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Franchement, même les très poéminents magazines réchauffistes New Scientist et The Atlantic en ont dit autant sur les enquêtes mensongères au sujet du Climategate.

C'était si gros que même les réchauffistes ont peur que ça leur en coûte. (Ils ont raison).

Revenons aux choses sérieuse.

Températures arctiques (stations non réchauffées artificellement par un bâtiment ou autre présence humaine) vs. oscillation Atlantique multi décennale:

AMO-and-Isolated-Stations.jpg

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Léger HS, mais depuis hier, le Labour a à sa tête Ed Miliband, élu avec l'appui des syndicats (1/3 du collège électoral du Labour), à qui on prête l'intention de réorienter le parti à gauche…

Mais Ed Miliband est surtout le secrétaire d'état sortant du portefeuille de l'Energie et du changement climatique de 2008 à 2010 (car au RU, il existe un tel secrétariat d'état :icon_up: )

Si Ed Miliband accède au pouvoir, les faussaires du RC risquent fort de se trouver un allié de poids!

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Uh oh.

The 58th Bilderberg Meeting will be held in Sitges, Spain 3 – 6 June 2010. The Conference will deal mainly with Financial Reform, Security, Cyber Technology, Energy, Pakistan, Afghanistan, World Food Problem, Global Cooling, Social Networking, Medical Science, EU-US relations.

http://blogs.telegraph.co.uk/news/jamesdel…ew-world-order/

Plus de 1.100 commentaires.

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La royal society c'est pas celle qui a dit que non décidément il n'y avait rien de grave dans le climate gate?

Sinon je viens de finir Superfreakonomics qui abordre le sujet de manière un peu originale. Il est dit notamment que l'on peut difficilement changer les comportement si il n'y a pas d'incentives (je ne sais pas comment traduire ça en Français…), qu'ils soient sociaux, ou économiques. De plus ils insistent sur le fait que l'humanité a toujours trouvé des solutions pas chères et efficace à ces problèmes.

Et là ils présentent un projet de géoingénierie, qui serait de rejeter volontairement suffisamment d'acide sulfurique (enfin de mémoire… y'avait sulfure dedans, mais je me trompes surement) dans la stratosphère pour contrebalancer les effets du RC. La matière première est abondante, le projet vraiment pas chère et l'effet maîtrisable (on peut moduler très rapidement la quantité injectée).

Même si je préfèrerais vivre au chaud qu'au froid, n'est-ce pas ce genre d'arguments positif (l'homme a toujours trouvé des solutions et il peut encore le faire) qui pourrait rassurer les masses effrayés par les écofascistes?

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Tu voudrais qu'on soit rassurés parce que des usines vont rejeter la "bonne" (?!) quantité d'acide sulfurique ? Je n'aimerais pas habiter à côté de ces usines :icon_up: !

Dans la stratosphère, pas dans les couches basses… Ça aurait le même effet qu'une bonne éruption volcanique sans les inconvénients si c'est bien fait.

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Personne pour commenter le changement d'avis de Lomborg ?

Quel changement d'avis ? Dans l'Ecologiste Sceptique, il n'a fait que remettre en question l'ampleur, l'urgence et le caractère irréversible du réchauffement climatique, pas son existence ni même l'idée selon laquelle ce seraient les émissions humaines de gaz qui en seraient la cause.

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Je vois beaucoup de discussions passionées de part et d'autre. En tant que scientifique, ma première réaction est de penser qu'il faudrait revenir aux fondamentaux: c'est un problème technique, froidement scientifique, et il faut faire abstraction des considérations politiques pour l'appréhender.

En tant que biologiste, je ne suis au fait du détail des données climatiques, mais il me semble que la communauté scientifique sérieuse considère actuellement que:

- il semble y avoir actuellement une augmentation de la température moyenne du globe

- les activités humaines influent sur la température moyenne du globe

- ce phénomène pourrait entraîner des conséquences mesurables au cours du siècle.

En revanche:

- la part du réchauffement climatique imputable aux activités humaines est controversée, en l'absence de modèles satisfaisants.

- l'amplitude et les conséquences de ce réchauffement sont également controversées, également en l'absence de modèles satisfaisants.

