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La NASA reconnaît qu'au moment le plus chaud de l'été, la surface en Arctique couvrait 5.36 millions de km2, 690.000 de plus qu'en 2008 et plus d'1 million en plus par rapport à 2007.

Cette année (2009), la glace a gagné en superficie (un peu moins de 500.000 km2, la superficie de l'Espagne à peu près).

c'est exactement ce que je disais, le maximum n'a pas augmenté, c'est le minimum (en été) qui est moins catastrophique que les autres années, dans ces condition là, on ne peut clairement pas dire que l'on rentre dans une période d'extension de la calotte

sur l'article de la NASA :

Despite a slight recovery in summer Arctic sea ice in 2009 from record-setting low years in 2007 and 2008, the sea ice extent remains significantly below previous years and remains on a trend leading toward ice-free Arctic summers, according to the University of Colorado at Boulder's National Snow and Ice Data Center.

According to the CU-Boulder center, the 2009 minimum sea ice extent was the third lowest since satellite record-keeping began in 1979. The past five years have seen the five lowest Arctic sea ice extents ever recorded.

The 2009 Arctic sea ice extent was still 649,000 square miles (1.68 square kilometers) below the 1979-2000 September average, according to the report. Arctic sea ice in September is now declining at a rate of 11.2 percent per decade and in the winter months by about 3 percent per decade

While Arctic sea ice extent varies from year to year because of changing atmospheric conditions, ice extent has shown a dramatic overall decline over the past 30 years.

"A lot of people are going to look at the graph of ice extent and think that we've turned the corner on climate change," said NSIDC Lead Scientist Ted Scambos of CU-Boulder's CIRES. "But the underlying conditions are still very worrisome."

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http://www.libertaddigital.com/ciencia/la-…ido-1276372711/

La NASA reconnaît qu'au moment le plus chaud de l'été, la surface en Arctique couvrait 5.36 millions de km2, 690.000 de plus qu'en 2008 et plus d'1 million en plus par rapport à 2007.

Cette année (2009), la glace a gagné en superficie (un peu moins de 500.000 km2, la superficie de l'Espagne à peu près).

n_plot_hires.png

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Si on prend à partir de 1980 :

http://www.woodfortrees.org/plot/uah/from:…from:1970/trend

Et si on prend à partir de 1998, température plus élevée que la normale :

http://www.woodfortrees.org/plot/uah/from:…om:1997.5/trend

Parceque prendre les données à partir de 1980 c'est honnête ?

D'une certaine façon oui : c'est le début de l'époque satellitaire en matière de mesures de températures.

D'une certaine façon non : pas de conclusion à en tirer puisque les décennies qui précédaient connaissaient une baisse des températures qui n'apparait pas sur la courbe.

Pour voir comment on peut jouer avec des courbes, cf. la fin de la page consacrées aux statistiques de températures proposées par Milnoy sur son site JunkScience.

Si on ne fait pas attention ou si on est malhonête on obtient ça :

Yep, et quand on prend la période précédente en regardant la moyenne, on a bien une hausse de température.

… qui est une aimable illusion à la conclusion fausse. Le pire gag en la matière fut la célèbrissime courbe du GIEC en préparation propagandiste au somme de Copenhague, où on voyait à grand renfort de traits au (virtuel) gros feutre cachant presque la courbe, une soi disant accélération de la hausse. Explication : à partir d'une faible tendance à la hausse, et 3 bosses avec phases de hausse et de baisse, et un bon cadrage, le GIEC obtenait cet effet graphique, pur artefact issu d'une démarche malhonnête.

1801357-2452945.jpgcliche-2009-12-29-23-06-43.png

Ensuite prendre la période 1998 - 2010 est parfaitement honnête. Gros el ninõ en 1998 et 2010. Cela permet de comparer ce qui est comparable. Les températeures de la période du el niño 2010 sont légèrement plus faibles que les températeures de la période du el niño 1998. Les el niño sont une remontée mécanique du coté des tropiques notamment sud de la chaleur emmagasinée dans les couches océaniques sous la surface. La capacité thermique de l'eau étant beaucoup plus forte que celle de l'air (à volume égal mais aussi à masse égale), ces el niño ont un impact considérable sur la température atmosphérique et temporisent ainsi l'influence du soleil qui finit par l'emporter dans la durée puisqu'il contribue directement (irradiance) et indirectement (contrôle de la couverture nuageuse, etc.) au chauffage des océans. Question : à quelle époque ladite chaleur des el niño a t elle été emmagasinée ? Il ne me semble pas qu'il y ait de réponse établie à cette question, cependant j'ai cru comprendre que la temporisation se fait au moins pour une partie avec des années de décalage.

MSUvsRSS.png

Mon pari ? Les températures vont se remettre à chuter comme après le petit el niño 2006, au prochain el niña on descendra à des températures globales nettement plus faibles que ce qui était observé depuis 1990, et les el niño des prochaines années seront de plus en plus faibles.

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Là, à part de conseiller des bouquins de maths (chapitres sur l'interpolation notamment)… Je ne peux rien faire de plus, désolé. Si tu n'es pas capable de différencier les manières d'analyser et moyenner une courbe, tu es tout autant incapable de les comprendre.

Ce que tu traites d'idée à la con, c'est juste la base de la base des mathématiques, quoi. Et par conséquent, de toute la physique, aussi…

A mon avis, tu accordes trop de crédit à des maths de base quant à leur capacité à dire quoi que ce soit d'intéressant sur le sujet. Quand on analyse les choses de façon sérieuses de nos jours on utilise des méthodes de validations croisées. En matière de climatologie, à mon humble avis, il y aurait de quoi hurler de rire vu les arguments à la cons brandis par les grands alarmistes devant les caméras de télé.

Concernant les mesures au sol, les stations météo sont à la fois contestées sur leur suivi (effet d'ilots urbains), et leur portée (gigantesques territoires pouir certaines stations, minuscules sur d'autres). La DB GISTEM du GISS par exemple est célèbre pour ses gags artiques. Voici un diagramme de voronoi de stations thermométriques (ou de territoires thermométriques).

voronoi-weatherdata-screenshot1.jpg

En outre les années 1990 on vu s'effondrer le nombre de stations utilisées pour les moyennes des DB prisées par le GIEC. Les stations restantes ont privilégié certaines typologies de stations dont on a toutes les raisons de penser qu'elles ne sont pas fiables dans le réchauffement qu'elles montrent (ilot de chaleur urbani, etc) et qu'elles sont plus généralement biaisées (faibles altitude, etc.).

tempo196.gif

Les données satellites de la basse atmosphère sont infiniment plus satisfaisantes conceptuellement, mais elle débutent plus tard et on connu d'importants problèmes de calibrage.

