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il y a 27 minutes, Largo Winch a dit :

 

Ah oui, ce fameux Etat stratège qui nous explique aujourd'hui que le nucléaire est l'avenir après avoir totalement détruit la filière depuis une quinzaine d'années.

Ce même Etat-stratège qui est aussi celui qui planifie la disparition de la voiture thermique pour 2030, qui fait fermer les lignes aériennes domestiques au profit du tout-TGV dès ce mois de juillet. Ou qui interdit l'utilisation des piscines privées dans le Var, et bientôt dans toute la France. Etc., etc. On pourrait multiplier à l'infini les décisions absurdes.

 

Roh, t'es pas drôle.

Et tu n'as jamais assisté à un workshop sur les reportings carbone dans un grand hôtel parisien. Ça me fait des poussées strelnikoviennes.

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Il y a 3 heures, GilliB a dit :

Tu paraphrases LF Celine dans le voyage?

"L’amour c’est l’infini mis à la portée des caniches."

Évidemment. À défaut de trouver un mot plus frappant, autant reprendre une voie bien connue.

 

Il y a 2 heures, Largo Winch a dit :

Ah oui, ce fameux Etat stratège qui nous explique aujourd'hui que le nucléaire est l'avenir après avoir totalement détruit la filière depuis une quinzaine d'années.

Le plus amusant, c'est que c'est la même Élisabeth Borne qui est aux commandes dans les deux cas.

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2 bonnes nouvelles en une : primo, l'opinion s'eloigne doucement de l'alarmisme ; secundo, Gemenne exprime un mepris des gens qui ne sont pas d'accord avec lui, ce qui peut aider a accelerer la tendance (petit fil a derouler) 

 

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13 hours ago, Nick de Cusa said:

2 bonnes nouvelles en une : primo, l'opinion s'eloigne doucement de l'alarmisme ; secundo, Gemenne exprime un mepris des gens qui ne sont pas d'accord avec lui, ce qui peut aider a accelerer la tendance (petit fil a derouler) 

 

Il y a un point où je suis d'accord avec lui.

Face à un problème l'opinion publique a plutôt tendance à vouloir qu'on lui désigne un coupable.

 

C'est d'ailleurs toute la politique qui est basée sur ça, trouver des coupables à livrer à la vindicte populaire.

Les écolos français l'ont bien compris en ciblant le capitalisme.

 

Et le pire, c'est qu'à partir du moment où tu as un coupable, tu peux lui faire porter tous les problèmes de ton électorat.

 

 

Cela marche mieux qu'essayer de trouver des solutions (voir la vidéo entre Camille et Ferghane posté il y a peu).

 

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57 minutes ago, Marlenus said:

Il y a un point où je suis d'accord avec lui.

Face à un problème l'opinion publique a plutôt tendance à vouloir qu'on lui désigne un coupable.

 

Ce qui est surtout amusant, c'est qu'il fait pareil : il a un bouc-émissaire tout désigné pour expliquer pourquoi les politiques écologistes radicales qu'il souhaiterait ne sont pas mises en œuvre. Les coupables sont les climatosceptiques, toujours plus nombreux, qui sont dans le "déni climatique".

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17 minutes ago, Largo Winch said:

 

Ce qui est surtout amusant, c'est qu'il fait pareil : il a un bouc-émissaire tout désigné pour expliquer pourquoi les politiques écologistes radicales qu'il souhaiterait ne sont pas mises en œuvre. Les coupables sont les climatosceptiques, toujours plus nombreux, qui sont dans le "déni climatique".

Oui bien sûr. ;)

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On 5/25/2023 at 9:13 AM, Marlenus said:

Il y a un point où je suis d'accord avec lui.

Face à un problème l'opinion publique a plutôt tendance à vouloir qu'on lui désigne un coupable.

 

C'est d'ailleurs toute la politique qui est basée sur ça, trouver des coupables à livrer à la vindicte populaire.

Les écolos français l'ont bien compris en ciblant le capitalisme.

 

Et le pire, c'est qu'à partir du moment où tu as un coupable, tu peux lui faire porter tous les problèmes de ton électorat.

 

 

Cela marche mieux qu'essayer de trouver des solutions (voir la vidéo entre Camille et Ferghane posté il y a peu).

 

Des solutions à ?