Donc pour l'instant, tout est encore sujet à discussion.

Le reste est affaire de récupération politique.

Une approche libérale visant à responsabiliser les acteurs économiques vis-à-vis des conséquences de leurs actions (polleur = payeur) me semble être beaucoup plus juste et efficace que les solutions impliquant des réglementations étatiques et des garanties de l'Etat (on est tous d'accord là dessus ici).

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Une approche libérale visant à responsabiliser les acteurs économiques vis-à-vis des conséquences de leurs actions (polleur = payeur) me semble être beaucoup plus juste et efficace que les solutions impliquant des réglementations étatiques et des garanties de l'Etat (on est tous d'accord là dessus ici).

Euh responsabiliser les acteurs économiques, c'est une solution étatique implquant de règlementations.

Même si cette fumisterie était vraie, le marché apporterait des solutions.

Seulement, c'est une pure connerie, le climat varie depuis toujours, et il semblerait qu'il y ait des cycles de 60 ans avec une période de réchauffement et ensuite une période de refroidissement (1910-1940 réchauffement (d'amplitude identique à l'actuel), 1940-1970 refroidissement (global cooling haha), 1970-2000 reréchauffement, et 2000-2010 refroidissement)

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Voilà.

Sachant que tant qu'il n'y ni effet mesurable ni mesuré (les "modèles" "semblent" indiquer comme tu le résumes si bien), il ne peut y avoir aucune action requise.

On rajoutera juste que les données dont on nourrit ces modèles sont de la merde (proxies, GHCN) et que le contrôle qualité auquel ils sont soumis fait se tordre de rire tout ingé ou statisticien ayant les qualifications les plus élémentaires.

Ca nous dit assez ce qu'il "faut" faire à ce sujet.

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Je vois beaucoup de discussions passionées de part et d'autre. En tant que scientifique, ma première réaction est de penser qu'il faudrait revenir aux fondamentaux: c'est un problème technique, froidement scientifique, et il faut faire abstraction des considérations politiques pour l'appréhender.

En tant que biologiste, je ne suis au fait du détail des données climatiques, mais il me semble que la communauté scientifique sérieuse considère actuellement que:

- il semble y avoir actuellement une augmentation de la température moyenne du globe

- les activités humaines influent sur la température moyenne du globe

- ce phénomène pourrait entraîner des conséquences mesurables au cours du siècle.

En revanche:

- la part du réchauffement climatique imputable aux activités humaines est controversée, en l'absence de modèles satisfaisants.

- l'amplitude et les conséquences de ce réchauffement sont également controversées, également en l'absence de modèles satisfaisants.

Donc pour l'instant, tout est encore sujet à discussion.

En fait :

- on n'arrive pas à savoir ce qu'une température moyenne au niveau du globe veut dire,

- on n'arrive pas à prouver qu'il y a une augmentation de la "température moyenne" du globe

- on ne connaît pas l'influence des activités humaines sur cette "température moyenne"

- on ne connaît pas la part d'influence de ces activités sur la "température moyenne"

On peut le dire, effectivement : tout est encore sujet à discussion.

On frise même un peu le floutage de gueule.

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En fait :

- on n'arrive pas à savoir ce qu'une température moyenne au niveau du globe veut dire,

- on n'arrive pas à prouver qu'il y a une augmentation de la "température moyenne" du globe

- on ne connaît pas l'influence des activités humaines sur cette "température moyenne"

- on ne connaît pas la part d'influence de ces activités sur la "température moyenne"

On peut le dire, effectivement : tout est encore sujet à discussion.

On frise même un peu le floutage de gueule.

Ouais bof

http://royalsociety.org/WorkArea/DownloadA…x?id=4294972963

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La NASA ne semble toujours pas fiable dans ses prévisions solaires. Elle s'alligne avec retard sur l'évolution du cycle solaire actuel et refuse d'acter des prédicteurs meilleurs que les siens. http://wattsupwiththat.com/2010/10/06/arch…-24-prediction/

Tiens dans l'affaire 10:10 et de son film réchauffiste gore faisant exploser des sceptiques dans des gerbes de sang, les sponsors se sont retirés et 10:10 en vient à produire des excuses… http://wattsupwiththat.com/2010/10/04/the-…loot-a-roundup/

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Une réponse bien dosée d'Hal Lewis : http://my.telegraph.co.uk/reasonmclucus/re…ysical-society/

Dear Curt:

When I first joined the American Physical Society sixty-seven years ago it was much smaller, much gentler, and as yet uncorrupted by the money flood (a threat against which Dwight Eisenhower warned a half-century ago).

