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Le problème est toujours le même. La présentation du résumé pour décideur qu'on retrouve ici vers 14:39 est trompeuse. Si on retire le CO2 anthropique des modèles, on a une évolution différente  des température de celle qui est observée. Mais on pourrait aussi bien calibrer les modèles pour qu'ils collent à l'évolution des températures sans prendre en compte le CO2 anthropique. Et avec une interprétation naïve de ce résultat on dirait qu'on a "prouvé" que le CO2 n'est pas responsable du réchauffement climatique. En fait, tout ce qu'on aura prouvé, c'est que les modèles sont inutiles.

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On 16/09/2017 at 7:01 PM, frigo said:

Je trouve qu'il est assez prudent dans son article. Il dit que ce qui est important c'est les écarts de températures entre le sol est l'altitude, si tout ce réchauffe l'écart reste stable. Par contre l'idée que l'air chaud est plus humide et que cette humidité permet au cyclone de stocker plus d'énergie ça paraît audible, pour un ignorant du moins.

Oui. La différence des températures entre le sol et l'altitude induit des mouvements de l'air qui conduisent à réchauffer les couches basses de l’Atmosphère. En effet, l'air chaud a tendance à monter. L'air froid est plus lourd et tendance à descendre. Mais cette descente des masses d'air froid provoque un réchauffement de cet air car cet air, en descendant se comprime car la pression atmosphérique est plus forte en bas qu'en haut. Pourquoi l'air se réchauffe lorsqu'on le comprime? Lorsque vous comprimez de l'air dans votre pompe à vélo en obturant la sortie avec votre pouce, vous constatez que le corps de la pompe se réchauffe à cause de la compression de l'air. C'est le même principe de réchauffement de l'air froid qui descend en se comprimant.

Ces mouvements de l'air sont des courants de "convection" et ils sont très aléatoires. On constate néanmoins une diminution progressive des températures entre le sol et l'altitude. L'amplitude de cette diminution varie selon les jours et selon les moments de la journée. les montagnards parlent parfois de perdre 1 degré lorsqu'on monte de 100 mètres d'altitude. Un aviateur parlera plutôt de 0,6 degré Celsius pour 100 mètres d'altitude.

 

Les quantités d'énergie stockées dans chaque partie de l’Atmosphère influencent les mouvements des masses d'air et donc des températures au sol. On peut se poser la question de savoir si un hypothétique doublement du CO2 augmenterait la quantité de chaleur, d'énergie dans l’Atmosphère. C'est une question que deux chercheurs CNRS Dufresne et Treinier ont étudié. Leur démonstration est utilisée par le GIEC. Pourtant dans le préambule de leur article, ils expliquent que leur démonstration ne prouve pas l'influence du CO2 sur les températures terrestres. Ces deux chercheurs ajoutent prudemment que, si on peut prouver par ailleurs que le CO2 réchaufferait l’Atmosphère, alors le processus qu'ils décrivent pourrait en être l'explication. 

 

  • Yea 1
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Il y a 11 heures, Nick de Cusa a dit :

 

Intéressant. La tendance historique ne fait aucun doute. Néanmoins, j'ai l'impression que sont mélangés à la fois des papiers "mainstream" (peer-reviewed) et des publications plus exotiques, surtout sur les publications récentes.

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  • 2 weeks later...
Citation

 

Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone (CO2) ont augmenté à un rythme record en 2016, atteignant le niveau le plus élevé depuis 800 000 ans, selon le Bulletin de l'OMM sur les gaz à effet de serre. Les brusques variations de l’atmosphère observées ces 70 dernières années sont sans précédent.

 

Alors qu’elle était de 400,00 parties par million (ppm) en 2015, la teneur de l'atmosphère en dioxyde de carbone, moyennée à l'échelle du globe, a atteint 403,3 ppm en 2016, en raison de la conjonction des activités humaines et d’un puissant épisode El Niño. Elle représente désormais 145 % de ce qu’elle était à l’époque préindustrielle (avant 1750), selon le Bulletin sur les gaz à effet de serre.

[...]

Depuis 1990, le forçage radiatif total causé par l’ensemble des gaz à effet de serre persistants, qui induit un réchauffement de notre système climatique, s’est accru de 40 %, et une hausse de 2,5 % a été enregistrée en 2016 par rapport à 2015, selon les chiffres de l’Administration américaine pour les océans et l'atmosphère (NOAA) qui sont cités dans le bulletin.

[...]

La dernière fois que la Terre a connu une teneur en CO2 comparable, c’était il y a 3 à 5 millions d’années: la température était de 2 à 3 °C plus élevée et le niveau de la mer était supérieur de 10 à 20 mètres par rapport au niveau actuel.

[...]