 

Comment le problème est-il décrit, mesuré, caractérisé, diagnostiqué ? 

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41 minutes ago, Nick de Cusa said:

Des solutions à ?

 

Comment le problème est-il décrit, mesuré, caractérisé, diagnostiqué ? 

Il te suffit de lire ce sujet, il y a pas mal d'exemples documentés de problèmes ..

Comme je pense que tu sais lire, je me doute bien qu'il y a un énorme sous-entendu dans ton post. Comme je ne vois pas où tu veux en venir, je vais me contenter de te conseiller de relire ce sujet.


Parce que là, à te lire, j'ai l'impression que tu demandes des comités théodules.

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On 5/23/2023 at 10:51 AM, Lameador said:

 

 

  • le réchauffement climatique anthropocène est causé par la surpopulation. C'est le discours malthusianiste des écolos radicaux de gauche (rouge/surpopulation blanche) et de droite (surpopulation brune/jaune). C'est aussi le fonds de la pensée de la quasi-totalité des décroissants avec 100+ de QI

J'aime bien réponde à ça que la seule façon de réduire la natalité d'un pays c'est d'augmenter fortement son IDH, et ça passe par un fort développement économique et donc du capitalisme.

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Des militants s’en prennent violemment à TotalEnergies. Le Premier ministre trouve qu’ils sont « dans leur rôle »…

« Les militants du climat sont dans leur rôle d’alerter et de dire qu’il faut accélérer. C’est ce que porte aussi le gouvernement : il faut que tous nous accélérions sur la transition écologique »

https://www.lejdd.fr/societe/manifestation-contre-totalenergies-elisabeth-borne-juge-que-les-militants-sont-dans-leur-role-dalerter-136113

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3 hours ago, Mister_Bretzel said:

J'aime bien réponde à ça que la seule façon de réduire la natalité d'un pays c'est d'augmenter fortement son IDH, et ça passe par un fort développement économique et donc du capitalisme.

 

Très juste. 

 

Quelle qu'en soit la raison, la baisse de la fertilité est une tendance lourde, bien expliquée par le talent pédagogique inimitable de feu Hans Roesling:

https://www.gapminder.org/topics/babies-per-woman/

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Il y a 5 heures, Mister_Bretzel a dit :

J'aime bien réponde à ça que la seule façon de réduire la natalité d'un pays c'est d'augmenter fortement son IDH, et ça passe par un fort développement économique et donc du capitalisme.

La vraie réponse pour réduire la natalité, c'est de quitter la campagne et d'apprendre à lire aux femmes. Mais c'est fortement corrélé à l'IDH, et je comprends que tu présentes la chose de cette manière pour le bien de l'argument. ;) 

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Le 27/05/2023 à 08:30, fm06 a dit :

Des militants s’en prennent violemment à TotalEnergies. Le Premier ministre trouve qu’ils sont « dans leur rôle »…

« Les militants du climat sont dans leur rôle d’alerter et de dire qu’il faut accélérer. C’est ce que porte aussi le gouvernement : il faut que tous nous accélérions sur la transition écologique »

https://www.lejdd.fr/societe/manifestation-contre-totalenergies-elisabeth-borne-juge-que-les-militants-sont-dans-leur-role-dalerter-136113

Elle pense vraiment que caresser les éléments les plus radicaux dans le sens du poil est une bonne idée?

 

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il y a 57 minutes, Azref a dit :

Elle pense vraiment que caresser les éléments les plus radicaux dans le sens du poil est une bonne idée?

ama c'est surtout que l'état méprise, hait et se fout des entreprises privées à un point qu'on imagine pas.

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Il y a 3 heures, Rübezahl a dit :

ama c'est surtout que l'état méprise, hait et se fout des entreprises privées à un point qu'on imagine pas.

Il suffit d'écouter le discours les fonctionnaires qui travaillent pour le bien général (la France..) tandis que le privé bosse pour le fric (des épiciers). 

Chez les médecins c'est une caricature.

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Alors que je débattais sur facebook du réchauffement climatique et que je tentais de tenir un discours "rassuriste", c'est-à-dire non alarmiste, quelqu'un m'a répondu ceci :

 

Quote

Le pb c'est surtout que des non spécialistes se prennent pour des spécialistes et prétendent pouvoir dire à ces derniers ce qu'ils doivent penser de LEURS données et de LEURS travaux.

