté de faire ce type de remarques à mes "camarades" anarcaps, il s'agit d'un hénaurme straw-man.

Jamais aucun anarcap raisonnable n'a prétendu éliminer les fonctions que l'état exerce - du moins celles qui ne tiennent pas du grand banditisme - mais au contraire de mettre fin à l'usurpation desdites fonctions par les hommes de l'état. Je veux bien discuter avec toi, mais alors il faut arrêter d'écrire n'importe quoi, parce que ça m'énerve.

Cet argumentaire ne te visait pas, je sais que tes idées sont plus raffinées. Non je ne confonds pas institution et fonction. Partant de ces deux constats, l'accusation de straw man ne tient plus. La Justice est une fonction de l'Etat mais c'est avant tout une institution. Si tu en changes les règles du jeu, tu remets quelque part la machine à zéro, ce qui fonde les institutions c'est avant tout le temps, les erreurs, les usages… pas la concurrence qui apparait d'ailleurs spontanément d'une certaine manière en son sein.

Merci de bien citer : le "en toute logique" ne veut pas dire "suivant la définition du dictionnaire". Mais on rejoint les remarques précédentes : le sens des mots est décidément très évasifs, aux aubergines comme aux autres.

L'analogie se dément par la simple ouverture d'un dictionnaire mais si on a un peu de temps ou de doute, on peut fouiller les classiques libéraux et tu ne contesteras pas sérieusement que Constant, Burke, Hayek et compagnie rejettent l'anarchie sans ambiguité.

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Pas du tout, je leur retourne un de leurs arguments préférés (qui n'est d'ailleurs pas dénué de sens). Si Etat = mafia comme l'écrit Murray, plusieurs criminels ne peuvent pas être préférables à un seul. Or, les anarcaps disent préférer la première solution : c'est donc que pour eux l'Etat n'est pas une mafia. :icon_up:

Sauf si celui qui reste est en pratique incondamnable. Voir carrément indispensable selon certains. Sans notre geôlier, on en oublierait presque nos chaînes.

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Je voudrais revenir aux fondements du débats.

Si l'on estime que le droit naturel doit être appliqué par principes sans restriction, tout le monde sera favorable à l'anarcapie.

Dans une optique conséquentialiste, la minarchie peut se défendre. La logique est ici que les actes de violation du droit naturel soient les moins nombreux possibles. Une violation est justifiée dans la esure où elle en empêche plusieurs autres ( dans cette logique conséquentialiste). Un autre exemple de doctrine conséquentialiste est l'utilitarisme.

La logique du débat devrait donc être la suivante:

1°) Déterminer le risque de violence dans une minarchie, avec notamment le risque d'instabilité et de développement de l'état.

2°) Déterminer le risque de violence dans une anarcapie.

3°) Comparer les deux.

Le fait que le niveau de violence et de violation du droit naturel a abouti ne soit pas satisfaisant dans le 1°) ne peut à lui seul régler la question et justifier l'anarcapie. Il est possible que l'anarcapie conduise à un niveau de privation des libertés plus grand que celui qui existe actuellement. Les défauts d'un remède ne peut à lui seul justifier sa substitution par un autre. Seul la comparaison de ce remède et du nouveau peut permettre de le faire.

Comme on a à peu pré sous les yeux les résultats du libéralisme classique, il convient de s'intéresser aux conséquences de la mise en place d'une anarcapie.

Comment définir l'anarcapie? J'avais dèjà critiqué la définition de l'anarcapie dans la mesure où il y a un risque que cette définition ne règle le débat sur ce à quoi elle risque d'aboutir.

Le pessismisme en ce qui concerne l'anarcapie consisterait à penser qu'elle ménerait à la guerre permanente de tous contre tous. Mais cette situation ne serait pas durable et pas vraiement probable.

Pour moi le danger est le suivant: que les sociétés criminelles ne prennent le pas sur les sociétés de sécurité légitime dans l'usage de la violence. Alors des mafias mettraient en coupe réglée la population fonctionnant comme des micro-etats. Il y a souvent eu, dans les périodes de délitement de l'autorité centrale, des faits de ce genre. Ce sont les seigneurs de guerre en chine (1916-1926, en somalie, en afghanistan).

