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Il y a 3 heures, MarcD a dit :

Si tu veux savoir pourquoi le consensus est important pour les chercheurs pourquoi ne pas aller leur demander ? 

Je t'arrête tout de suite. Est-ce que le consensus est vraiment important pour les chercheurs (et par chercheurs, je parle des types qui cherchent réellement à 100 % de leur temps, pas qui vulgarisent ou qui font de la com') ? Tu balances ça comme si c'était évident, mais il n'est pas impossible que la controverse soit au moins aussi importante à leurs yeux.

 

Il y a 3 heures, MarcD a dit :

La climatologie travaille de pair avec la physique.

La géophysique aussi, travaille main dans la main avec la physique (ce n'est pas un hasard que ce soit marqué dedans, hein). Et le consensus chez les géophysiciens (puisque tu as l'air d'aimer le consensus, hein), c'est que les climatologues sont à côté de leurs pompes et que le réchauffement climatique anthropique tel qu'on le présente au public est plus une arnaque qu'un phénomène sérieusement établi.

 

Il y a 3 heures, MarcD a dit :

Quand à la cosmologie n'est-elle pas sans cesse le sujet d’hypothèses de travail, de calculs, qui sont ensuite vérifié par l'observation ? Les trous noirs ont été théorisés bien avant d'avoir pu être observés physiquement non ? Idem pour les courbes de déplacement des corps célestes sous l'effet de la gravitation.

Les trous noirs n'ont rien à voir avec la cosmologie ; le déplacement des corps célestes n'a pas grand chose à voir avec la cosmologie (le seul rapport étant l'expansion de l'Univers, la constante de Hubble, tout ça, mais toi, tu parlais de la seule gravitation).

 

Tu mélanges tout (et je n'en suis pas étonné).

 

dqWX5dJ.jpg

 

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13 hours ago, Cortalus said:

Le problème fondamental soulevé par l'identification de la "bonne science" à la "science institutionnelle" est que cette équivalence suppose que les praticiens de la science seraient intrinsèquement exonérés, au moins dans le long terme, des influences corruptrices qui affectent toutes les autres pratiques et institutions humaines. Ladyman, Ross et Spurrett dans Every Thing Must Go: Metaphysics Naturalized (2007) ont clairement établi que la plupart des institutions humaines, y compris "gouvernements, partis politiques, églises, entreprises, ONG, associations communautaires, familles (...) ne présentent aucune fiabilité épistémologique." Cependant, leur "hypothèse fondamentale est que les processus institutionnels spécifiques à la science induiraient une fiabilité épistémologique particulière." Ce postulat est au mieux naïf et au pire dangereux. Si une institution humaine quelconque est considérée comme exempte des  motivations mesquines, égoïstes et corruptrices qui nous affligent tous, la conséquence en sera presque inévitablement la création d'un nouveau clergé qui exigera l'adulation et ne répondra qu'à lui-même. (Austin L. Hughes, The Folly of Scientism, The New Atlantis - automne 2012, traduit par mes soins)

En ce qui me concerne je ne vois rien à redire au postulat selon lequel "sur le long terme les processus institutionnels spécifiques à la sciences induisent une fiabilité épistémologique particulière". C'est même un peu la raison d'être de la recherche. Sinon on n'a plus qu'à sombrer dans le post-modernisme le plus débile.  L'insistance sur le long terme est importante et rend les objections de ce Austin Hughes à côté de la plaque.

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il y a 2 minutes, Lancelot a dit :

En ce qui me concerne je ne vois rien à redire au postulat selon lequel "sur le long terme les processus institutionnels spécifiques à la sciences induisent une fiabilité épistémologique particulière". C'est même un peu la raison d'être de la recherche. Sinon on n'a plus qu'à sombrer dans le post-modernisme le plus débile.  L'insistance sur le long terme est importante et rend les objections de ce Austin Hughes à côté de la plaque. 

 

Attention : il parle des processus institutionnels, pas des processus propres à la méthode scientifique. L'académie n'est pas la science.

