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Vous êtes bien, pour l'ensemble de votre carrière (pas juste une ou deux petites années), employé de l'Etat taxeur qui a intérêt à faire croire en votre fable pour soutirer aux travailleurs des milliards supplémentaires.

Et ça n'affecte en rien votre objectivité.

Ouais, mes la diférence s'est que les chercheures publie dans dés journeaux sientifisques, et les marchands de charbon sur des bolgs.
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Autre "oubli" de … Dniz : l'étude tant vantée de Peros et Gajewski qui utilisait en 2007 le polen comme proxy de la longueur de l'herbe elle même proxy de la température (haeeeeeeeeeeeem) pour montrer que l'optimum médiéval était plus froid que l'actuel optimum à l'ile Victoria canadienne est de toute évidence supplantée par une autre étude de Gajewski utilisant en 2010 des méthodes de diatomes visiblement plus sures qui conclu que pour cette même ile l'optimum médiéval était entre 1° et 3,8° plus chaud que l'actuel optimum.

http://www.sciencedi…277379107002375

http://www.co2scienc…ies/l1_wb02.php

Co2Science ne donne pas de lien vers l'étude de Gajewski, je répare cet oubli:

http://www.springerlink.com/content/u28527105258kl71/fulltext.pdf

Vous ne lirez pas la conclusion de CO2Science dans le papier. Les auteurs disent juste "Sediment lithology and fossil proxies from this core indicated a variable, but warmer and more productive early to middle Holocene, a more stable, cooler and less productive late Holocene, and a return to warmer conditions in recent times."

La discussion donne largement l'impression d'une confirmation de Kaufmann 09 (optimum holocène - refroidissement - brusque réchauffement au XXe siècle).

A aucun moment je ne vois les auteurs parler d'un optimum médiéval significativement au dessus de la période moderne.

"The timing of this warming coincides roughly with the Medieval Warm Period in this part of the central Canadian Arctic (LeBlanc et al. 2004). Temperatures then cooled from 0.3 to 0.07 ka, […]. From 0.07 ka to the present, there was a rapid warming in the study area. This is evident in the rapid increase in primary production and chironomid accumulation, as well as an increase in the relative abundance of warm-tolerant taxa of the Tanytarsina subtribe. Taxa richness and diversity both increased during this time. Although this increase in overall primary production and chironomid accumulation was quite rapid and of great amplitude, it remains comparable to fluctuations in organic and chironomid accumulation that occurred during the early Holocene."

Cette omission de CO2Science d'une étude probablement périmée parait donc bénigne.

Non. L'important en science, c'est de pouvoir répliquer les résultats. Et c'est valable aussi pour les méta-analyses. Je suis bien incapable de savoir par quel processus les articles des Idso ont été choisis. Si il existe des critères précis, ils ne sont pas mentionnés. Le plus inadmissible, c'est l'absence de lien vers l'abstract original, où vers le pdf ! Quand on se permet de ré-interpréter les articles, la moindre des choses c'est de permettre au lecteur de facilement vérifier sur l'original !

Il existe un bien meilleurs site, celui de la NOAA:

http://www.ncdc.noaa.gov/paleo/recons.html

Ce site est basé sur les contributions volontaires des chercheurs qui y mettent leur donnée complète à disposition de tous

On est en tous cas trèèèèèèèèès loins de la censure made in GIEC, qui biffe de la carte du monde de la recherche des écoles de pensées entières avec anathèmes de leurs auteurs mis à l'index (des auteurs censurés).

ah ? et quel sont-ils ces auteurs censurés ?

Enfin l'ile de Baffi pour laquelle l'omission d'une publication vous tire des larmes de crocodile, Dniz, bénéficie sur CO2Science de la recension de publications dont certaines placent l'optimum médiéval en dessous, et d'autres au dessus, de l'actuel optimum. Il y a donc débat et CO2SCience en rend loyalement compte.

?? Je ne trouve que 2 publications concernant l'île de Baffin sur CO2 science. En quelques secondes je vous trouve les études suivantes:

Interglacial and Holocene temperature reconstructions based on midge remains in sediments of two lakes from Baffin Island, Nunavut, Arctic Canada

http://www.geo.umass.edu/climate/papers2/francisetal2006a.pdf

A multi-proxy lacustrine record of Holocene climate change on northeastern Baffin Island, Arctic Canada

http://www.geo.umass.edu/climate/papers/brineretal2006.pdf

Holocene glaciation and climate evolution of Baffin Island, Arctic Canada

http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0277379105000752

Diatom community responses to late-Holocene climatic variability, Baffin Island, Canada: a comparison of numerical approaches

http://www.hi.is/~oi/AG-326%202006%20readings/Canadian%20Arctic/Wolfe_HOLOCENE2003.pdf