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Non, on prend des points et on interpole, pas idée à la con, ça s'appelle de la modélisation spatiale, c'est un truc de base en SIG, ça n'a rien d'exceptionnel ni de frauduleux de transformer des données ponctuelles en données surfaciques. Plus simple, on prends un satellite avec une bande dans l'infrarouge thermique et tu a la température des surfaces.

Et pour qu'on ne me dise pas que la température globale des surfaces n'a pas de sens, je prends les devants : c'est entre autre un proxi pour prendre en compte les rayonnement réémis à intégrer dans les bilan radiatifs

cf plus haut les satellites ça existe depuis quelques dizaines d'années quand même, tu prends un géostationnaire météo et tu as autant de données que tu veux. et sinon il n'y a pas besoin de pondération pour faire d'interpolation, juste un bon réseau de station

Serieusement, quand on prends 100 points locaux et qu'on en deduit des resultats globaux, et qu'on crie a la fin du monde pour une variation moyenne globale et minable sur 10 ans de meme pas un degre avec une marge d'erreur de 0.5 a 2, c'est frauduleux. C'etait toute la modeste ambition de ma remarque. :icon_up:

(Alors si des mecs sont un peu moins tares et utilisent un satellite qui ratisse large pour mesurer la temperature, c'est deja mieux que les stations meteos, tres bien. Le mieux ce sont des types qui font leur modelisation en silence, ca reste le nec le plus ultra : aucun risque de contamination ou de fraude)

De toute facon, quand le bobo occidental moyen ne pourra plus acheter de produits bio avec une brouette de papier, le RC deviendra le cadet de ses soucis a l'instar du reste de l'humanite. D'ailleurs, c'est deja de plus en plus le cas a mon avis. Depuis le temps que ca jacte sur le truc, qu'est-ce qui a ete fait ? Rien, deux trois taxes, quelques soirees petits-fours, quelques projets industriels, quelques subventions, deux trois pubs, business as usual quoi. :doigt:

D'ailleurs a ce propos, petite anecdote d'un insider : Les industriels de voitures ont deja : 1 pas l'infrastructure necessaire pour le lancement des vehicules zero emissions avant 5 ou 10 ans. 2 Les gouvernements, meme ecolos et qui adorent taxer les voitures comme les Pays Bas par exemple, commencent a lacher l'affaire. Ca coute trop cher pour pas assez de retombees electorales. 3 Ils s'apercoivent doucement que produire une voiture verte ca pollue encore plus qu'un bon diesel qui tache. Mais bon, preferent ne pas le dire, ce serait bete de passer pour des attardes. (et puis comme a mon humble avis ils ne vont pas en vendre assez pour un quelconque retour sur investissement, leur voiture du futur tout electrique va juste servir d'operation de communication coup de poing quelques mois avant que la gamme disparaisse des sites de production)

Donc pour les avions et helicos, supertankers et heavy carriers, et les camions C02-free (les machines qui rejettent tellement de gaz polluant et a supposes effets de serre que vos millions de voitures sont negligeables), on repassera dans une autre vie.

Conclusion saine de Sanksion Numero 2 : si les apocalyptico rechauffistes ont raison, c'est deja foutu. Pas la peine de s'en inquieter alors. Et comme les apocalyptico millenaristes se sont toujours plantes jusqu'ici. Pas de raison de douter qu'ils soient completement a cote de la plaque.

En attendant, siCGTriche, je prendrais un 4x4 ou un Hummer juste pour le plaisir d'y coller un bumpersticker Global Warming is Bullshit pour faire rager le bobo.

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A mon avis, tu accordes trop de crédit à des maths de base quant à leur capacité à dire quoi que ce soit d'intéressant sur le sujet. Quand on analyse les choses de façon sérieuses de nos jours on utilise des méthodes de validations croisées. En matière de climatologie, à mon humble avis, il y aurait de quoi hurler de rire vu les arguments à la cons brandis par les grands alarmistes devant les caméras de télé.

Concernant les mesures au sol, les stations météo sont à la fois contestées sur leur suivi (effet d'ilots urbains), et leur portée (gigantesques territoires pouir certaines stations, minuscules sur d'autres). La DB GISTEM du GISS par exemple est célèbre pour ses gags artiques. Voici un diagramme de voronoi de stations thermométriques (ou de territoires thermométriques).

[…]

En outre les années 1990 on vu s'effondrer le nombre de stations utilisées pour les moyennes des DB prisées par le GIEC. Les stations restantes ont privilégié certaines typologies de stations dont on a toutes les raisons de penser qu'elles ne sont pas fiables dans le réchauffement qu'elles montrent (ilot de chaleur urbani, etc) et qu'elles sont plus généralement biaisées (faibles altitude, etc.).

Les données satellites de la basse atmosphère sont infiniment plus satisfaisantes conceptuellement, mais elle débutent plus tard et on connu d'importants problèmes de calibrage.

Je vous conseille de lire les très intéressants posts parus depuis le début de l'année sur le Blackboard, le blog de Lucia, qui est loin d'être un blog réchauffiste. Pour preuve vous pouvez la voir sur cette photo en train de dîner avec Anthony Watts et Steve McIntyre: http://rankexploits.com/musings/wp-content…ani-499x333.jpg

Vous verrez qu'il y a plusieurs erreurs factuelles dans vos propos.

Les stations météo et les aéroports:

http://rankexploits.com/musings/2010/airpo…erature-record/

"for the “modern warming period” post-1960, there appears to be little difference between the trends of airport and non-airport stations in either rural or urban areas"

Le changements des méthodes de mesure de la température aux USA:

http://rankexploits.com/musings/2010/a-coo…as-due-to-mmts/

"This analysis suggests that while the effects of sensor transitions for individual stations can be difficult to separate out from all other exogenous effects, on an aggregate level there is a clear strong cooling bias to max temps and moderate warming bias to min temps introduced by the transition from CRS to MMTS sensors over the past few decades. The existing inhomogeneity adjustment methods employed by USHCNv2 appear to do a reasonably good job of removing these biases."

Les reconstructions des températures globales par plusieurs méthodes indépendantes:

http://rankexploits.com/musings/2010/compa…econstructions/

Its interesting how GISS land temps are consistently trending colder than all the others.

