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@ Hobbart

Cette affaire est tout à fait intéressante. Pour commencer une étude scientifique très fragmentaire évoque une putative réduction du rythme de croissance de la productivité surfacique de riz liée à la température. Ensuite un article de vulgarisation grand public alarmiste monte en épingle l'étude publié par EurekAlert. Une interprétation erronée de cet article se propage comme une trainée de poudre dans la planète journalistique grand public, constituant le scoop totalement faux selon lequel la productivité à l'hectare aurait déjà chuté de façon importante. La meute des journalistes grands publics publient sans rien vérifier ce scoop erroné.

Cette erreur est énorme et grotesque. Les chiffres mondiaux montrent clairement que le scoop était faux. Ces chiffres sont facilement disponibles via internet auprès d'organismes publics ou privés bien connus des acteurs de ce marché. En outre nombre de gros médias ont des spécialistes des marchés agricoles capables de répondre au pied levé à une question aussi élémentaire pour la profession. Vérifier ne nécessitait que quelques minutes de travail d'une secrétaire et quelques heures de délais pour le média. Or une forte proportion des grands médias a servilement propagé le scoop foireux sans même procéder aux plus rudimentaires vérifications.

WATTS et ses co-contributeurs ont fait du bon travail et l'article de Papy Jackot est lui aussi tout à fait intéressant. Il montre les données mondiales région par région au cours du demi siècle qui vient de s'écouler. L'étude alarmiste portait certes sur 25 années mais en réalité comme par hasard principalement sur la période 1994 1999 où les données ont un comportement atypique principalement à cause de la Chine, alors que depuis la croissance de la productivité est repartie de plus belle. Autant dire que cette étude alarmiste n'a pour ainsi dire aucune valeur en l'état. Pourtant c'est sur la base de la propagation d'une grossière erreur de lecture du résumé sensationnel d'une étude fragmentaire que la planète journalistique sans rien vérifier s'est lancée dans de réchauffistes hurlements de meutes. Pitoyable.

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@ Hobbart

Cette affaire est tout à fait intéressante. Pour commencer une étude scientifique très fragmentaire évoque une putative réduction du rythme de croissance de la productivité surfacique de riz liée à la température. Ensuite un article de vulgarisation grand public alarmiste monte en épingle l'étude publié par EurekAlert. Une interprétation erronée de cet article se propage comme une trainée de poudre dans la planète journalistique grand public, constituant le scoop totalement faux selon lequel la productivité à l'hectare aurait déjà chuté de façon importante. La meute des journalistes grands publics publient sans rien vérifier ce scoop erroné.

Cette erreur est énorme et grotesque. Les chiffres mondiaux montrent clairement que le scoop était faux. Ces chiffres sont facilement disponibles via internet auprès d'organismes publics ou privés bien connus des acteurs de ce marché. En outre nombre de gros médias ont des spécialistes des marchés agricoles capables de répondre au pied levé à une question aussi élémentaire pour la profession. Vérifier ne nécessitait que quelques minutes de travail d'une secrétaire et quelques heures de délais pour le média. Or une forte proportion des grands médias a servilement propagé le scoop foireux sans même procéder aux plus rudimentaires vérifications.

WATTS et ses co-contributeurs ont fait du bon travail et l'article de Papy Jackot est lui aussi tout à fait intéressant. Il montre les données mondiales région par région au cours du demi siècle qui vient de s'écouler. L'étude alarmiste portait certes sur 25 années mais en réalité comme par hasard principalement sur la période 1994 1999 où les données ont un comportement atypique principalement à cause de la Chine, alors que depuis la croissance de la productivité est repartie de plus belle. Autant dire que cette étude alarmiste n'a pour ainsi dire aucune valeur en l'état. Pourtant c'est sur la base de la propagation d'une grossière erreur de lecture du résumé sensationnel d'une étude fragmentaire que la planète journalistique sans rien vérifier s'est lancée dans de réchauffistes hurlements de meutes. Pitoyable.