Paleoecological evidence for abrupt cold reversals during peak Holocene warmth on Baffin Island, Arctic Canada

http://www.earth.northwestern.edu/~yarrow/axford_et_al_QR_2009_CF8.pdf

Sea-surface conditions in northernmost Baffin Bay during the Holocene: Palynological evidence

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/jqs.614/abstract

Little Ice Age recorded in summer temperature reconstruction from vared sediments of Donard Lake, Baffin Island, Canada

http://www.st-andrews.ac.uk/~rjsw/papers/Moore2001.pdf

Croissance et fonte de glaciers d'âge holocène dans la région de la rivière Keel, dans l'île de Baffin, au Nunavut

http://dsp-psd.tpsgc.gc.ca/collection_2007/nrcan-rncan/M44-2007-B3F.pdf

Holocene sedimentation in glacial Tasikutaaq Lake, Baffin Island

http://www.nrcresearchpress.com/doi/abs/10.1139/e88-080

Paleoenvironmental inference models from sediment diatom assemblages in Baffin Island lakes (Nunavut, Canada) and reconstruction of summer water temperature

http://www.nrcresearchpress.com/doi/abs/10.1139/f01-071

Recent warming in a 500-year palaeotemperature record from varved sediments, Upper Soper Lake, Baffin Island, Canada

http://hol.sagepub.com/content/10/1/9.short

Rapid 20th century environmental change on northeastern Baffin Island, Arctic Canada inferred from a multi-proxy lacustrine record

http://www.geo.brown.edu/People/Grads/thomas/publications/pdfs/Thomas_et_al_2008_JOPL.pdf

Recent changes in a remote Arctic lake are unique within the past 200,000 years

http://www.pnas.org/content/106/44/18443.full

Climate of the past millennium inferred from varved proglacial lake sediments on northeast Baffin Island, Arctic Canada

http://wwwgeology.nsm.buffalo.edu/Faculty/briner/buf/pubs/Thomas_Briner_2009.pdf

Past and present glaciological responses to climate in eastern Baffin Island

http://www.geo.umass.edu/faculty/bradley/andrews1972.pdf

Paleoecology of a> 90,000-year lacustrine sequence from Fog Lake, Baffin Island, Arctic Canada

http://www.hi.is/~oi/AG-326%202006%20readings/Canadian%20Arctic/Wolfe_QSR2000.pdf

Physical properties of the P96 ice core from Penny Ice Cap, Baffin Island, Canada, and derived climatic records

http://www.agu.org/pubs/sample_articles/cr/2001JB001707/2001JB001707.pdf

A lacustrine sediment record of the last three interglacial periods from Clyde Foreland, Baffin Island, Nunavut: biological indicators from the past 200,000 years

https://catspaw.its.queensu.ca/jspui/bitstream/1974/1872/1/Wilson_Cheryl_R_200905_MSc.pdf

Late Holocene Climate Change Inferred From Varved Proglacial Lake Sediments on Northeastern Baffin Island, Arctic Canada

http://adsabs.harvard.edu/abs/2007AGUFMPP41A0181T

Holocene glacier fluctuations on northeast Baffin Island, Arctic Canada inferred from lake sediment records

http://adsabs.harvard.edu/abs/2008AGUFMPP41B1447T

C'est trouvé "à l'arrache", et ça demande plus d'aproffondissement pour savoir si les reconstructions couvrent le dernier millénaire, mais à première vue, j'ai du mal à croire à l'exhaustivité de CO2Science en ce qui concerne cette région ! D'autant plus que certains titres sont plus qu'éloquent !

En tous cas n'hésitez pas à financer les Idso et leur CO2SCience (qui ne prend rien aux contribuables) en faisant un don à leur organisation afin qu'ils puissent compiler encore plus de publications dont celle sur Baffi que vous ne manquerez pas de porter à leur attention (l'autre est sans doute peu pertinente, séchez vos larmes ^^) : leur travail est impressionnant et ils le méritent bien.

Travail impressionant ? Je me marre… Il m'a fallu 5min pour trouver une vingtaine d'études pour une région là où CO2Science n'en recense que 2 alors qu'ils bossent là dessus depuis des années… ça a plutôt l'air d'une vrais équipe de bras cassé qu'autre chose !

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Enfin ! Dniz ! Faites un effort !

A aucun moment je ne vois les auteurs parler d'un optimum médiéval significativement au dessus de la période moderne.