ìlots urbains aux USA et en général

http://rankexploits.com/musings/2010/uhi-in-the-u-s-a/

http://rankexploits.com/musings/2010/in-se…the-uhi-signal/

3 posts très didactiques de Lucia sur les méthodes d'évaluation des T globale:

http://rankexploits.com/musings/2010/the-p…-spherical-cow/

http://rankexploits.com/musings/2010/giss-…-spherical-cow/

http://rankexploits.com/musings/2010/not-s…e-toy-problems/

Le cas des stations de mesures abandonnées:

http://rankexploits.com/musings/2010/effec…g-station-data/

http://rankexploits.com/musings/2010/bump-…p-out-analyses/

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c'est exactement ce que je disais, le maximum n'a pas augmenté, c'est le minimum (en été) qui est moins catastrophique que les autres années, dans ces condition là, on ne peut clairement pas dire que l'on rentre dans une période d'extension de la calotte

Sauf que si la calotte glaciaire est plus étendue à chaque été qui passe, elle l'est aussi hiver après hiver.

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Serieusement, quand on prends 100 points locaux et qu'on en deduit des resultats globaux, et qu'on crie a la fin du monde pour une variation moyenne globale et minable sur 10 ans de meme pas un degre avec une marge d'erreur de 0.5 a 2, c'est frauduleux. C'etait toute la modeste ambition de ma remarque. :icon_up:

c'est un peu plus que 100 points quand même, rien qu'en Belgique il y a 240 stations manuelles plus les automatiques, mais j'avoue que dans les pays du sud ou sur les océans, les mesures sont clairement inssufisantes, d'où l'utilité des satellites.

Sauf que si la calotte glaciaire est plus étendue à chaque été qui passe, elle l'est aussi hiver après hiver.

Pas nécessairement, il faudrait que je vérifie les chiffres, mais la calotte polaire ne varie pas de la même façon en été qu'en hiver dans le temps (sur la dernière décennie ça doit être plus ou moins -10% de la surface en été et seulement -3% en hiver)

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http://www.economist.com/blogs/newsbook/20…e=features_box1http://www.economist.com/blogs/newsbook/20…e=features_box1

Inspired by this to look for other errors, a journalist for a Dutch newspaper spotted that the chapter on Europe gave a figure for the area of the Netherlands below sea level that was much too large. The area at risk of flooding by the sea had been conflated with that at risk of flooding by the Rhine and the Meuse rivers. That the careful Dutch should have provided faulty information and not spotted it in the review process was an embarrassment to the then environment minister, Jacqueline Cramer; following a debate in parliament she called on the Netherlands Environmental Assessment Agency (PBL), an independent body, to look at all the regional chapters in the working group II report and make sure they were up to snuff. This the PBL has now done; its report was published on July 5th.

[…]

Perhaps the most worrying thing about the PBL report, though, is a rather obvious one about which its authors say little. In all ten of the issues that the PBL categorised as major (the original errors on glaciers and Dutch sea level, and the eight others identified in the report), the impression that the reader gets from the IPCC is more strikingly negative than the impression which would have been received if the underlying evidence base had been reflected as the PBL would have wished, with more precise referencing, more narrow interpretation and less authorial judgment.

Encore un petit effort et The Economist va changer de bord …

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Pas nécessairement, il faudrait que je vérifie les chiffres, mais la calotte polaire ne varie pas de la même façon en été qu'en hiver dans le temps (sur la dernière décennie ça doit être plus ou moins -10% de la surface en été et seulement -3% en hiver)

Je note qu'il y a peu on me disait qu'une décennie c'était pas assez pour juger les tendances, peu importe…

Ceci étant, sur la dernière décennie tu as peut-être raison, mais sur les 3 dernières années, la tendance est clairement inverse, +1.000.000 km2 en glace au plus fort de l'été ce n'est pas rien, et détectés par la NASA qui plus est, les réchauffistes ne peuvent pas ignorer ces faits.

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Je vous conseille de lire les très intéressants posts parus depuis le début de l'année sur le Blackboard, le blog de Lucia, qui est loin d'être un blog réchauffiste. Pour preuve vous pouvez la voir sur cette photo en train de dîner avec Anthony Watts et Steve McIntyre: http://rankexploits.com/musings/wp-content…ani-499x333.jpg

Vous verrez qu'il y a plusieurs erreurs factuelles dans vos propos.

Les stations météo et les aéroports:

http://rankexploits.com/musings/2010/airpo…erature-record/

"for the “modern warming period” post-1960, there appears to be little difference between the trends of airport and non-airport stations in either rural or urban areas"

Le changements des méthodes de mesure de la température aux USA:

http://rankexploits.com/musings/2010/a-coo…as-due-to-mmts/

"This analysis suggests that while the effects of sensor transitions for individual stations can be difficult to separate out from all other exogenous effects, on an aggregate level there is a clear strong cooling bias to max temps and moderate warming bias to min temps introduced by the transition from CRS to MMTS sensors over the past few decades. The existing inhomogeneity adjustment methods employed by USHCNv2 appear to do a reasonably good job of removing these biases."

Les reconstructions des températures globales par plusieurs méthodes indépendantes:

http://rankexploits.com/musings/2010/compa…econstructions/

Its interesting how GISS land temps are consistently trending colder than all the others.

ìlots urbains aux USA et en général

http://rankexploits.com/musings/2010/uhi-in-the-u-s-a/

http://rankexploits.com/musings/2010/in-se…the-uhi-signal/

3 posts très didactiques de Lucia sur les méthodes d'évaluation des T globale:

http://rankexploits.com/musings/2010/the-p…-spherical-cow/

http://rankexploits.com/musings/2010/giss-…-spherical-cow/

http://rankexploits.com/musings/2010/not-s…e-toy-problems/

Le cas des stations de mesures abandonnées:

http://rankexploits.com/musings/2010/effec…g-station-data/

http://rankexploits.com/musings/2010/bump-…p-out-analyses/

On connait ce whitewashing : l'augmentation du nombres de pistes, des bâtiments, de l'asphaltage, du traffic, et le passage aux avions à réaction, tout cela n'a eu aucun effet.

Hm.

Ce qu'on sait, c'est que chaque fois que quelqu'un prend son GPS, les photos satellites, va sur place, prend des photos, mesure la distance à l'asphalte, aux bâtiments, aux climatiseurs, aux parkings, on trouve une station de mauvaise qualité selon les critères mêmes de ceux qui nous livrent les séries de données réchauffistes. Je t'invite à consulter les 1.000 stations inspectées par surfacestation.org. Merci de me dire où tu trouve que l'évaluation effectuée te semble inexacte.

Quelques calculs statistiques pour dire : tous ces changements autour des stations qui ont forcément causé un réchauffement n'en ont en fait produit aucun, comment peut-on gober ça?