Alors l'anarcapie ne serait pas en cause pourrait-on dire car ces bandes armées auront tendance à constituer de fait des petits états. Mais la question est de savoir si la disparition d'un état ne mène pas systématiquement à une telle situation.

C'est une instabilité un peu différente de celle dont il est question pour la minarchie. Que fait-on dans une minarchie lorsque les gens votent pour que l'action de l'état s'étende? Mais je vois mal en quoi l'anarcapie réglerait le problème. Si la majorité des gens devient dans une anarcapie favorable à l'état, celui-ci réapparaitra trés probablement. D'ailleurs on est bien passé de communautés agricoles sans état à l'état. La seule différence est que les gens n'avaient pas à l'époque notre savoir. Je ne crois pas que l'anarcapie aurait la vertu d'être stable par nature. Cela, cependant constate le défaut d'un argument en sa faveur, il ne s'agit pas d'un argument en sa défaveur.

Mais je reviens sur mon histoire d'instabilité naturelle de l'anarcapie.

En minarchie, se dresse face à celui qui veut attenter aux droits d'un tiers ce tiers, éventuellement l'agence de sécurité qu'il paie et l'état. Or, nous définissons l'état comme le monopole de la violence. Ce monopole ne signifie pas qu'il soit le seul à exercer cette violence mais que chaque acte de violence soit voulu ou autorisé par lui.

Or nous constatons que des états existent. S'ils existent c'est qu'ils exercent bien dans les faits le monopole qui fait d'eux des états.

Donc qu'ils parviennent effectivement à contenir la violence qui n'est pas de leur fait.

En anarcapie, il manquera seulement l'état dans l'équation pour protéger le tiers. Il y a donc un moins. Mais ce moins ne comdamne pas forcément l'anarcapie à l'inefficacité.

Je vais donc tenter d'aller plus loin dans mon raisonnement.

Concevons au préalable une société où chacun est mu par ses intérêts égoïstes.

Chacun aura à coeur de

1°) améliorer sa situation:

a) par la coopération,

:icon_up: par l'agression.

2°) Défendre sa situation contre les agressions des tiers.

Qu'est ce qui va déterminer une personne à l'agression contre un tiers? Le tiers pouvant nous apporter quelque chose le raisonnement que l'on tient est le suivant

Le raisonnement se fait en trois étapes:

première étape:

Il va s'agir de déterminer si une personne ou un groupe de personne est plus fort qu'une autre personne ou groupe. Or entre deux groupes, il y en a forcément un qui est plus fort que l'autre, la situation d'égalité étant exceptionnelle.

Entre deux parties, il y en a toujours une qui doit avoir le dessus dans une bagarre éventuelle.

deuxième étape: il faut que le gain qui résulte de cette bagarre x les chances de gains soit supérieures aux pertes x les chances de pertes.

Troisième étape: il faut que l'agression soit préférable à la coopération. C'est cette deuxième condition qui fait que même dans les périodes les plus violentes, la "guerre de tous contre tous n'est jamais totale", il existe toujours une forme de coopération entre les hommes.

Négligeons un temps cette deuxième étape et nous constaterons que l'anarcapie est un modèle instable.

Dans la minarchie les dès sont pipés en faveur de l'agressé potentiel. Ce qui fait qu'il n'y a pas ou peu d'agression.

Dans l'anarcapie ils ne le sont pas. Au contraire, la décision d'être agresseur dépendant de l'idée que l'on se fait de ses chances de victoires.

Donc dans les rapports entre individus se présentent deux obstacles à l'agression: la faiblesse du gain ne justifie pas de courir un risque, la coopération est préférable. A part ça sur le premier élément, il y a toujours une partie qui a intérêt à l'agression.

S'il est faux de conclure à l'agression systématique, on peut avancer toutefois que celle-ci sera plus souvent profitable que dans le cas où il y a un état.

Néanmoins, il y a un élément que j'ai volontairement omis de mentionner: les hommes n'agissent pas de manière strictement égoiste. Bien souvent leur moral personnelle leur défend d'agresser des tiers. Qui plus est, ils auront tendance à défendeceux qui sont injustement agressés (peut-être aussi par ce qu'ils pressentent que c'est leur intérêt propre de le faire.)