 

A titre d'exemple, le post-modernisme qui contamine les universités est bien le produit d'un processus institutionnel.

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il y a 13 minutes, Rincevent a dit :

La géophysique aussi, travaille main dans la main avec la physique (ce n'est pas un hasard que ce soit marqué dedans, hein). Et le consensus chez les géophysiciens (puisque tu as l'air d'aimer le consensus, hein), c'est que les climatologues sont à côté de leurs pompes et que le réchauffement climatique anthropique tel qu'on le présente au public est plus une arnaque qu'un phénomène sérieusement établi.

 

Heu... ça sort d'où ça ? Surtout que la climatologie est une composante de la géophysique. :blink:

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4 minutes ago, Cortalus said:

Attention : il parle des processus institutionnels, pas des processus propres à la méthode scientifique. L'académie n'est pas la science.

 

A titre d'exemple, le post-modernisme qui contamine les universités est bien le produit d'un processus institutionnel.

Peut-être que les Feyerabend and co. m'ont rendu trop épidermique sur la question... Si ce qu'il dit est qu'il faut combattre pour que les institutions respectent les processus, alors pas de soucis.

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Le ‎02‎/‎12‎/‎2018 à 11:21, MarcD a dit :

@Rincevent "Pour en revenir à cette idée de consensus, je me demande toujours pourquoi on y accorde tant d'importance."

 

Tu penses vraiment que les chercheurs n'ont pas cherché à répondre à cette question ? Si tu veux savoir pourquoi le consensus est important pour les chercheurs pourquoi ne pas aller leur demander ? 
 @Mégille semble apporter un début de réponse à ta question.


Plus loin tu poses la question de savoir si la cosmologie et la climatologie sont vraiment des sciences. C'est une question rhétorique ou un vrai questionnement ?

Là encore, je suis sur que les concernés seront heureux de te répondre sur la question du "critère de vérité" dans leur domaine.

Pour répondre à la problématique de la crédibilité de la climatologie, moi j'aurai tendance à considérer qu'elle l'ait. La climatologie travaille de pair avec la physique. Le mécanisme d'émission de CO2 puis d'augmentation de l'effet de serre a été testé en laboratoire. L'essentiel de cette science est de mesurer, d'expérimenter et d'expliquer des mécanismes passés ou en cours. La prévisions est simplement une partie de cette science, et par nature la plus soumise à l'incertitude.
Ce sont les hommes politiques & autres militants écolo qui sortent des énormités peu crédibles genre : on est certain que dans 32 ans, il ferra 53° à Metz le matin, 54 l’après midi et qu'on peut empêcher ça en mettant 400 éoliennes sur le champs de Mars.


Quand à la cosmologie n'est-elle pas sans cesse le sujet d’hypothèses de travail, de calculs, qui sont ensuite vérifié par l'observation ? Les trous noirs ont été théorisés bien avant d'avoir pu être observés physiquement non ? Idem pour les courbes de déplacement des corps célestes sous l'effet de la gravitation.  Mais j’arrêterai là pour l'argumentation avec des exemples scientifiques, car 1) je ne suis pas chercheur, et si je l'étais encore faudrait-il que ce soit dans les domaines concernés, 2) apparemment pas grand monde ici non plus.

 

Pour en revenir à l'article cité au départ, je pense que nous serons d'accord pour dire au moins que les auteurs de l'article n'ont en aucun cas voulu dire ce que vous concluez celui-ci ?
http://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/8/2/024024
Nous sommes bien d'accord sur le fait que les auteurs de cet article affirment qu'il y a un très fort consensus et que leurs chiffres le prouve ?
Vous prenez leurs chiffres et affirmez qu'ils indiquent autre chose. Mais pour les auteurs de cet article le fameux 35% ne révèle en aucun cas l’existence de 35% de climatosceptiques parmi les climatologues.

- Ironie - mais c'est peut-être un message caché, un SOS de chercheurs qui ne peuvent pas briser le consensus sous peine de voir leurs carrières brisées ?

Il s'est barré, c'était un triste troll  (et je suis poli).

