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Sur la pétition des 400, une tribune de Galam dans Causeur qui met en garde contre une sanctuarisation politique de la controverse scientifique. Une science autoritaire ne peut satisfaire aux critères d'une science ouverte.

Des scientifiques demandent une “police” de la science

Ce n’était pas une blague. Le 1er avril, Libération a publié en “une” un appel de quatre cents scientifiques qui demandent aux plus hautes autorités scientifiques du pays de remettre de l’ordre dans la pratique de la science en France. Il leur est entre autres suggéré de réaffirmer leur confiance dans les travaux des signataires et de rétablir leur dignité, qui selon eux, aurait été bafouée dans les médias par une petite poignée de climato-sceptiques citant Claude Allègre et Vincent Courtillot. Tout cela au nom de l’éthique scientifique et d’un supposé pacte moral entre les chercheurs et la société.

Ce n’est pas le fond de la controverse scientifique qui est là en jeu. C’est la démarche qui est sidérante. En effet, si les signataires s’estiment victimes d’affirmations mensongères ou calomnieuses, cela relève de la loi. C’est donc à la justice, pas aux institutions scientifiques qu’ils doivent faire appel. Demander à celles-ci de trancher en désignant les bons et les mauvais est proprement effrayant quand on en envisage toutes les conséquences. Les signataires ont-ils réfléchi au précédent qu’ils ont créé ?

“Combien de divisions ?” Les climato-alarmistes se prévalent sans cesse de cet argument stalinien. Ainsi l’unanimité des 2500 scientifiques du GIEC (chiffre contestable d’ailleurs) aurait force de preuve, de même que le fait d’aligner 400 signatures démontrerait la validité scientifique des affirmations des pétitionnaires. Ce serait presque le contraire. Une avancée scientifique est toujours le fait que d’une ou quelques personnes. Comme je l’ai rappelé à maintes reprises, la science est amorale, elle ne se décide pas, ni au consensus, ni à la majorité, ni à l’unanimité. Elle se démontre, et c’est tout. Peu importe par qui et pourquoi. Et surtout, on ne tranche pas un débat scientifique, on le fait progresser.

Cette pétition n’a rien à voir avec la science, elle a à voir avec la police de la science. Des scientifiques – que l’on croyait fort sourcilleux sur leur liberté académique – demandent à leurs tutelles d’intervenir pour les défendre au nom de ce qu’ils appellent l’éthique scientifique. Ils accusent ceux qui ne sont pas d’accord avec eux d’oublier “les principes de base de l’éthique scientifique, rompant le pacte moral qui lie chaque scientifique avec la société”. Et dire que Galilée fut à l’honneur l’année dernière… Cela me rappelle cette phrase de Schumpeter sur le marxisme : “La qualité religieuse du marxisme explique également une attitude caractéristique du marxiste orthodoxe à l’égard de ses contradicteurs. À ses yeux, comme aux yeux de tout croyant en une foi, l’opposant ne commet pas seulement une erreur, mais aussi un péché. Toute dissidence est condamnée, non seulement du point de vue intellectuel, mais encore du point de vue moral.” Malheureusement, cette vision limpide énoncée dès 1942 n’a eu aucune influence concrète sur les nombreuses dérives du marxisme à travers le monde pendant plusieurs décennies, ce qui ne porte pas spécialement à l’optimisme.

Tout citoyen, et encore plus tout responsable devrait avoir à cœur d’œuvrer pour maintenir une stricte séparation, entre science et la religion bien sûr, mais aussi entre vérité et croyance scientifique. S’il est légitime que des scientifiques croient en leur modèle, cela n’en fait pas une vérité. La confusion des genres serait in fine néfaste pour toutes, et en plus ferait monter la “température humaine” de bien plus de deux degrés.