Indeed, the choice of physics as a profession was then a guarantor of a life of poverty and abstinence—it was World War II that changed all that. The prospect of worldly gain drove few physicists. As recently as thirty-five years ago, when I chaired the first APS study of a contentious social/scientific issue, The Reactor Safety Study, though there were zealots aplenty on the outside there was no hint of inordinate pressure on us as physicists. We were therefore able to produce what I believe was and is an honest appraisal of the situation at that time. We were further enabled by the presence of an oversight committee consisting of Pief Panofsky, Vicki Weisskopf, and Hans Bethe, all towering physicists beyond reproach. I was proud of what we did in a charged atmosphere. In the end the oversight committee, in its report to the APS President, noted the complete independence in which we did the job, and predicted that the report would be attacked from both sides. What greater tribute could there be?

How different it is now. The giants no longer walk the earth, and the money flood has become the raison d’être of much physics research, the vital sustenance of much more, and it provides the support for untold numbers of professional jobs. For reasons that will soon become clear my former pride at being an APS Fellow all these years has been turned into shame, and I am forced, with no pleasure at all, to offer you my resignation from the Society.

It is of course, the global warming scam, with the (literally) trillions of dollars driving it, that has corrupted so many scientists, and has carried APS before it like a rogue wave. It is the greatest and most successful pseudoscientific fraud I have seen in my long life as a physicist. Anyone who has the faintest doubt that this is so should force himself to read the ClimateGate documents, which lay it bare. (Montford’s book organizes the facts very well.) I don’t believe that any real physicist, nay scientist, can read that stuff without revulsion. I would almost make that revulsion a definition of the word scientist.

So what has the APS, as an organization, done in the face of this challenge? It has accepted the corruption as the norm, and gone along with it. For example:

1. About a year ago a few of us sent an e-mail on the subject to a fraction of the membership. APS ignored the issues, but the then President immediately launched a hostile investigation of where we got the e-mail addresses. In its better days, APS used to encourage discussion of important issues, and indeed the Constitution cites that as its principal purpose. No more. Everything that has been done in the last year has been designed to silence debate

2. The appallingly tendentious APS statement on Climate Change was apparently written in a hurry by a few people over lunch, and is certainly not representative of the talents of APS members as I have long known them. So a few of us petitioned the Council to reconsider it. One of the outstanding marks of (in)distinction in the Statement was the poison word incontrovertible, which describes few items in physics, certainly not this one. In response APS appointed a secret committee that never met, never troubled to speak to any skeptics, yet endorsed the Statement in its entirety. (They did admit that the tone was a bit strong, but amazingly kept the poison word incontrovertible to describe the evidence, a position supported by no one.) In the end, the Council kept the original statement, word for word, but approved a far longer “explanatory” screed, admitting that there were uncertainties, but brushing them aside to give blanket approval to the original. The original Statement, which still stands as the APS position, also contains what I consider pompous and asinine advice to all world governments, as if the APS were master of the universe. It is not, and I am embarrassed that our leaders seem to think it is. This is not fun and games, these are serious matters involving vast fractions of our national substance, and the reputation of the Society as a scientific society is at stake.

3. In the interim the ClimateGate scandal broke into the news, and the machinations of the principal alarmists were revealed to the world. It was a fraud on a scale I have never seen, and I lack the words to describe its enormity. Effect on the APS position: none. None at all. This is not science; other forces are at work.

4. So a few of us tried to bring science into the act (that is, after all, the alleged and historic purpose of APS), and collected the necessary 200+ signatures to bring to the Council a proposal for a Topical Group on Climate Science, thinking that open discussion of the scientific issues, in the best tradition of physics, would be beneficial to all, and also a contribution to the nation. I might note that it was not easy to collect the signatures, since you denied us the use of the APS membership list. We conformed in every way with the requirements of the APS Constitution, and described in great detail what we had in mind—simply to bring the subject into the open.