Le fait que cette étude de Gajewski montre l'optimum médiéval nettement plus chaud que l'époque contemporaine au lac Victoria apparait dans les courbes de températures disponibles en page 227. Le fait que les deux auteurs soulignent le récent réchauffement et n'insiste pas lourdement sur la supériorité écrasante de l'optimum médiéval témoigne simplement de leur sens de la convivialité contemporaine et de leur intérêt carriériste. Au moins n'auront ils pas appliqué la méthode GIEC du gang du Climategate : :modo: :modo: :modo: "hide the decline" !

Je ne trouve que 2 publications concernant l'île de Baffin sur CO2 science

Si vous googlez "site:co2science.org Baffin" vous trouverez 54 références, principalement des recensions d'articles tiers dont de nombreuses études ou reconstitutions incluant le moyen age et/ou le petit age glaciaire.

:icon_wink:

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Les océans échangent de la chaleur à la surface air-eau. Grâce aux courants marins montant et descendants, la capacité d'accumulation des océans ne se limite pas à la surface eau-air.

J'imagine que 5(?) mètres de la surface des océans accumule autant de chaleur que la totalité de l’atmosphère. La masse des océans devrait donc être capable d'accumuler des centaines de fois plus de chaleur que toute l’atmosphère. L'océan peut restituer la chaleur emmagasinée après de nombreuses années.

J'ai l'impression que l'étude de la température des océans serait plus fiable que l'étude de l’atmosphère. Voit-on une augmentation de température des océans? Une augmentation de la chaleur stockée dans les océans est-elle mesurable?

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L'océan contient en effet 50 fois plus de … CO2 que l'atmosphère et à vue d'oeil le ratio doit être le même pour la capacité thermique (énergie thermique stockée).

La lumière solaire pénètre sur les premiers mêtres ou dizaines de mêtres. Les profondeurs océaniques sont dans l'obscurité quasi totale. Ensuite cette chaleur de surface qui fluctue avec les cycles cosmiques (activité solaire, précession terrestre, etc.) et le filtrage des aérosols (volcaniques) s'enfouit dans les couches océaniques. Celles ci ne communiquent entre elles que lentement, notamment sous la forme de … courants marins dont la lente trajectoire démultiplie les dizaines de milliers de kilomètres de distances en surface en d'interminables méandres 3D sous marins.

Ainsi il faut plusieurs siècle pour que les océans "dégazent" l'essentiel du CO2 à dégazer quand la température se réchauffe en surface. On voit très clairement ce phénomène dans les bulles des carottes glaciaires. Pourtant, une fois chauffée, l'eau relâche vite son CO2. Concrètement je crois comprendre que cela signifie que le fond des océans met plusieurs siècles à se réchauffer quand la surface se réchauffe.

Il existe un cycle océanique de 60 ou 70 ans dont on voit par exemple la trace sur les courbes de … températures depuis 1850. L'ignorance de ce cycle a permis aux alarmistes d'attribuer sa phase réchauffante au CO2 afin d'augmenter leur prévisions de (début d') exponentielles de températures.

On retrouve les expressions Pacific Decadal Oscilaltion (PDO) et Atlantic Multidecadal Oscillation (AMO) pour l'étude des cycles océaniques plurianuels ou pluridécénaux plus particulièrement à l'intérieur du Pacifique ou de l'Atlantique.

Les événements océaniques El Niño et El Niña sont bien connus pour leur influence sur le climat planétaire global. Ces événements désignent l'émergence en surface d'eau chaude ou froide issue des profondeurs (fortes ou faibles) des océans. La chaleur de ces El Niño et El Niña est en proportion importante liée à celle de l'eau de surface des mois précédents dans des régions situées à quelques milliers de kilomètres de leur réémergence. Le super El Niño de 1998 a engendré le pic qui marque le record de températures de la basse atmosphère mesurée fiablement par les satellites.

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@Kuing Yamang

Oui. 10 mètres d'eau égale la masse de l’atmosphère. Pour aller dans ce sens, il faudrait ajouter 25% en plus à cause des terres émergées et des haut-fonds. Ce qui m'importe ici sont des ordres de grandeur. Le concept de capacité calorifique est-il pertinent pour l'océan? et pour l’atmosphère? Si oui, à masse égale, la capacité thermique de l’atmosphère devrait être bien moindre que sa masse, puisqu'elle n'a évidemment pas de "paroi" et sa chaleur se perd en rayonnant dans l'espace.

je ne suis pas sur du tout que qu'il n'est pas légitime d'assimiler l’atmosphère à une capacité thermique. C'est un passage transitoire de faible durée, à mi-chemin entre un flux et une masse, entre un flux entrant et un flux sortant. les évaluation de ces flux de chaleur sont le centre des préoccupations des réchauffistes. Pourtant cela ne me semble pas le coeur du débat. Ce qui compte, à long terme, c'est, amha, la température future des océans.