Donc l'esprit civique offrirait une protection trés importante en anarcapie, alors que celle-ci est réduite lorsqu'il y a un état.

Quelle sera l'étendue de cette protection par rapport à celle qu'offre l'état???

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Sauf si celui qui reste est en pratique incondamnable. […]

Je ne puis que t'approuver sur ce point. C'est pourquoi je plaide pour, entre autres choses, la suppression de cette horreur qu'on nomme "droit administratif", qui n'est qu'un moyen de juger selon un "deux poids, deux mesures" officiel. Une grande partie du mal vient sans doute de là.

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1°) Déterminer le risque de violence dans une minarchie, avec notamment le risque d'instabilité et de développement de l'état.

2°) Déterminer le risque de violence dans une anarcapie.

3°) Comparer les deux.

Une remarque toute de même : Il ne faut pas seulement comparer, dans les deux cas, l'évolution des risques mais aussi la capacité pour chacun de les annihiler.

Et puis en dehors de l'efficacité, il convient également de poser également ce qui est morale d'exister et ce qui ne l'est pas. Sur ce point l'Anarchie (même générale) le remporte sur un Etat minarchiste ou autre.

Je ne puis que t'approuver sur ce point. C'est pourquoi je plaide pour, entre autres choses, la suppression de cette horreur qu'on nomme "droit administratif", qui n'est qu'un moyen de juger selon un "deux poids, deux mesures" officiel. Une grande partie du mal vient sans doute de là.

Pourquoi pas. Et quoi d'autre ? J'ai beaucoup réfléchi (et lu) et l'impression qui en ressort est que tant qu'on essayera avec un Etat dans les pattes, on ne fera que jouer à l'apprenti sorcier. La solution du non-Etat possède au moins l'avantage certain de partir sans cette épine du pied. Après je ne ferais pas non plus confiance sur tout comme toi. Mais avec cet état de fait plus celui décrit plus haut : l'Anarchie m'est enviable.

Mais c'est peut-être simplement plus excitant de l'évoquer :icon_up:

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Comment définir l'anarcapie? J'avais dèjà critiqué la définition de l'anarcapie dans la mesure où il y a un risque que cette définition ne règle le débat sur ce à quoi elle risque d'aboutir.

tout à fait d'accord, c'est pour ça que j'aime bien cette définition:

"anarcapie: situation dans laquelle un individu a facilement accès à plusieurs institutions indépendantes pour exercer une violence légitime"

ça laisse ouverte la question des conséquences.

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Les gangs et mafias qui s'occupent de trafic de drogues, de trafic d'armes, de proxénétisme améliorent la vie des gens, leur permettant de réaliser des activités parfaitement légitimes que l'Etat tente de leur interdire pour des raisons diverses et variées.

L'anarchie individualiste a existé, et il s'est avéré qu'elle était instable. Quels enseignements les anarcaps devraient-ils en tirer ?

Qu'ils prennent la place d'honnêtes commerçants en raison de l'interdiction étatique du commerce de ces produits ne doit pas nous faire oublier à qui on a affaire. leurs méthodes restent violentes et au nombre de leurs activités il y a aussi le racket, le proxénétisme et les réglements de compte qui permettent difficilement de considérer qu'ils améliorent la qualité de vie de leurs contemporains.

Il reste que les partisans de la démocratie dans ton genre n'arrivent toujours pas à expliquer rationnellement le recours à la contrainte systématiquement pratiqué par les étatistes en dehors de son champ d'application légitime : le respect d'une décision de justice.

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Je ne puis que t'approuver sur ce point. C'est pourquoi je plaide pour, entre autres choses, la suppression de cette horreur qu'on nomme "droit administratif", qui n'est qu'un moyen de juger selon un "deux poids, deux mesures" officiel. Une grande partie du mal vient sans doute de là.

Quand deux parties sont soumises à deux "droits" différents c'est l'indication infaillible d'une situation de domination camouflée sous une terminologie juridique.

Dans l'antiquité il y avait les citoyens romains et les autres.

Sous l'ancien régime : les nobles et les roturiers.

Dans la France actuelle : le droit privé et le droit public.