5. To our amazement, Constitution be damned, you declined to accept our petition, but instead used your own control of the mailing list to run a poll on the members’ interest in a TG on Climate and the Environment. You did ask the members if they would sign a petition to form a TG on your yet-to-be-defined subject, but provided no petition, and got lots of affirmative responses. (If you had asked about sex you would have gotten more expressions of interest.) There was of course no such petition or proposal, and you have now dropped the Environment part, so the whole matter is moot. (Any lawyer will tell you that you cannot collect signatures on a vague petition, and then fill in whatever you like.) The entire purpose of this exercise was to avoid your constitutional responsibility to take our petition to the Council.

6. As of now you have formed still another secret and stacked committee to organize your own TG, simply ignoring our lawful petition.

APS management has gamed the problem from the beginning, to suppress serious conversation about the merits of the climate change claims. Do you wonder that I have lost confidence in the organization?

I do feel the need to add one note, and this is conjecture, since it is always risky to discuss other people’s motives. This scheming at APS HQ is so bizarre that there cannot be a simple explanation for it. Some have held that the physicists of today are not as smart as they used to be, but I don’t think that is an issue. I think it is the money, exactly what Eisenhower warned about a half-century ago. There are indeed trillions of dollars involved, to say nothing of the fame and glory (and frequent trips to exotic islands) that go with being a member of the club. Your own Physics Department (of which you are chairman) would lose millions a year if the global warming bubble burst. When Penn State absolved Mike Mann of wrongdoing, and the University of East Anglia did the same for Phil Jones, they cannot have been unaware of the financial penalty for doing otherwise. As the old saying goes, you don’t have to be a weatherman to know which way the wind is blowing. Since I am no philosopher, I’m not going to explore at just which point enlightened self-interest crosses the line into corruption, but a careful reading of the ClimateGate releases makes it clear that this is not an academic question.

I want no part of it, so please accept my resignation. APS no longer represents me, but I hope we are still friends.

Hal

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MIT Crowdsources the Next Climate Agreement

Last year's Copenhagen climate conference failed to produce any sort of useful legislation. Maybe the wisdom of the crowd can do a better job. That's the idea behind MIT Climate CoLab's Collective Intelligence Climate Contest, a project that asks participants to submit proposals that answer one deceptively difficult question: What international climate agreements should the world community make?

There will be two winners of the year-long contest. After a preliminary round where judges ferret out infeasible entries, visitors to the contest site will be able to vote on their favorite proposals. The most popular entry will be one of the winners; a judge's pick will be the other.

The crowdsourcing initiative, which launched at the beginning of October, has just four entries thus far. But while the contest doesn't offer monetary compensation, it offers the opportunity to make a real impact--the top ideas will be presented to the United Nations, Congress, and the Department of Energy.

Tom Malone, the director of the MIT Center for Collective Intelligence, realizes that the project might not have an immediate impact. "From what I hear, nobody expects huge things to be done in the Cancun UN meetings this year, and it seems unlikely that there's going to be major action on climate change in the U.S. Congress this year," he says. "But we hope to move the global conversation forward a little bit, hopefully inject some new ideas into the mix, and hopefully get a number of new people more seriously involved in a constructive, problem-solving conversation."

The Climate Contest is just the first of many planned Climate CoLab crowdsourcing contests. The current version focuses solely on international climate legislation, but future versions might tackle national and local plans. "If we can begin over time to build out an ecosystem of people working at different levels, this could be extremely powerful," Malone says.

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Cette vidéo a apparemment fait un tollé en Angleterre, contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'est une ONG pro-environnementale qui l'a produite.

Qu'est-ce que Ginola est allé faire là-dedans sans déconner? :icon_up:

Enfin bon, le message, là, c'est soit tu réduis tes émissions de CO2, soit on te bute. Ça a le mérite d'être clair.

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Cette vidéo a apparemment fait un tollé en Angleterre, contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'est une ONG pro-environnementale qui l'a produite.