Donc si l'ensemble de la communauté des climatologues est alarmiste, alors oui ... je pense que le plus raisonnable pour des non-spécialistes, c'est de les écouter et d'être alarmiste.

 

Ce type d’accusation des propos critiques de l’alarmisme est récurent : seuls les climatologues seraient légitimes pour évoquer toutes les questions relatives au changement climatique. Rapidement, on catalogue de « climatosceptiques » des gens qui ne le sont pourtant pas, mais qui émettent des réserves quant à « l’urgentisme ».

Si personnellement je m’abstiens d’émettre un quelconque avis sur les domaines réservés des climatologues (apprécier les évolutions du climat et expliquer les causes de celles-ci), je constate que nombre de climatologues ne se gênent pas pour se vautrer dans l’ultracrépidarianisme : donner un avis sur des sujets à propos desquels ils n'ont pas de compétences crédibles ou démontrées.

 

Et là, j’ai en tête l’alarmisme climatique.

 

Ce que j'entends par "alarmisme climatique", ce sont trois choses fortement liées : le catastrophisme, l'urgentisme et le planisme :

  • Catastrophisme : l'idée selon laquelle le changement climatique va inéluctablement s'accompagner de catastrophes environnementales, économiques et sociétales (accroissement des catastrophes naturelles, effondrement de la biodiversité, effondrement de la société industrielle, migrations climatiques, collapsologie, etc.).
  • Urgentisme : l'idée selon laquelle les changements sont devenus exponentiels, à tel point qu'il serait déjà trop tard pour s'adapter : on ne peut donc plus miser sur l'ingéniosité humain, l'innovation et les technologies pour faire face à ces changements, il faudrait donc de toute urgence "changer de modèle".
  • Planisme : l'idée selon laquelle nous sommes désormais dans une ère anthropocène, c'est-à-dire une nouvelle époque géologique qui se caractérise par l'avènement des hommes comme principale force de changement sur Terre, surpassant les forces géophysiques : c'est donc à l'homme de planifier l'avenir de la planète.

J’accepte volontiers que la légitimité et la crédibilité des climatologues concernant les thèses sur le réchauffement climatique (notamment la cause anthropique du changement climatique) soient nettement supérieures aux miennes, raisons pour lesquelles je m’abstiens d’en parler.

 

En revanche, sur les trois points que je viens de lister, il faudrait le dire et le répéter : ce sont les climatologues qui ne sont pas légitimes pour s'exprimer.

Les gens les plus légitimes pour traiter ces questions sont des experts d'autres disciplines, et notamment en grande partie des sciences sociales : des spécialistes de la gestion des risques, de l'économétrie, du management public, des sciences politiques, du management de l'innovation, de la conduite du changement, etc.

 

Par exemple :

  • si je veux savoir s'il faut s'inquiéter ou non des "mégafeux" l'été en France, ce n'est pas auprès de climatologues que j'obtiendrai les infos les plus pertinentes
  • si je veux savoir s'il est trop tard ou non pour s'adapter, ce n'est pas auprès de climatologues que je vais m'informer mais auprès des spécialistes de la gestion des risques ou du management de l'innovation
  • si je veux savoir si la planification écologique est une bonne option, c'est auprès des plus grands spécialistes de la planification stratégique que je vais m'informer : on les trouvera dans ma discipline (les sciences de gestion) et certainement pas chez les climatologues qui n'y connaissent strictement rien en la matière. Et il se trouve qu'il y a un "consensus scientifique" dans ma discipline pour dire que la planification stratégique, ça ne fonctionne pas.

 

 

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Il y a 2 heures, Lancelot a dit :

Par ailleurs tous les climatologues ne sont pas réchauffistes (malgré les efforts des climatologues réchauffistes pour faire régner le consensus).

Mais voyons, si il n'est pas réchauffiste, ce n'est pas un vrai écossais climatologue, c'est un <insérer ici une spécialité pertinente pour la climatologie mais qui n'est pas le mot "climatologue">.