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Il y a 1 heure, Eltourist a dit :

Yop, si vous deviez proposer 3 liens à un ami climato-sceptique par intuition mais qui est à la recherche d'informations solides sur le sujet, vous choisiriez quoi ?

Je l'ai déjà redirigé vers plusieurs billets d'h16

 

Il faudrait des liens de différents niveaux techniques, du pamphlet anti-escrologistes à visée large à des articles plus pointus.

 

Parmi les liens de niveaux intermédiaires je suggère : 

 

http://www.skyfall.fr/2018/10/21/rechauffement-climatique-deux-cultures/

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Juste une petite curiosité : les verts dénoncent d'un côté la consommation de viande à cause du fait que le bétail émet des gaz à effet de serre - alors que selon les études qui la recensent, ±90% de ces émissions sont dues à la déforestation pour créer les pâturages (dont ils n'ont pas tenu compte de la photosynthèse de leur création dans leur modèles), déforestation qui aurait lieu même si on cessait de manger de la viande - mais, d'un autre côté, ils parlent d'une soi disant disparition de 60% des animaux sauvages.

 

Les animaux sauvages n'émettent donc pas de gaz à effet de serre ???

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Le 02/12/2018 à 11:21, MarcD a dit :

@Rincevent "Pour en revenir à cette idée de consensus, je me demande toujours pourquoi on y accorde tant d'importance."

 

Tu penses vraiment que les chercheurs n'ont pas cherché à répondre à cette question ? Si tu veux savoir pourquoi le consensus est important pour les chercheurs pourquoi ne pas aller leur demander ?

 

La question est plutôt à quel point une idéologie est capable de corrompre une discipline scientifique.

Parce qu'il existe bel et bien un mouvement idéologique écologiste. Et à chaque fois qu'un mouvement idéologique apparaît et prend de l'ampleur, une multitude d'études allant dans le sens de ce mouvement fleurissent.

Il suffit de voir le mouvement végan et les études incriminant la viande ; le mouvement SJW et les études de genre…

 

L'idéologie a un fort potentiel de corruption de la science et bien plus élevé que l'argent des lobbies.

L'argent des lobbies est limité par la rareté, par le pouvoir d'achat de ceux-ci et il faut acheter des scientifiques qui n'adhèrent pas et n'ont pas envie de détruire leur réputation pour une faute grave.

Les fausses croyances, même si ce n'est pas sans conséquences, c'est gratuit - et plus encore si l'Etat paie - et à l'initiative des scientifiques eux-mêmes…

 

Et à quel point ces 97% d'études sont le fruit de la loi de Brandolini ?

  • Yea 2
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il y a 46 minutes, ph11 a dit :

Les animaux sauvages n'émettent donc pas de gaz à effet de serre ???

 

Oui, mais c'est du CO2 naturel puisque ce sont des animaux sauvages. Alors que les animaux d'élevage font du CO2 chimique, c'est bien connu. :icon_tourne:

  • Haha 1
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2 hours ago, ph11 said:

Juste une petite curiosité : les verts dénoncent d'un côté la consommation de viande à cause du fait que le bétail émet des gaz à effet de serre - alors que selon les études qui la recensent, ±90% de ces émissions sont dues à la déforestation pour créer les pâturages (dont ils n'ont pas tenu compte de la photosynthèse de leur création dans leur modèles), déforestation qui aurait lieu même si on cessait de manger de la viande - mais, d'un autre côté, ils parlent d'une soi disant disparition de 60% des animaux sauvages.

 

Es-tu certain de cela?
Il me semble que les chiffres "contre la viande" partent d'une estimation du coût CO2 associé à une quantité donnée de protéines, d'un côté animales et de l'autres végétales.

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Le 02/12/2018 à 14:23, Rincevent a dit :

Je t'arrête tout de suite. Est-ce que le consensus est vraiment important pour les chercheurs (et par chercheurs, je parle des types qui cherchent réellement à 100 % de leur temps, pas qui vulgarisent ou qui font de la com') ? Tu balances ça comme si c'était évident, mais il n'est pas impossible que la controverse soit au moins aussi importante à leurs yeux. 