Lorsque j’ai eu connaissance, le 24 mars, de la première version de cette pétition qui était encore plus délirante que celle qui a été publiée, le contenu m’a semblé tellement grotesque , la démarche si hallucinante, que j’ai cru à un canular. Dans ce climat religieux, cette atmosphère d’inquisition, je n’arrive toujours pas à me défaire de l’idée que cette pétition était un poisson d’avril !

http://www.causeur.fr/des-scientifiques-de…la-science,6062

Celle de Courtillot, plus lisse:

«Le Giec n'est pas le garant de la vérité scientifique»

02/04/2010 |

INTERVIEW - Le géophysicien Vincent Courtillot répond à la pétition des climatologues.

http://www.lefigaro.fr/environnement/2010/…ientifique-.php

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«que les signataires jugent nécessaire de faire appel aux pouvoirs politiques et administratifs pour étayer leurs positions revient à reconnaître le manque d'indépendance qui leur est reproché par leurs adversaires "

:icon_up:

Je n'avais même pas songé qu'il était possible que la communauté scientifique dérive vers le sectarisme, le fanatisme :doigt:

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Jean Jouzel représentant du GIEC, a répondu, dans Le Figaro, au "Mythe climatique" du mathématicien Benoît Rittaud, climatosceptique…

En voici un extrait…très "troublant" :

Journaliste :

"Un des arguments avancés pour discréditer la responsabilité des gaz à effet de serre est l’idée que le réchauffement a précédé l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère."

Jean Jouzel :

"C’est d’autant plus vrai que ce sont des travaux de Nicolas Caillon auxquels j’ai été associé qui l’ont démontré. Mais on n’a jamais dit que le CO2 était à l’origine du réchauffement. Ce que l’on dit c’est qu’une fois qu’il a commencé à augmenter en Antarctique et dans l’océan austral, il a très largement participé aux grandes déglaciations qui se produisent des milliers d’années plus tard dans l’hémisphère nord."

On rêve ou quoi là ?

Ca serait alors à l'opposé de tout ce que les partisans du réchauffement nous assènent depuis si longtemps : à savoir soi-disant une relation parfaite entre augmentation du CO2 suivie de celle de la température au cours du siècle passé ???

Or là, on rêve pas, Jouzel est bien entrain de dire le contraire…

Y-a-t-il retournement de veste ?

Message de l'administrateur aux membres du groupe Climato-Sceptiques sur FB

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Message de l'administrateur aux membres du groupe Climato-Sceptiques sur FB

Ben quoi, ils ont toujours soutenu qu'une concentration trop importante de CO2 conduisait à un réchauffement, pas que c'était la seule chose pouvant conduire à un réchauffement.

Sérieusement, je ne savais pas qu'être climato-sceptique impliquait d'être d'une telle mauvaise foi.

Un retournement de veste, j'en vois bien un oui : de l'opinion publique.

Au lieu de voir des amateurs un peu largués répéter à qui veut l'entendre que le réchauffement climatique anthropique c'est sûr et qu'on va tous mourir, on voit de plus en plus d'amateurs un peu largués répéter que le réchauffement climatique c'est complètement bidon, sûr et certain.

Et bien sûr, le retournement ne se fait pas pour des raisons scientifiques - non, ce serait trop beau - mais pour des histoires de scandales et potins.

Ça nous arrange peut-être bien mais je ne suis pas sûr que la raison y gagne.

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Ben quoi, ils ont toujours soutenu qu'une concentration trop importante de CO2 conduisait à un réchauffement, pas que c'était la seule chose pouvant conduire à un réchauffement.

Sérieusement, je ne savais pas qu'être climato-sceptique impliquait d'être d'une telle mauvaise foi.

Un retournement de veste, j'en vois bien un oui : de l'opinion publique.

Au lieu de voir des amateurs un peu largués répéter à qui veut l'entendre que le réchauffement climatique anthropique c'est sûr et qu'on va tous mourir, on voit de plus en plus d'amateurs un peu largués répéter que le réchauffement climatique c'est complètement bidon, sûr et certain.

Et bien sûr, le retournement ne se fait pas pour des raisons scientifiques - non, ce serait trop beau - mais pour des histoires de scandales et potins.

Ça nous arrange peut-être bien mais je ne suis pas sûr que la raison y gagne.

+1

Le debat sur le RC est pourri

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on voit de plus en plus d'amateurs un peu largués répéter que le réchauffement climatique c'est complètement bidon, sûr et certain.

Ce n'est pas faux. L'opinion évolue dans ce sens.

Et bien sûr, le retournement ne se fait pas pour des raisons scientifiques - non, ce serait trop beau - mais pour des histoires de scandales et potins.

