Aller au contenu

Messages recommandés

Au parlement Européen, le train train.

Les offres sont insuffisantes pour limiter le réchauffement

Les engagements de réductions des émissions de gaz à effet de serre notifiés aux Nations unies par les pays développés "ne sont pas suffisants" pour limiter le réchauffement à 2°C, a affirmé lundi le président de la Commission Environnement du Parlement Européen.

"Nous aurons besoin d'énormes améliorations sur le niveau et la qualité des mesures pour protéger le climat d'ici à la prochaine conférence prévue à Mexico en novembre-décembre 2010", a en outre averti l'eurodéputé socialiste allemand Jo Leinen.

Les notifications devaient être présentées pour le 31 janvier et le secrétariat de la convention des Nations unies sur le changement climatique doit les rendre publiques. Selon les informations obtenues par M. Leinen, "les principaux acteurs ont notifié leurs objectifs", mais "il n'y a pas de modifications par rapport à leurs annonces".

Les Etats-Unis ont ainsi confirmé leur intention de réduire en dix ans leurs émissions "d'environ 17%" par rapport à leurs niveaux de 2005, ce qui représente une réduction de 3% par rapport aux niveaux de 1990, année de référence retenue par l'Union européenne. Le Canada s'est aligné sur les objectifs américains: réduction de 17% par rapport aux niveaux de 2005, soit 3% par rapport à 1990.

L'Union européenne a pour sa part formulé un engagement de réduire ses émissions globales de 20% par rapport aux niveaux de 1990 et une offre conditionnelle de porter cette réduction à 30%, "au cas ou les autres pays développés s'engagent à des réductions d'émissions comparables".

La Commission européenne n'a pas souhaité faire de commentaires tant que les Nations unies n'auront pas publié les engagements, mais l'exécutif bruxellois devra présenter aux Etats membres un avis sur la comparabilité des offres. Sur la base des annonces faite par les pays développés, la Commission jugeait que "les conditions n'étaient pas réunies pour que l'UE porte son offre à 30%".

Cet avis ne devrait pas varier, si les notifications faites ne montrent aucune modification des annonces. Jo Leinen estime néanmoins que "l'UE doit s'engager unilatéralement à porter son effort de réduction à 30% pour relancer la dynamique des négociations sur le climat".

http://www.7sur7.be/7s7/fr/5596/Copenhague…html#reageerTag

Lien vers le commentaire
Les commentaires de lecteurs. C'est les plus bêtes qui lisent le monde de nos jours?

Sidérant :icon_up:

Je n'ai jamais vu ça, quand il y a un article de ce genre ailleurs c'est 50/50, là c'est 95/5, soit ce sont vraiment les lecteurs les plus bêtes ou alors les commentaires sont modérés dans le sens qui convient …

Lien vers le commentaire

C'est étonnant. 90% des commentaires critiques sont écrits dans LE MEME style. A croire que derière ces commentaires 'il n'y aurait qu'un auteur ou qu'un groupe de personnes formées au même moule au point d'avoir les mêmes concepts, le même caractère, la même dialectique.

Lien vers le commentaire
IPCC cites boot cleaning guide for Antarctica tour operators

No that headline is not a joke. The IPCC cited a guide for Antarctica tour operators on decontaminating boots and clothing. Here it is.

The reference is in the Fourth Assessment Report, Working Group II, section 15.7.2 Economic activity and sustainability in the Antarctic. The claim is:

“The multiple stresses of climate change and increasing human activity on the Antarctic Peninsula represent a clear vulnerability (see Section 15.6.3), and have necessitated the implementation of stringent clothing decontamination guidelines for tourist landings on the Antarctic Peninsula (IAATO, 2005).”

This is referenced as:

IAATO, 2005: Update on boot and clothing decontamination guidelines and the introduction and detection of diseases in Antarctic wildlife: IAATO’s perspective. Paper submitted by the International Association of Antarctica Tour Operators (IAATO) to the Antarctic Treaty Consultative Meeting (ATCM) XXVIII. IAATO, 10 pp. http://www.iaato.org/info.html.