Ca pour le coup c'est vraiment un article fini bouclé avec peut-être juste un phrase d'intro. D'expérience, ce genre d'intervention est beaucoup plus lue si elle est aussi reprise sur CP. Ca serait terriblement dommage qu'elle ne le soit pas. Avec la permission de l'auteur, bien entendu.

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Pourquoi ne pas faire directement appel à Papy Jackot dont, pour l'essentiel, je résumais l'article ? Mon texte est bien calibré mais avant de le le faire passer du statut de message d'un forum d'art et d'essai au statut d'article dans un media officiel il faudrait le compléter, notamment en reformulant certaines phrases et/ou vérifiant l'exactitude de certaines infos. Je suppose que Papy Jackot a vérifié ce qu'il y avait à vérifier… mais ce n'est pas à moi de l'assumer, et jen'ai pas envie de faire ce travail ces jours ci.

Signalons que Papy Jackot est lui aussi un collaborateur bénévole de l'Académie Pascal, sa plume sera donc tout aussi utile que la mienne pour faire progresser la cause d'une écologie expurgée des biais idéologiques.

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Le Premier ministre Vladimir Poutine, en visite dans une base de scientifiques du grand nord de la Russie, s'est interrogé sur

l'influence de l'activité humaine sur le changement climatique, ce qui lui a valu une mise au point immédiate de la part d'une chercheuse allemande.

"Le changement climatique intervient-il parce que la Terre respire, vit, laisse échapper du gaz --du méthane-- ou à cause de l'influence de l'activité

humaine?", a-t-il dit, devant les caméras de la télévision russe, lors d'une visite sur l'île de Samoïlovski, dans l'extrême nord de la Iakoutie (Nord-Est).

"Il y a 10.000 ans, les mammouths ont commencé à mourir (…) à cause du réchauffement climatique, de l'élévation du niveau des océans et de la réduction

des pâturages. Ils sont venus ici, sur les îles. Et tout ça est arrivé sans une influence humaine", a-t-il observé. (AFP)

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Bizare… l'exemple est mal choisi.

Il y a 12 000 ans le réchauffement s'est produit, selon le cylce de Milankowitch de ~= 100 000 ans. On a tout lieu de croire que c'est l'acuité de l'éclipse de la trajectoire planétaire autour du soleil ainsi que l'inclinaison de la Terre et la nature de son mouvement de toupie qui engendre cet impact climatique. D'ailleurs des modélisations linéaires sur bases fonctionnelles (à faible dimension) induites par ces cycles ont montré un alignement quasi parfait avec les proxys de températures mesurés dans les carottes glaciaires à ces échelles de temps.

En revanche, on trouve des corrélations avec les phénomènes solaires ou cosmiques à des échelles plus diverses : quelques heures (impact des tempêtes solaires sur les nuages) à quelques centaines de millions d'années (impact des bras de la galaxie sur les nuages), en passant par les années, les décennies (fluctuations du magnétisme solaire, des UV et dans une moindre mesure de l'irradiation IR et visible) et les siècles. Mais circulez y a rien à voir puisque le GIEC vous dit que c'est pas possible ^^

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Bizare… l'exemple est mal choisi.

Il y a 12 000 ans le réchauffement s'est produit, selon le cylce de Milankowitch de ~= 100 000 ans. On a tout lieu de croire que c'est l'acuité de l'éclipse de la trajectoire planétaire autour du soleil

Ellipse. Pas éclipse.

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C'était l'heure du dernier post de Xavdr.

Mais tu sais très bien que je commence à vaciller dans ces eaux là. C'est vrai, c'est comme ça. Ca ne ferait pas de mal une petite soirée d'ailleurs. Sur le thème réchauffement et tout.

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Réchauffement climatique = Plus de captation de CO2.

C'est que semble démontrer une récente étude.

Mais les conclusions semblent alambiquée pour démontrer que cette relation favorable est contrebalancée par des effets sécheresses négatifs.