Ni l'un ni l'autre…N'est-ce pas tout simplement parce qu'on vient de vivre trois hivers de suite particulièrement froids? Inversement la thèse réchauffiste avait vécu ses belles heures au moment de la canicule arrivée à point nommé…

Du bon sens et de l'observation sans mathématiques, est-ce si ridicule finalement face à des modèles mathématiques sans bon sens ni observation… :icon_up:

«que les signataires jugent nécessaire de faire appel aux pouvoirs politiques et administratifs pour étayer leurs positions revient à reconnaître le manque d'indépendance qui leur est reproché par leurs adversaires "

Moi aussi, j'adore :doigt:

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Ni l'un ni l'autre…N'est-ce pas tout simplement parce qu'on vient de vivre trois hivers de suite particulièrement froids? Inversement la thèse réchauffiste avait vécu ses belles heures au moment de la canicule arrivée à point nommé…

C'était un argument ridicule en faveur du RCA (pas utilisé en dehors des médias de toute façon).

C'est un argument tout aussi ridicule en sa défaveur.

Du bon sens et de l'observation sans mathématiques, est-ce si ridicule finalement face à des modèles mathématiques sans bon sens ni observation… :icon_up:

Avoir une mémoire de 3 ans, c'est du bon sens ?

Ça a l'air vachement bien comme protocole, vous m'enverrez vos prédictions.

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Sérieusement, je ne savais pas qu'être climato-sceptique impliquait d'être d'une telle mauvaise foi.

Et bien sûr, le retournement ne se fait pas pour des raisons scientifiques - non, ce serait trop beau - mais pour des histoires de scandales et potins.

Ça nous arrange peut-être bien mais je ne suis pas sûr que la raison y gagne.

Et bien ces histoires de scandales et potins révèlent certaines choses qu'il est bien de rappeler, on va se gêner.

Du travail scientifique d'explication est fait en permanence, ce n'est pas parce que nous discutons ici de "scandales" entre autres que personne ne se bouge les doigts du cul sur le terrain de la science.

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Entre des âneries qui vont ruiner tout le monde à commencer par les pauvres, et même tuer pas mal de monde, d'un côté, et des âneries gratuites et qui permettent à tous de jouir de cette bénédiction qu'est une énergie abondante et bon marché, de l'autre, j'ai un biais. J'avoue.

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Avoir une mémoire de 3 ans, c'est du bon sens ?

Ça a l'air vachement bien comme protocole, vous m'enverrez vos prédictions.

Mais c'est très exactement ce que je disais. "On" a voulu nous faire peur après un été caniculaire, et ne vous en déplaise, les Cassandre médiatiques du réchauffement ont largement profité de l'"aubaine"

Et maintenant , la situation se retourne évidemment comme un boomerang après 3 hivers particulièrement rigoureux.

Ce n'est ni plus ni moins débile. On ne sait pas encore prédire le climat. Point barre.

Mais pas besoin d'être très fort en math pour calculer que 3 années très froides vont rendre difficiles un réchauffement moyen sensible d'ici 20ans :icon_up:, comme le promettaient les plus extrémistes . Va falloir rattrapper çà!! :doigt:

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Un retournement de veste, j'en vois bien un oui : de l'opinion publique.

Au lieu de voir des amateurs un peu largués répéter à qui veut l'entendre que le réchauffement climatique anthropique c'est sûr et qu'on va tous mourir, on voit de plus en plus d'amateurs un peu largués répéter que le réchauffement climatique c'est complètement bidon, sûr et certain.

Et bien sûr, le retournement ne se fait pas pour des raisons scientifiques - non, ce serait trop beau - mais pour des histoires de scandales et potins.

Ça nous arrange peut-être bien mais je ne suis pas sûr que la raison y gagne.

Oui.

Mais c'est parce que le débat sur le réchauffement climatique n'est pas un débat scientifique mais un débat politique qui s'appuie sur des présupposés scientifiques. La mécanique c'est :

1> Il y a un réchauffement, ce réchauffement est d'origine anthropique (ca c'est la partie "scientifique") ;

2> Ce réchauffement aura des conséquences catastrophiques (ca ce n'est déjà plus scientifique mais uniquement des conjonctures) ;

3> Il faut donc changer radicalement de mode de vie (et là, ca devient entièrement politique).