@xavdr

Merci pour vos infos. Pour "enfouir" le CO2, les réchauffistes pourraient installer des pompes pour faire des échanges entre la surface de l'océan et les profondeurs de l'océan. Il faudrait évaluer le coût de cette formule d'enfouissement du CO2. Ou bien tenter de modifier la circulation de certains courants sous-marins. Mieux que les arbres à planter pour absorber le CO2? Avis aux industriels chasseurs de subventions.

Il faudrait alors tenir compte de la vitesse avec laquelle l'océan adsorbe le CO2 de l'atmosphère. Un cyclone doit permettre plus d’adsorption de CO2 par l'océan. Infime?

je ne connaissais pas ces cycles océaniques. Je ne vois pas quelle peut en être la cause. et pourquoi un cycle de 60 ans?

.

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Le cycle de 60 ou 70 ans serait attribué à l'AMO.

Voici la carte des flux océaniques thermohaliniens (courants liés à la densité de l'eau qui découle principalement de la température et de la salinité).

800px-Thermohaline_Circulation_2.png

Ces courants s'étaleraient sur une trajectoire de 1600 ans.

De légers changement dans la forme de ces flux engendrent des période de stockage ou de déstockage de chaleur solaire par rapport à la forme moyenne.

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Enfin ! Dniz ! Faites un effort !

Le fait que cette étude de Gajewski montre l'optimum médiéval nettement plus chaud que l'époque contemporaine au lac Victoria apparait dans les courbes de températures disponibles en page 227. Le fait que les deux auteurs soulignent le récent réchauffement et n'insiste pas lourdement sur la supériorité écrasante de l'optimum médiéval témoigne simplement de leur sens de la convivialité contemporaine et de leur intérêt carriériste. Au moins n'auront ils pas appliqué la méthode GIEC du gang du Climategate : :modo: :modo: :modo: "hide the decline" !

Cette figure ne représente qu'un aspect de l'étude. Vous vous fixez sur un résultat sans analyser l'ensemble. Et quand on analyse l'ensemble correctement, on ne peut pas conclure que l'optimum médiéval était plus chaud.

Par exemple les auteurs disent:

"Chironomid concentrations and accumulation rates decreased at 6.0 ka and remained low until around 0.05 ka. Head capsule concentrations reached as low as 0.2 HC cc-1 at three times during this period. Chironomid concentrations and accumulation rates increased again in the last 0.05 ka."

Ce paramètre est resté bas durant l'optimum médiéval, pour augmenter rapidement durant le XXe siècle.

Plus loin

"Along with the change in production in the middle Holocene in lake WB02, there were three important transitions in chironomid community assemblages, at 5.5 and 1.0 and 0.07 ka. The biodiversity shifts at 5.5 and 0.07 ka, and to a lesser extent at 1.0 ka, were accompanied by changes in chironomid concentrations and accumulation rates, with highest values in the early to middle Holocene."

Si vous googlez "site:co2science.org Baffin" vous trouverez 54 références, principalement des recensions d'articles tiers dont de nombreuses études ou reconstitutions incluant le moyen age et/ou le petit age glaciaire.

:icon_wink:

Si ça correspond bien à 54 études sur l'île de Baffin, eh bien CO2Sciences travaillent n'importent comment, puisqu'on ne peut pas les trouver sur leur carte ou dans la liste des études concernant l'amérique du nord…

A part ça, une recherche sur google scholar avec les mots "Baffin temperature holocene" donne 3910 articles http://scholar.google.ch/scholar?q=Baffin+temperature+holocene&hl=fr&btnG=Rechercher&lr=

Là encore, les auteurs notent un changement récent, qui n'est pas aussi bien marqué que le changement de l'optimum médiéval.

et finalement:

From 0.07 ka to the present, there was a rapid warming in the study area. This is evident in the rapid increase in primary production and chironomid accumulation, as well as an increase in the relative abundance of warm-tolerant taxa of the Tanytarsina subtribe. Taxa richness and diversity both increased during this time.

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Les océans échangent de la chaleur à la surface air-eau. Grâce aux courants marins montant et descendants, la capacité d'accumulation des océans ne se limite pas à la surface eau-air.