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Ceci étant, sur la dernière décennie tu as peut-être raison, mais sur les 3 dernières années, la tendance est clairement inverse, +1.000.000 km2 en glace au plus fort de l'été ce n'est pas rien, et détectés par la NASA qui plus est, les réchauffistes ne peuvent pas ignorer ces faits.

Ignorer quoi ? Tu veux tirer des généralités sur une période de… 2 ou 3 ans ? Ce serait totalement risible, ça ne voudrait absolument rien dire.

A la rigueur si ça se poursuit sur 10 ans, là déjà ça sera déjà plus significatif. Mais pour l'instant, ça rentre tout à fait dans le cadre du hasard statistique.

Sinon, pour xavdr plus haut, quand je parlais des courbes à partir de 1980 ce n'était pas pour démontrer quoique ce soit par rapport au réchauffement, mais pour montrer qu'en se basant sur des laps de temps trop courts et en choisissant l'origine sur une anomalie on pouvait faire dire absolument ce que l'on veut aux courbes. Pour voir une montée de température globale, évidemment il faut un paquet de temps. C'est bien pour ça que les courbes sorties par les réchauffistes commencent au moins au début du siècle, voire avant. Une évolution temporelle locale est insiginifiante.

Par contre pour la courbe que tu montres ensuite, autant je suis d'accord que les interpolations de moyennes faites par le GIEC sont caduques, autant celles que tu montres par dessus me laissent tout autant de marbre, ça sent tout autant le trucage. La courbe présentée a clairement une accélération (moyenne locale de forme hyperbolique); si tu l'extrapole il est clair qu'une augmentation linéaire ne la suivra pas. Prendre des p'tits bouts de courbe pour y caser des droits parallèles me paraît plus que douteux.

Quant à prendre la période 98-2010, même en prétextant El nino, ça n'enlève pas l'obligation de regarder à plus long terme, soit au moins depuis le début du siècle + comparaisons avec temps plus anciens pour vérifier si c'est de l'ordre du hasard statistique ou non.

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On connait ce whitewashing : l'augmentation du nombres de pistes, des bâtiments, de l'asphaltage, du traffic, et le passage aux avions à réaction, tout cela n'a eu aucun effet.

C'est bien ce que montre les faits. Par exemple on ne garde que les aéroports, et on compare avec les autres stations: pas de différence dans le trend de T globale. Et ce ne sont pas des réchauffistes qui le démontre, cf plus haut

Picture-367.png

Ce qu'on sait, c'est que chaque fois que quelqu'un prend son GPS, les photos satellites, va sur place, prend des photos, mesure la distance à l'asphalte, aux bâtiments, aux climatiseurs, aux parkings, on trouve une station de mauvaise qualité selon les critères mêmes de ceux qui nous livrent les séries de données réchauffistes. Je t'invite à consulter les 1.000 stations inspectées par surfacestation.org. Merci de me dire où tu trouve que l'évaluation effectuée te semble inexacte.

Quelques calculs statistiques pour dire : tous ces changements autour des stations qui ont forcément causé un réchauffement n'en ont en fait produit aucun, comment peut-on gober ça?

Les mesures que vous proposez ne sont qu'un instantané qui ne diront pas si la situation est stable depuis X année.

Ne pas confondre chaud et réchauffement. Warm n'est pas warming. Si une station subis un biai chaud constant, celà n'a aucun effet sur l'estimation du trend multidécénal. Et dans l'histoire d'une station, il peut y avoir des évènements "réchauffant" (on ajoute de l'asphalte) ou "refroidissant" (la végétation pousse). Il se trouve que quand on a beaucoup de stations (aux USA, ça ne manque pas), eh bien ces variations se compensent pour que in fine ces "défauts" des stations n'a pas trop d'importance au niveau du trend global…

Et finalement, la validation la plus importante n'a toujours pas été effectuée par Watts avec ces données de sufacestation: comparer les "bonnes" stations avec les "mauvaises" station et voir si le trend multidécénal est différent.

Il y a un article scientifique qui l'a fait, avec 43% des données de surfacestation.org. Pour l'instant c'est la seule donnée scientifique réellement valide. Watts repousse sans cesse la publication de son propre article..

http://www1.ncdc.noaa.gov/pub/data/ushcn/v…ne-etal2010.pdf

Les résultats ?

Menne_2010_1.gif

Le trend des "bonnes" station est plus haut que les mauvaises :icon_up: . Les stations pourries montrent un réchauffement moindre !

Zeke chez Lucia a analysé ces résultats: le type de station météo et leur cycle de remplacement a bien plus d'importance que la qualité de l'emplacement. J'ai mis le lien plus haut

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Blackboard, le blog de Lucia, qui est loin d'être un blog réchauffistehttp://rankexploits.com/musings/wp-content…ani-499x333.jpg

Je connais déjà. Son blog contient des choses intéressantes, mais je ne suis pas aligné sur son point de vue loin s'en faut.

Vous verrez qu'il y a plusieurs erreurs factuelles dans vos propos.

Non.

J'observe d'ailleurs que vous ne répondez pas aux arguments apportés par les documents que j'ai référencés (cliquez sur les images SVP).

Pour plus de précision je vous laisse préciser chaque assertion qui vous semble inexacte.

Je dispose d'études qui montrent clairement que :

- l'effet de chaleur urbaine est largement sous estimé,

- de nombrueses stations aéroportuaires ont été qualifiées hâtivement de rurales alors que les aéroports se sont urbanisés,

- les stations sont souvent mal qualifiées, mal suivies, voire mal localisées.

Il y a e.g. des études Antony WATTS, Vincent GRAY, SPPI, qui montrent cela.

En outre d'autres études reconstitutives montrent des températures continentales qui n'ont pas du tout le même profil que celui des DB prisées par le GIEC.

Je vais essayer de trouver le temps de repêcher quelques sources en soutien aux réponses que je viens de formuler.

Pour ce soir … c'est trop tard ^^

"This analysis suggests that while the effects of sensor transitions for individual stations can be difficult to separate out from all other exogenous effects, on an aggregate level there is a clear strong cooling bias to max temps and moderate warming bias to min temps introduced by the transition from CRS to MMTS sensors over the past few decades. The existing inhomogeneity adjustment methods employed by USHCNv2 appear to do a reasonably good job of removing these biases."

