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Et cet été il fera canicule donc on aura droit à l'inverse de la part des réchauffistes.

La météo n'est pas de la climato bordel.

Justement, en cas de canicule ils ne se privent pas pour crier aux preuves du RCA, et force est de constater que ça marche sur quantité de débiles.

Sans aller aussi loin dans la malhonnêteté (intégrité, crédibilité, tout ça…), pourquoi se priver de sous-entendus sarcastiques quand la situation s'inverse ?

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Oui la période d'études minimum est de 30 ans en climato.

On peut défendre cette idée ou son contraire. Serait climatologiquement valide un modèle météo qui fonctionnerait à la perfection 1/1000 ème de seconde avec une géographie infiniment fine où tout ce qui se produirait dans le futur prévu par le modèle aurait une correspondance géograpique réalisée au cours de ce 1/1000ème de seconde. Serait a contrario invalide un modèle climatologique aux équations thermiques incompatibles avec les données d'une courte période d'observation météorologique fiablement mesurée.

Les 30 ans traduisent une durée qui pourrait parraitre raisonable, brandie depuis quelques temps par les réchauffistes qui sont dans la gadou et suplient qu'on ne les vire pas dans les années à venir malgré leur spectaculaire plantage. D'ailleurs étant donné la présence de cycles ou quasi cycles de 60 ans, 200 ans, etc. une durée de 60 ans ne permet de valider par l'observation directe qu'une partie de la modélisation de cette variabilité naturelle constatée mais aux explications controversées.

Concrètement les prévisions des ayatollahs réchauffistes échouent spectaculairement et ce qui se passe en ce moment dans l'hémisphère nord sort complètement de leurs scénarios malgré les bavouilles argumentatoires qu'ils formulent à la hâte pour se donner une contenance. Le soleil est en sommeil, les terres de l'hémisphère nord se refroidissent avec des hivers de plus ne plus rudes, et les variations océaniques sauvent temporairement les températures globales avec notamment un el niño qui a fait remonter de la chaleur réchauffant l'hémispère sud ces derniers mois, avant de laisser place là aussi à une chute de température qui va aller bon train dans les mois à venir je suppose. L'océan tropical sert de capacité (amortisseur et temporisateur) thermique au climat planétaire. C'est en grande partie pour cela que l'impact solaire est progressif, mais on mesure déjà des records de froids terrestre puisque l'actuel sommeil du soleil est le plus profond de la période instrumentale. Cette tendance au refroidissement climatique va durer tout au long de la période de sommeil du soleil, vraissemblablement 30 ans avec de timides remontées au coeur de chaque cycle de 11 ans, remontées probablement peu visibles atmosphériquement puisque l'océan temporise.

De ce point de vue l'observation des records de froids et de neige est pertinente, s'ils se produisent en série de façon intercontinentale et qu'on ne fait pas du cherry picking en mentionnat les uns tous en oubliant les éventuels records de chaleur, sécheresse, etc. Depuis que la météo médiatique cesse d'être exclusivement obsédée par les événements chauds, nous avons moins besoin de chercher les événements froids pour rééquilibrer notre vision de la réalité, et nous devrons faire preuve de plus d'équilibre dans notre vigilance sous peine de dériver dans une réalité virtuelle comme le firent (et le font encore) les réchauffistes.

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Ca chauffe au Royaume Uni, même la BBC retourne discrètement sa veste, ça chauffe aux Pays Bas.

En Belgique, Piet Termonia de l'institut royal météorologique d'Uccle avoue qu'on ne sait presque rien sur le climat et qu'il est impossible de faire des prédictions, dans une interview intitulée "ce qu'Al Gore ne nous a pas dit" :

http://knack.rnews.be/nieuws/wetenschap/wa…ticle46114.html

En Allemagne, pas mal aussi, deux éminents représentants de la communauté scientifique, dont le chef de l'institut Max Planck de météorologie, demandent la démission du chef du GIEC Pachauri, et dans rien moins que Die Welt.