 

Non je ne suis pas un troll. lol.
Mais le débat me semble tourner en rond.
Et honnêtement j'essaye de ne pas me laisser entrainer sur des discutions scientifiques, aussi bien sur le lien physique entre CO2 et effet de serre que n'importe qu'elle autre question. On ne va pas analyser des publications de recherche en climatologie entre non climatologues. Aucun intérêt. 
Oui j'ai plus de scrupules que certains ici...

La question intéressante étant de point de vue : où s'informer si l'on veut pouvoir prendre des décisions basées sur une réalité scientifique.
Imaginons que - par malheur - je sois premier ministre - je serai confronté à la question des normes environnementales. Par exemple avant de décréter que nous pouvons supprimer toute limite réglementaire à l’émission de CO2 pour les entreprises, particuliers & autres émetteurs, je chercherai à être informé de l'état actuelle des connaissances en la matière. Après tout aucun émetteur n'a un droit inaliénable à émettre tel ou tel substance en quantité illimité dans un espace physique dont il n'est pas propriétaire.

 

Si je résume : beaucoup ici me disent que je me trompe quand j'avance que les milieux scientifiques semblent dégager un haut degrés de certitude sur des questions comme : lien entre CO2 et effet de serre, augmentation de la concentration du Co2 dans l’atmosphère depuis plusieurs décennies, et à la suite constat d'une augmentation de la température moyenne du globe comme résultat de l'activité humaine émettrice de Co2.

Moi je réponds que mes sources sont en gros les médias ou institution donnant la parole à des scientifiques. Notamment : l''AFIS, La méthode scientifique sur France culture, Podcast Science, ou encore les évènements du Palais de la découverte à Paris.
-Certains me disent donc que mes sources ont tort : il n'y a pas de consensus entre les chercheurs sur le sujet. Ce sont mes sources qui inventent cela donc.  En sélectionnant les scientifiques allant dans le "bon sens".
-D'autres à l'inverse admettent qu'il y a consensus parmi les équipes de recherches mais que c'est par un effet de conformisme parmi les chercheurs. (en gros).

Sur d'autres sujets les sources que je cite n’hésitent pas à aller dans un sens totalement opposé au discours politiquo-médiatique dominant. L'argument de l'effet de conformisme me semble difficile à avancer.
J'ai même assisté à des conférences où les intervenants n’hésitent pas à contredire sans ménagement le public présent - public composé essentiellement de membres ou soutiens financiers, donc là aussi j'ai du mal à croire à l'hypothèse : c'est pour faire plaisir à ceux qui les font vivre. Dans ce cas là le plus simple serait de ne pas aborder le sujet en l’occurrence. Il y a des tas d'autres sujets de conférences possibles...

 

http://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/8/2/024024
Sur cet article, je n'ai rien à dire de plus. Certains y voient la preuve d'un faible consensus scientifique sur la question du réchauffement lié à l'activité humaine.
Moi j'affirme que les auteurs de l’article écrivent exactement le contraire et que vous prenez des chiffres pour leur faire dire autre chose que ce que les auteurs écrivent.
Si ils avaient les mêmes conclusions que vous, ils l'auraient dit. J'en reste là donc.

Apparté :

@Rincevent tu me poses une question, à savoir : "Est-ce que le consensus est vraiment important pour les chercheurs (et par chercheurs, je parle des types qui cherchent réellement à 100 % de leur temps, pas qui vulgarisent ou qui font de la com') ?"
Tu es chercheur ? Si oui dans ce cas explique moi donc en quelques mots pourquoi le consensus est secondaire. Je suis ouvert aux explications informées.

Si tu n'est pas chercheur, pourquoi ne pas aller chercher la réponse ? Plutôt que de spéculer sur le fait que cela ne soit pas important. Je ne suis pas chercheur je ne vais pas te répondre.
 

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20 minutes ago, MarcD said:

...