Ca c'est un peu bizounounours. Certains ajustement sont "faciles" à proposer : ce sont les ruptures soudaines pour lesquelles on dispose de données à échelle fine. Exemple : nouveau capteur, chagement de peinture sur le boitier, déménagement… Contre exemple : ilot de chaleur urbain à montée lente ou erratique. Les procédés statistiques appliqués dans la tradition des météorologues à des populations de stations ont des comportement parfois consternants pour un usage climatologique, avec des artefacts où des événements virtuels sont "détectés" de façon à aligner les thermomètres véritablement ruraux sur des thermomètres réellement sujets aux ilôts de chaleur urbain. Bilan : une série de seuil haussiers parfaitement injustifiables. cf. e.g. cas de la Nouvelle Zélande et de l'Australie dans la base GHCN. Les besoins de la météorologie ne sont pas ceux de la climatologie mais les climatologues alarmistes sont trop heureux d'avoir des données bancales allant dans leur sens.

Les reconstructions des températures globales par plusieurs méthodes indépendantes:

Haha. Indépendantes ? Avec quels capteurs ? Documentées comment ? Les grandes DB GISS/GISTEMP et CRU+Hadley/HADCRU utilisent toutes les données "brutes" (?^^) GHCN avec leurs métadata bancales et leurs immenses et drôllissimes déficiences. Elles ne sont en rien indépendantes. Seuls les sélections d'un sous ensemble de données, les traitements statistiques, les extrapolations géographiques, sont un peu différentes et souvent sujettes aux mêmes artefacts.

Its interesting how GISS land temps are consistently trending colder than all the others.

La base GISS/GISTEMP est bien connue durant ces décennies récentes pour sa tendance outrancière à la hausse. Plusieurs scandales ont éclaboussé le GISS au sujet de l'élaboration des données GISTEMP. Evidemment le GIEC mettait les données GISTEMP en avant dans la période récente où l'atmosphère se réfrigérait pour les réchauffistes avant que le El Niño 2010 approche de l'effet de 1998 (ce qui n'empêche pas l'effet refroidissant du soleil affaibli, même si cela le diffère en partie). Une des grandes sources d'outrance haussière de GISTEMP par rapport aux autres DB vient du traitement de l'Arctique. Celle ci est extrapolée à partir … de la côte. Outre le non sens de l'amplification des températures côtières à tout un océan, cette méthode très étonnante induit d'autres artefacts, dont probablement une amplification de l'effet de fonte ou de glaciation autour de la corole glaciaire de la banquise. Au total cette spectaculaire et fallacieuse amplification haussière est à double tranchant, puisque la banquise qui fondait se reconstitue à présent. Parions que l'ayatollah James HANSEN, entre deux raids vandales contre des centrales à charbon, trouvera un peu de temps pour impulser le bidouillage d'une autre méthode bidonnée afin de cacher le résultat de l'amplification baissière après avoir largement publicisé le résultat de l'amplification haussière.

De toutes façon le débat sur les données thermométriques depuis 1850 c'est le petit bout de la lorgnette. Il y a évidemment un réchauffement depuis le petit age glaciaire, au moins dans l'hémisphère nord où celui ci est attesté à peu près partout où la civilisation écrite existait, et confirmé par l'étude des traces consistantes telles que celles laissées par les glaciers. Les données thermométriques au sol font l'objet de débat concernant l'amplitude récente, porteuse ou pas d'accélération, mais elles sont trop bruitées pour l'usage que les climatologues aimeraient en faire. Ainsi les "correctifs" statistiques, éminemment contestables et parcellaires, sont plus importants en valeur absolue, mais aussi en valeur nette, que la hausse résultante.

Ce qui est plus intéressant c'est le débat sur les données avant 1850. Les réchauffistes sont en voie d'effondrement sur ce sujet. Certes certains avec en tête Gavin SCHMIDT (l'homononcule de James HANSEN) essayeront de faire de la résistance, mais les réchauffistes baissent pavillon les uns après les autres sur ce sujet, notamment les gens du CRU où BRIFFA, jadis honnête puis aligné sur la militance de JONES au point de se trouver compromis e.g. dans un scandale de pins sibériens à la sélection bidonnée, revient à présent à son honnête ligne initiale et signe des papiers contribuant à établir que le moyen âge chaud était au moins aussi chaud que la période actuelle.

EDIT : SPPI, pas IPSS

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Je connais déjà. Son blog contient des choses intéressantes, mais je ne suis pas aligné sur son point de vue loin s'en faut.

Et sur quel point particulier vous avez quelque chose à reprocher aux analyses de Zeke, par exemple en ce qui concerne les aéroports ?

Non.

Quand vous dite que l'altitude créèe un biai, (je cite " qu'elles sont plus généralement biaisées (faibles altitude, etc.). " c'est fondamentalement faux: on travaille en anomalie justement pour éviter ce genre d'influence.

J'observe d'ailleurs que vous ne répondez pas aux arguments apportés par les documents que j'ai référencés (cliquez sur les images SVP).

Pour plus de précision je vous laisse préciser chaque assertion qui vous semble inexacte.

Je n'ai pas lu en détail, je réponds aux arguments posté ici, y'a déjà de quoi faire.

Je dispose d'études qui montrent clairement que :

- l'effet de chaleur urbaine est largement sous estimé,

Il est pris en compte dans GISTEMP. Mais un truc est bizarre avec cet affirmation: si le réchauffement global c'est uniquement un mirage parce que les thermomètres sont dans les villes, pourquoi mesure-t-on également une élévation de la température des océans ?

- de nombrueses stations aéroportuaires ont été qualifiées hâtivement de rurales alors que les aéroports se sont urbanisés,

Zeke a posté une analyse très complète sur les aéroports sur blackboard. La question est toujours la même: quel effet sur le trend global ? Affirmer que les aéroports se sont urbanisés c'est une chose, mais montrer que celà à une influence sur le trend global c'est ça qu'il faut démontrer. La technique n'est pas si compliquée: on enlève les stations suspectes, et on regarde la différence: vous avez ce genre d'étude sous la main ?

- les stations sont souvent mal qualifiées, mal suivies, voire mal localisées.

Là encore: quel effet sur le trend multidécénal global ? Je vous ai montré une étude à ce sujet.

Il y a e.g. des études Antony WATTS, Vincent GRAY, IPSS, qui montrent cela.

Ils montrent des catalogues stations mal situées, mais rien qui montre que les stations mal situées ont un trend multidécénal plus élevés que les station bien situées.

En outre d'autres études reconstitutives montrent des températures continentales qui n'ont pas du tout le même profil que celui des DB prisées par le GIEC.

Je vais essayer de trouver le temps de repêcher quelques sources en soutien aux réponses que je viens de formuler.

Pour ce soir … c'est trop tard ^^

J'attends vos références.