Pour ma part, je n'ai aucune compétence particulière en climatologie. Je peux tout juste débattre avec les plus crétins des écologiques, ceux qui mélangent ozone et CO2, mais ils sont de plus en plus rares. Je suis prêt à croire que le climat, qui a changé dans le passé, peut encore changé, y compris a cause de l'industrialisation.

Sur le 2, je n'y adhère déjà plus. Remplacer les platanes par des palmiers à Paris ne me parait pas catastrophique et la présentation du GIEC était sur ce point particulièrement malhonnêtement : le taux de ré-actualisation des dommages implicites qu'ils utilisaient était à 0%. Avec un taux normal de 4 %, les conséquences éventuelles du réchauffement en 2050 ou 2100, c'est presque rien.

Le point 3 est uniquement politique. Pour ma part, cela ne m'intéresse pas de ne plus voyager en avion, de prendre le métro, de consommer local etc…

Mais si les points 1 et 2 sont considérés comme véridiques, alors le 3 est bien plus difficile à réfuter. Le combat légitime - celui sur lequel on a des munitions facilement compréhensibles par le grand public - c'est le point 2.

Mais ce débat politique a été confisqué par les scientifiques.

====

J'ouvre une incidence : les "réchauffistes" assimilent assez facilement les climato-sceptiques aux scientifiques qui pendant longtemps ont réfuté le lien de causalité cigarette => cancer. Ils n'ont pas forcement tord. Pour ma part, cela ne me dérange absolument pas qu'un lien soit établis entre la cigarette et le cancer du moment que personne ne veut m'interdire de fumer.

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Mais si les points 1 et 2 sont considérés comme véridiques, alors le 3 est bien plus difficile à réfuter

(3> Il faut donc changer radicalement de mode de vie (et là, ca devient entièrement politique))

Oui enfin à supposer qu'on puisse forcer un changement de mode de vie assez significatif pour éviter de bruler en enfer tout en ne provoquant pas un effondrement économique encore plus destructeur … Et là rien est moins sûr.

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Oui enfin à supposer qu'on puisse forcer un changement de mode de vie assez significatif pour éviter de bruler en enfer tout en ne provoquant pas un effondrement économique encore plus destructeur … Et là rien est moins sûr.

En poussant le marché, ça doit pouvoir se faire.

Le pétrole aura disparu dans 30 ans ? Les industries recherchent et trouvent déjà des remplaçants, de nouvelles méthodes de production. Il suffit que le prix monte, et comme par magie tout le monde cherche à s'adapter, et ça marche.

Le seul truc, c'est qu'évidemment ça ne se fait que quand les montées de prix poussent l'industrie à agir en ce sens. Mais ça montre qu'il y a clairement un tas de possibilités.

Pour prendre un autre exemple, le cuivre aura disparu des réserves utilisables à un prix admissible d'ici quelques dizaines d'années. Pourtant actuellement le prix du recyclage étant encore largement supérieur au stock neuf, personne ne fait rien. Il "suffirait" donc de pousser dessus, par exemple en finançant le recyclage, pour forcer de suite l'arrivée des cycles d'utilisation propres.

Au début ça va coûter un peu, mais à court terme ça rendrait l'industrie bien plus écologique et à long terme ça assurerait une transition en douceur plutôt qu'une brusque crise au moment de la prise de conscience. Et comme les stocks de cuivre seraient certainement puisés jusqu'au bout, mais de manière plus durable, au final l'opération serait bénéfique économiquement.

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Entre des âneries qui vont ruiner tout le monde à commencer par les pauvres, et même tuer pas mal de monde, d'un côté, et des âneries gratuites et qui permettent à tous de jouir de cette bénédiction qu'est une énergie abondante et bon marché, de l'autre, j'ai un biais. J'avoue.

Pas moi. Étant donné qu'on assistera au revirement inverse au moindre coup de chaud, j'ai du mal à voir un progrès.

Si on s'est retrouvé dans une situation pareille en premier lieu, c'est bien à cause du "bon sens". Après un siècle du petit jeu "ça monte, paniquons" - "ça descend, paniquons", il va bien falloir se rendre à l'évidence : le bon sens est un gros con.