Deutsche Klimaforscher fordern nach Pannen im Weltklimarat (IPCC) den Rücktritt des Chefs Rajendra Pachauri.Der Direktor des Hamburger Max-Planck-Instituts für Meteorologie, Hartmut Graßl, sagte im Gespräch mit der "Frankfurter Rundschau", Pachauri solle "reinen Tisch machen" und die Leitung des wichtigen Gremiums in andere Hände geben.Der Leiter des Instituts für Küstenforschung am GKSS-Forschungszentrum in Geesthacht, Hans von Storch, nannte den IPCC-Chef eine Belastung für den Klimarat, da er offenbar "Schlampereien" bei den Kontrollen des UN-Klimaberichts von 2007 zugelassen habe.Graßl und Storch stehen in einer Reihe mit internationalen Klimaforschern, die dem IPCC Fehler und Interessensverquickungen vorwerfen. Augenfälligster Fehler im vierten Weltklimabericht war die Prognose, dass die Himalaja-Gletscher bis 2035 verschwunden sein könnten.

http://www.welt.de/die-welt/wissen/article…IPCC-Chefs.html

Vu de France, comme d'hab, c'est tout le reste du monde entier qui a tort et nous tèrdédrouadlomédladémocrassie, qui avons raison. Bien sûr. Quelle question.

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L'ayatollah JONES se fait à présent plus modéré.

http://wattsupwiththat.com/2010/02/12/crus…te-not-settled/

La BBC rapporte la teneur d'une interview, au cours de laquelle Phil JONES fait plusieurs concessions aux critiques formulées par les sceptiques. Il reconnait que le milieu de la climatologie souffre d'une bunkerisation des positions. Il admet que le moyen-age chaud n'était peut-être pas un mythe. Il confime que ses données sont insuffisamment bien organisées et documentées. Il signale que les sceptiques qui contestent l'ampleur du réchauffement au lieu de perdre du temps en critiques pointillistes feraient mieux de constituer leur propre ensemble de données à partir des données brutes disponibles. Il confirme que dans la période instrumentale, deux périodes ont eu un rythme de réchauffement comparable à celui de la période récente.

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Un dossier bien fait du magazine Effervescience sur le lien cycles solaires / climat.

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Il n'y a pas grand chose de plus que ce qu'on trouve sur le site pensée unique c'est juste plus claire et organisé

(C'est une copie des pages en question scannées, si c'est interdit sur le forum merci de me prévenir ou d'effacer le post)

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55 % des Pays-Bas risquent d’être inondés d’ici 2035

Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat a admis dimanche avoir hâtivement estimé que 55 % du territoire des Pays-Bas se trouvait sous le niveau de la mer. Le Giec précise qu’il s’agit en fait des terres « risquant d’être inondées ».

Le gouvernement néerlandais avait annoncé le 5 février qu’il allait demander des « éclaircissements » au GIEC après que ce chiffre, inexact selon La Haye, avait été révélé dans la presse.

Il figurait dans une phrase du quatrième rapport du groupe d’experts, publié en 2007, qui avait déjà été critiqué pour avoir prévu que les glaciers de l’Himalaya auraient fondu « d’ici 2035, voire avant ». Le GIEC avait reconnu « une regrettable erreur ».

A propos des Pays-Bas, le GIEC reconnaît que le chiffre de 55 % concerne la portion « des Pays-Bas risquant d’être inondée », selon une note transmise à l’AFP, qui ajoute que cela ne remet pas en cause la conclusion globale du rapport.

Le groupe d’experts onusien refuse néanmoins d’endosser l’erreur, soulignant que le chiffre lui avait été fourni par un organe gouvernemental, l’Agence néerlandaise d’évaluation environnementale, « que le GIEC considère comme une source scientifique digne de confiance », selon ce texte.

Plusieurs publications du gouvernement néerlandais lui-même utilisent d’ailleurs cette estimation, relève-t-il, en donnant l’exemple d’un document du ministère des Transports.

Le GIEC explique que les 55 % correspondent en réalité à la portion de territoire se trouvant sous le niveau le plus élevé de la mer lors de tempêtes.

Ils représentent aussi la surface totale du pays risquant d’être inondée par de l’eau de mer ou de rivière, y compris les estuaires, selon le GIEC.

Un porte-parole du ministère néerlandais de l’Environnement avait affirmé que la rectification de ce chiffre avait été « mise plusieurs fois à l’ordre du jour », mais en vain. Il avait aussi regretté « un non-respect de la procédure » par le GIEC.

Le rapport du GIEC fait autorité dans le monde en matière d’évaluation du réchauffement climatique et de ses impacts.