So the IPCC cites a boot and clothing cleaning guide as evidence that the “multiple stresses of climate change…have necessitated the implementation of stringent clothing decontamination guidelines”. That might be laughable in and of itself, but the problem is the article doesn’t even mention climate change. Once. Nothing at all about global warming, or temperature increase. Nothing!

http://wattsupwiththat.com/2010/02/01/ipcc…e-boot-cleaned/

:icon_up:

Lien vers le commentaire
C'est étonnant. 90% des commentaires critiques sont écrits dans LE MEME style. A croire que derière ces commentaires 'il n'y aurait qu'un auteur ou qu'un groupe de personnes formées au même moule au point d'avoir les mêmes concepts, le même caractère, la même dialectique.

Y a des Maurice B. de gauche.

Lien vers le commentaire
Sidérant :icon_up:

Je n'ai jamais vu ça, quand il y a un article de ce genre ailleurs c'est 50/50, là c'est 95/5, soit ce sont vraiment les lecteurs les plus bêtes ou alors les commentaires sont modérés dans le sens qui convient …

C'était 50/50. Ça a beaucoup évolué ces dernières semaines.

Faisons abstraction de l'incantation magique automatique "mais bien sûr rien de ceci ne remet en cause la science du réchauffement anthropique", et ce face à quoi nous nous retrouvons ici est une condamnation assez féroce de la part Guardian :

Jones and a collaborator have been accused by a climate change sceptic and researcher of scientific fraud for attempting to suppress data that could cast doubt on a key 1990 study on the effect of cities on warming – a hotly contested issue.

Today the Guardian reveals how Jones withheld the information requested under freedom of information laws. Subsequently a senior colleague told him he feared that Jones's collaborator, Wei-­Chyung Wang of the University at Albany, had "screwed up".

The revelations on the inadequacies of the 1990 paper do not undermine the case that humans are causing climate change, and other studies have produced similar findings. But they do call into question the probity of some climate change science.

http://www.guardian.co.uk/environment/2010…e-jones-chinese

Ça devient bizarre : la science reste bonne même si on est en droit d'avoir de sérieux doutes sur son intégrité. En gros.

Lien vers le commentaire

La thèse défendue par Monbiot du Gardian est que Jones et les quelques chercheurs du gang du Climtegate sont des voyoux qui ont sali la belle science climatique réchauffiste dont lui Monbiot s'était fait l'honnête propagateur sur la base de travaux issus de nombreux centre de recherches qui constituent un socle solide pour étayer la véracité du réchauffisme indépendamment du gang du Climategate.

Problème n°1 : une forte proportion des responsables du GIEC AR groupe 1 version 2001 et 2007 sont salis par le Climategate… Or c 'est le GIEC AR 2001 avec son infâme hockey stick et ses prévisions débiles qui a ostensiblement emporté l'adhésion des politiques nationaux et le GIEC AR 2007 qui leur a enjoint l'ordre d'agir vite et fort.

Problème n°2 : le CRU+Hadley (HADCRU) et le GISS (GISTEMP) fournissent les deux bases de données thermométriques traitées ("nettoyées") globales officielles du GIEC. L'ayatollah James HANSEN du GISS ne semble pas directement touché par le Climategate mais son fidèle n°2 Gavin SCHMIDT si.

Problème n°3 : Le GISS et le CRU sont deux des rares centres de recherche climatologiques de longue date et leur contribution dans la mode alarmiste a été déterminante. La vielle garde des réchauffistes historiques est durement touchée par les compromissions individuelles révélées par le Climategate.

Problème n°4 : les scandales s'accumulent : infâmie du hockey stick, bugs de débutants aux grosses conséquences dans les données du GISS, pour les glaciers himalayens fonte accélérée d'un facteur 10 défendue avec morgue, agressivité et vénalité par PATCHAURI président du GIEC malgré la multiplication des déclarations de glaciologues réputés, multiples citations militantes illégitimes dans les rapports du GIEC, etc.