Ca c'est un peu bizounounours. Certains ajustement sont "faciles" à proposer : ce sont les ruptures soudaines pour lesquelles on dispose de données à échelle fine. Exemple : nouveau capteur, chagement de peinture sur le boitier, déménagement… Contre exemple : ilot de chaleur urbain à montée lente ou erratique. Les procédés statistiques appliqués dans la tradition des météorologues à des populations de stations ont des comportement parfois consternants pour un usage climatologique, avec des artefacts où des événements virtuels sont "détectés" de façon à aligner les thermomètres véritablement ruraux sur des thermomètres réellement sujets aux ilôts de chaleur urbain. Bilan : une série de seuil haussiers parfaitement injustifiables. cf. e.g. cas de la Nouvelle Zélande et de l'Australie dans la base GHCN. Les besoins de la météorologie ne sont pas ceux de la climatologie mais les climatologues alarmistes sont trop heureux d'avoir des données bancales allant dans leur sens.

Haha. Indépendantes ? Avec quels capteurs ? Documentées comment ? Les grandes DB GISS/GISTEMP et CRU+Hadley/HADCRU utilisent toutes les données "brutes" (?^^) GHCN avec leurs métadata bancales et leurs immenses et drôllissimes déficiences. Elles ne sont en rien indépendantes. Seuls les sélections d'un sous ensemble de données, les traitements statistiques, les extrapolations géographiques, sont un peu différentes et souvent sujettes aux mêmes artefacts.

Oui, je connais: toute une collection de problèmes locaux. Mais pour quel effet global ?

Dans ce cas à quoi sert donc le travail de Watts et sufacestation.org ? Votre argument c'est celui du dernier recours: de tout façon les températures des stations météos sont toutes bidouillées à la base pour coller avec les fantasme du GIEC. Dans ce cas ça ne sert à rien de se poser des questions sur l'emplacement des stations et les effets de chaleurs des ilots urbains. C'est un complot. Point barre.

Je pense qu'une attitude plus scientifique est de dire que si les données sont "bancales", parce que le sytème de mesure est peu fiable, il n'y a AUCUNE raison de penser que les erreurs vont sytématiquement dans le sens d'un biai vers le haut !! Le résultat est une plus grande incertitude de mesure, pas l'obtention d'une moyenne biaisée vers le haut.

La base GISS/GISTEMP est bien connue durant ces décennies récentes pour sa tendance outrancière à la hausse. Plusieurs scandales ont éclaboussé le GISS au sujet de l'élaboration des données GISTEMP. Evidemment le GIEC mettait les données GISTEMP en avant dans la période récente où l'atmosphère se réfrigérait pour les réchauffistes avant que le El Niño 2010 approche de l'effet de 1998 (ce qui n'empêche pas l'effet refroidissant du soleil affaibli, même si cela le diffère en partie). Une des grandes sources d'outrance haussière de GISTEMP par rapport aux autres DB vient du traitement de l'Arctique. Celle ci est extrapolée à partir … de la côte. Outre le non sens de l'amplification des températures côtières à tout un océan, cette méthode très étonnante induit d'autres artefacts, dont probablement une amplification de l'effet de fonte ou de glaciation autour de la corole glaciaire de la banquise. Au total cette spectaculaire et fallacieuse amplification haussière est à double tranchant, puisque la banquise qui fondait se reconstitue à présent. Parions que l'ayatollah James HANSEN, entre deux raids vandales contre des centrales à charbon, trouvera un peu de temps pour impulser le bidouillage d'une autre méthode bidonnée afin de cacher le résultat de l'amplification baissière après avoir largement publicisé le résultat de l'amplification haussière.

Les reconsturctions indépendantes ne montrent absolument pas que GISTEMP soit "outrencièrement" à la hausse. Bien au contraire, ces évaluations montrent que GISTEMP est TRES conservateur en appliquant beaucoup de correction à la baisse (comme l'effet des îlots de chaleur urbains)

Pour ce qui est de l'effet de l'interpolation, il est minime, même si les années récentes sont celles qui montrent le plus de différence:

Zeke a fait un truc la dessus tout dernièrement:

http://rankexploits.com/musings/2010/replication/

Picture-439.png

"Hadley area" signifie sans interpolation. Les points bleus sont la différence entre les 2.

Zeke constate:

"What can we learn from this exercise? It seems that the choice of land temp series, SST temp series, adjustments (raw vs adjusted GHCN, USHCN, urbanization corrections via nightlights, etc), anomaly method, and gridding method does not make an immense difference"

A propos de l'interpolation:

"Apart from its choice of SST series, GISTemp differs from other temp series in its choice to use 1200 km interpolation. While this choice has little practical significance for areas with high station density, it does have a large impact on areas in the arctic with poor station coverage. Specifically, series such as HadCRUt and NCDC that do not including interpolation implicitly assume that areas with no coverage have the global mean anomaly, whereas GISTemp makes the choice to assign these areas an anomaly derived from the closest available stations. The pros and cons of this method is debatable"

De toutes façon le débat sur les données thermométriques depuis 1850 c'est le petit bout de la lorgnette. Il y a évidemment un réchauffement depuis le petit age glaciaire, au moins dans l'hémisphère nord où celui ci est attesté à peu près partout où la civilisation écrite existait, et confirmé par l'étude des traces consistantes telles que celles laissées par les glaciers. Les données thermométriques au sol font l'objet de débat concernant l'amplitude récente, porteuse ou pas d'accélération, mais elles sont trop bruitées pour l'usage que les climatologues aimeraient en faire. Ainsi les "correctifs" statistiques, éminemment contestables et parcellaires, sont plus importants en valeur absolue, mais aussi en valeur nette, que la hausse résultante.

Donc d'après vous la fonte des glaciers est un bon proxy pour l'augmentation de la température ?

Que dire de l'accélération récente de la fonte du Groenland ?

Greenland_ice_loss.gif

Tiré de http://www.nature.com/ngeo/journal/v3/n6/abs/ngeo845.html

Autre source toute récente:

Greenland_ice_mass_2010.gif

(mis à jour de http://www.agu.org/pubs/crossref/2009/2009GL040222.shtml )

Ce qui est plus intéressant c'est le débat sur les données avant 1850. Les réchauffistes sont en voie d'effondrement sur ce sujet. Certes certains avec en tête Gavin SCHMIDT (l'homononcule de James HANSEN) essayeront de faire de la résistance, mais les réchauffistes baissent pavillon les uns après les autres sur ce sujet, notamment les gens du CRU où BRIFFA, jadis honnête puis aligné sur la militance de JONES au point de se trouver compromis e.g. dans un scandale de pins sibériens à la sélection bidonnée, revient à présent à son honnête ligne initiale et signe des papiers contribuant à établir que le moyen âge chaud était au moins aussi chaud que la période actuelle.