(afp) dimanche 14 février 2010, 18:54

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AMSTERDAM - Yvo de Boer, the top U.N. climate change official, told The Associated Press Thursday that he was resigning after nearly four years, a period when governments struggled without success to agree on a new global warming deal.

His departure takes effect July 1, five months before 193 nations are due to reconvene in Mexico for another attempt to reach a binding worldwide accord on controlling greenhouse gases.

De Boer said from Bonn, Germany that he was announcing his departure now to allow U.N.

Secretary General Ban Ki-moon to find a successor well before the Mexico conference.

The media-savvy former Dutch civil servant and climate negotiator was widely credited with raising the profile of climate issues through his frequent press encounters and his backstage lobbying of world leaders.

But his constant travel and frenetic diplomacy failed to bridge the suspicions and distrust between developing and industrial countries that barred the way to a final agreement at the climate change summit in Copenhagen in December.

De Boer told the AP he believes talks "are on track," although it was uncertain that a full treaty could be finalized at the next high-level conference in November.

The partial agreement reached in Copenhagen, brokered by President Barack Obama, "was very significant," he said But he acknowledged frustration that the deal fell short of consensus and was merely "noted" rather than formally adopted by all countries.

"We were about an inch away from a formal agreement. It was basically in our grasp, but it didn't happen," he said. "So that was a pity."

He said the disappointing Copenhagen outcome was unrelated to his decision to quit, and that he had begun looking for a new job last year before the summit.

But de Boer appeared to be more disheartened by the snail-paced negotiations than he was ready to admit.

"I saw him at the airport after Copenhagen," said Jake Schmidt, a climate expert for the U.S.-based Natural Resources Defense Council. "He was tired, worn out." The summit "clearly took a toll on him."

De Boer said he will be a consultant on climate and sustainability issues for KPMG, a global accounting firm, and will be associated with several universities.

http://www.foxnews.com/scitech/2010/02/18/…boer-resigning/

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Fier de ma référence :

When Climategate broke, the mainstream media, like knights facing archers at Crécy (:icon_up:), mostly ran dismissive pieces reflecting the official position of the Consensus. For example, they dutifully repeated the line that the University of East Anglia’s global temperature record was vindicated by two other ‘entirely independent’ records (from Nasa and NOAA), which was bunk: all three records draw from the same network of weather stations. Editors then found — by reading and counting the responses on their blog pages — that there was huge and educated interest in Climategate among their readers. One by one they took notice and unleashed their sniffing newshounds at last: the Daily Express went first, then the Mail and the Sunday Times, last week the Times and this week even the Guardian.

For those few mainstream journalists who had always been sceptical — like Christopher Booker — it must be a strange experience, like being relieved after living behind enemy lines. Who knows, one day even BBC News may ask tough questions. But it was the bloggers who did the hard work.

Matt Ridley’s book, The Rational Optimist, will be published in May.

http://www.spectator.co.uk/spectator/thisw…uerrillas.thtml

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Réchauffement : ce que disent vraiment les climato-sceptiques dans Les Echos

Un aréopage non négligeable de scientifiques et d'observateurs avertis affirme que la toute jeune climatologie peine encore à déchiffrer le système infiniment complexe qui régit le climat de notre planète. Ils contestent aussi la méthodologie utilisée pour reconstituer l'évolution des températures sur longue période et établir le réchauffement actuel. Enquête sur un débat polémique.

C'est l'autre menace qui plane sur l'après-Copenhague. Beaucoup plus sourde que la somme des intérêts économiques qui a poussé à l'échec le sommet tant attendu sur le réchauffement climatique. Mais toujours présente en toile de fond d'un round de négociations qui ne fait que commencer. Trois semaines avant le sommet international dans la capitale danoise, les climato-sceptiques, ceux qui doutent de la validité du bilan établi en 2007 par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), se sont brutalement invités dans le débat. La polémique provoquée par une supposée manipulation des résultats scientifiques orchestrée par les chercheurs du Climat Research Unit (CRU) de l'université britannique d'East Anglia, inspirateur des travaux du Giec, a propulsé sur la scène publique un débat longtemps circonscrit à l'univers confiné des laboratoires. Les médias se sont immédiatement emparés du « Climategate ». Depuis, l'affaire n'a fait que s'envenimer. Au point que cette semaine un représentant de l'administration Obama a jugé bon de monter au créneau pour calmer le jeu. Chargé des questions climatiques à Washington, Todd Stern a minimisé la polémique sur les erreurs du Giec, accusant des « intérêts particuliers » de vouloir tirer parti de la controverse. « Il ne faudrait pas que des erreurs individuelles, des fautes de frappe ou quoi que ce soit puisse être utilisé pour saper le consensus fondamental qui existe parmi les scientifiques du monde entier, selon lequel il y a un problème grave et qui va croissant », a-t-il insisté.