J'imagine que 5(?) mètres de la surface des océans accumule autant de chaleur que la totalité de l’atmosphère. La masse des océans devrait donc être capable d'accumuler des centaines de fois plus de chaleur que toute l’atmosphère. L'océan peut restituer la chaleur emmagasinée après de nombreuses années.

J'ai l'impression que l'étude de la température des océans serait plus fiable que l'étude de l’atmosphère. Voit-on une augmentation de température des océans? Une augmentation de la chaleur stockée dans les océans est-elle mesurable?

désolé pour les problème de formattage des derniers posts ! Etant donné qu'on m'empêche d'éditer mes posts, je n'ai aucun moyen de corriger ça !

Oui, c'est bien dans les océans que va la plus grande partie de la chaleur accumulée à cause du déséquilibre radiatif atmosphérique. 3000 balises Argo, réseau entièrement déployée depuis 2005 seulement, dérivent et plongent (jusqu'à 2000m) dans les océans pour y mesurer la température.

ça tombe bien que vous posiez la question, puisque la dernière analyse de ce réseau, celle des français Von Schluckmann et Le Traon, de l'IFREMER, est sortie cette semaine:

http://www.ocean-sci.net/7/783/2011/os-7-783-2011.pdf

Le résultat est clair. Même sur un si cours laps de temps, les océans ont significativement accumulé de la chaleur:

" Estimations of uncertainties reveal that this increase is significant during the years 2005–2010. GOHC increases during this period by a rate of 0.54±0.1Wm−2 and GSSL by 0.75±0.15mmyr−1."

Dans un précédent article, ils arrivaient à la même conclusion pour la période 2003-2008:

celà est confirmé par les dernières données de la NOAA qui vient de sortir un nouvelle estimation plus complète de la température des océans jusqu'à 2000m de profondeur:

Il y a également sur le sujet ce très bon article de Church:

ftp://ftp-sdt.univ-brest.fr/delacour/SeminaireM2/Church_GRL_2011_SeaLevelBudget.pdf

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Super, on en revient au fait que vous pensez qu'un pet dans le lit peut réchauffer une bouillotte.. :icon_biggrin:

Ce que je pense ne compte pas, c'est ce que pense les scientifiques qui compte. Le concept de déséquilibre radiatif au sommet de l'atmosphère est accepté par tous, y.c Lindzen et Spencer…

Voilà l'explication de Lindzen:

"When the earth is in radiative balance with space, the net incoming solar radiation is balanced by the outgoing longwave radiation (OLR or thermal radiation or infrared radiation; these are all commonly used and equivalent terms) from the characteristic emission level, τ = 1. When greenhouse gases are added to the atmosphere, the level at which τ = 1 is raised in altitude, and, because the temperature of the atmosphere decreases with altitude (at the rate of approximately 6.5° C per kilometer), the new characteristic emission level is colder than the previous level. This situation is illustrated in Figure 3b. Because τ = 1 is now at a colder level, the outgoing longwave radiation no longer balances the net incoming solar radiation, and the earth is no longer in thermal balance with space; this imbalance is what we refer to as the radiative forcing. In order to reestablish balance, the temperature at the new τ = 1 level must increase to about the temperature that had existed at the initial τ = 1 level. In practice, the τ = 1 level is typically in the neighborhood of 7–8 km in the tropics and at lower levels in the extratropics. It is the warming at τ = 1 that is the fundamental warming associated with the climate greenhouse effect (to distinguish it from plant greenhouse which operates in a very different manner)."

Et vous n'avez toujours pas compris que la source de chaleur c'est le soleil….

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@Dniz

merci encore pour ces infos. 3000 points de mesure pour la surface des océans me semble être un trop petit nombre. 1000 fois plus de stations de mesures me sembleraient plus pertinent pour avoir une mesure plus fiable. Et un point crucial est de mesurer aussi les températures et leurs variations dans la profondeur de des océans. Il y a des courants marins qui pourraient fausser les mesures. Il y a l'inconnu sur le gradient de température entre le fonds de la mer et la surface. A-t-on peu établir un modèle satisfaisant pour décrire le gradient de température selon la profondeur des océans. Surtout quand on mesure à moins d'un dixième de degré près.

L'article mesure l'incertitude sur chaque mesure effectuée. Mais je doute qu'il soit possible de mesurer l'incertitude en ce qui concerne un trop faible de balises de mesure. Or c'est probablement le point le plus faible.

Enfin, une mesure depuis 2005 seulement est une trop courte période pour pouvoir déduire des tendances. De nombreux phénomènes peuvent avoir lieux dans les océans qui modifient la températures de certaines séries de mesures. Nul expérimentateur n'est à l'abri du risque d'une "erreur systématique".