Le chiffre mentionné me semble toutefois infinitésimal…

Les travaux ont permis de constater que la végétation mondiale avait absorbé au cours des dix dernières années, 550 tonnes de carbone de moins que lors de la précédente période étudiée.
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Que les forêts en captent moins de CO2 ou pas il y a un résultat englobant que personne ne conteste : on en émet de plus en plus de CO2 avec les énergie fossile, et pourtant le rythme d'accroissement s'est tassé du CO2 atmosphérique s'est tassé ces dernières années. Ce qui signifie a priori que les puits naturels ont augmenté plus encore leur rythme de stockage.

@ H16 : oui, ellipse évidemment. A 3 h du mat gros doigts + vérificateur ortho = gags en séries ^^

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@ Barbapapa

La production de CO2 anthropique est en croissance exponentielle. A contrario la croissance du stock de CO2 atmosphérique est à présent légèrement plus lente qu'il y a 10 ans. Les puits de carbone sont donc GLOBALEMENT plus absorbants qu'annoncés par les alarmistes. Néanmoins les journalistes francophones mainstream continuent de donner un écho démesuré aux articles alléguant que tel ou tel puit serait plus faible que prévu. LA réalité c'est que l'ensemble des puits est plus fort que prévu.

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  • 2 weeks later...

Tiens, pour une fois que je tombe sur une station météo.

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Trop près de l'asphalte.

Elle a l'air toute neuve. Est-elle dans le GHCN? Remplace-t-elle une plus ancienne? L'ancienne était elle à côté de l'asphalte? Qu'a montré la transition entre les deux? Le panneau photovoltaïque a l'air standard, mais logiquement il fait de l'ombre aux instruments une fois par jour. Et le reste du temps, un panneau photovoltaïque, ça chauffe plus fort que les boitiers blancs; est-ce bien rigoureux?

Rien à prouver avec tout ceci sinon qu'on cherche à nous prouver un réchauffement d'un demi degré C en 130 ans, à l'échelle de la planète, avec ce genre d'équipement.

Je ne vois pas comment quiconque peut gober ça tout cru sans se gratter la tête.

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Autre méthode pour réchauffer le climat : faire péter des éoliennes.

http://www.lepost.fr/article/2010/09/19/22…ennent-feu.html

Aucune poussée de fièvre de la part d'assos écolos qui devraient pourtant fustiger ces bidules qui font cramer la végétation, provoquent une pollution sonore et visuelle assez forte, ne donnent pas beaucoup d'électricité, et sont finalement … dangereux, et même plus qu'une centrale nucléaire (aucune n'a explosé sur le sol français depuis leur avènement, et je n'en connais que 2 qui ont provoqué des dégâts sur toute la planète, après tout).

Un site qui recense les accidents avec ces engins :

http://www.adeva-villebeon.org/eoliennes/m…s/accidents.php

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Etrange controverse à huis-clos organisée par l'Académie des Sciences, dont le compte-rendu injustement tenu secret ne sera publié qu'en octobre, après approbation des autorités.

Réactions très contrastées après le débat à l'Académie des sciences sur le climat

| 21.09.10 |

Demandé en avril par la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, le débat entre climatologues et climato-sceptiques s'est tenu, lundi 20 septembre, à l'Académie des sciences.

L'institution du quai Conti, qui organisait la réunion, a voulu une rencontre à huis clos, à laquelle participaient une centaine d'académiciens - la grande majorité sans connaissances particulières des sciences du climat - et une vingtaine de chercheurs spécialistes de ces sujets. Toutes les contributions au débat ont été adressées par écrit à l'Académie, fin août, mais n'ont pas été rendues publiques.

La rencontre devait, comme le précisait la saisine de Mme Pécresse, "permettre la confrontation sereine des points de vue et des méthodes et établir l'état actuel des connaissances scientifiques sur le changement climatique". La demande de la ministre faisait suite à la protestation écrite de quelque 600 scientifiques, qui s'estimaient dénigrés par les prises de paroles publiques des géologues Claude Allègre et Vincent Courtillot, par ailleurs académiciens.