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6 hours ago, Largo Winch said:

Alors que je débattais sur facebook du réchauffement climatique et que je tentais de tenir un discours "rassuriste", c'est-à-dire non alarmiste, quelqu'un m'a répondu ceci :

 

 

Ce type d’accusation des propos critiques de l’alarmisme est récurent : seuls les climatologues seraient légitimes pour évoquer toutes les questions relatives au changement climatique. Rapidement, on catalogue de « climatosceptiques » des gens qui ne le sont pourtant pas, mais qui émettent des réserves quant à « l’urgentisme ».

Si personnellement je m’abstiens d’émettre un quelconque avis sur les domaines réservés des climatologues (apprécier les évolutions du climat et expliquer les causes de celles-ci), je constate que nombre de climatologues ne se gênent pas pour se vautrer dans l’ultracrépidarianisme : donner un avis sur des sujets à propos desquels ils n'ont pas de compétences crédibles ou démontrées.

 

Et là, j’ai en tête l’alarmisme climatique.

 

Ce que j'entends par "alarmisme climatique", ce sont trois choses fortement liées : le catastrophisme, l'urgentisme et le planisme :

  • Catastrophisme : l'idée selon laquelle le changement climatique va inéluctablement s'accompagner de catastrophes environnementales, économiques et sociétales (accroissement des catastrophes naturelles, effondrement de la biodiversité, effondrement de la société industrielle, migrations climatiques, collapsologie, etc.).
  • Urgentisme : l'idée selon laquelle les changements sont devenus exponentiels, à tel point qu'il serait déjà trop tard pour s'adapter : on ne peut donc plus miser sur l'ingéniosité humain, l'innovation et les technologies pour faire face à ces changements, il faudrait donc de toute urgence "changer de modèle".
  • Planisme : l'idée selon laquelle nous sommes désormais dans une ère anthropocène, c'est-à-dire une nouvelle époque géologique qui se caractérise par l'avènement des hommes comme principale force de changement sur Terre, surpassant les forces géophysiques : c'est donc à l'homme de planifier l'avenir de la planète.

J’accepte volontiers que la légitimité et la crédibilité des climatologues concernant les thèses sur le réchauffement climatique (notamment la cause anthropique du changement climatique) soient nettement supérieures aux miennes, raisons pour lesquelles je m’abstiens d’en parler.

 

En revanche, sur les trois points que je viens de lister, il faudrait le dire et le répéter : ce sont les climatologues qui ne sont pas légitimes pour s'exprimer.

Les gens les plus légitimes pour traiter ces questions sont des experts d'autres disciplines, et notamment en grande partie des sciences sociales : des spécialistes de la gestion des risques, de l'économétrie, du management public, des sciences politiques, du management de l'innovation, de la conduite du changement, etc.

 

Par exemple :

  • si je veux savoir s'il faut s'inquiéter ou non des "mégafeux" l'été en France, ce n'est pas auprès de climatologues que j'obtiendrai les infos les plus pertinentes
  • si je veux savoir s'il est trop tard ou non pour s'adapter, ce n'est pas auprès de climatologues que je vais m'informer mais auprès des spécialistes de la gestion des risques ou du management de l'innovation
  • si je veux savoir si la planification écologique est une bonne option, c'est auprès des plus grands spécialistes de la planification stratégique que je vais m'informer : on les trouvera dans ma discipline (les sciences de gestion) et certainement pas chez les climatologues qui n'y connaissent strictement rien en la matière. Et il se trouve qu'il y a un "consensus scientifique" dans ma discipline pour dire que la planification stratégique, ça ne fonctionne pas.

 

 

Ce qui se résume à la question (interdite) de savoir si nous vivons une crise climatique. 

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Il y a 19 heures, Largo Winch a dit :

Alors que je débattais sur facebook du réchauffement climatique et que je tentais de tenir un discours "rassuriste", c'est-à-dire non alarmiste, quelqu'un m'a répondu ceci :

 

 

Ce type d’accusation des propos critiques de l’alarmisme est récurent : seuls les climatologues seraient légitimes pour évoquer toutes les questions relatives au changement climatique. Rapidement, on catalogue de « climatosceptiques » des gens qui ne le sont pourtant pas, mais qui émettent des réserves quant à « l’urgentisme ».