De quels intérêts parle ce responsable américain ? Et qui sont au juste les scientifiques qui remettent en cause la thèse officielle du Giec ? Sont-ils de simples « négationnistes » - l'un des termes particulièrement mal choisi dont on les a affublés -à la solde des grands lobbys industriels américains ? A entendre l'un d'entre eux, le célèbre physicien Freeman Dyson, membre du prestigieux Institute of Advanced Studies de l'université de Princeton, le sujet est beaucoup moins caricatural. « Les modèles climatiques sont impuissants à décrire le monde dans lequel nous vivons. Le monde réel est boueux, désordonné et mû par des facteurs que nous ne comprenons pas encore », écrit-il. A l'instar de la plupart des sceptiques, Freeman Dyson admet que le carbone issu de l'activité humaine contribue à un réchauffement de la planète. Mais à quel degré et avec quel impact, il affirme que nul ne saurait le dire.

« Le climat est un système extrêmement complexe. Notre ignorance sur le sujet est abyssale et les scientifiques, de même que les hommes politiques, doivent avoir l'humilité de le reconnaître », estime de son côté John Christy, professeur de sciences atmosphériques à l'université de l'Alabama et directeur du Earth System Science Center. Collaborateur au troisième rapport du Giec, publié en 2001, il déplore que « les médias et les politiques [aient] largement contribué à polariser le débat entre deux camps entre lesquels le débat est impossible : les " anti-carbone " et les " sceptiques " ».

Données insuffisantes

De fait, les dissidents du consensus formé autour du Giec témoignent souvent de l'isolement auquel ils sont confrontés, y compris sous forme de censure de leurs contributions et articles. « Tout scientifique se doit d'être sceptique, c'est ainsi que nous faisons avancer la science. Or j'ai été frappée de découvrir récemment, à la suite de mon article sur le " Climategate ", que beaucoup de jeunes collègues n'osaient pas exprimer leurs interrogations sur le climat par crainte de nuire à leur carrière », déclare Judith Curry, présidente de l'Ecole des sciences atmosphériques et de la Terre du Georgia Institute of Technology. Elle est l'une des rares tenantes des théories du Giec à cultiver publiquement le dialogue avec les sceptiques. Selon elle, ils posent une question essentielle : « Qu'est-ce que les modèles nous disent sur l'évolution du climat ? La réalité est que l'incertitude est énorme », affirme-t-elle.

Au coeur du problème gît l'insuffisance des données. Les premières stations météorologiques sont apparues en 1849. Or ces données n'ont pas été recueillies ni archivées avec la rigueur scientifique qui s'impose, dans la mesure où la science du climat n'a pas émergé avant les années 1970. Il a encore fallu attendre 1979 pour que les analyses satellites fournissent une source fiable d'informations. Les climatologues se sont lancés alors dans une exploration effrénée de ce nouveau champ scientifique, sans toujours appliquer avec suffisamment de constance le critère de reproductibilité qui permet de confirmer toute nouvelle découverte. « Personne n'avait le temps ni la motivation d'archiver correctement les données car il importait avant tout d'explorer. En outre, on avait plus de chances de promouvoir sa carrière en faisant avancer la recherche qu'en vérifiant le travail déjà accompli par ses collègues, indique Judith Curry. Chemin faisant, l'intégrité scientifique a été négligée et beaucoup de mes collègues sont aujourd'hui sur la défensive car ils craignent de voir leur travail remis en question. »