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L'analogie se dément par la simple ouverture d'un dictionnaire mais si on a un peu de temps ou de doute, on peut fouiller les classiques libéraux et tu ne contesteras pas sérieusement que Constant, Burke, Hayek et compagnie rejettent l'anarchie sans ambiguité.

Certes, et quel rapport ? Rocou disait qu'il s'agissait d'une question de logique. Que ces gens ne partagent pas la logique de Rocou (ou ne la poussent pas jusqu'à l'anarcapisme, ou obtiennent des conclusions différentes, peu importe), soit. Que tu ne partages pas la logique de Rocou, soit encore. Que tu rejettes l'anarchie, à la limite, m'en fiche. Mais tu as prétendu que Rocou faisait l'amalgame ou confondait anarcapie et libéralisme, alors qu'il le fait à la condition clairement mentionnée "en toute logique". Tenter les arguments d'autorité hors contexte, c'est couillu mais ça reste hors contexte.

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D'ailleurs, trouve-moi un seul système stable. Les gens changent au cours de leur vie. Régulièrement, des gens meurent, d'autres naissent, au caractère éventuellement différent. Comment peut-on concevoir qu'une "société" puisse être stable ? Et même, la stabilité est-elle souhaitable ?

Encore une fois, tu es pris en défaut dans le choix de tes arguments. En effet, pas plus tard qu'hier tu as écrit :

Ai-je prétendu le contraire ? Je sais très bien qu'en anarcapie (comme en minarchie, éventuellement) il existera des arbitres et des compagnies de justice. Ce que je met en doute, c'est la stabilité d'une anarcapie, ce qui n'a rien à voir.
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Qu'ils prennent la place d'honnêtes commerçants en raison de l'interdiction étatique du commerce de ces produits ne doit pas nous faire oublier à qui on a affaire. leurs méthodes restent violentes et au nombre de leurs activités il y a aussi le racket, le proxénétisme et les réglements de compte qui permettent difficilement de considérer qu'ils améliorent la qualité de vie de leurs contemporains.

Leurs méthodes sont violentes parce que l'Etat rend leurs activités illégales. Pour lutter contre la violence, il faudra recentrer les efforts de l'Etat.

Il reste que les partisans de la démocratie dans ton genre n'arrivent toujours pas à expliquer rationnellement le recours à la contrainte systématiquement pratiqué par les étatistes en dehors de son champ d'application légitime : le respect d'une décision de justice.

Ah, ça y est, j'ai un genre… :icon_up: En démocratie, on peut toujours espérer obtenir l'abolition d'une loi illégitime ayant entrainé une décision de justice injuste. Dans un régime totalitaire, au contraire, il est du devoir de la population de se soulever. Locke lui-même justifiait la révolution.

Quand deux parties sont soumises à deux "droits" différents c'est l'indication infaillible d'une situation de domination camouflée sous une terminologie juridique.

:doigt: La soumission de l'Etat lui-même aux lois qu'il édicte pour régler la conduite de individus sera une étape nécessaire pour freiner l'émission de lois.

Encore une fois, tu es pris en défaut dans le choix de tes arguments. En effet, pas plus tard qu'hier tu as écrit :

J'ai dit successivement que l'anarcapie était un système instable, puis que la stabilité de la société n'était pas nécessairement un objectif souhaitable. Et alors ? Ces deux éléments ne sont incompatibles que si l'on se fixe l'objectif d'une société que l'on voudrait perpétuellement anarcap, ce qui n'est pas mon objectif.

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je pensais que tu voulais dire plus de monopole sur le droit, plus de monopole légal ça n'a aucun sens, il suffit d'inverser la situation et de te demander quand est ce qu'on sort de l'anarchie pour voir que cette définition est inopérante.

Pardon ? Je crains que tu n'aies pas compris la définition. Une anarcapie est une société où il n'y a plus de monopoles de droit (par opposition à "de fait"). En termes économique, cela signifie qu'il n'y a jamais aucune barrière juridique à l'entrée, quelque soit le domaine d'activité considéré.

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J'ai dit successivement que l'anarcapie était un système instable, puis que la stabilité de la société n'était pas nécessairement un objectif souhaitable. Et alors ? Ces deux éléments ne sont incompatibles que si l'on se fixe l'objectif d'une société que l'on voudrait perpétuellement anarcap, ce qui n'est pas mon objectif.