Si personnellement je m’abstiens d’émettre un quelconque avis sur les domaines réservés des climatologues (apprécier les évolutions du climat et expliquer les causes de celles-ci), je constate que nombre de climatologues ne se gênent pas pour se vautrer dans l’ultracrépidarianisme : donner un avis sur des sujets à propos desquels ils n'ont pas de compétences crédibles ou démontrées.

 

Et là, j’ai en tête l’alarmisme climatique.

 

Ce que j'entends par "alarmisme climatique", ce sont trois choses fortement liées : le catastrophisme, l'urgentisme et le planisme :

  • Catastrophisme : l'idée selon laquelle le changement climatique va inéluctablement s'accompagner de catastrophes environnementales, économiques et sociétales (accroissement des catastrophes naturelles, effondrement de la biodiversité, effondrement de la société industrielle, migrations climatiques, collapsologie, etc.).
  • Urgentisme : l'idée selon laquelle les changements sont devenus exponentiels, à tel point qu'il serait déjà trop tard pour s'adapter : on ne peut donc plus miser sur l'ingéniosité humain, l'innovation et les technologies pour faire face à ces changements, il faudrait donc de toute urgence "changer de modèle".
  • Planisme : l'idée selon laquelle nous sommes désormais dans une ère anthropocène, c'est-à-dire une nouvelle époque géologique qui se caractérise par l'avènement des hommes comme principale force de changement sur Terre, surpassant les forces géophysiques : c'est donc à l'homme de planifier l'avenir de la planète.

J’accepte volontiers que la légitimité et la crédibilité des climatologues concernant les thèses sur le réchauffement climatique (notamment la cause anthropique du changement climatique) soient nettement supérieures aux miennes, raisons pour lesquelles je m’abstiens d’en parler.

 

En revanche, sur les trois points que je viens de lister, il faudrait le dire et le répéter : ce sont les climatologues qui ne sont pas légitimes pour s'exprimer.

Les gens les plus légitimes pour traiter ces questions sont des experts d'autres disciplines, et notamment en grande partie des sciences sociales : des spécialistes de la gestion des risques, de l'économétrie, du management public, des sciences politiques, du management de l'innovation, de la conduite du changement, etc.

 

Par exemple :

  • si je veux savoir s'il faut s'inquiéter ou non des "mégafeux" l'été en France, ce n'est pas auprès de climatologues que j'obtiendrai les infos les plus pertinentes
  • si je veux savoir s'il est trop tard ou non pour s'adapter, ce n'est pas auprès de climatologues que je vais m'informer mais auprès des spécialistes de la gestion des risques ou du management de l'innovation
  • si je veux savoir si la planification écologique est une bonne option, c'est auprès des plus grands spécialistes de la planification stratégique que je vais m'informer : on les trouvera dans ma discipline (les sciences de gestion) et certainement pas chez les climatologues qui n'y connaissent strictement rien en la matière. Et il se trouve qu'il y a un "consensus scientifique" dans ma discipline pour dire que la planification stratégique, ça ne fonctionne pas.

 

 

 

Ping @Baptiste Gauthey ;)

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Le 23/05/2023 à 09:49, Largo Winch a dit :

Ah bon ? Tu as entendu ce type de discours du côté du gouvernement ?

 

Pour l'instant, j'avais l'impression qu'il n'y avait que des libéraux pour tenir franchement ce type de discours. Comme Ferghane Azihari, par exemple :

 

Je note qu'Arihari a un peu évolué vu que maintenant il ne rejette plus de créer de nouvelles taxes écologiques => 

 

 

Je copie son intervention : "1/ Le but de la transition écologique n'est pas de comprimer tous les secteurs à n'importe quel prix - aucun spécialiste sérieux ne défend une telle vision nihiliste qui justifierait que l'on rationne les hôpitaux pour 1 tonne de CO2 (sauf peut-être @Reporterre) - mais de réduire les émissions TOTALES le plus vite possible et au MOINDRE COÛT pour la collectivité.

 

2/ Cela tombe bien, il existe en économie de l'environnement un instrument qui s'appelle le coût d'abattement, qui permet d'évaluer les secteurs où le potentiel de décarbonation est le plus fort, et ceci au moindre coût pour la collectivité.

 

3/ L'aviation, il est vrai, est un secteur qui est très difficile à décarboner, pour des tas de raisons. Faut-il le zigouiller ? Le rationner ? Le limiter ? Avant de se poser cette question, quand on est un tant soi peu humaniste et qu'on a à coeur l'intérêt de ses semblables, on se pose la question de la valeur ajoutée de ce secteur.