"La journée a été structurée en quatre sessions successives. Chaque session, pilotée par des rapporteurs, a débuté par la présentation d'un état des lieux, détaille l'Académie dans un bref communiqué, rendu public lundi soir. Cette présentation, suivie systématiquement d'exposés et d'une discussion générale, a permis de distinguer les faits scientifiquement acquis et les incertitudes, ainsi que des questions non résolues, dans l'objectif de dégager des orientations de recherche prioritaires."

C'est peu dire que la réunion a suscité des commentaires contrastés. Un des climatologues ayant pris part au débat qui, comme tous les chercheurs interrogés, a requis l'anonymat, qualifie la journée de "studieuse et scientifique". "Il y a bien sûr des choses qui m'ont fait bouillir tout au long de la journée, mais c'est un passage obligé, dit ce chercheur. La plupart des gens qui se trompent le font de bonne foi, et c'est notre devoir de ne pas déserter les lieux où nous pouvons leur répondre et expliquer les méthodes de nos sciences. Je pense que cela a été malgré tout une journée utile."

"Exposés de sept minutes"

D'autres scientifiques présents, beaucoup plus sévères, n'hésitent pas à parler de "piège" tendu aux climatologues, ou encore d'une "entreprise malveillante " à leur endroit, organisée pour faire la part belle aux sceptiques. "C'était un traquenard très bien ficelé, avec des exposés de seulement sept minutes, au cours desquels les climatologues devaient aborder des aspects très complexes, dit un des participants. Alors qu'il nous aurait fallu au moins une heure d'intervention à chaque fois pour déminer les contrevérités qui étaient assénées de part et d'autre… Le temps de parole a, de plus, été inégalement réparti. Ce qui s'est passé n'est rien d'autre qu'une opération de déstabilisation d'un pan entier de la recherche française."

Un autre participant pointe le faible niveau des contributions et des discussions, et critique le fait que les contributions au débat aient été ouvertes à des non-spécialistes du sujet, académiciens ou non. "Je pense savoir pourquoi il a été décidé de maintenir confidentielles les contributions écrites des académiciens, ironise-t-il. Les rendre publiques serait dévastateur pour l'image de l'Académie."

"Je pense que nous avons pu dissiper quelques idées reçues, même si le débat était bien plus orienté sur les incertitudes que sur ce que l'on sait ou ce que l'on peut prévoir pour le siècle en cours", ajoute le même scientifique, qui se dit "très mitigé" sur la rencontre.

Selon plusieurs témoins, le président de l'Académie des sciences, Jean Salençon, a fermement rappelé, en clôture de la rencontre, que l'institution ne devait pas contribuer à propager "un doute préfabriqué". Une synthèse des échanges devrait être publiée vers la fin octobre.

http://anonym.to/?http://www.lemonde.fr/pl…13957_3244.html

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Etrange controverse à huis-clos organisée par l'Académie des Sciences, dont le compte-rendu injustement tenu secret ne sera publié qu'en octobre, après approbation des autorités.

Les méthodes des réchauffistes font froid dans le dos… (*)

Pour enfoncer le clou sur leur goût de la manipulation et de l'obscurantisme, l'institut MOLINARI publie aujourd'hui la traduction d'une interview de Steve Mc INTYRE par Die Weltwoche en juillet dernier.

« Les rapports d’enquête sont lamentables » – une interview avec Steve McIntyre

Q : vous avez mentionné au début de cette interview que le comité d’enquête n’a pas demandé à vous parler. Ont-ils parlé à d’autres sceptiques ?

R : Non. Dans le rapport, ils se justifient à ce sujet en disant : « nous pensons qu’il n’est que justice que soient entendus ceux à propos desquels des conclusions seront rendues : cela ne s’applique pas aux auteurs qui auraient soumis des commentaires ni aux autres parties… ». Et pourtant, le fait même de mener une enquête suppose justement d’entendre les deux parties de l’affaire de façon égale. S’ils interviewaient Jones et Briffa, ils auraient dû également offrir à l’autre partie l’opportunité de réfuter leurs dires.

Ce genre de processus biaisé ne correspond pas du tout à une enquête en bonne et due forme. Les interviews ne sont pas non plus allées au fond des choses.

(*) : ça fait un titre d'article ça non ?

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