Problème n°5 : les remises en question de fond s'accumulent : négativité de la rétroaction du cycle de l'eau à court terme, faiblesse de la rétroaction positives du CO2 à long terme, spectaculaire ratage des prévisions des modèles GCM alarmistes, etc.

Bref, le réchauffisme s'effondre mais O combien il est difficile pour ses prêtres de cesser d'y croire !

Lien vers le commentaire

Difficile mais que de changements. Vu sur Newsnight sur la BBC hier soir, Roger Pielke Jr invité de plateau et un représentant du GIEC en direct de Californie. Comme d'habitude, l'intervieweuse traitait un des eux avec sympathie comme s'il était raisonnable et l'autre agressivement, en le pressant, presque en le coupant. Sauf que, à mon grand étonnement, celui traité en gentil était Pielke et, méchant, le gars du GIEC.

Franchement, ça me dérange beaucoup d'assister à cette inversion soudaine. Les journalistes s'arrogent beaucoup de pourvoir et sont très arbitraires.

Côté Guardian, en tout cas blog, ça dépote :

More damagingly, he added in an email to Mann with the subject line "HIGHLY CONFIDENTIAL": "I can't see either of these papers being in the next IPCC report. Kevin [Trenberth] and I will keep them out somehow – even if we have to redefine what the peer review literature is!"

This has, rightly, become one of the most famous of the emails. And for once, it means what it seems to mean. Jones and Trenberth, of the National Centre for Atmospheric Research in Boulder, Colorado, had recently become joint lead authors for a key chapter in the next IPCC assessment report, called AR4.

They had considerable power over what went into those chapters, and to have ruled them out in such a manner would have been a clear abuse of the IPCC process.

Today, neither man attempts to deny that Jones's promise to keep the papers out was a serious error of judgment. Trenberth told the Guardian: "I had no role in this whatsoever. I did not make and was not complicit in that statement of Phil's. I am a veteran of three other IPCC assessments. I am well aware that we do not keep any papers out, and none were kept out. We assessed everything [though] we cannot possibly refer to all literature … Both of the papers referred to were in fact cited and discussed in the IPCC."

In an additional statement agreed with Jones, he said: "AR4 was the first time Jones was on the writing team of an IPCC assessment. The comment was naive and sent before he understood the process."

Some will not be content with that. Jones had been a contributing author to IPCC assessment reports for more than a decade and should have been aware of the rules.

http://www.guardian.co.uk/environment/2010…aws-peer-review

Briffa's reconstruction showed the 11th century as being almost as warm as the 20th century, while Mann's graph found little sign of the earlier warming. Mann's graph was clearly the more compelling image of man-made climate change. Briffa's "dilutes the message rather significantly," said Folland. "We want the truth. Mike [Mann] thinks it lies nearer his result."

But Briffa did not. Three hours later, he sent a long and passionate email. "It should not be taken as read that Mike's series is THE CORRECT ONE," he warned. "I know there is pressure to present a nice tidy story as regards 'apparent unprecedented warming in a thousand years or more in the proxy data', but in reality the situation is not quite so simple… For the record, I believe that the recent warmth was probably matched about 1,000 years ago."

The row had been going on for months. Most of the correspondence is missing. But in April 1999, Ray Bradley, a co-author with Mann on the hockey stick study, was apologising for Mann's stance. "I would like to dissociate myself from Mike Mann's view… I find this notion quite absurd. I have worked with the UEA group for 20+ years and have great respect for them. Of course, I don't agree with everything they write, and we often have long (but cordial) arguments about what they think versus my views, but that is life… As for thinking that is it 'better that nothing appear, than something unacceptable to us'… as though we are the gatekeepers of all that is acceptable in the world of paleoclimatology seems amazingly arrogant."

http://www.guardian.co.uk/environment/2010…-climate-change

Lien vers le commentaire

Pendant ce temps, le réchauffautiste Stéphane Foucart de la maison Foucart & Huet, Tripes & Volaille, et qui officie au Monde en qualité de scribouillard, continue ses petites incursions dans le monde de la conspiration.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010…#ens_id=1275244

Rappelons qu'une thèse conspirationniste, pour le 9/11, c'est maââal, mais pour le climategate, c'est crédible.