Le CO2 est de loin le gaz à effet de serre persistant d’origine humaine humaine le plus abondant dans l’atmosphère. La teneur de l’atmosphère en CO2, moyennée à l’échelle du globe, a atteint 403,3 parties par million (ppm) en 2016, alors qu’elle était de 400,00 ppm en 2015. Cette hausse annuelle record de 3,3 ppm est en partie due au puissant épisode El Niño de 2015/2016, qui a entraîné des épisodes de sécheresse dans les régions tropicales et a réduit la capacité des «puits», tels que les forêts, le couvert végétal et les océans, à absorber le CO2 Les concentrations de ce gaz représentent aujourd’hui 145 % de ce qu’elles étaient à l’ère préindustrielle (avant 1750).

Le taux d’accroissement du CO2 atmosphérique de ces 70 dernières années est près de 100 fois plus élevé qu’à la fin de la dernière période glaciaire. À en juger par les observations directes et les valeurs approchées, ces variations brusques de la teneur de l’atmosphère en CO2 sont sans précédent.

 

Depuis 800 000 ans jusqu’au début de l’ère industrielle, la teneur atmosphérique en CO2 était inférieure à 280 ppm, mais elle a maintenant atteint 403,3 ppm, soit la moyenne de 2016 à l’échelle du globe.

 

À partir des plus récentes reconstructions à haute résolution effectuées grâce aux carottes de glace, il est possible d’observer que les variations de la teneur en CO2 n’ont jamais été aussi rapides que ces 150 dernières années. Les fluctuations naturelles du CO2 pendant les périodes glaciaires ont toujours précédé des variations parallèles de la température. Les relevés géologiques indiquent que les niveaux actuels de CO2 correspondent à un climat «d’équilibre» observé pour la dernière fois au Pliocène moyen (il y a 3 à 5 millions d’années), période pendant laquelle la température était de 2 à 3 °C plus élevée et qui a vu fondre les nappes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique occidental, ainsi qu’une partie de la glace de l’est du continent. Cette fonte avait entraîné une élévation du niveau de la mer, qui était supérieur de 10 à 20 m au niveau actuel.

 

Méthane (CH4)

 

Le méthane, qui figure au deuxième rang des plus importants gaz à effet de serre persistants, contribue à hauteur de quelque 17 % au forçage radiatif. Environ 40 % des rejets de CH4 dans l'atmosphère sont d'origine naturelle (zones humides, termites, etc.) et 60 % d'origine humaine (élevage de bétail, riziculture, exploitation des combustibles fossiles, décharges, combustion de biomasse, etc.).

Le CH4 atmosphérique a atteint un nouveau pic en 2016: 1 853 parties par milliard (ppb) environ, soit 257 % du niveau qu'il avait à l'époque préindustrielle.

Protoxyde d’azote (N2O)

 

Les émissions de protoxyde d’azote dans l'atmosphère sont d'origine naturelle (environ 60 %) et humaine (environ 40 %), puisqu'elles proviennent notamment des océans, des sols, de la combustion de biomasse, des engrais et de divers processus industriels.

En 2016, la concentration atmosphérique de protoxyde d’azote était de 328,9 parties par milliard, soit 122 % de ce qu’elle était à l’époque préindustrielle. Le N2O joue aussi un rôle important dans la destruction de la couche d'ozone stratosphérique qui nous protège des rayons ultraviolets nocifs émis par le soleil. Il contribue à hauteur de quelque 6 % au forçage radiatif induit par les gaz à effet de serre persistants.

https://public.wmo.int/fr/medias/communiqués-de-presse/montée-en-flèche-des-concentrations-de-gaz-à-effet-de-serre-nouveau

 

Effet El Nino...

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Et ils n'expliquent pas pourquoi avec le même niveau de CO2 la température était 2 à 3 degrés supérieure au pliocène moyen. Il y a forcément des facteurs autres que les gaz à effet de serre, mais une bonne grosse impasse est faite.

  • Yea 2
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Il y a 2 heures, Mister_Bretzel a dit :

Et ils n'expliquent pas pourquoi avec le même niveau de CO2 la température était 2 à 3 degrés supérieure au pliocène moyen. Il y a forcément des facteurs autres que les gaz à effet de serre, mais une bonne grosse impasse est faite.

Parce que les gaz à effet de serre déjà dans l'atmosphère n'ont pas encore produit tous leurs effets ?

Le Pléistocène moyen c'est 650 000 ans, l'explosion du niveau de CO2 dans l'atmosphère ça date d'une cinquantaine d'années, à tout péter.

  • Yea 1
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4 hours ago, Neomatix said:

Parce que les gaz à effet de serre déjà dans l'atmosphère n'ont pas encore produit tous leurs effets ?

Le Pléistocène moyen c'est 650 000 ans, l'explosion du niveau de CO2 dans l'atmosphère ça date d'une cinquantaine d'années, à tout péter.