Et alors ? Je m'attendais à cette nouvelle démonstration de mauvaise foi. En l'occurrence, ton objection sur l'instabilité anarcapienne qui te semblait si préoccupante auparavant tombe à l'eau.

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Et alors ? Je m'attendais à cette nouvelle démonstration de mauvaise foi. En l'occurrence, ton objection sur l'instabilité anarcapienne qui te semblait si préoccupante auparavant tombe à l'eau.

Il me semble que la stabilité d'une anarcapie préoccupe surtout les anarcaps, c'est pourquoi je l'ai utilisé comme argument. Or, je suis minarchiste. Ergo… :icon_up:

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Il me semble que la stabilité d'une anarcapie préoccupe surtout les anarcaps, c'est pourquoi je l'ai utilisé comme argument. Or, je suis minarchiste. Ergo… :icon_up:

Merci de ta sollicitude, mais consacre plutôt ton énergie à montrer en quoi ton modèle qui a été testé dans plusieurs pays ne débouche pas nécessairement sur la social-démocratie…

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Merci de ta sollicitude, mais consacre plutôt ton énergie à montrer en quoi ton modèle qui a été testé dans plusieurs pays ne débouche pas nécessairement sur la social-démocratie…

Pas besoin de montrer quelque chose d'indémontrable. Tout système a tendance a dévier. Sans doute un effet de la nature humaine. :icon_up: Mais rien n'est prédéterminé, dans les systèmes politiques comme dans beaucoup d'autres choses. Si personne ne fait rien pour empêcher cette évolution, tout système devient social-démocrate, quand il ne devient pas totalitaire. Par contre, si les libéraux arrivent à entrainer une partie importante de la société, une minarchie peut durer.

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Pas besoin de montrer quelque chose d'indémontrable. Tout système a tendance a dévier. Sans doute un effet de la nature humaine. :icon_up: Mais rien n'est prédéterminé, dans les systèmes politiques comme dans beaucoup d'autres choses. Si personne ne fait rien pour empêcher cette évolution, tout système devient social-démocrate, quand il ne devient pas totalitaire. Par contre, si les libéraux arrivent à entrainer une partie importante de la société, une minarchie peut durer.

A partir du moment où existe une structure de commandement central, je me demande bien par quel miracle les libéraux seraient eux-mêmes mis à l'abri de la convoitise et de la statolâtrie (là encore, cf. les exemples historiques). Que je sache, les libéraux ne dérogent pas à la nature humaine.

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Pas besoin de montrer quelque chose d'indémontrable. Tout système a tendance a dévier. Sans doute un effet de la nature humaine. :icon_up: Mais rien n'est prédéterminé, dans les systèmes politiques comme dans beaucoup d'autres choses. Si personne ne fait rien pour empêcher cette évolution, tout système devient social-démocrate, quand il ne devient pas totalitaire. Par contre, si les libéraux arrivent à entrainer une partie importante de la société, une minarchie peut durer.

Une fois de plus, contradiction performative. Si tout (tu soulignes) système a tendance à dévier, il est impossible que rien ne soit prédéterminé ni qu'une minarchie puisse durer.

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Ah, ça y est, j'ai un genre… :icon_up: En démocratie, on peut toujours espérer obtenir l'abolition d'une loi illégitime ayant entrainé une décision de justice injuste. Dans un régime totalitaire, au contraire, il est du devoir de la population de se soulever. Locke lui-même justifiait la révolution.

:doigt: La soumission de l'Etat lui-même aux lois qu'il édicte pour régler la conduite de individus sera une étape nécessaire pour freiner l'émission de lois.

Oui, tu as un genre démocratique et les deux phrases qui suivent en apportent l'illustration. On les considérent comme sensées non pas parce qu'elles le sont mais parce qu'on a l'habitude de les entendre.

Par exemple la population ne se révolte pas contre le monopole de l'éducation nationale, donc démocratiquement c'est bien. Cette loi est légitime selon tes critéres. Le problème c'est que la légitimité conférée par une catégorie intellectuelle (la population, les électeurs etc..) cela n'existe pas. Seule compte une légitimité conférée par un individu doté par définition d'une existence concrête, lui.