Face à l'insuffisance des éléments nécessaires pour établir l'ampleur du réchauffement actuel, les climatologues ont recours à des informations indirectes, ou « proxies », pour reconstruire l'historique du climat (paléoclimatologie). L'analyse des cernes d'arbres, de forage ou de carottes glaciaires sont les méthodes les plus employées. Or la reconstruction climatique des derniers mille ans élaborée à la fin des années 1990 sous l'autorité du climatologue américain Michael E. Mann suscite particulièrement la controverse. Elle a été réalisée grâce à l'analyse de cernes de sapins de Sainte-Lucie et de pins de Balfour, des arbres volontiers multimillénaires qui poussent dans le Sud-Ouest américain. La courbe ainsi obtenue, baptisée la « crosse de hockey » en raison de sa forme, qui montre une hausse prononcée des températures depuis le début de la révolution industrielle, constitue un argument central du rapport publié en 2001 par le Giec.

« Durant le débat sur la ratification du protocole de Kyoto par le Canada, fin 2002, je me suis intéressé de près à ce que nous savions sur l'historique des températures des derniers deux mille ans, indique Steve McIntyre, un Canadien qui a fondé le blog « sceptique » de référence ClimateAudit.org. J'ai demandé à Michael Mann de me donner accès à ses données ; il m'a répondu qu'il ne se souvenait pas où elles étaient. Lorsque son assistant m'a dit qu'il lui faudrait un peu de temps pour les rassembler, j'ai compris que son travail n'avait pas été soumis à un audit indépendant et rigoureux. » La question la plus troublante sur la « crosse de hockey », révélée au public par le « Climategate » mais connue depuis longtemps de la communauté scientifique, concerne la décision prise par Phil Jones, célèbre climatologue du CRU et collègue de Michael Mann dans le cadre du Giec, de remplacer les « proxies » des cernes d'arbres pour la période postérieure à 1961 par les températures enregistrées directement sur le terrain. En effet, les paléoclimatologues s'étaient aperçus que les « proxies » indiquaient une baisse des températures sur cette période, alors que les instruments modernes montraient un réchauffement.

Trop de facteurs incompris

Les auteurs du rapport du Giec de 2001 ont décidé de ne pas faire mention de ce « détail » pour ne pas obscurcir leur conclusion : le XX e siècle est le siècle le plus chaud du millénaire et les années 1990 sont la décennie la plus chaude du siècle. De leur côté, les sceptiques en ont conclu qu'il était raisonnable de remettre entièrement en cause la fiabilité des analyses de cernes d'arbres comme base d'une reconstruction de l'historique du climat. Battant du même coup en brèche la démonstration de Michael E. Mann et la thèse du Giec.

Leurs critiques ont été validées en 2006 par deux enquêtes de la National Academy of Science et d'un trio de statisticiens, mandatées par le Congrès américain. La première a estimé que les faiblesses de la méthode n'avaient pas un impact majeur sur les résultats portant sur les quatre derniers siècles, mais que les conclusions étaient de moins en moins convaincantes au fur et à mesure que l'on remontait dans le temps. Parallèlement, le statisticien Edward Wegman a estimé, dans son témoignage au Congrès, que les travaux de Michael Mann étaient « obscurs et incomplets ».

Simultanément, les sceptiques considèrent les modèles climatiques prévisionnels avec circonspection. « Ils exagèrent la réalité actuelle et les scénarios pour le futur », estime John Christy. Il souligne que trop de facteurs restent insuffisamment compris pour écrire le futur avec certitude. Par exemple, l'impact des nuages commence à peine à être étudié sérieusement. Les oscillations climatiques décennales des océans et les cycles d'activité solaire sont encore ignorés des modèles climatiques. « Il est urgent que les gouvernements investissent afin d'accélérer la recherche, insiste John Christy. Il est dangereux d'établir des politiques à long terme quand on ignore encore tant de choses. »

LAETITIA MAILHES

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Les 914 millions d'Euros consacrés à la recherche "sur les effets néfastes de l'activité humaine sur le climat" par l'UE pour la seule période 1994-98 (pas de raison de penser que le rythme a changé depuis) ne sont visiblement pas assez.

http://www.contrepoints.org/Recherche-clim…ue-c-est-l.html

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La BBC, soudainement lapidaire.

Science damaged by climate row says NAS chief Cicerone

By Victoria Gill

Science reporter, BBC News, San Diego

NAS chief Ralph Cicerone says crisis is a 'wake-up call' for researchers

Leading scientists say that the recent controversies surrounding climate research have damaged the image of science as a whole.