Après tout aucun émetteur n'a un droit inaliénable à émettre tel ou tel substance en quantité illimité dans un espace physique dont il n'est pas propriétaire.

...
 

après toi, je t'en prie. Arrête maintenant d'émettre du CO2

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il y a 1 minute, Nick de Cusa a dit :

après toi, je t'en prie. Arrête maintenant d'émettre du CO2 

 

et du méthane, et des particules plus ou moins fines, enfin, la liste peut être très longue.

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il y a 2 minutes, Rübezahl a dit :

ça tombe bien, tu as 400 pages à lire ici qui répondent pile-poil à tes questions.

[Mode troll On]
j'ai déjà lu l'étude expliquant que le consensus est fort et documenté, après on me dit qu'il ne fallait pas lire ce qu'écrivent les auteurs de l'étude, mais prendre les chiffres et les interpréter soit même..

Je dois faire pareil avec les autres papiers du coup ? Ou alors je commence par les articles particulièrement stupides de Breitbar que j'ai trouvé ensuite en cliquant sur les autres liens ?

Tu peux m'envoyer 2000 pages de textes de chercheurs créationnistes ensuite ?
Dans la mesure ou je serai toujours moins calé qu'eux en biologie ou en paléontologie, on part du principe que le poids des courbes et des chiffres sera me convaincre ?
Après tout dans le monde si tu tiens compte de l'Arkansas et du monde islamique il n'y a pas du tout consensus sur la question.
[Mode troll Off]

Plus sérieusement, tant pis pour moi si ce que j'ai dit plus haut n'était pas clair. Je retiens de la discussion quelques point intéressants. Je reviendrai sur d'autres sujets ou je serai plus en accord avec certains, comme taper sur les constructivistes. arf



 

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il y a 28 minutes, Nick de Cusa a dit :

après toi, je t'en prie. Arrête maintenant d'émettre du CO2 

Je suis sur qu'une entreprise serait ravie de mettre au point un système me permettant de capturer mon Co2 si j'en produisais suffisamment pour avoir un impact direct sur les arbres de mes voisins - par exemple.
Un peu d'imagination ...

 

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il y a 35 minutes, MarcD a dit :

[Mode troll On]
j'ai déjà lu l'étude expliquant que le consensus est fort et documenté, après on me dit qu'il ne fallait pas lire ce qu'écrivent les auteurs de l'étude, mais prendre les chiffres et les interpréter soit même..

Je dois faire pareil avec les autres papiers du coup ? Ou alors je commence par les articles particulièrement stupides de Breitbar que j'ai trouvé ensuite en cliquant sur les autres liens ?

Tu peux m'envoyer 2000 pages de textes de chercheurs créationnistes ensuite ?
Dans la mesure ou je serai toujours moins calé qu'eux en biologie ou en paléontologie, on part du principe que le poids des courbes et des chiffres sera me convaincre ?
Après tout dans le monde si tu tiens compte de l'Arkansas et du monde islamique il n'y a pas du tout consensus sur la question.
[Mode troll Off]

Plus sérieusement, tant pis pour moi si ce que j'ai dit plus haut n'était pas clair. Je retiens de la discussion quelques point intéressants. Je reviendrai sur d'autres sujets ou je serai plus en accord avec certains, comme taper sur les constructivistes. arf



 

Ah non il est revenu.

MarcD 2° saison...

 

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il y a une heure, MarcD a dit :

Imaginons que - par malheur - je sois premier ministre -

Si j'étais Président de la République
J'enverrai moi aussi Ségolène en Antarctique
Et les ours s'en serviraient de pique-nique

Ah, si j'étais président !

 

@Eltourist Pour les sites, je vais sur pensee-unique.fr, du regretté Jaques Duran, climato-realistes.fr qui partage forcément des doublons avec skyfall, et si ils ont tweeter, @PaulMaxit ‏a toujours des liens intéressants.

 

Le 02/12/2018 à 11:21, MarcD a dit :

@Rincevent "Pour en revenir à cette idée de consensus, je me demande toujours pourquoi on y accorde tant d'importance."