Qu'est-ce que Ginola est allé faire là-dedans sans déconner? :icon_up:

Enfin bon, le message, là, c'est soit tu réduis tes émissions de CO2, soit on te bute. Ça a le mérite d'être clair.

Cette vidéo a fait le buzz. Et en quelques heures elle a été retiré (comme d'habitude c'était trop tard). Les créateurs se sont excusé (2 fois) et ils ont perdu tous leur partenaires, sauf O2.

http://www.1010global.org/uk/2010/10/state…010-uk-director

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Cette vidéo a apparemment fait un tollé en Angleterre, contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'est une ONG pro-environnementale qui l'a produite.

Qu'est-ce que Ginola est allé faire là-dedans sans déconner? :icon_up:

Enfin bon, le message, là, c'est soit tu réduis tes émissions de CO2, soit on te bute. Ça a le mérite d'être clair.

:doigt: je suis déçu, Chitah, j'en parlais dès le 1er octobre ! http://h16free.com/2010/10/01/4658-no-pressure

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  • 2 weeks later...

Article éligible aux pignouferies de presses : où comment transformer quelquechose d'insignifiant en un terrible complot du complexe politiquo-industriuel climato-sceptique.

Des industriels européens financent des sénateurs climato-sceptiques américains

http://www.lepoint.fr/monde/des-industriel…-1253964_24.php

Plusieurs grands noms de l'industrie européenne, dont les allemands Bayer et BASF, et français Lafarge et GDF-Suez, ont financé des sénateurs américains niant les dangers du réchauffement climatique, selon un rapport publié lundi par le Réseau action climat d'Europe (RAC).

Ce document révèle que "les plus gros pollueurs européens", selon ce collectif de 130 ONG, ont versé plus de 306.000 dollars en 2010 à des sénateurs climato-sceptiques ou opposants à la loi sur le climat aux Etats-Unis.

Le rapport est fondé sur des chiffres publiés en octobre par la Commission fédérale électorale américaine à l'occasion des élections à mi-mandat du président Obama le 2 novembre. Ils détaillent les sommes reçues par chaque sénateur et le nom du donateur, conformément à la politique de transparence américaine sur le financement des élus.

"Un groupe des plus gros producteurs de dioxyde de carbone (CO2) en Europe finance les campagnes politiques de certains des plus fervents opposants à l'action contre le changement climatique au sein du Sénat", affirment les auteurs du rapport.

Ils soulignent que "ces entreprises européennes font en même temps du lobbying contre des réductions drastiques de ces émissions (de gaz à effet de serre) en Europe avec l'argument qu'il ne faut rien faire avant toute action des Etats-Unis en la matière."

Le rapport affirme que le cimentier français Lafarge, responsable de l'émission l'an dernier de 15 millions de tonnes d'équivalent CO2, a versé 34.500 dollars, et GDF-Suez 21.000 dollars aux élus américains climato-sceptiques ou opposés à l'instauration d'un marché du carbone aux Etats-Unis.

Le plus généreux donateur du groupe, selon le rapport, a été le groupe pharmaceutique allemand Bayer avec 108.100 dollars, suivi par BASF avec 61.500 dollars.

Le porte-parole de Bayer, Günter Forneck, interrogé lundi par l'AFP, a dit que le groupe "ne peut pas commenter" le montant ou la destination des fonds. "Ce ne sont pas des dons d'entreprise, ce n'est pas l'argent de l'entreprise, c'est un système établi aux Etats-Unis selon lequel l'entreprise collecte les dons des salariés qui veulent s'engager. Ce qu'ils en font c'est leur affaire… c'est la démocratie", a-t-il ajouté.

Parmi les autres entreprises citées dans le document on trouve le sidérurgiste Arcelor-Mittal (luxembourgo-indien), le pétrolier britannique BP, le chimiste belge Solvay et le groupe énergétique allemand EON.

Parmi les sénateurs arrosés, un nom revient souvent, celui de la sénatrice républicaine Lisa Murkowski, "cerveau (du projet) de résolution pour empêcher l'agence fédérale américaine de protection de l'environnement de réglementer les émissions de gaz à effet de serre".

La résolution, qui a échoué au Sénat, aurait privé l'administration américaine d'un outil important pour légiférer en la matière.

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