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Et vous n'avez toujours pas compris que la source de chaleur c'est le soleil….

Si si, on sait bien que c'est le soleil, d'ailleurs je ne vois pas ce qui vous autorise à dire le contraire !

Par contre, j'ai l'impression que vous, vous ne l'avez pas encore compris et que vous pensez que ce n'est pas le soleil qui chauffe les océans, mais l'atmosphère !

Soleil qui chauffe les océans, océans qui font fondre (ou pas) les glaces et chauffent (ou pas) l'atmosphère..

Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs et penser qu'un pet chauffe une bouillotte…

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@Dniz

merci encore pour ces infos. 3000 points de mesure pour la surface des océans me semble être un trop petit nombre. 1000 fois plus de stations de mesures me sembleraient plus pertinent pour avoir une mesure plus fiable. Et un point crucial est de mesurer aussi les températures et leurs variations dans la profondeur de des océans. Il y a des courants marins qui pourraient fausser les mesures. Il y a l'inconnu sur le gradient de température entre le fonds de la mer et la surface. A-t-on peu établir un modèle satisfaisant pour décrire le gradient de température selon la profondeur des océans. Surtout quand on mesure à moins d'un dixième de degré près.

L'article mesure l'incertitude sur chaque mesure effectuée. Mais je doute qu'il soit possible de mesurer l'incertitude en ce qui concerne un trop faible de balises de mesure. Or c'est probablement le point le plus faible.

On ne peut pas déduire le nombre de mesures nécessaires de sa simple impression. Combien de capteur de vitesse faut-il pour mesurer précisément la vitesse de votre voiture ? La question paraît stupide, parce que l'ensemble de la voiture se déplace à la même vitesse, étant donné que toute les parties sont solidement attachées ensemble (on espère ! :-) : donc un capteur de vitesse quelque part suffit, pas la peine de mettre un GPS sur le capot avant et un sur le coffre à l'arrière !

C'est pareil pour l'océan: il faut savoir comment les différents "éléments" du tout "océan" sont "attachés" ensemble, à savoir quelle est la corrélation spatiale des variations de température. Vous pensez-bien qu'on s'est déjà posé la question. On allait pas balancer 3000000 (le nombre que vous suggérez) balises hors de prix si 3000 étaient suffisantes: ce serait comme mettre 2 GPS pour mesurer la vitesse d'une voiture sous prétexte que peut-être l'arrière ne se déplacerait pas aussi vite que l'avant :-) .

Lire par exemple:

http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/0079661195000178

http://www.springerlink.com/content/xt70706522843x74/

Il faut aussi prendre en compte que les balises se déplacent au gré des courants, et donc couvrent plus d'étende que pourrait le suggérer leur nombre, au prix bien sûr d'un moins bon échantillionage temporel…

En ce qui concerne le gradient de température, il est évalué également, vu que les balises s'enfoncent à 2000m pour remonter à la surface (si mes souvenirs sont bon, c'est à la fin de leur cycle de 10 jours qu'elles prennent un profil de T en remontant de 2000m à la surface en 9heures).

Vous pouvez suivre en temps réel la position des balises ici:

http://w3.jcommops.org/website/Argo/viewer.htm

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Si si, on sait bien que c'est le soleil, d'ailleurs je ne vois pas ce qui vous autorise à dire le contraire ! Par contre, j'ai l'impression que vous, vous ne l'avez pas encore compris et que vous pensez que ce n'est pas le soleil qui chauffe les océans, mais l'atmosphère ! Soleil qui chauffe les océans, océans qui font fondre (ou pas) les glaces et chauffent (ou pas) l'atmosphère.. Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs et penser qu'un pet chauffe une bouillotte…

Non, je n'ai jamais dit que l'atmosphère chauffe les océans. L'atmosphère réduit le refroidissement des océans, c'est très différent. Mais la conséquence inévitable c'est que la température des océans est plus élevées que si il n'y avait pas d'atmosphère.

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@Dniz

Je ne prétend pas participer au débat. Et encore moins faire des propositions d'expérimentation. Je pose seulement des questions à ma manière. Je vous fait ainsi part de mes impressions.

C'est bien ennuyeux que les adversaires du réchauffisme ne disposent pas de budgets suffisants. Je reste dans l'expectative pour savoir si l'absence de critique à un papier est du au manque de moyens financiers du laboratoire ou bien serait du à la fiabilité de la publication.