La phrase de Rincevent est rhétorique. Le consensus (si tant est qu'il y en ait un d'établi véritablement dans un domaine) fait office de majorité, il est un indicateur de ce qui est actuellement et rien de plus. Et donc pas une preuve.

Raisonne par l'absurde. Imagine que sur un sujet, il y ait 50% de chercheurs qui avance l'hypothèse "c'est A qui cause C", et 50% de chercheurs qui avance l'hypothèse "c'est B qui cause C", on comprend bien qu'on ne puisse pas déclarer que ce soit A qui cause C ou que ça soit B qui cause C. à 51%/49% non plus, et on peut pousser jusqu'à 100%/0%. Car l'hypothèse à 100% reste une hypothèse et est peut être fausse. C'est pour ça que le consensus n'est pas important comme critère de vérité. Ce qui ne veut pas dire qu'il soit sans importance.

  • Yea 1
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Il y a 6 heures, MarcD a dit :

Apparté :

@Rincevent tu me poses une question, à savoir : "Est-ce que le consensus est vraiment important pour les chercheurs (et par chercheurs, je parle des types qui cherchent réellement à 100 % de leur temps, pas qui vulgarisent ou qui font de la com') ?"
Tu es chercheur ? Si oui dans ce cas explique moi donc en quelques mots pourquoi le consensus est secondaire. Je suis ouvert aux explications informées.

Si tu n'est pas chercheur, pourquoi ne pas aller chercher la réponse ? Plutôt que de spéculer sur le fait que cela ne soit pas important. Je ne suis pas chercheur je ne vais pas te répondre.

Je ne suis pas chercheur, mais j'en connais suffisamment pour avoir sur ce sujet une opinion relativement informée (informée aussi par ma connaissance de la philosophie des sciences). Je laisse les chercheurs présents sur ce forum te répondre et t'expliquer pourquoi tu as tort ; @Lancelot ?

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Le 02/12/2018 à 14:23, Rincevent a dit :

Et le consensus chez les géophysiciens (puisque tu as l'air d'aimer le consensus, hein), c'est que les climatologues sont à côté de leurs pompes et que le réchauffement climatique anthropique tel qu'on le présente au public est plus une arnaque qu'un phénomène sérieusement établi.

 

Je trouve cette affirmation assez surprenante, tu as des sources ?

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Il y a 1 heure, Domino a dit :

Je trouve cette affirmation assez surprenante, tu as des sources ?

De mémoire, c'était une affirmation de Claude Allègre, l'ancien directeur de l'Institut de Physique du Globe de Paris (il est donc bien placé pour savoir ce qui se pense chez les géophysiciens). Ce n'est sans doute pas un hasard si Vincent Courtillot, autre sceptique connu, a lui aussi été président du même Institut quelques années plus tard.

 

Edit : on me dit qu'un troisième président de l'IPG en la personne de Jean-Lois Le Mouël, est lui aussi climatosceptique. Or, comme chacun sait, un, c'est une occurrence ; deux, c'est une coïncidence ; mais trois, c'est une récurrence.

 

D'ailleurs, voici une petite liste, au sein de laquelle je t'invite à chercher les mots contenant le préfixe "géo", c'est instructif. :)

  • Yea 1
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Il y a 1 heure, Rincevent a dit :

De mémoire, c'était une affirmation de Claude Allègre, l'ancien directeur de l'Institut de Physique du Globe de Paris (il est donc bien placé pour savoir ce qui se pense chez les géophysiciens). Ce n'est sans doute pas un hasard si Vincent Courtillot, autre sceptique connu, a lui aussi été président du même Institut quelques années plus tard.

 

Edit : on me dit qu'un troisième président de l'IPG en la personne de Jean-Lois Le Mouël, est lui aussi climatosceptique. Or, comme chacun sait, un, c'est une occurrence ; deux, c'est une coïncidence ; mais trois, c'est une récurrence.