President of the US National Academy of Sciences, Ralph Cicerone, said scandals including the "climategate" e-mail row had eroded public trust in scientists.

His comment came at the annual American Association for the Advancement of Science meeting in San Diego.

Dr Cicerone joined other renowned scientists on a panel at the event.

'Distrust has spread'

He said that the controversial e-mail exchanges about climate change data had caused people to suspect that scientists "oppressed free speech".

His fellow panel members, including Lord Martin Rees, president of the UK's Royal Society, agreed that scientists needed to be more open about their findings.

"There is some evidence that the distrust has spread," Dr Cicerone told BBC News. "There is a feeling that scientists are suppressing dissent, stifling their competitors through conspiracies."

Recent polls, including one carried out by the BBC, have suggested that climate scepticism is on the rise.

Dr Cicerone linked this shift in public feeling to the hacked e-mails and to recently publicised mistakes made by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) in one of its key reports.

'More transparency'

He said he was convinced that these events had had a wider knock-on effect.

"Public opinion polls are showing that the answers to questions like: 'how much do you respect scientists?' or 'are they behaving in disinterested ways?', have deteriorated in the last few months."

He said that this crisis of public confidence should be a wake-up call for researchers, and that the world had now "entered an era in which people expected more transparency".

"People expect us to do things more in the public light and we just have to get used to that," he said. "Just as science itself improves and self-corrects, I think our processes have to improve and self-correct."

http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/8525879.stm

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Faute d'arguments on insulte. Hervé Kempf, l'altermondialiste anticapitaliste qui sert de journaliste environnement au Monde compare désormais les sceptiques à Hitler…

Et même au Monde, de tels discours ne passent plus, en témoignent des commentaires tous critiques

Ça pourrait être pas mal de rédiger un article exprimant à quel point les journalistes qui sont chargés de nous informer à ce sujet, de choisir les informations qui parviendront au grand public et la façon dont elles leur parviendront, se sentent à ce point investi d'un idéal quasi-militaire, du besoin d'aller dans le sens de la marche de l'histoire, d'être un infatigable soldat de son idéologie, devoir qui passe évidemment pour eux, bien avoir leur devoir d'informer. Cet article recèle de parfaites illustrations de cette tendance quasi-fanatique, il y a abondamment de quoi citer et commenter (sans compter que la seule couverture de ses bouquins est plus qu'explicite). Je suis sûr qu'il ne serait pas compliqué d'en retrouver d'autres de Foucard ou des divers journalo-prêcheurs issus des "grands quotidiens". Rien qu'avec un peu de concret sur la façon dont le climategate et tous les scandales connexes ont été traités en France par rapport au pays anglo-saxons, il y a de quoi mettre en évidence un vrai malaise.

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Ça pourrait être pas mal de rédiger un article exprimant à quel point les journalistes qui sont chargés de nous informer à ce sujet, de choisir les informations qui parviendront au grand public et la façon dont elles leur parviendront, se sentent à ce point investi d'un idéal quasi-militaire, du besoin d'aller dans le sens de la marche de l'histoire, d'être un infatigable soldat de son idéologie, devoir qui passe évidemment pour eux, bien avoir leur devoir d'informer. Cet article recèle de parfaites illustrations de cette tendance quasi-fanatique, il y a abondamment de quoi citer et commenter (sans compter que la seule couverture de ses bouquins est plus qu'explicite). Je suis sûr qu'il ne serait pas compliqué d'en retrouver d'autres de Foucard ou des divers journalo-prêcheurs issus des "grands quotidiens". Rien qu'avec un peu de concret sur la façon dont le climategate et tous les scandales connexes ont été traités en France par rapport au pays anglo-saxons, il y a de quoi mettre en évidence un vrai malaise.

Je te crée un compte Contrepoints quand tu veux :icon_up:

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Je te crée un compte Contrepoints quand tu veux :icon_up:

J'ai pas de quoi faire une jolie bio à coller à droite des articles ^^

Plus sérieusement j'aimerais beaucoup avoir le temps et le talent pour m'investir un peu plus qu'en balançant des idées en l'air. Promis, dès que je m'en sens les épaules je viens ramper pour te supplier de réitérer l'offre :doigt:

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