 

4/ Pour cela, il faut tenter de dépasser un tout petit peu sa haine pathologique des riches (coucou à) et tenter de comprendre que ce secteur, certes très polluant, ne fait pas que faire vivre les pilotes d'Air France mais contribue à faire vivre une industrie du tourisme qui conditionne la prospérité de dizaines, voire de centaines de millions de personnes à travers le monde, où le tourisme joue un rôle clef (notamment dans certains pays du Sud).

 

5/ Dès lors, quel est le coût d'abattement du secteur aérien ? Quelle perte inflige-t-on à l'humanité quand on rationne ce secteur par tonne de CO2 évité ? Pour ma part, je n'en sais rien. Je n'ai rien vu passer sur le sujet, car les fanatiques du rationnement et autres ennemis de l'humanité ne sont pas foutus de se poser ne serait-ce qu'une seule fois cette question et de produire une seule étude d'impact.

 

6/ Supposons toutefois que le coût d'abattement du rationnement du secteur aérien s'élève à 10 000 - 15 000 euros par tonne de CO2 évitée (et je ne serais pas étonné qu'on soit dans ces ordres de grandeur là), alors la fixette sur ce genre de mesures relève de la folie pure et criminelle quand le GIEC nous suggère qu'on peut diviser par deux les émissions d’ici à 2030 avec des mesures coûtant moins de 100 $ / tonne, dont plus de la moitié avec des mesures de moins de 20 $ / tonne.

 

7/ Donc plutôt que d'asphyxier les centaines de millions de gens qui vivent directement ou indirectement de cette industrie, il serait plus utile et humaniste de mettre cette industrie à contribution pour décarboner des secteurs à coûts d'abattement faibles, comme l'électricité, le chauffage, l'électrification des mobilités terrestres et de l'industrie, voire le développement de techniques à émissions négatives, dont le coût d'abattement sera - en toute probabilité - bien plus faible que le rationnement de l'aérien.

 

8/ Cette mise à contribution peut prendre la forme d'une taxe dont le produit est réaffecté aux investissements écologiquement plus rentables, ou encore un marché des droits à polluer, ou encore des mécanismes de compensation qui inviteraient ou obligeraient des secteurs difficiles à dépolluer à investir dans la dépollution de secteurs plus faciles (exemple de Rolls-Royce qui produit des moteurs d'avion et qui investit dans la décarbonation de l'électricité).

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Ferghane n'est pas le seul à mettre en avant les avantages de la taxe carbone. C'est aussi le message récurrent de Jean-Marc Daniel.  Si on part du principe que le CO2 est un problème, une externalité négative, lui donner un prix c'est mettre en place un mécanisme de marché.  C'est tout de même plus libéral que d'interdire les vols en avion.

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hum hum, ce n'est pas parce que certains trucs font l'objet d'un mécanisme de marché, que c'est pour autant une espèce de coup de baguette magique qui fait de ces trucs des trucs libéraux.

On vend des esclaves dans certains coins d'Afrique, ça ne fait pas de la vente d'esclaves un avatar du libéralisme.

Et la vente n'est pas spécialement "plus libérale" que de les jeter à la mer ou les abattre purement et simplement. On parle juste de 2 horreurs.

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il y a 42 minutes, fm06 a dit :

Ferghane n'est pas le seul à mettre en avant les avantages de la taxe carbone. C'est aussi le message récurrent de Jean-Marc Daniel.  Si on part du principe que le CO2 est un problème, une externalité négative, lui donner un prix c'est mettre en place un mécanisme de marché.  C'est tout de même plus libéral que d'interdire les vols en avion.

La taxe carbone est une vision étatiste du problème. Un problème, une taxe.

La vision libérale passe par les individus qui d'eux-mêmes modifierons leur consommation. Si les gens sont persuadés qu'il y a un problème, ils consommeront moins de CO2.

Évidemment les socialistes ne font pas confiance aux individus, et préfèrent tordre le bras des gens.

C'est comme le covid, imposer des confinements alors que d'eux mêmes, la population limite ses interactions.

On obtient de meilleurs résultats sans violence.

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