 

D'ailleurs, voici une petite liste, au sein de laquelle je t'invite à chercher les mots contenant le préfixe "géo", c'est instructif. :)

 

Merci pour la liste mais même si nos 3 présidents de l'IPG démontrent récurrence de géophysiciens sceptiques il en faut encore beaucoup pour arriver à un consensus (qui est le mot qui m'a fait tiqué dans ta phrase), quant à la phrase de Claude Allègre, elle me parait incompréhensible étant donné que les climatologues sont des géophysiciens. Je suppose donc qu'il voulait parler des géophysiciens non climatologues auquel cas il me parait toujours assez improbable que des scientifiques aux disciplines aussi variées que l'hydrologie, la glaciologie, la géodésie, la vulcanologie etc. parviennent à un consensus concernant le RCA là où le consensus (ou au minimum, la position dominante) chez les climatologues va dans le sens inverse ! Et si on admet que la politisation de ces sujets puisse vicier à ce point l'état de la science, je ne vois pas pourquoi ça n'aurait pas atteint le reste de la géophysique.

 

Et quand bien même il y aurait une telle division sur le RCA, puisqu'on parle de climat, l'avis des climatologues me parait plus fiable que l'avis des sismologues par exemple. Ensuite je me doute que certains domaines d'études ont leur pertinence dans le débat comme l'océanographie, la glaciologie (Courtillot et Le Mouël pensent même que le géomagnétisme à des choses à dire sur le sujet mais ça pour le coup, ça ne fait pas du tout consensus !) mais reste qu'un océanographe est spécialisé dans l'étude des océans, pas du climat.

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Il y a 6 heures, Domino a dit :

même si nos 3 présidents de l'IPG démontrent récurrence de géophysiciens sceptiques il en faut encore beaucoup pour arriver à un consensus (qui est le mot qui m'a fait tiqué dans ta phrase),

Comme les italiques auraient dû le suggérer, le mot était placé là dans une intention polémique, il ne faut pas aller chercher beaucoup plus loin.

 

Il y a 6 heures, Domino a dit :

elle me parait incompréhensible étant donné que les climatologues sont des géophysiciens

C'est au minimum discutable. Par exemple, en:WP mentionne la climatologie non pas comme bramche de la géophysique mais comme "closely allied science". On pourrait aussi rétorquer, en étant mauvaise langue, que les géophysiciens n'aiment pas les climatologues pour les mêmes raisons que Joseph était haï de ses frères, mais ça ne ferait pas avancer le schmilblick.

 

Il y a 6 heures, Domino a dit :

Et quand bien même il y aurait une telle division sur le RCA, puisqu'on parle de climat, l'avis des climatologues me parait plus fiable que l'avis des sismologues par exemple. Ensuite je me doute que certains domaines d'études ont leur pertinence dans le débat comme l'océanographie, la glaciologie (Courtillot et Le Mouël pensent même que le géomagnétisme à des choses à dire sur le sujet mais ça pour le coup, ça ne fait pas du tout consensus !) mais reste qu'un océanographe est spécialisé dans l'étude des océans, pas du climat.

Ce que reprochent les géophysiciens aux climatologues (je cite de mémoire Allègre), c'est plutôt de faire des maths vaudou (pour rester poli) ; or, les géophysiciens utilisent des modélisations mathématiques complexes depuis fort longtemps, ce qui rend leur critique tout à fait pertinente. Elle est independante du sujet, parce qu'elle s'attache non pas au sujet, mais aux méthodologies employées. 

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Le 04/12/2018 à 10:03, Eltourist a dit :

Yop, si vous deviez proposer 3 liens à un ami climato-sceptique par intuition mais qui est à la recherche d'informations solides sur le sujet, vous choisiriez quoi ?

Je l'ai déjà redirigé vers plusieurs billets d'h16

3 liens exactement (écrits avec h16)

 

https://www.contrepoints.org/2017/12/04/304690-parlons-climat-i-contexte-temperatures-gaz-carbonique

https://www.contrepoints.org/2017/12/11/305211-parlons-climat-ii-ouragans-oceans-ours-polaires

https://www.contrepoints.org/2017/12/15/305530-parlons-climat-iii-pognon-giec-politiques-publiques

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