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Michael Bloomberg (maire de New York) soutient Obama et lui demande de s'occuper du changement climatique

Michael Bloomberg : "Notre climat change. L'augmentation des phénomènes climatiques extrêmes que nous avons vécus à New York et dans le monde peut être, ou pas, le résultat de ce changement, mais le risque existe que ce soit le cas. Les dégâts de cette semaine devraient obliger les dirigeants élus à agir immédiatement".

http://www.lemonde.f...657_829254.html

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L'augmentation des phénomènes climatiques extrêmes que nous avons vécus à New York et dans le monde peut être, ou pas, le résultat de ce changement, mais le risque existe que ce soit le cas.

C'est magique comme phrase.

Michael Bloomberg peut être, ou pas, un gros bouffon, mais le risque existe que ce soit le cas.

Pas facile d'accorder science et climat de nos jours :(

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Michael Bloomberg : "Notre climat change. L'augmentation des phénomènes climatiques extrêmes que nous avons vécus à New York et dans le monde peut être, ou pas, le résultat de ce changement, mais le risque existe que ce soit le cas. Les dégâts de cette semaine devraient obliger les dirigeants élus à agir immédiatement".

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Pas facile d'accorder science et climat de nos jours sad.gif

Pas facile d'accorder science et vie.

Chaque fois qu'on place un homme devant l'obligation de démontrer scientifiquement les raisons de son action, on a le jeu facile.

Chacun agit bien avant d'avoir la science exacte qui lui permettrait de faire le bon choix, démontré scientifiquement.

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Chacun agit bien avant d'avoir la science exacte qui lui permettrait de faire le bon choix, démontré scientifiquement.

Tu penses que la science apporte une vérité définitive ? Pas de chance, ce n'est pas le cas. La vérité scientifique change, soit du tout au tout (on s'aperçoit qu'on s'est plantés, on fait marche arrière et on trouve autre chose, comme ça finira peut-être par se passer pour la nutrition, la climatologie, l'économie…) ; soit elle change en s'affinant (de Newton à Einstein, par exemple). Quoiqu'il en soit, tu ne parviens pas à de débarrasser de ta pensée magique… essentiellement parce que tu ne le veux pas, parce qu'elle t'arrange.

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parce qu'elle t'arrange.

Ce qui vous dérange, c'est toute situation où votre liberté personnelle fait peser un risque à d'autres, qui refusent que vous les embarquiez malgré eux dans ce risque.

Les libéraux ne savent pas comment faire, pour enfermer les conséquences de leurs actions personnelles, de telle sorte qu'elle ne gênent pas les voisins.

Le précepte : "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" est d'une application très complexe, quand quelqu'un n'est pas capable d'éliminer sa pollution de sorte à ce qu'elle n'ait pas d'incidence en dehors de lui-même.

Je suis libre de conduire une grosse voiture qui pollue tant que je ne fais peser de risque qu'à moi-même. Si je pollue au-delà de moi-même, et que mon voisin a un calcul différent des conséquences de cette pollution, la pensée libérale se trouve en difficulté.

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Les libéraux ne savent pas comment faire, pour enfermer les conséquences de leurs actions personnelles, de telle sorte qu'elle ne gênent pas les voisins.

Au contraire, dans ton cas, ça va être très simple. Tu postes ici, et tu n'arrives pas à empêcher ta prose (j'allais écrire "ta pose") de gêner tes voisins de forum. J'ai une solution toute faite pour faire cesser cette pollution fort pénible : cesse de poster ici.

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Et pourquoi ne comprenez-vous pas qu'on applique le même raisonnement pour vous : arrêtez de circuler en voiture, puisque vous ne savez pas enfermer vos particules et qu'elles gênent les voisins.

Tu trouves plus problématique de devoir supporter mes messages ici, que de faire supporter aux autres la pollution de l'air qu'impliquent tes choix non écolos.

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Et pourquoi ne comprenez-vous pas qu'on applique le même raisonnement pour vous : arrêtez de circuler en voiture, puisque vous ne savez pas enfermer vos particules et qu'elles gênent les voisins.

Tu trouves plus problématique de devoir supporter mes messages ici, que de faire supporter aux autres la pollution de l'air qu'impliquent tes choix non écolos.

Quelle pollution de l'air??

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Et pourquoi ne comprenez-vous pas qu'on applique le même raisonnement pour vous : arrêtez de circuler en voiture, puisque vous ne savez pas enfermer vos particules et qu'elles gênent les voisins.

Tu peux interdire la circulation dans ta rue privée

Et tapisser tes murs de plomb

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Ce qui vous dérange, c'est toute situation où votre liberté personnelle fait peser un risque à d'autres, qui refusent que vous les embarquiez malgré eux dans ce risque.

Les libéraux ne savent pas comment faire, pour enfermer les conséquences de leurs actions personnelles, de telle sorte qu'elle ne gênent pas les voisins.

Le précepte : "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" est d'une application très complexe, quand quelqu'un n'est pas capable d'éliminer sa pollution de sorte à ce qu'elle n'ait pas d'incidence en dehors de lui-même.

C'est comme le socialisme on le pousse par la porte et il rentre par la fenêtre cheminée.

Ca se passe en deux temps : temps 1 - tous les effets sont potentiellement néfastes (dérive du principe de précaution : un doute vaut pour preuve) temps 2 - quoi que vous fassiez ça a un effet (ne serait-ce que respirer). Conclusion 1 - quoi que vous fassiez vous faites du mal (vous êtes coupable), Conclusion 2 - le Komintern sait comment faire pour 1) identifier les conséquences des actions 2) imposer un plan d'action pour que seules de bonnes conséquences n'interviennent.