Le fond du problème (i.e. que les chiffres soient bidonnés) n'est même pas abordé.

Lien vers le commentaire

Quels cons* ils publient ça après que King se soit rétracté.

Sir David told the Guardian today : "The operation looked amazingly efficient and amazingly sophisticated. It looks very much like an intelligence operation."

But it emerged that he had been misinformed about key facts. One of his grounds for believing a high-powered team of professionals were behind the leak, he said, was that there had been a wide spread of emails going back decades "between very different people". He told the Independent: "The emails date back to 1996, so someone was collecting the data over many years."

In fact, as UEA confirmed today, all the files and emails were archived on a single backup server on the Norwich campus. Once access was gained, it would have been simple to copy all the material.

Guardian inquiries indicate police investigators have no evidence of foreign intelligence involvement.

Similarly, the fact that the leaked files were originally posted on a Russian server, and links to them came from servers in Saudi Arabia and Turkey, does not prove the operation was "highly sophisticated".

http://www.guardian.co.uk/environment/2010…ils-speculation

*: le terme, ici, n'est pas abusif, mais bien fondé.

Lien vers le commentaire

Une histoire de fiction absolument gaguesque qui mérite le détour. Elle date de cet été ; je ne l'ai pas vu passer ici et j'espère ne pas faire de doublon…

L'équipe de chercheurs retraités grenoblois est probablement liée au site (ou du forum) déplétionniste Oléocène.

http://aerobarfilms.over-blog.com/article-35339307.html

Soit dit en passant on peut à présent sur Oleocène discuter sérieusement de scepticisme climatique, ce qui n'était pas le cas en 2007 quand Minitax puis moi y avons fait des ravages avec de solides arguments. Alors l'invective à notre encontre y était la norme et la moindre ironie en rétorsion donnait lieu à censure et menace d'exclusion. Ceci dit une moitié des scientifiques qui y naviguent s'y montraient plus ouverts et aptes à un dialogue sérieux, même si la plupart étaient des réchauffistes convaincus. Ce qui a changé c'est que les hystériques se sont en grande partie calmés et que les raisonables se sont mis à douter sérieusement à leur tour. Bilan : lorsqu'un sceptique actif débarque, il donne lieu à présent à un débat sérieux.

Lien vers le commentaire
Selon la Radio catalane,

Traitre à la Castille.

A chaque fois qu'on pense avoir atteint un sommet dans la bizarritude : http://wattsupwiththat.com/2010/02/03/bbc-…-wuwt-for-help/

Je suis bien d'accord avec les commentaires de lecteurs qui avertissent que ça sent le piège à plein nez.

Lien vers le commentaire

Ho ben ça alors, les arbres poussent mieux quand ils respirent mieux…. :icon_up:

Les forêts de l’Est américain se portent bien. Elles n’ont même jamais poussé aussi vite depuis 250 ans. La cause de cette vitalité est… l’émission de CO2 qui augmente le taux de ce gaz dans l’atmosphère, élève la température et allonge la saison de croissance végétale. Cela pourrait avoir des conséquences écologiques, climatiques et économiques si cette observation était confirmée dans d’autres types de forêt.

Futura Science

Lien vers le commentaire
To implement that agenda, governments must shortly attempt to impose punitive taxes on citizens. Those citizens, now disabused of the AGW scare, will refuse to pay. That is an absolute certainty. Any political party that pursues that agenda is doomed to extinction. Taxpayers will not put up with it.

Ça doit être sympa de vivre dans un pays même vaguement libéral où on peut avoir ce genre de certitude.

Lien vers le commentaire

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/92bccda8-1…t_le_dos_au_mur

Monsieur Climat le dos au mur

Le président du GIEC, Rajendra Pachauri, a multiplié les faux pas ces dernières années. Des chercheurs l’appellent à démissionner

Des regrets mais pas d’excuses. Le président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), Rajendra Pachauri, refuse toujours de porter la responsabilité de l’énorme erreur contenue dans le quatrième rapport de son organisation: le fait que les glaciers himalayens allaient très probablement disparaître complètement d’ici à 2035, alors qu’ils vont subsister de toute évidence pendant plusieurs siècles. Loin de faire son mea culpa, il dénonce les «climato-sceptiques», accusés de comploter une fois de plus contre lui. «Ils ne peuvent pas attaquer la science, alors ils attaquent ma personne, s’est-il défendu. Mais ils ne vont pas me couler. Je suis l’insubmersible Molly Brown.»