Intéressant ! Pouvez-vous me donnez vos sources ? J'aimerais bien avoir les articles scientifiques de Jones qui montre une période médiévale aussi chaude qu'aujourd'hui…

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Plop à tous,

Donc pour les avions et helicos, supertankers et heavy carriers, et les camions C02-free (les machines qui rejettent tellement de gaz polluant et a supposes effets de serre que vos millions de voitures sont negligeables), on repassera dans une autre vie.

Les avions ne consomment pas tant que ça… En général ça revient à peu près à 140g/km par passager, soit autant que s'il partait en voiture tout seul.

Le problème vient surtout du fait que les avions font beaucoup de km.

http://generationsfutures.chez-alice.fr/pe…onsommation.htm

repartition_conso_mondiale_petrole_secteur_1999.gif

Si l'on en croit ce site (de source l'observatoire de l'énergie), le transport aérien pompait 6% du pétrole mondial en 99. Quand au maritime, 6%.

On me dira que l'aerien a connu une importante croissance, mais bon ça reste quand même dans le même ordre de grandeur.

Sachant que le pétrole n'est pas la seule source de gaz à effet de serre : gaz et charbons pour le CO2, et méthane… dilué dans tout ça les avions ne représentent plus grand chose dans la part humaine de l'émission de gaz à effet de serre. Donc dans leur contribution au supposé réchauffement…

Surtout que à l'instar des grosses chaudières des tankers ils émettent des aerosols qui font parasols, mais c'est dans une moindre mesure par rapport au CO2.

Bref (si ces chiffres sont avérés) faudrait p'têt arrêter de sortir l'argument pourri de dernière ligne "oé mais tu vois les voitures c'est pas grand chose par rapport aux avions", ça me fait penser aux classes moyennes qui veulent que seul les plus riches payent.

A ressortir aux écolos qui veulent supprimer les avions et toussa toussa.

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Les besoins de la météorologie ne sont pas ceux de la climatologie mais les climatologues alarmistes sont trop heureux d'avoir des données bancales allant dans leur sens.

En fait non, les données nécessaires de base sont les même : altitude de la station, température, pression, humidité et heure de la prise, la seule différence est que le météorologue à besoin d'un pas de temps bien plus court

…les extrapolations géographiques, sont un peu différentes et souvent sujettes aux mêmes artefacts.

Interpolation spatiale :icon_up: les extrapolations spatiales ça donne rarement quelque chose de correct

D'ailleurs certaines méthode d'interpolation comme le kriegage permette facilement d'éliminer les valeurs improbables ou incohérentes due éventuellement à des défaillances techniques des capteurs

Les avions ne consomment pas tant que ça… En général ça revient à peu près à 140g/km par passager, soit autant que s'il partait en voiture tout seul.

Le problème vient surtout du fait que les avions font beaucoup de km.

Bref (si ces chiffres sont avérés) faudrait p'têt arrêter de sortir l'argument pourri de dernière ligne "oé mais tu vois les voitures c'est pas grand chose par rapport aux avions", ça me fait penser aux classes moyennes qui veulent que seul les plus riches payent.

Le problème serait que les gaz à effet de serre aurait une action plus importante quand ils sont émis en altitude

Mais c'est sur que c'est des écolos fanatiques complètement déconnectés de la réalité qui veulent l'arrêt des avions

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Je rage, une fois de plus mes yeux sont incapables de lire ce fromage. :icon_up: Le 41% et le 15% correspondent a quoi ? Usage non energetique, c'est quel % ?

41% -> transports routiers.

15% -> total branche énergie.

5% -> usage non énergétique.

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Je rage, une fois de plus mes yeux sont incapables de lire ce fromage. :icon_up: Le 41% et le 15% correspondent a quoi ? Usage non energetique, c'est quel % ?

énergie : 15%

industrie : 16%

transport aérien : 6%

transport routier : 41%

transport maritime : 5%

agriculture : 3%

résidentiel-tertiaire : 9%

usage non-énergétique : 5%

merde, encore grillé :doigt:

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Il est pris en compte dans GISTEMP. Mais un truc est bizarre avec cet affirmation: si le réchauffement global c'est uniquement un mirage parce que les thermomètres sont dans les villes, pourquoi mesure-t-on également une élévation de la température des océans ?

Deux fois moins ? :icon_up:

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Merci d'avoir renseigner un pauvre handicape visuel. :icon_up:

"oé mais tu vois les voitures c'est pas grand chose par rapport aux avions

c'est ce que je pensais, et c'est donc faux, j'eviterai de la ressortir.

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Les mesures que vous proposez ne sont qu'un instantané qui ne diront pas si la situation est stable depuis X année.

Ne pas confondre chaud et réchauffement. Warm n'est pas warming. Si une station subis un biai chaud constant, …

C'est bien de l'évolution sur toutes les décennies depuis 1830. Sinon ma description de l'évolution tu trafic des aéroports n'auraient eu aucun sens.

Je suis étonné de ta réponse. C'est une façon de dire que je ne suis pas doué? Parce que je ne suis pas un génie mais si je n'avais pas compris "warm n'est pas warming etc.", je serais sous tutelle légale voir en institution, non?

Tu parles à tout le monde comme ça?

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C'est bien de l'évolution sur toutes les décennies depuis 1830. Sinon ma description de l'évolution tu trafic des aéroports n'auraient eu aucun sens.

Je suis étonné de ta réponse. C'est une façon de dire que je ne suis pas doué? Parce que je ne suis pas un génie mais si je n'avais pas compris "warm n'est pas warming etc.", je serais sous tutelle légale voir en institution, non?

Tu parles à tout le monde comme ça?

Désolé,

j'ai mis en lien une étude sur l'effet des aéroports (issus d'un blog sceptique), j'ai mis un graphique: ça montre qu'il n'y a pas d'"effet aéroport". Mais ça n'a pas l'air d'être compris..

Il est où votre effet aéroport: ?

Picture-367.png

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@ Dniz

Sans spécifications tes graphiques n'ont aucune valeur probante.

Exemples d'artefacts qui rendent caduques les interprétations fondées sur des graphiques mal spécifiés :

- Souvent les données sont "corrigées" les unes avec les autres. Les capteurs et proxys sont "calibrés" sur certains périodes. Dès lors pas étonnant que les données soient au final alignées. Cela ne dit rien sur les biais ou absence de biais des capteurs, et sur les différentiels de tendances observées si on ne les aligne pas les unes sur les autres.

- Souvent les comparatifs entre HADCRU et GISTEMP "écartent" les donnés des pôles où justement GISTEMP extrapole de façon exotique, suscitant alors un impact atypique sur l'évolution des températures globales. http://wattsupwiththat.com/2010/01/29/diverging-views/

etc.