On observera la manipulation basée sur la culpabilisation, un grand classique "religieux" pour le contrôle des masses.

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Qu'avez-vous à opposer aux imbéciles qui clament que nous sommes sceptiques par posture libérale…?

En disant "nous", la réponse est dans la question.

Je pense que c'est de bonne guerre et qu'il ne faut pas se cacher derrière une fausse neutralité bidon. Mieux vaut affirmer clairement défendre la liberté des individus, y compris la liberté de penser, contre une technocratie environnementale et une science mise au pas des gouvernements. Puis montrer que la liberté de la recherche et le marché offrent davantage d'opportunités pour diminuer la pollution de l'environnement que la planification, et par conséquent que l'écologie politique est une escroquerie.

que beaucoup de libéraux ont fait l'effort de devenir libéraux en réfléchissant par eux-mêmes, en remettant en cause les dogmes et en se renseignant plutôt qu'en buvant la bonne parole politicienne.

Donc c'est normal de voir en proportion plus de climato-sceptiques chez les libéraux anti-système que dans la masse de population pro-système.

Pour être honnête, il y a peu de sceptiques chez les climato-sceptiques.

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Ce qui vous dérange, c'est toute situation où votre liberté personnelle fait peser un risque à d'autres, qui refusent que vous les embarquiez malgré eux dans ce risque.

La situation est inverse. La technique pour restreindre les libertés individuelles est souvent la même :

1/ un danger est inventé ou grandement exagéré (terrorisme, réchauffement climatique…)

2/ celui-ci est létal : des vies humaines, voire la survie de l'espère même est en jeu

3/ comme par hasard pour lutter contre ce danger et sauver ces vies, les hommes doivent renoncer à un certains nombre de libertés individuelles qui sont remises entre les mains d'un Etat ou groupement d'Etats.

Je suis libre de conduire une grosse voiture qui pollue tant que je ne fais peser de risque qu'à moi-même. Si je pollue au-delà de moi-même, et que mon voisin a un calcul différent des conséquences de cette pollution, la pensée libérale se trouve en difficulté.

Ah oui, pourquoi en difficulté?

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Pour être honnête, il y a peu de sceptiques chez les climato-sceptiques.

Disons que tous les sceptiques sont dans le "camp" des climato-sceptiques, mais qu'ils sont une petite minorité dans ce camp :D

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Je suis libre de conduire une grosse voiture qui pollue tant que je ne fais peser de risque qu'à moi-même. Si je pollue au-delà de moi-même, et que mon voisin a un calcul différent des conséquences de cette pollution, la pensée libérale se trouve en difficulté.

Et quoi ? Tu veux donc instaurer une société où on jugerait non pas les actions elles-mêmes, mais pour leurs externalités abstraites dont la causalité est franchement loin d'être établie et l'information nécessaire impossible à recueillir ?

Tu veux mettre en place une société où tout le monde devrait rendre des comptes à tout le monde ?

Tu crois vraiment qu'un machin bureaucratique sera capable de gérer la société ainsi ?

Et je ne dis pas l'injustice de se faire condamner pour des actes anodins qui ont été jugés criminels par la bureaucratie, pour lesquels le condamné n'aura rien compris…

1984, c'est pas vraiment une société de rêve…

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Qu'est-ce qui te fait dire ça ? "Pour être honnête" ?

La définition du scepticisme. Le sceptique se contente de casser des théories, mais il ne peut rien affirmer en un sens ou dans l'autre, à cause de la régression à l'infini des preuves. Il dit : en l'état de l'art climatologique, il n'existe pas de critère permettant de conclure au réchauffement anthropique, ni de conclure au non réchauffement anthropique, donc il faut suspendre son jugement.

A partir du moment où l'on affirme que l'état de l'art permet de conclure qu'il n'existe pas de réchauffement anthropique, ça n'est pas du scepticisme, mais la proposition d'une théorie concurrente. D'où ma remarque sur la non pertinence de la posture de fausse neutralité. Mais ce n'est pas moi qui m'en plaindrais, puisque je considère le scepticisme comme un poison de l'esprit.

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A partir du moment où l'on affirme que l'état de l'art permet de conclure qu'il n'existe pas de réchauffement anthropique, ça n'est pas du scepticisme, mais la proposition d'une théorie concurrente.

En effet, mais je ne connais pas grand monde qui affirme ça chez les "climato-sceptiques" un minimum cultivés, dans les bas-fonds du parti républicain, il y en à probablement, mais j'imagine mal qui que ce soit ayant une culture scientifique minimale prétendre qu'il n'y a pas d'effet anthropique sur le climat, c'est une position tellement ridicule que je doute l'avoir jamais lue.

J'ai dit qu'il y en a peu, donc il y en a parmi tous ceux qui revendiquent cette étiquette. Le problème c'est qu'on ne peut pas se dire sceptique et défendre un camp plutôt qu'un autre. Ce n'est pas inutile de le reconnaître.

Ce n'est pas inutile de reconnaitre qu'il y a des débiles partout, mais je ne vois pas bien la pertinance dans le cas du réchauffisme, en l'occurence il y a deux camps, mais ils ne sont pas un miroir l'un de l'autre, l'un a la position suivante:

  1. Il y a réchauffement climatique, c'est indubitable
  2. Sa cause majeure est l'activité humaine, c'est prouvé

L'autre n'a pas de position particulière a part la remise en question d'au moins le deuxième postulat.

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