Molly Brown, de son nom complet Margaret Tobin Brown, a été l’une des héroïnes du Titanic. Alors que sombrait l’immense paquebot, cette Américaine a montré un courage indomptable pour sauver des vies et soulager des souffrances. Drôle de comparaison! Rajendra Pachauri n’a pas sauvé grand monde dans l’affaire et risque, bien au contraire, de causer de gros dégâts autour de lui.

Une annonce apocalyptique

Il ne s’agit que d’un paragraphe dans un document de 938 pages, le deuxième des quatre volumes d’un rapport auxquels ont travaillé des milliers d’experts, se défend le secrétariat du GIEC. «Aucune entreprise humaine de cette ampleur ne peut demeurer sans erreur aucune», assure-t-il dans l’un de ses communiqués, publié le 2 février. Sans doute. Mais la bévue est de taille. Elle ne concerne pas un risque accessoire à long terme. Elle promet l’apocalypse dans de brefs délais pour l’une des régions les plus peuplées du monde.

«Les glaciers reculent plus vite dans l’Himalaya que dans n’importe quelle autre région du monde, assure le rapport, et s’ils continuent à le faire au même rythme, la probabilité qu’ils disparaissent d’ici à 2035, voire avant, est très haute.» Conséquence: «La tendance actuelle de fonte des glaciers laisse penser que le Gange, l’Indus, le Brahmapoutre et d’autres rivières du nord de l’Inde pourraient devenir des cours d’eau saisonniers dans un proche avenir.» Rien que ça! Et les auteurs de rappeler que le seul bassin du Gange abrite un demi-milliard de personnes, près d’un dixième de l’humanité.

Une source douteuse

Or, sur quoi repose cette prédiction? Sur une ou plusieurs de ces études scientifiques soigneusement relues par des experts dont aime se réclamer le GIEC? Pas du tout. Elle se base le plus officiellement du monde sur un rapport publié en 2005 par une organisation militante, le WWF. Rapport qui s’inspire lui-même d’interviews accordées six ans plus tôt par un scientifique indien proche de Rajendra Pachauri, Syed Hasnain, à deux revues, le New Scientist et Down to Earth.

Quelle négligence! D’autant qu’un bon nombre de glaciologues s’étaient évidemment déjà intéressés à l’Himalaya. Consultés, ils auraient empêché la rédaction d’une telle énormité. «Environ la moitié des surfaces de glacier que nous étudions au Népal ne connaissent aucune fonte à aucun moment de l’année», assure par exemple Richard Armstrong, un glaciologue de l’Université du Colorado. «Je ne connais pas une seule étude scientifique soutenant la disparition complète des glaciers himalayens au cours de ce siècle», ajoute Michael Zemp, glaciologue au Service de surveillance des glaciers du monde (WGMS) de Zurich. Comment une telle contre-vérité a-t-elle donc pu être assénée? Et assénée, circonstance aggravante, avec la mention de catastrophe «très hautement probable», ce qui signifie sur l’échelle du GIEC que l’événement a de plus de 90% de chance de survenir…

Publicité

Des corrections refusées

Pire. Encore pire. Un glaciologue de l’Université d’Innsbruck, Georg Kaser, tombé sur le passage avant sa parution, a signalé l’erreur mais n’a pas été entendu. Les responsables du document n’ont pas daigné l’écouter lorsqu’il leur a assuré qu’une telle prédiction était tout simplement absurde. Alors qu’ils ont tenu compte d’une autre de ses critiques concernant des glaciers africains, assure le très sérieux hebdomadaire britannique The Economist.