 

Donc 650 000 ans pour 2 à 3 degrés. L'apocalypse nous guette ^^

 

D'ailleurs, je me suis demandé comment on établissait la relation entre les gaz piégés dans les carottes de glace et la température et je suis tombé sur cette page expliquant bien le principe de la paléoclimatologie : http://lasciencepourtous.cafe-sciences.org/articles/les-carottes-de-glace/

 

 

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il y a 27 minutes, Restless a dit :

C'est des conneries, il n'y a jamais eu aussi peu de palu depuis 50 ans, les épisodes de canicules sont 7 fois moins mortifères que les grands froids.

On est dans la propagande pre cop 23 (Bonn2017)

On a eu 3 semaines non stop contre Monsanto avant la décision de prolonger le glyphosate.

Je n'ai jamais vu cela depuis 50 ans un tel torrent de propagande sur les média.

 

Les journalistes, les politiques, tout le monde DELIRENT plein pot.

 

Orphelin du communiste, orphelin d'une cause, tout ces cons vautrent dans le pathos millénaristes.

 

ON VA TOUS MOURIR.

  • Yea 8
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Le 08/09/2017 à 16:46, tomrobo a dit :

Un M2 en catastrophisme. C’est assez dingue comme concept de formation. 

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Il y a 8 heures, Stuart Tusspot a dit :

A priori c'est dédié aux journalistes, et bien pourquoi pas si ça peut leur permettre de mieux traiter le sujet ? :)

 

Mieux parler du changement climatique, c'est par exemple savoir expliquer en quoi les présentations habituelles des reconstructions de température sont trompeuses. Dans cet exemple, le problème c'est que les proxy ne permettent de reconstituer que des moyennes, à l'échelle de plusieurs décennies au minimum alors que les enregistrements récents ont une fréquence d’échantillonnage au moins 1000 fois plus grande. Les pics (et les creux) de température anciens sont littéralement invisibles dans ces conditions.  Mais si effectivement on enseigne ça dans ce master, je veux bien manger mes chaussettes.

 

 

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https://www.sciencedaily.com/releases/2017/11/171123095405.htm

Citation

The study examined Icelandic volcanic ash preserved in peat deposits and lake sediments and identified a period of significantly reduced volcanic activity between 5,500 and 4,500 years ago. This period came after a major decrease in global temperature, which caused glacier growth in Iceland.

The findings, published in the journal Geology, found there was a time lag of roughly 600 years between the climate event and a noticeable decrease in the number of volcanic eruptions. The study suggests that perhaps a similar time lag can be expected following the more recent shift to warmer temperatures.

Iceland's volcanic system is in process of recovering from the 'Little Ice Age' -- a recorded period of colder climate roughly between the years 1500 to 1850. Since the end of the Little Ice Age, a combination of natural and human caused climate warming is causing Icelandic glaciers to melt again.

Dr Swindles said: "The human effect on global warming makes it difficult to predict how long the time lag will be but the trends of the past show us more eruptions in Iceland can be expected in the future.

"These long term consequences of human effect on the climate is why summits like COP are so important.

 

L'étalon-or du bullshit en climatologie catastrophiste.

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Le n'importe quoi continue :

 

Le Monde - Climat : l’Allemagne examine la requête d’un fermier péruvien contre le géant de l’énergie RWE

Saul Luciano Lliuya a décidé d’attaquer en justice le conglomérat allemand au motif qu’il est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre de la planète.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/11/30/climat-l-allemagne-accepte-d-examiner-la-requete-d-un-fermier-peruvien-contre-le-conglomerat-de-l-energie-rwe_5222720_3244.html

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Je ne comprends pas le but de l'association écologique qui soutient le paysan péruvien. 

Attaquer les centrales au charbon allemandes alors qu'elles servent à suppléer l'éolien depuis l'arrêt du nucléaire est une stratégie étonnante. 

 

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D’autant que le prétendu gaz à effet de serre en question est le CO2. Or le CO2 est absolument nécessaire pour l’agriculture. Plus il y en a, mieux c’est; les agriculteurs diffusent du co2 dans leurs serres afin de favoriser la pousse.

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Ce paysan péruvien et sa requête ne sont surement qu'un prétexte pour permettre à l'Allemagne d'avertir/afficher une entreprise qu'ils ont dans le collimateur, même si ils disent le contraire...

 

il y a 3 minutes, Rocou a dit :

 Plus il y en a, mieux c’est;

A partir d'un certain point elle n'en veut plus, la plante.

 

 

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il y a 3 minutes, Stuart Tusspot a dit :

A partir d'un certain point elle n'en veut plus, la plante.

 

Des niveaux de l'ordre de 1000 ppm sont courants, je crois, quand on utilise la "fertilisation" au CO2 dans des serres.  C'est bien au delà de tout ce qu'on attend suite aux émissions humaines et bien en deçà aussi des seuils toxiques pour les plantes.

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