La preuve si tu devais pour t'alimenter (comme c'est le cas pour l'éducation nationale en matière d'enseignement) t'approvisionner obligatoirement dans les magasins d'état et que ton panier de courses soit voté pas des représentants élus, assistés d'experts, tu trouverais ça scandaleux quelque soit le processus démocratique à l'origine de cette aberration. Pour une seule raison, tu n'a pas été conditionné a trouver ça normal. Dans ce cas là le bla bla bla sur la légitimité démocratique t'apparaitrait pour ce qu'il est parfaitement creux. Au passage d'ailleurs si l'éducation nationale disparaît un jour je te fiche mon billet que ce ne sera pas à l'issue d'un vote.

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Pardon ? Je crains que tu n'aies pas compris la définition. Une anarcapie est une société où il n'y a plus de monopoles de droit (par opposition à "de fait"). En termes économique, cela signifie qu'il n'y a jamais aucune barrière juridique à l'entrée, quelque soit le domaine d'activité considéré.

ce que je veux dire c'est que si tu pars d'une anarcapie et que tu te demandes quand on en sort, tu ne peux pas dire, on en sort à partir du moment où apparait un monopole légal, que signifie légal en anarcapie? Il faut une définition factuel, par exemple on sort de l'anarcapie à partir du moment où un individu ou un groupe a réussi à instaurer par la violence un monopole sur un territoire donné.

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Une fois de plus, contradiction performative. Si tout (tu soulignes) système a tendance à dévier, il est impossible que rien ne soit prédéterminé ni qu'une minarchie puisse durer.

J'aurais du en effet préciser que mon propos était valable ceteris paribus. Si les libéraux ne font rien pour préserver la minarchie, alors elle mourra, c'est absolument certain. Toutefois, rien ne dit que les libéraux ne feront rien pour limiter la taille et l'action de Moloch - auquel cas toutes choses ne sont plus égales par ailleurs -. De même que, pour répondre à RH, rien ne dit que des non-libéraux n'agiront pas de façon à accroitre les pouvoirs de l'Etat. Le résultat de l'affrontement de ces deux groupes de pression est, quant à lui, indéterminable à l'avance. On ne peut que tenter de peser du bon côté - et nous nous devons de le faire.

Oui, tu as un genre démocratique et les deux phrases qui suivent en apportent l'illustration. On les considérent comme sensées non pas parce qu'elles le sont mais parce qu'on a l'habitude de les entendre.

Par exemple la population ne se révolte pas contre le monopole de l'éducation nationale, donc démocratiquement c'est bien. Cette loi est légitime selon tes critéres. Le problème c'est que la légitimité conférée par une catégorie intellectuelle (la population, les électeurs etc..) cela n'existe pas. Seule compte une légitimité conférée par un individu doté par définition d'une existence concrête, lui.

Et bien, me voilà habillé pour l'hiver. Je crois que tu n'as pas tout à fait saisi mon propos. Je considère la démocratie comme le moins mauvais moyen de décision pour ce qui ne peut pas être décidé autrement. Si demain un Parlement décide que Pi vaut exactement 3,1 alors je me contretaperai éperdument de cette décision, et je continuerai à utiliser une autre valeur de Pi. Pour ce qui est du monopole de l'EdNat, j'ai passé quelques années dans des établissements publics et je paye des impôts qui iront, entre autres, financer cette horreur, ce qui ne m'empêche aucunement de militer de manière assez active pour son abolition.

[…] Au passage d'ailleurs si l'éducation nationale disparaît un jour je te fiche mon billet que ce ne sera pas à l'issue d'un vote.

Ah ? Tu m'intéresses, tu prévois quoi pour abolir l'EdNat ?

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ce que je veux dire c'est que si tu pars d'une anarcapie et que tu te demandes quand on en sort, tu ne peux pas dire, on en sort à partir du moment où apparait un monopole légal, que signifie légal en anarcapie? Il faut une définition factuel, par exemple on sort de l'anarcapie à partir du moment où un individu ou un groupe a réussi à instaurer par la violence un monopole sur un territoire donné.

Réfléchis.

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