Faire sa promotion aujourd'hui parce que ça nous arrange bien, c'est s'assurer que demain l'opinion publique sera toujours aussi manipulable. Soutenir des arguments fallacieux maintenant pare qu'ils "marchent", c'est s'assurer que les prochaine éditions du GIEC auront la part belle de dénoncer ces arguments bidons.

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En poussant le marché, ça doit pouvoir se faire.

Le pétrole aura disparu dans 30 ans ? Les industries recherchent et trouvent déjà des remplaçants, de nouvelles méthodes de production. Il suffit que le prix monte, et comme par magie tout le monde cherche à s'adapter, et ça marche.

Le seul truc, c'est qu'évidemment ça ne se fait que quand les montées de prix poussent l'industrie à agir en ce sens. Mais ça montre qu'il y a clairement un tas de possibilités.

Pour prendre un autre exemple, le cuivre aura disparu des réserves utilisables à un prix admissible d'ici quelques dizaines d'années. Pourtant actuellement le prix du recyclage étant encore largement supérieur au stock neuf, personne ne fait rien. Il "suffirait" donc de pousser dessus, par exemple en finançant le recyclage, pour forcer de suite l'arrivée des cycles d'utilisation propres.

Au début ça va coûter un peu, mais à court terme ça rendrait l'industrie bien plus écologique et à long terme ça assurerait une transition en douceur plutôt qu'une brusque crise au moment de la prise de conscience. Et comme les stocks de cuivre seraient certainement puisés jusqu'au bout, mais de manière plus durable, au final l'opération serait bénéfique économiquement.

Sauf que tu regardes les choses de trop loin.

Le cycle de l'innovation est plus complexe qu'une simple "direction" dans laquelle on est plus ou moins poussés, et où, plus on est poussé, plus ça va vite.

De fait, subventionner une industrie comme le recyclage rend rentables des technologie qui ne le sont pas encore (rentables). Tout le monde se met donc à les utiliser pour profiter des subventions, plutôt que de continuer à investir dans leur développement, avec des résultats plus ou moins catastrophiques.

Par exemple, en Allemagne, suite aux subventions sur le solaire, les prix du silicium ont explosé : on a consommé beaucoup de silicium pour une technologie qui était encore très perfectionnable ET par la montée des prix, peu d'Espagnols ont acheté des panneaux, alors qu'ils auraient été plus rentables en Espagne, justement.

Avec les transports terrestres, c'est la même chose : si on finance les hybrides aujourd'hui, on va bouffer trop de cuivre, alors qu'il serait plus intéressant d'économiser les ressources pour quand les moteurs auront un meilleur rendement.

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Et bien ces histoires de scandales et potins révèlent certaines choses qu'il est bien de rappeler, on va se gêner.

Euh à toute fin utile, je ne parlais pas du forum hein.

Du travail scientifique d'explication est fait en permanence, ce n'est pas parce que nous discutons ici de "scandales" entre autres que personne ne se bouge les doigts du cul sur le terrain de la science.

Le problème est que ce n'est pas ce travail scientifique qui est en train de faire évoluer les mentalités.

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Le problème est que ce n'est pas ce travail scientifique qui est en train de faire évoluer les mentalités.

Ce n'est jamais le cas. Au mieux c'est le temps, et son corolaire l'habitude, qui fini par vaincre. Toutes les découvertes scientifiques ou avancées technologiques sont dans un premier temps vécues de manière fantasmatique par la culture de masse. On pourrait j'en suis sûr même faire une histoire de l'art centrée sur cette problématique, au hasard les premiers trucs qui me viennent à l'esprit :

* Psychologie/psychiatrie/Psychanalyse -> Dr Jekyll & Hyde

* Electricité -> Frankenstein

* Le four à micro-onde -> ça file le cancer (mythe tenace lors de l'apparition des fours micro-ondes)

* Le téléphone portable -> ça tue tout le monde non ? ça continue, même si après 15 ans sur plus d'un milliard de testeur on ne voit pas d'effets statistiques mesurables (quoique le sujet soit moins à l'ordre du jour..

* Informatique/Robotique -> la révolte des robots, vie artificielle (Terminator, Battlestar galactica etc.)

* Course spatiale dans les années 50 -> bizarrement on n'a jamais vu autant d'ET qu'en ces périodes là des premières fusées (à rapprocher des elfes qui vivent dans les forêts pour les temps plus reculés mais même mécanisme mental des êtres qui nous ressemblent un peu et vivent dans les endroits qu'on ne connait pas trop, autre exemple Abyss).