L’erreur a donc été publiée comme si de rien n’était. En novembre dernier, complète le quotidien britannique The Times, soit quelques jours avant la conférence de Copenhague sur le climat, un éminent journaliste scientifique, Pallava Bagla, a interrogé Rajendra Pachauri sur l’erreur. Pour s’entendre répondre: «Je n’ai rien à ajouter sur les glaciers.» Le président du GIEC se confond aujourd’hui en excuses auprès de son interlocuteur et assure qu’il avait alors trop de soucis pour s’attarder sur le sujet mais que jamais, au grand jamais, il n’a voulu cacher une vérité aux chefs d’Etat et de gouvernement qui s’apprêtaient à se réunir au Danemark.

Des pratiques obscures

L’affaire est d’autant plus grave pour le GIEC qu’elle confirme des accusations portées dans le passé par d’autres scientifiques. Comme Paul Reiter, entomologiste à l’Institut Pasteur, qui s’est retiré du groupe après avoir découvert que des représentants de gouvernement ou d’ONG se permettaient de corriger les conclusions des scientifiques. Ou comme Chris Landsea, spécialiste américain des ouragans, démissionnaire lui aussi, qui a accusé l’organisation de poursuivre des «objectifs préconçus et scientifiquement non valables».

Pour tout arranger, l’organisme dirigé par Rajendra Pachauri en Inde, The Energy and Resources Institute (TERI), a reçu dernièrement des mandats d’étude de la fonte des glaciers himalayens. Le conflit d’intérêts est évident. Et le soupçon inévitable.

Le risque est grand dès lors que le cinquième rapport du GIEC n’ait pas la crédi­bilité dont avait bénéficié son ­prédécesseur. Pour le limiter, l’institution a tout intérêt à se réformer. En traitant plus sérieusement la littérature «grise» (non scientifique). En estimant mieux la valeur de ses sources. En favorisant une meilleure collaboration entre spécialistes des domaines concernés. En donnant aux principaux auteurs du rapport des postes rétribués à plein temps. En adoptant une réglementation sérieuse contre les conflits d’intérêts.

Publicité

Appel à la démission

Et puis se pose la question de la présidence. Rajendra Pachauri sert-il encore son organisation ou a-t-il commencé à la desservir? Réélu sans opposition et par acclamation en 2008 pour un deuxième mandat de six ans, l’intéressé refuse d’envisager un départ. Mais certains chercheurs sont arrivés à la conclusion inverse. Et trois d’entre eux ont demandé sa démission il y a quelques jours dans le magazine allemand Der Spiegel. Entre la carrière d’un homme et la crédibilité du GIEC, ils ont choisi.

Lien vers le commentaire

Allez, un petit coup de "le sondage batave du jour qui met du baume au coeur".

Sur Elsevier.nl (il faut savoir que le rapport AR4 du GIEC prétend que 55% des Pays Bas sont sous le niveau de la mer, ce qui est -surprise surprise- grotesque)

Question : Les climatologues trébuchent d'erreur en erreur

Réponses proposées :

1. Très dommageable pour la science. Qu'ils réparent rapidement leurs erreurs

2. Enfin la vérité fait surface : la politique passe avant la science

3. C'est normal. La recherche scientifique sans erreur n'existe pas

Résultat au moment où j'écris ceci, avec 2418 participants :

1. = 14% (349)

2. = 82% (1977)

3. = 4% (92)*

* : tout de même.

Lien vers le commentaire

Intéressant sondage. Quelle était la population sondée ?

En tous cas voici un intéressant article de vulgarisation sur le petit age glaciaire.

http://www.theresilientearth.com/?q=conten…e-age-ii-sequel

On remarquera notamment la courbe montrant le // entre les températures océaniques et le nombre de tâches solaires.

sea_temperature_vs_sunspots-500.jpg

Pour information le nombre de tâches solaires s'est effondré avec le cylce solaire n°24 qui tarde à démarer vraiment au delà de ses 1ers balbutiements. Ceux qui l'avaient prévu prévoient en outre un cycle n°25 encore plus faible. L'une des considérations à la base de ces prédiction est la configuration de la cinétique solaire découlant des influences gravitationnelles des planètes.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...