Quelle est la densité des balises? une balise tous les 500 km? Ça fait quand même une grande distance 500 km entre deux balises! Il peut se passer bien des choses entre les deux points de mesure. Existerait-il des micro-courants marins ignorés des balises? Les échanges de chaleurs à la surface de l'océan sont-ils bien connus? qualitativement et quantitativement? Et il existe surement plein d'autres questions bien plus pertinentes et que pourraient se poser un spécialiste non-réchauffiste ayant un budget pour embaucher un chercheur qui y travaille.

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@Dniz

Je ne prétend pas participer au débat. Et encore moins faire des propositions d'expérimentation. Je pose seulement des questions à ma manière. Je vous fait ainsi part de mes impressions.

C'est bien ennuyeux que les adversaires du réchauffisme ne disposent pas de budgets suffisants. Je reste dans l'expectative pour savoir si l'absence de critique à un papier est du au manque de moyens financiers du laboratoire ou bien serait du à la fiabilité de la publication.

Quelle est la densité des balises? une balise tous les 500 km? Ça fait quand même une grande distance 500 km entre deux balises! Il peut se passer bien des choses entre les deux points de mesure. Existerait-il des micro-courants marins ignorés des balises? Les échanges de chaleurs à la surface de l'océan sont-ils bien connus? qualitativement et quantitativement? Et il existe surement plein d'autres questions bien plus pertinentes et que pourraient se poser un spécialiste non-réchauffiste ayant un budget pour embaucher un chercheur qui y travaille.

Et vous ne vous êtes pas demandé si les réponses à vos questions ne se trouvaient pas déjà dans la littérature scientifique ?

http://www.rsmas.miami.edu/users/mocha/mocha_pubs/hadfield_etal_07_jgr.pdf

http://journals.ametsoc.org/doi/abs/10.1175/1520-0426%282004%29021%3C1598:DRFAAF%3E2.0.CO%3B2

https://abstracts.congrex.com/scripts/jmevent/abstracts/fcxnl-09a02a-1661562-1-cwp2a14.pdf

http://www.oco.noaa.gov/docs/arsooosc07/chapterII/09-q-Sarachik_FY07_ObsSytemResearch.pdf

Ce n'est qu'un petit aperÇu, il y a des centaines de références sur le sujet…

Le réseau ARGO ne permet pas d'évaluer si une baleine a fait pipi au large de New-York :-). Sa précision est relative si on s'intéresse aux évolution locales (disons, à l'échelle d'un bassin océaniques) à court terme. Mais pour une moyenne globale annualisée, il est assez bon: on a les données des marégraphes et de l'altimétrie satellitaire comme point de comparaison. Lisez la littérature.

Quand à mettre des équipes indépendantes sur le coup, les climato-sceptiques nous ont déjà pondu BEST, une ré-évaluation de l'évolution des températures mondiales financée par l'industrie pétrolière (!). Confirmation des résultats précédents (on s'en serait douté)… mais Ça n'a rien changé dans l'esprit des climato-sceptiques… alors à quoi bon ?

De toute faÇon, on connait la chanson, y'a qu'à relire les pages précédentes. Une mesure qui tendrait à prouver une absence de réchauffement est 100% fiable, entachée d'aucune erreur, et même si les auteurs tendent à minimiser, à raison, sa portée, c'est qu'ils mentent ! Par contre, des milliers de mesures qui montrent un réchauffement sans précédent c'est forcément biaisé par un complot mondial, c'est sous-échantilloné (il faut plus de mesures !), et de tout faÇon, faire des moyennes Ça n'a pas de sens… :-)

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@Dniz

Je lis très lentement et très mal l'anglais. trop long. surtout pour moi qui pinaille sur les détails. J'ai vu que les balises ARGO mesurent les températures jusqu'à 2000 mètres de profondeur. L'océan emmagasine la chaleur de l'air jusqu'à quelle profondeur? xavdr disait hier qu'il existerait peu de circulation entre les couches de l'océan. Cela me surprend un peu car les molécules d'un liquide sont en perpétuel déplacement brownien. Il y a forcément, pour la température, un gradient de durée et un gradient de profondeur. En combien de temps la chaleur de l'air réchauffe-t-elle les profondeurs? A partir de quelle profondeur, peut-on considérer que l'accumulation de chaleur provenant de l'air serait quasiment nulle? Pour cette réponse, les nombreuses balises ARGO ne sont pas nécessaires. Une seule bonne expérimentation suffit. Elle a surement déjà été faite.