* On ne se souvient plus des polémiques à propos du chemin de fer (énorme référence réactionnaire sur ce sujet : ici ).

* génétique et OGM -> J. Bové.

etc.

Avec le réchauffement climatique c'est un peu le même mécanisme mais à propos d'une illusion mentale : on a la concomitance entre la construction d'une hypothèse scientifique (le réchauffement) et sa destruction (erreurs et oublis dans les modèles, expériences ne collants pas à la théorie). C'est donc assez amusant à observer comme phénomène car le bunking et le debunking, si je puis dire, se font simultanément et donc tous les deux de manières fantasmatique. Ce n'est pas ça qui est étonnant (car c'est toujours le cas) mais le fait que les deux se fassent simultanément.

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Oui.

Mais c'est parce que le débat sur le réchauffement climatique n'est pas un débat scientifique mais un débat politique qui s'appuie sur des présupposés scientifiques. La mécanique c'est :

1> Il y a un réchauffement, ce réchauffement est d'origine anthropique (ca c'est la partie "scientifique") ;

2> Ce réchauffement aura des conséquences catastrophiques (ca ce n'est déjà plus scientifique mais uniquement des conjonctures) ;

3> Il faut donc changer radicalement de mode de vie (et là, ca devient entièrement politique).

Pour ma part, je n'ai aucune compétence particulière en climatologie. Je peux tout juste débattre avec les plus crétins des écologiques, ceux qui mélangent ozone et CO2, mais ils sont de plus en plus rares. Je suis prêt à croire que le climat, qui a changé dans le passé, peut encore changé, y compris a cause de l'industrialisation.

Sur le 2, je n'y adhère déjà plus. Remplacer les platanes par des palmiers à Paris ne me parait pas catastrophique et la présentation du GIEC était sur ce point particulièrement malhonnêtement : le taux de ré-actualisation des dommages implicites qu'ils utilisaient était à 0%. Avec un taux normal de 4 %, les conséquences éventuelles du réchauffement en 2050 ou 2100, c'est presque rien.

Le point 3 est uniquement politique. Pour ma part, cela ne m'intéresse pas de ne plus voyager en avion, de prendre le métro, de consommer local etc…

Mais si les points 1 et 2 sont considérés comme véridiques, alors le 3 est bien plus difficile à réfuter. Le combat légitime - celui sur lequel on a des munitions facilement compréhensibles par le grand public - c'est le point 2.

Mais ce débat politique a été confisqué par les scientifiques.

Bien résumé.

En vérité il faut se battre avant tout sur le point 1, puisque c'est la cause du point 3.

Pour les réchauffistes, c'est parce que le rechauffement serait à cause de l'homme qu'il faut changer les modes de vie.

Donc c'est le point 1 qu'il faut analyser et réfuter si c'est réfutable (et ça l'est), c'est un travail de scientifique qu'il faut observer de près, le 3 n'est qu'une conséquence mais là aussi il ne faut pas la négliger, bien au contraire c'est là que les libéraux doivent intervenir puisque l'on est dans le champ politique et sur lequel il faut argumenter aussi en insistant que quand bien même il y aurait un réchauffement, on ne peut pas sacrifier la liberté et le développement économique.

Quand au point 2, il est des plus fantasques, il n'est qu'anecdotique et c'est là que l'on peut ouvertement se moquer des réchauffistes et mesurer le degré de mauvaise foi.

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Le problème est que ce n'est pas ce travail scientifique qui est en train de faire évoluer les mentalités.

Ca n'est quasiment jamais le cas historiquement, les théories scientifiques s'imposent au commun des mortels par l'habitude, le conformisme et la propagande. Ca ne m'enchante pas, mais il faut s'y adapter aussi.

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quand bien même il y aurait un réchauffement, on ne peut pas sacrifier la liberté et le développement économique.

Crevons avec la planète pour ne pas avoir voulu toucher à l'économie ? Après moi le déluge ? C'est pas un peu égoïste ?… :/

Et si c'était au premier degré, est-il nécessaire de préciser qu'il y a une marge entre "adapter" et "sacrifier" ? Que l'économie commence déjà à aller dans le bon sens sous la pression populaire (marketing durable) ?