Voici un papier de IPPS sur l'état des mesures thermométriques au sol

http://scienceandpublicpolicy.org/original…n.html?Itemid=0

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@ Dniz

Sans spécifications tes graphiques n'ont aucune valeur probante.

Je remets le lien:

http://rankexploits.com/musings/2010/airpo…erature-record/

Les données en input sont celles du GHCN non ajustées. Le modèle utilisé est décrit ici: http://rankexploits.com/musings/2010/a-sim…-temp-analysis/

Exemples d'artefacts qui rendent caduques les interprétations fondées sur des graphiques mal spécifiés :

- Souvent les données sont "corrigées" les unes avec les autres. Les capteurs et proxys sont "calibrés" sur certains périodes. Dès lors pas étonnant que les données soient au final alignées. Cela ne dit rien sur les biais ou absence de biais des capteurs, et sur les différentiels de tendances observées si on ne les aligne pas les unes sur les autres.

Les données utilisées pour le graphe ci-dessus sont non-ajustée. Mais il est vrai que le GHCN receuille en input des données, et que c'est données sont pré-traitées.

Mais que faire alors ? de tout façon les scientifiques ne peuvent pas avoir raison dans ce genre de débat, puisque à la fin on retombe toujours dans la théorie du complot, soit une explication politique pour des résultats scientifiques: en l'occurence que des gens mal intentionnés manipulent les données de température pour prouver que la terre se réchauffe. Vous pouvez toujours donner tous les chiffres et documents à ceux qui sont convaincu que les attentats du 11 septembre c'est un complot du gouvernement US, ils diront toujours que ce que vous leur présentez c'est non-fiable et que ça a été bidonné.

- Souvent les comparatifs entre HADCRU et GISTEMP "écartent" les donnés des pôles où justement GISTEMP extrapole de façon exotique, suscitant alors un impact atypique sur l'évolution des températures globales. http://wattsupwiththat.com/2010/01/29/diverging-views/

etc.

Ce n'est pas le cas des analyses de Zeke… Vous avez lu ce qu'il dit et compris comment il fait ?

Voici un papier de IPPS sur l'état des mesures thermométriques au sol

A sa sortie se rapport a bien fait rigolé la communauté scientifique (on a l'habitute avec Watts), parce qu'il y prétendait que le fait d'enlever des stations "froide" dans l'arctique ou dans les montagne provoquait un biai vers le haut des température globale. Il prouvait par là qu'il ne comprenait rien au calcul des anomalies globales de température.

Ce passage (point 5 du résumé) a été supprimé du rapport, en douce… Mais par exemple ObLib en garde encore une trace:

http://www.objectifliberte.fr/2010/01/frau…-detailles.html

"5. There has been a severe bias towards removing higher-altitude, higher-latitude, and rural stations, leading to a further serious overstatement of warming. On constate un biais sévère de sélection-suppression contre les stations de plus haute altitude, plus hautes latitudes, et stations rurales, qui mènent à une surestimation encore plus sérieuse du réchauffement"

Regardez dans le rapport actuel, le point 5 a été modifié !

Ce rapport c'est du cherry picking. Le b.a ba de la méthode scientifique, c'est que si on veut tester une hypothèse à partir d'un échantillion réduit d'une population, on tire au hasard l'échantillion.

De plus ce rapport ne répond pas à la question essentiel: quel effet sur l'estimation globale ? C'est pas compliqué à faire: Watts a des doutes sur xx stations , eh bien qu'ils les enlève et qu'il refasse les calculs de trend global sans. C'est ce que plein de gens ont fait, dont Zeke chez Lucia, que je mets en avant parce que c'est un sceptique, mais il y a aussi Tamino (open mind) qui a fait un modèle de T global pour tester des hypothèses…

Franchement ces combats d'arrière garde sur l'évaluation de la T global, c'est assez pitoyable. Il y a bien plus important à contester dans le débat…

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Il est où votre effet aéroport: ?

Picture-367.png

Sur ce graphe il semble tout à fait évident depuis 80.

Reste à savoir quels autres effets on subi les autres stations.

Le combat d'arrière garde que tu dénonces, c'est : on avait une station correctement installée, on a ajouté à proximité bâtiment, asphalte, tuyères d'avions à réactions, parking, échappement de climatiseurs, équipement électronique dans la boite du thermomètre (si si), j'en passe et des meilleures, et rien de tout cela n'apporte de chaleur supplémentaire. Hum. Si tu as une explication rationnelle je suis toute ouïe. Sinon, une petite dose de doute cartésien devrait commencer à chatouiller toute méninge normalement constituée.

Quant à l'analyses station par station, elle avance, il y a déjà pas mal de cas comme Darwin Zero. Dans chaque cas on voit que les corrections appliquées par "l'Equipe" vont dans le sens d'éxagérer (voir pire) une hausse.

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Sur ce graphe il semble tout à fait évident depuis 80.

Rien de significatif:

Airports-19601.png

Le combat d'arrière garde que tu dénonces, c'est : on avait une station correctement installée, on a ajouté à proximité bâtiment, asphalte, tuyères d'avions à réactions, parking, échappement de climatiseurs, équipement électronique dans la boite du thermomètre (si si), j'en passe et des meilleures, et rien de tout cela n'apporte de chaleur supplémentaire. Hum. Si tu as une explication rationnelle je suis toute ouïe. Sinon, une petite dose de doute cartésien devrait commencer à chatouiller toute méninge normalement constituée.

Oui, et si on avait une sation qui subissait tout ces désagréments et qu'on a replacé à un meilleur endroit ?

Quant à l'analyses station par station, elle avance, il y a déjà pas mal de cas comme Darwin Zero. Dans chaque cas on voit que les corrections appliquées par "l'Equipe" vont dans le sens d'éxagérer (voir pire) une hausse.

Je suppose que vous parlez de ceci… http://wattsupwiththat.com/2009/12/08/the-…at-darwin-zero/.

C'est une analyse qui regarde les corrections apportées au GHCN ajusté. Sauf que… ce que je vous présente ci-dessus, c'est du GHCN… non ajusté ! Donc sans les "bidouillage" dénoncé dans ce post.

Le GHCN non ajusté, eh bien ça donne un trend global tout à fait comparable à la version ajustée ! Encore une preuve que les "erreurs" positives et négatives se compensent au niveau global. Si on utilise la version ajustée, c'est essentiellement pour améliorer les analyses régionales et continentales.

C'est d'autant plus cocace comme accusation, que GISTEMP utilise la version non ajustée en input, et pas la version ajustée :icon_up:

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