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Dniz ! Arretez votre désinformation ! J'ai trop mal aux côtes ^^

1- BEST n'est certainement pas un travail effectué par des climato sceptiques. La climato neutre Judith CURRY a d'ailleurs dénoncé certaines dérives de ces travaux ou de leur interprétation, selon elle trop orientés en faveur du réchauffisme. En outre BEST repose sur les même sources de base que les autres grandes estimations globales à base de thermomètres terrestres et souffre des mêmes défauts (à quelques régions près telles que le traitement de l'Arctique qui est particulièrement folklo chez les uns et chez les autres).

2- Concernant la chaleur océanique vous pointez à grand renfort de satisfécits réchauffistes une page officielle Argos dont le graphique montre une vertigineuse anomalie haussière de 0,4e22 Joules/an pour les 700 premiers mètres de profondeur mais vous oubliez de dire que le contenu total des océans est de l'ordre de 1.3e9 km3 d'eau à 275 °K et 4500 J/kg/°K soit un ordre de grandeur de 5e24 J/°K . D'après ce rapide calcul votre anomalie haussière représente donc à vue d'oeil … 0,001 °C / an, ordre de grandeur (à 50% près) qui est confirmé par une autre analyse citée dans la même page qui chiffre à 0,06°C la hausse depuis les années 1960 pour les 2000 premiers mètres de profondeur. Avec ça vous êtes loin de faire friser le poil des ours polaires !!!

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@xavdr

merci pour votre synthèse des augmentations de température des océans. A tort ou à raison, je considère que les océans sont probablement le seul pivot de la température mondiale à long terme. Si je me limite à ce seul paramètre, le température de la Terre augmenterait de 0,1°C en un siècle. Donc, j'ai raison de me méfier de la théorie réchauffiste.

@Kuing Yamang

Mes questions révèlent la profondeur de mon ignorance sur le sujet.

@Dniz

Vous dites "Non, je n'ai jamais dit que l'atmosphère chauffe les océans. L'atmosphère réduit le refroidissement des océans, c'est très différent.". Je n'ai pas compris la différence, ou la nuance, que vous faites entre les deux formulations. Dans les deux cas, c'est bien la chaleur venant de l’atmosphère+rayonnement qui modifie la température de l'océan à une certaine profondeur.

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L'atmosphère agit comme un relatif isolant. Sa capacité calorifique est faible au regard de celle de l'océan mais elle évite une rapide déperdition d'énergie vers l'espace sous forme d'infra rouge. C'est grâce à l'atmosphère que l'écart de température entre jour et nuit est seulement de l'ordre de 10°C.

Contre exemple : la Lune, pour ainsi dire dénuée d'atmosphère, mais aussi de rotation sur elle même face au soleil.

http://system.solaire.free.fr/lune.htm

Sans réelle atmosphère, la température lunaire monte pendant la journée à +120°C pour retomber du côté obscur à -180°C environ. La différence de température que présente un rocher entre sa face éclairée et celle plongée dans l'ombre atteint ainsi 300°C, valeur plus de 10 fois supérieure aux écarts que l'on connaît sur Terre, où l'atmosphère joue un rôle de régulateur. Le sous-sol est un véritable permafrost, gelé à 2 m de profondeur par -17°C pour progresser ensuite de 1.75° par mètre de profondeur.

Autre contre exemple : Mars dotée 1- d'une atmosphère ténue dont la pression est de 600 Pa soit 1/200ème de l'atmosphère terrestre (découlant d'une gravité 3 fois moindre sur une surface 5 fois moindre et je suppose d'une masse atmosphérique 300 fois moindre), 2- d'une période de rotation autour d'elle même d'un peu plus de 24h ce qui est comparable à la Terre, 3- d'une exposition à la lumière solaire solaire 2 fois moindre.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_(planète)

Viking 1 Lander avait ainsi relevé des variations diurnes allant typiquement de 184 à 242 K, soit de -89 à -31 °C, tandis que les températures extrêmes — assez variables selon les sources — seraient d'environ 140 et 270 K, c'est-à-dire, en chiffres ronds, de l'ordre de -135 et -5 °C.

L'amplitude thermique due aux journées est donc 5 ou 10 fois supérieure sur Mars en raison de sa faible atmosphère, malgré son exposition solaire 2 fois moindre. Quant à l'amplitude thermique due au climat, elle est 2 ou 3 fois supérieure sur Mars.

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Invité rogermila

Selon vous, ils sont manipulés par qui tous ces joyeux manifestants en uniformes verts ?

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Près de 6500 personnes ont défilé dans la ville sud-africaine de Durban où se tient jusqu'à vendredi prochain une conférence de l'ONU sur le climat. Objectif: réclamer une «justice climatique».

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