Le problème d'Allègre et de ceux qui pensent comme lui -et apparemment il y en a ici- c'est qu'ils n'ont pas de compétence scientifique et refusent de porter le débat politique au rationnel. Car la polémique est bien politique, et rien d'autre. Elle ne touche pas le point 1 précédemment évoqué. C'est ainsi que lorsqu'on voit le bouquin en question de faire dézinguer pour ses nombreuses erreurs scientifique, on n'a que pour seule réponse "vous me refusez d'avoir mon avis". Diantre non, chacun a le droit d'avoir l'avis qu'il souhaite. Mais que lui-même soit prêt à s'engager dans un débat rationnel et exposer ses idées à la critique dès lors qu'il ouvre la bouche en public !

Pour l'instant on attend toujours que quelqu'un réussisse à faire une publication expliquant les prétendues erreurs du GIEC et son rapport qui, rappelons le, est sans cesse corrigé et remis à jour.

Ca n'est quasiment jamais le cas historiquement, les théories scientifiques s'imposent au commun des mortels par l'habitude, le conformisme et la propagande. Ca ne m'enchante pas, mais il faut s'y adapter aussi.

Là, on inverse tout. Les théories scientifiques ne s'opposent à rien, elles décrivent. Elles analysent. Elles font de l'objectif. Ce sont les gens, qui par anti-conformisme préfèrent croire la télévision et les people que les scientifiques. C'est tellement plus in

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e problème d'Allègre et de ceux qui pensent comme lui -et apparemment il y en a ici- c'est qu'ils n'ont pas de compétence scientifique et refusent de porter le débat politique au rationnel. Car la polémique est bien politique, et rien d'autre. Elle ne touche pas le point 1 précédemment évoqué.

Il y a des milliers d'autres scientifiques qu'Allègre, dont certains sont des sommités du domaine comme Richard Lindzen, qui contestent les points 1 et 2. Le GIEC n'a apporté aucune preuve, juste des hypothèses très contestables. C'est donc à eux de prouver qu'ils ont raison et qu'il y a un problème, pas l'inverse.

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Il y a des milliers d'autres scientifiques qu'Allègre, dont certains sont des sommités du domaine comme Richard Lindzen, qui contestent les points 1 et 2. Le GIEC n'a apporté aucune preuve, juste des hypothèses très contestables. C'est donc à eux de prouver qu'ils ont raison et qu'il y a un problème, pas l'inverse.

Absolument pas. En sciences on ne prouve pas qu'on a raison, on prouve que la théorie est fausse. C'est le principe de fonctionnement de base.

Lorsqu'Einstein a imaginé ses fameuses théories, lui a t-on demandé de les prouver ? Non, tant qu'elles semblaient stables. Par contre, de nombreuses expériences ont été faites pour les tester, et toutes ont donné des résultats positifs.

En l'occurrence le GIEC émet des théories sans cesse mise à jour en fonction des derniers résultats, et le fait est là : personne n'est aujourd'hui capable de simuler les variations actuelles du climat sans y inclure un phénomène de réchauffement d'origine anthropique. Grande pointure ou non.

Ce sont donc bel et bien aux partisans du non-réchauffement de réussir à publier quelque chose et montrer que le réchauffement peut se passer d'activité humaine.

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personne n'est aujourd'hui capable de simuler les variations actuelles du climat sans y inclure un phénomène de réchauffement d'origine anthropique.

Cette phrase m'interloque : est-ce que quelqu'un est aujourd'hui capable de simuler les variations du climat actuelles tout court ?

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Ce sont donc bel et bien aux partisans du non-réchauffement de réussir à publier quelque chose et montrer que le réchauffement peut se passer d'activité humaine.

Tu pars déjà de plusieurs pré-supposés dans cette phrase notamment que la notion de température moyenne existe et a un sens et in fine qu'elle est mesurable (ce qui n'est pas clair pour les trois problématiques), que le réchauffement existe (ce qui non plus n'est pas si clair).

Edit : les notions de "valeur moyenne" sont à manier avec précision, par exemple en moyenne les êtres humains ont un sein et une couille. Je n'ai pourtant croisé que peu de personnes correspondant à cette description dans ma vie.

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